RÉUNION DES MINISTRES 2017-2018

 

 

REUNION DES MINISTRES DU MOIS DE DECEMBRE 2018 :

 Quelles que soient leurs divergences, les ministres de l’évangile autour de leur Doyen des anciens, Rév. Baruti Kasongo

  • Les pasteurs instruits sur la conduite spirituelle des églises et sur la problématique des mariages depuis les fiançailles

Autour du révérend Baruti Kasongo, les  réunions des ministres sont devenues une véritable école de formation. Les ministres de l’Evangile sont outillés pour bien conduire leurs églises respectives. C’est le moins que nous puissions dire après la dernière réunion ministérielle de l’année tenue le samedi 01 décembre 2018.

         Ils étaient estimés à plus de trois cents les ministres de l’Evangile ayant pris part à cette réunion qui a eu lieu au cadre habituel du Temple Baruti Tabernacle, sis avenue Paroisse n°6 dans la commune de Lemba à Kinshasa, Quartier Kemi/Righini.

         En l’absence du Doyen des anciens, le révérend pasteur Baruti Kasongo qui se trouvait en repos à Dubaï, c’est son pasteur associé, Musendo Metuschelah qui a conduit ladite réunion avec sagesse s’appuyant sur la méthode participative évitant la confrontation et suscitant un intérêt général autour du sujet abordé.

         C’est sur le thème : « Comment conduire une église locale ? » que les discussions se sont poursuivies telles qu’amorcées lors des précédentes rencontres. Le passage biblique d’Hébreux 13 :7-8 a été lu comme fondement scripturaire : « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ».

         Les préoccupations majeures ayant été précédemment évacuées par des exposés de différents intervenants, cette fois, c’est la problématique des mariages qui a été abordée.

         En effet, plusieurs pasteurs ont avoué avoir été confrontés aux problèmes des mariages et des fiançailles ayant tourné au vinaigre et de nature à créer dans l’église une atmosphère pour le moins regrettable. Ils ont pu partager avec l’assistance la manière dont ils s’y sont pris afin de préserver un bon climat dans l’église et la stabilité de la foi des uns et des autres.

         Le cas d’un homme infécond ayant pris pour femme une sœur puis une autre a fait des émules dans les solutions proposées. En effet, la première femme de cet homme ayant remarqué l’infécondité de son mari a quitté le mariage. S’étant remariée, cette dernière a pu avoir deux enfants ailleurs avec un autre mari. L’homme infécond, de surcroît interprète du pasteur dans cette église, a pris une autre sœur pour épouse. Cette dernière n’ayant pas pu avoir des enfants avec l’intéressé, ses parents l’ont fait partir de ce mariage. L’homme infécond, malgré les résultats des examens médicaux faisant état de son infécondité, voulait prendre une autre sœur âgée de 22 ans en mariage, dans la même église. La femme espère qu’elle que Dieu lui donnera des enfants avec cet homme stérile. Mais le pasteur de l’église a conseillé ce dernier de patienter afin de tirer au clair sa situation. Hélas, l’intéressé a claqué la porte de l’église, accusant le pasteur qui n’est que son jeune frère, de faire obstruction à son mariage.

         S’en étant remis à la sagesse des anciens de l’Eglise à la réunion ministérielle, le pasteur a reçu quelques suggestions utiles. Il lui a été demandé notamment de mettre le frère stérile en contact avec le Doyen des anciens, révérend Baruti Kasongo pour des sages conseils et aussi afin qu’il prie pour lui étant donné que le don divin de guérison divine a donné la maternité et des enfants à ceux pour qui le Doyen des anciens a prié.

         Par contre, certaines suggestions ont fait prévaloir que le frère stérile peut être mis en contact avec une sœur qui est dans la même condition physiologique afin de se marier, s’il a besoin d’une compagne dans ce pèlerinage terrestre. Dans tous ces conseils, le pasteur associé Musendo a partagé sa préoccupation avec les ministres. Il faut éviter de perdre les âmes qui s’éloignent de l’église. L’important c’est le salut des âmes et non certains avantages dans le mariage liés uniquement à cette vie terrestre.

         Plusieurs citations du prophète William Marrion Branham ont été apportées afin de corroborer les affirmations des uns et des autres. Le modèle de la  cérémonie de mariage, par Frère Branham, du samedi 16 janvier 1965, à Tucson, a été mis à la disposition des participants en annexe du rapport de la réunion ministérielle du mois de novembre dernier.

         Certaines préoccupations au sujet du mariage des serviteurs de Dieu et de la virginité exigée de la jeune fille ont trouvé des réponses appropriées dans les citations suivantes du prophète William Marrion Branham :

« Le mariage et le divorce », du 21/02/1965 § 272 : « Maintenant, quant au mariage et au divorce, vous voyez, il faut que ce soit révélé. Tant que ce n’est pas révélé, vous ne savez pas ce qu’il en est. Seulement Il a promis qu’en ces derniers jours, qu’en cet âge, tous les mystères cachés de la Bible seraient révélés. Combien savent ça? Apocalypse, chapitre 10! Jésus l’a promis, que tous ces mystères cachés, au sujet–au sujet du mariage et du divorce, que tous ces autres mystères cachés qu’il y a eu, seraient révélés au temps de la fin. Maintenant, vous vous souvenez, la Voix a dit : «Va à Tucson.» Vous souvenez-vous de la Lumière mystique dans le ciel; du septième Ange qui se trouvait là; je suis revenu, et il y a eu l’ouverture des Sept Sceaux? Regardez bien ce qui s’est passé. C’est vrai ».

         Dans le même sermon, il est dit, au §253 : « Salomon pouvait épouser n’importe quelle femme qui n’était pas mariée. Il pouvait épouser n’importe quelle femme qu’il voulait. Un sacrificateur pouvait seulement épouser une femme qui était vierge. Salomon... ».

         Brisant certaines conceptions légalistes en privilégiant la puissance de transformation de Dieu dans bien des situations, l’orateur a fait mention du cas de cette prostituée convertie par frère Branham et qui finalement fut mariée puis devenue mère des enfants. C’est dans le sermon : « Dès ce moment », du 15 avril 1961, § 58-60 :

« Elle a dit : «J’ai adhéré à l’église; j’ai fait tout ce que je pouvais.» Et elle a dit : «Alors, finalement, j’ai passé un temps dans le Good Shepherd’s Home [Foyer du Bon Berger – N.D.T.], une institution catholique. Et j’ai adhéré à l’Eglise catholique, pensant que ça m’aiderait; ce ne fut pas le cas. Quand je suis sortie de là, j’ai recommencé les mêmes histoires.» Elle a dit : «J’étais une fille de trottoir, une prostituée.»

Elle a dit : «Je buvais, j’étais une alcoolique.» Elle a dit : «Alors, quand j’ai mis fin à cela, a-t-elle dit, ils m’ont reprise. J’ai passé deux ans dans une prison pour femmes.» Et elle a dit : «Quand je suis sortie de là, j’ai adhéré à une autre église.» Et elle a dit : «Cela ne m’a fait aucun bien.» Et elle a dit : «Puis j’ai entendu parler de vos réunions. Je me suis dit que je viendrais voir si vous pourriez m’aider.»

  1. Et je l’ai regardée, c’était une belle femme. Je me suis dit : «Quoi? Ne pouvait-elle pas être la reine d’un jeune évangéliste fatigué, revenant du champ missionnaire, épuisé, une douce petite femme qui passerait ses bras autour de lui et qui lui dirait : « Chéri, je sais que tu es fatigué »?

…  J’ai dit : «J’aimerais vous poser une question. N’avez-vous jamais eu dans votre vie le désir d’avoir un mari, d’avoir des petits enfants et d’être comme...»

Elle a dit : «Bien sûr, Monsieur Branham.» Elle a dit : «C’était ça le désir de mon cœur.» Eh bien, une femme ne peut pas avoir de telles pensées et être trop loin de la voie, vous savez.

Et elle a dit : «Mais qui voudra de moi?» Elle a dit : «Je – je – je suis... Seulement vous... Je – je ne voudrais même pas mentionner devant un prédicateur les choses ignobles que j’ai faites.» Et, c’était encore une jeune fille, peut-être de vingt ans...

Et j’ai dit : «Eh bien, pouvons-nous prier?»

Et elle a dit : «Oui.»

Je me suis agenouillé; j’ai dit : «Je voudrais que vous, vous priiez. Et demandez à Dieu de vous pardonner ces choses.»

Et elle a dit : «J’ai fait cela à plusieurs reprises, ça ne marche pas.»

J’ai dit : «Eh bien, essayez encore.»

         Elle s’est agenouillée, elle a prié. Elle s’est relevée. Elle a dit : «Maintenant, Frère Branham, a-t-elle dit, je tourne une nouvelle page ce soir.»

J’ai dit : «Oui. Et vous allez la tourner encore demain.» Voyez? J’ai dit : «Cela ne marchera pas.»

Et elle a dit... J’ai dit : «Je voudrais vous poser une question. Vous ne voulez pas faire ces choses, n’est-ce pas, chérie?»

Et elle a dit : «Non.»

Et j’ai dit : «Ceci pourrait sembler démodé au possible, mais ai-je dit, vous pouvez adhérer à chaque église, à chaque église méthodiste, baptiste, catholique et tout, vous aurez – vous resterez la même.» J’ai dit : «Il s’agit d’un démon.»

         Ces gros yeux brillants se sont levés vers moi, et elle a dit : «Monsieur Branham, j’ai toujours cru cela.» Elle a dit : «Quelque chose m’a poussée à faire des choses que je n’aime pas faire.» J’ai dit : «C’est un démon, une puissance démoniaque.»

Et elle a dit : «C’est ce que j’ai toujours cru.»

Ainsi, j’ai dit : «Priez encore.»

Elle s’est agenouillée et a prié. Elle m’a encore regardé. J’ai prié pour elle et je lui ai imposé les mains. Et alors, elle s’est tenue là un instant. Et elle a regardé derrière; elle a dit : «Pensez-vous que c’est fini?»

J’ai dit : «Continuez simplement à prier.»

Eh bien, elle a prié un peu plus longtemps. J’ai pris beaucoup de temps avec elle jusqu’à ce que j’en aie fini avec ce cas.

Peu après, elle s’est enflammée. Et alors, elle s’est relevée et ses yeux avaient changé. Elle a dit : «Quelque chose s’est passé.»

J’ai dit : «Maintenant, c’est fini. Il ne vous faut adhérer à rien maintenant, sœur.» Elle est mariée, et elle a des enfants; elle ne boit plus ».

         Si une ancienne prostituée pouvait être la « reine d’un jeune évangéliste fatigué », cela veut dire que la virginité de la femme sur laquelle il sied d’insister pour un prédicateur c’est celle de son église qui sera présentée comme une vierge pure (II Corinthiens 11 :2). Si celle-ci se livre à la fornication spirituelle, elle est souillée et sera répudiée par Christ dont l’Epouse sera Parole de sa Parole, Esprit de son Esprit.

Autour de l’Ancien quelles que soient les divergences

Les ministres qui se retrouvent autour du Doyen des anciens, sont outillés et instruits pour la conduite spirituelle des églises. Par contre les autres qui se montrent trop critiques envers l’Ancien manquent énormément de bénéficier de la recommandation de Frère Branham contenue dans son sermon « Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962, § 82-83 :

         « Bien, je pense que cette église-ci... Si vous les hommes vous le voulez, quand vous construirez cette église-ci, considérez-la comme votre quartier général et comme - que le Frère Neville que voici soit comme le doyen des anciens parmi vous. Voyez-vous? Et parfois, vous aurez un problème que vous ne pourrez débattre là dans votre église, alors amenez cela ici, chez Frère Neville, et discutez-en tous ensemble. Si là ... vous ne pouvez parvenir à une décision, je reviendrai très bientôt, alors nous allons tous nous réunir pour cela.

         Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N'allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu'un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous. Et alors, si parfois vous ne voyez pas les choses de la même manière que lui, tel qu'il s'y prend - c'est en ordre, vous êtes dans la foi de toute façon, avancez simplement ».

         Malgré les ruses du diable qui ne cesse de tirer à boulets rouges sur le Doyen des anciens Baruti Kasongo au sujet des révélations touchant notamment certains points doctrinaux ou certaines réalités pratiques touchant la relève et la génération, les ministres sont déterminés à se serrer les coudes derrière leur Doyen des anciens sans céder aux sirènes des ennemis du Message. Le pasteur Baruti qui vient de baptiser l’année 2019, celle de l’amour divin et de l’unité, se veut un rassembleur autour de la saine doctrine.

         Commencée à 12H00, la réunion s’est terminée à 15H00 avec un rafraîchissement servi aux participants. Votre serviteur, le pasteur Caleb Mutombo a été invité à offrir la prière finale, se souvenant du Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo alors à Dubaï en repos, en recommandant les églises du Message et les ministres à la grâce du Saigneur Jésus, sans oublier notre pays, la RDC, afin que la bonne main de Dieu soit avec lui en mettant hors d’état de nuire les visées des ennemis de la paix. Rappelons que cette prière le Doyen des anciens lui même l’a adressé à Dieu lors de la célébration de la sainte cène dans Baruti Tabernacle.

Avec les meilleurs vœux de joyeux Noël et de Nouvel An 2019 du révérend Pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, jusqu’à la prochaine réunion prévue le premier samedi du mois de janvier.

Texte de P. Caleb Mutombo


MESSAGE DU TEMPS DE LA FIN / VILLE DE KINSHASA

REUNION DES MINISTRES, NOVEMBRE 2018

Autour du Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo, les pasteurs font bloc pour le bon combat de la foi

Depuis son retour au pays après un voyage missionnaire qui l’a retenu en Amérique pendant trois mois, le pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard a repris de deux mains son rôle de Doyen des anciens, mieux de rassembleur des ministres de l’Evangile conformément aux orientations tracées par le prophète messager William Marrion Branham.

C’est dans ce cadre qu’il a battu le rappel des troupes, après la réunion des ministres de l’Evangile organisée par le biais de son pasteur associé en son absence. L’homme de Dieu a reçu des pasteurs dans un cadre hôtelier de la Gombe afin de les inviter à resserrer les coudes autour de l’idéal commun de prêcher le Message du Temps de la Fin dans sa pureté en barrant la voie aux fausses doctrines devenues monnaies courantes. A cette occasion, a déclaré l’homme de Dieu, des questions étaient posées et des réponses appropriées ont été données aux différentes préoccupations, notamment au sujet de certains points doctrinaux qui suscitent débat dans certains milieux du Message où les gens rejettent l’Ancien établi par Dieu.

En effet, nombreux sont de nos jours des pasteurs et ministres qui se dérobent à l’ordre divin établi, en méconnaissant le Doyen des Anciens dont le travail porte des fruits : une église puissante du Message respectée de tous. La Bible rappelle à l’ordre de tels hommes. Car, il est dit de l’apôtre Paul, qu’ « en passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem » (Actes 16.4).

Dans cette même optique, le prophète William Branham rappelle la soumission aux anciens comme l’a également dit l’apôtre Pierre dans sa première épitre. Frère Branham souligne ce qui suit : « Que signifie le terme «ancien»? Si vous prenez le mot «ancien» (j'ai environ - toutes ces définitions écrites ici, je fais simplement un survol), «ancien» signifie «chef de la ville» ou «chef de la tribu». Un «ancien», c'est «le chef de quelque chose». Par exemple, je - je suis un... Maintenant même, frère Neville est un ancien de cette église. Qui est-il? Il est la tête de ce corps local. Vous voyez? Et le - le maire de cette ville est l'ancien de la ville. Vous souvenez-vous des anciens de la ville dans les temps bibliques? «Ancien» signifie «la tête de la ville» ou «le chef de la tribu» (Les vingt-quatre anciens (Apocalypse Chapitre Quatre, 2è partie, du 1er janvier 1961, matin, §292).

        Ainsi, le pasteur Baruti Kasongo qui est le Doyen des anciens de première heure, étant donné qu’il est le seul pasteur en vie des trois autres qui étaient avec Mukuna Tshipuya wa Kazadi dans la première église du Message à Kinshasa/Kilangwe à Lemba, à savoir Kanda Kazadi et Mbombo Pape Mweli. Son combat contre les fausses doctrines d’après une commission qu’il a avait reçue de Dieu a déclenché le réveil de la Pentecôte et de la Colonne de Feu présente dans l’église. Ce qui offusque les fossoyeurs du Message qui ont injecté des enseignements pernicieux faisant de frère Branham Dieu, rejetant la révélation des Sept Tonnerres, prétendant que la seconde venue aurait déjà eu lieu, la polygamie institutionnalisée, etc.

        Pour sa part, le pasteur Baruti évoque la relève de Frère Branham, affirmant que si le Saint-Esprit apparaissait devant nous, on se mettrait en fuite. Le Saint-Esprit travaille dans les hommes, soutien-il. Ainsi son ministère, de par son impact mondial et par le don divin de la guérison divine qui opère en lui est une véritable réplique en l’absence de Frère Branham que Dieu a rappelé dans la gloire depuis décembre 1965. Le pasteur Baruti enfonce le clou avec la nécessité d’un guide dans sa génération, et cela n’a pas tardé de soulever un tollé et des commentaires en sens divers. Pourtant cela se fonde sur une déclaration de frère Branham, citéé par le pasteur Baruti.

Il va sans dire que le concept de génération dans la Bible et dans le Message n’est nullement écorné au sens large ou spirituel qui parle de la génération chronologique de 40 ans et de la génération au sens spirituel dont parle Jésus : « Une génération méchante et adultère » (Mat.12/19). Il s’agit du sens restreint du terme où Frère Branham, prophète majeur dans notre génération affirme appartenir à sa génération à lui. Citation : « Aujourd’hui, pendant que je priais là-bas, je pensais au fait que celui-ci est le jour pour lequel nous aurons à répondre. Je n’aurai pas à répondre pour la génération qui a été avant moi ou la génération qui sera après moi. Mais au Jugement, je devrais me tenir avec cette génération-ci » (La rédemption par la puissance (La rédemption par le sang), du 29/3/1954, §121.

        Ceux qui aiment l’homme de Dieu le pasteur Baruti, se disent prêts à accepter tout ce que ce dernier prêche en Jésus-Christ, sachant que c’est bien lui qui les a gardés dans la saine doctrine. Et c’est bien lui qui les amenés au baptême du Saint-Esprit. Les détracteurs du pasteur Baruti par contre ne cherchent que des poux sur sa tête sans prouver à la face du monde les preuves de leur propre ministère avec des signes et prodiges, au point d’accréditer l’adage qui dit : « Qui veut tuer son chien l’accuse de rage ».

        Sans prêter le flanc aux détracteurs de tout bord, plusieurs pasteurs se sont retrouvés autour de leur Doyen des anciens pour lui réaffirmer leur indéfectible attachement dont il a besoin en ce temps crucial. Ce qui nous unit est plus fort, c’est le Message de l’heure préparant l’Epouse à la seconde venue imminente du Seigneur Jésus-Christ.

Les ministres instruits sur la procédure du mariage dans les églises

        La réunion des ministres du samedi 3 novembre 2018 a rassemblé plus de trois cents participants dans Baruti Tabernacle, sis avenue Paroisse n°6, Quartier Kemi/Righini, Commune de Lemba à Kinshasa. En dépit de son absence à Kinshasa, le Doyen des anciens Baruti Kasongo a réuni autour de lui une foule immense des ministres sous la direction de son pasteur associé Musendo Methuschélah. Cela pour ne point déroger à la recommandation de Frère Branham contenue dans son sermon « Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962, § 82-83 :

       « Bien, je pense que cette église-ci... Si vous les hommes vous le voulez, quand vous construirez cette église-ci, considérez-la comme votre quartier général et comme - que le Frère Neville que voici soit comme le doyen des anciens parmi vous. Voyez-vous? Et parfois, vous aurez un problème que vous ne pourrez débattre là dans votre église, alors amenez cela ici, chez Frère Neville, et discutez-en tous ensemble. Si là ... vous ne pouvez parvenir à une décision, je reviendrai très bientôt, alors nous allons tous nous réunir pour cela.

       Et ensuite, là-bas, formez d'autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l'Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu ».

        En guise de fondement biblique de la réunion, le pasteur Musendo a lu les passages bibliques de Deutéronome 8 :3 et Mat. 4 :4 :

« Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » ;

« Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».

 Procédure dans le mariage

        Dans son exhortation pour la bonne conduite d’une église, l’orateur principal, le pasteur Musendo a évoqué l’épineuse question de la procédure à suivre dans le mariage. Cela à cause des abus et dérapages observés dans certaines églises locales où les pasteurs se substituent aux parents et où les parents eux-mêmes se dérobent à leurs responsabilités. Il a également invité l’assistance à se pencher sur la voie de sortie d’une crise occasionnée par une méconduite éventuelle des fiancés avant le mariage. Cela d’autant plus que le problème de mariage est courant dans les églises et exige de la part des pasteurs une parfaite maîtrise des dossiers.

        Un pasteur a été appelé à partager son expérience dans la gestion des fiançailles dans son église. Le pasteur Michée Kwahatu de Kingasani à Kinshasa s’est exprimé autour de la démarche. Dès le début des fiançailles il est saisi et il s’emploie à prodiguer des sages conseils aux futurs mariés. L’expression selon laquelle le jeune homme doit faire la cour à la fille avant d’officialiser les fiançailles pour le mariage a été discutée au profit de la fréquentation de la jeune fille avec l’autorisation des parents de la fille, cela afin d’éviter les aller et venue de la jeune fille chez le jeune homme.

        La question des tests prénuptiaux a été examinée à l’aune d’une citation de frère Branham contenue dans le sermon « A prisoner », traduit « Paul prisonnier de Christ », du 17/7/1963, §24 :

        « Et il est... Ils sont du Kansas, et ils ont fait tout ce parcours jusqu'ici pour que moi je les marie. J'apprécie cela, de penser que les gens ont assez de foi dans nos prières pour croire que Dieu entendra et exaucera; et des jeunes gens qui s'élancent dans la vie, comme cela... Et lorsqu'ils sont arrivés ici hier pour que je les marie - ils ont appris que la loi de l'Etat de l'Indiana exige, malgré le test de sang, qu'ils attendent ici dans cet Etat trois jours avant d'être mariés. Ainsi, ils ne pourront pas être mariés avant vendredi matin ».

        L’orateur a jugé nécessaire ce test. Car, selon lui, le Doyen des anciens, au vu de nombreux cas malheureux survenus aux couples, en bon pasteur, soucieux d’éviter le pire à ses brebis, exige le test prénuptial. Mais un intervenant pensait que ce n’est pas frère Branham mais l’Etat d’Indiana qui aurait exigé le test. Un autre intervenant a fait savoir que dans le cas de notre pays, le Code de la famille exigerait le test prénuptiaux et qu’un pasteur devrait respecter les lois de son pays.

        Le pasteur Willy Kabuya qui venait de faire ce rectificatif a également informé l’assistance d’une pratique devenue une coutume dans le Sud Kasaï : c’est le vœu des fiancés devant le pasteur au cours d’une cérémonie à cet effet, avant le mariage. Par contre l’orateur a fait savoir que pour le Doyen des anciens, le vœu fait pendant la cérémonie du mariage à l’autel est sacré et l’on devrait s’en tenir à celui-là contrairement aux vœux faits dans plusieurs circonstances et qui génèrent plusieurs malentendus.

       Les étapes du mariage selon le Message

        Dans son sermon « LES NOCES DE L'AGNEAU » prêché à Phoenix, Arizona, USA le dimanche 21 janvier 1962, Frère Branham est très clair sur les étapes du mariage aux paragraphes 38 à 34 :

« 38  … La première chose qu'il y a, c'est qu'il faut prendre une décision. La première chose que l'on fait dans le mariage naturel, c'est une décision que l'on prend. La jeune fille doit décider si oui ou non elle accepte ce jeune homme, et le jeune homme, si oui ou non il accepte la jeune fille. Il faut qu'une décision soit prise, et vous devez la prendre. Elle doit être la seule femme au monde que vous aimez, et il doit être le seul homme. Si ce n'est pas le cas, alors vous avez pris une mauvaise décision…

        39     Et puis, après que la décision est prise à ce sujet, alors vient l'engagement. Cela... Vous décidez cela à l'autel. Vous devez prendre un engagement avant que cette union n'ait lieu. Et il en est de même pour l'église de Christ. Ça doit être un engagement envers Christ, une-une promesse, un engagement, une affaire d'amour.

        Et ensuite, la chose suivante, c'est faire des promesses. Il faut que l'on se fasse des promesses l'un à l'autre, des promesses du genre: «Chérie, si tu m'épouses, je promets d'être loyal et fidèle. Je ne regarderai aucune autre femme.» Ou : «Je ne regarderai aucun autre homme. Et je ferai tout ce qui relève de mon devoir de femme. Si nous avons des enfants, je ferai tout ce qui relève de mon devoir en tant que mère. Je - je serai une ménagère.» Toutes ces promesses doivent être faites ou devraient être faites dans un bon mariage.

43     Si une femme n'est pas liée en toute franchise à un homme, alors ce dernier n'est pas son mari. C'est tout simplement un homme à qui elle a fait un vœu qu'elle vivrait avec lui; elle a donc fait un faux vœu. Elle avait promis de l'aimer, et elle a dit qu'elle l'aimait; mais elle ne l'a pas fait. L'homme est continuellement trompé. Mais une chose est certaine, mes amis, nous n'allons pas tromper Christ. Il connaît les Siens.

44     Mais, vous voyez, en premier lieu, on prend la décision. Ensuite l'engagement, après cela la promesse, et enfin, la cérémonie du mariage. Et c'est à ce moment-là que l'épouse - l'épouse prend le nom de l'époux. Elle ne porte plus alors son propre nom; elle prend le nom de l'époux. »

Vœu, incidents et abus

Un vœu peut être brisé par les parents. Ce sont les parents qui marient leurs enfants, a rappelé l’orateur, en se référant à Nombres 30.4 :

« …et que son père aura connaissance du voeu qu’elle a fait et de l’engagement par lequel elle s’est liée, -si son père garde le silence envers elle, tout voeu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée sera valable …».

Dans le cas des abus, des fiancés qui brûlent les étapes et se déshonorent, l’orateur a fait référence à Exode 22.16 : « Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme ».

Ainsi que Deutéronome 22.28-29 : « Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle, et qu’on vienne à les surprendre, l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent; et, parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra ».

        Les mauvaises compréhensions des pasteurs sur les questions liées au mariage ont été fustigées, notamment le refus de voiler la tête d’une mariée déviergée. Ce qui expose au mépris cette dernière pendant la cérémonie, dès lors que le pardon et l’effectivité du mariage viennent corriger ces erreurs certes condamnables.

Il en est de même des ministres empêchés d’exercer suite à leur statut marital. L’orateur a fait prévaloir le principe biblique selon lequel « les dons et les appels sont sans repentance ». « Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel » (Rom. 11 :29).

Commencée vers 12H00, la réunion s’est terminée à 15H00 avec une prière d’ensemble et un rafraîchissement, sans oublier la distribution d’une copie du rapport de la précédente réunion distribuée gratuitement aux participants. Le tout à la charge du Doyen des anciens et de Baruti Tabernacle.

Raison pour laquelle, les ministres de l’Evangile de la ville de Kinshasa et ceux venus des provinces du pays en séjour à Kinshasa se serrent les coudes autour du Doyen des anciens, révérend Baruti Kasongo qui rend possible l’unité et la convivialité dans la Message du Temps de la Fin à Kinshasa et dans l’ensemble du pays par la communion fraternelle autour de la Parole de Dieu.

  1. Caleb Mutombo

REUNION DES MINISTRES DU MOIS D’OCTOBRE 2018

Message du Temps de la Fin : avec le Pasteur Baruti Kasongo, Doyen des anciens, les ministres édifiés : «Jésus-Christ est la solution»

         Dieu ne manque jamais de témoin, ne cesse de dire le prophète-messager William Marrion Branham dans ses différents messages. C’est le cas du Rév. Barutti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, Doyen des anciens dans le Message du Temps de la Fin au Congo Kinshasa. L’infatigable pèlerin de l’Evangile du Royaume va regagner le pays samedi prochain après un fructueux voyage missionnaire en Amérique. Partout où il est passé, notamment au Brésil avec la campagne d’évangélisation, les malades ont été guéris, les âmes ont été gagnées au Seigneur, et la foi des fils et filles Dieu a été édifiée par le surnaturel qui accompagne l’homme de Dieu, marchant sur les traces du prophète de Dieu William Marrion Branham et des apôtres des temps bibliques.

         Absent de corps mais présent d’esprit au pays, l’homme de Dieu a ordonné la tenue sans désemparer des réunions des ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa. Grand formateur des ministres de l’Evangile, il a délégué des pleins pouvoirs à ses pasteurs associés pour la conduite du Tabernacle dont il est le pasteur responsable et pour la tenue régulière des réunions des ministres.

         Ainsi, une foule compacte des ministres de l’Evangile évaluée à 300 personnes s’est empressée le samedi 6 octobre 2018 au Temple Baruti Tabernacle, au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini, en marge de la réunion ordinaire du premier samedi du mois. Cela dans le but de parler des choses profondes de la foi et pour prier. En effet, rappelons-le, les réunions ministérielles sont recommandées par le prophète messager William Branham qui dit : «…quand vous construirez cette église-ci, considérez-la comme votre quartier général et comme - que le Frère Neville que voici soit comme le doyen des anciens parmi vous. Voyez-vous? Et parfois, vous aurez un problème que vous ne pourrez débattre là dans votre église, alors amenez cela ici, chez Frère Neville, et discutez-en tous ensemble. … formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu » (« Se ranger du côté de Jésus », du 01 juin 1962, § 82-83).    

         Fidèle à la ligne tracée par le Doyen des anciens pour la défense de la saine doctrine, le pasteur associé Musendo Metuschélah qui a reçu mandat de conduire la réunion s’est montré égal à lui-même. En guise de fondement scripturaire de la réunion, il a lu le passage d’Hébreux 13.7-8 : « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ».

    Il a rappelé les grandes lignes de la précédente réunion qui avait tablé sur : « Conduire une église locale ». L’assistance a été édifiée dans cette rétrospective, la répétition étant la mère des sciences. De la naissance d’une église, en passant par la croissance d’une église, la mise en place des offices, nourrir et prendre soins des fidèles, le trois choses qui guettent les ministres, la relation avec les autres églises, jusqu’à la fin d’une église, l’orateur a opéré une véritable autopsie avant d’interpeller l’assistance sur ses responsabilités.

La fin d’une église

L’orateur s’est appesanti sur la fin d’une église. Il a fait parler différents intervenants avec des témoignages tristes de la fin brutale et triste des certaines assemblées qui avaient vu le jour aussi bien à l’intérieur du pays qu’à Kinshasa. Les causes semblaient les mêmes. Comme qui dirait que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Généralement certaines églises ont disparu par carence de prédicateurs. Un berger affiche ses limites dans la continuité du travail commencé par un ministre au moment où ce dernier résidait dans le coin pour raison de travail au sein d’une firme ou d’une entreprise publique. Certains initiateurs ayant voyagé, et n’ayant pas pu former des personnes pouvant prendre la relève, l’église a dû, de ce fait disparaître dans la nature et les croyants abandonnés à eux-mêmes. D’autres personnes ayant commencé une œuvre sont tombées dans le piège du diable. L’Ecriture ne dit-elle pas qu’ «Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable » (Timothée 3.6-7) ?

C’est la raison des scandales de tout genre, notamment l’immoralité et abus de confiance dont se sont rendus coupables certaines personnes qui jetent le discrédit sur la Parole de Dieu. Ayant abandonné le travail divin qu’elles avaient elles-mêmes commencé, ces personnes ont disparu de la circulation ou ont préféré aller ailleurs à la recherche d’un mieux-être du point de vue matériel et social. Il s’agit là des gens non consacrés au service divin, mais qui ont pris l’œuvre de Dieu comme un job aux heures libres, sans au préalable avoir fait des vœux de consécration au service du Seigneur Jésus-Christ.

         La mort dans l’âme, l’assistance estomaquée a suivi des récits invraisemblables de la fin de certaines églises dont la plupart étaient des mort-nées. L’on ose croire que tout le monde a été interpellé,, afin de ne plus se hasarder dans une entreprise aussi sacrée sans une commission du Seigneur Jésus. Car, dit l’apôtre Paul : « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ » (Philippiens 1.6).

         Après la croissance de l’église, les problèmes surviennent, a dit le pasteur Musendo. Que faire ? C’est pour répondre à cette question qu’il a confié ce sous-thème au pasteur Caleb Mutombo qui, à son tour a aligné quelques citations du prophète dans un bref exposé.

Croissance de l’Eglise :

Que faire quand les problèmes surgissent ?

Après avoir rendu grâce à Dieu et remercié le Doyen des anciens Baruti Kasongo à travers son délégué, le révérend Musendo, le pasteur Caleb Mutombo a lu quelques versets bibliques en rapport avec le sujet. Car, à une question biblique, il dit y avoir une réponse biblique. La question c’est Satan, la Réponse c’est Jésus. Le problème c’est Satan, la Solution c’est Jésus.

Dans I Corinthiens 6.1-2, il est dit : « Quelqu’un de vous, lorsqu’il a un différend avec un autre, ose-t-il plaider devant les injustes, et non devant les saints? ». Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements? »

Dans I Corinthiens 5.13 : « Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le méchant du milieu de vous ». Puis dans Jean 11.21 : « Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort ».

En effet, les mêmes démons sont vivants aujourd’hui, dit frère Branham dans « Démonologie, Domaine physique », §54 : «... Il y a dans le pays aujourd’hui beaucoup de fanatisme, auquel on donne le nom de guérison Divine, qu’on devrait faire taire. C’est ce qui jette l’opprobre sur la vraie Cause. C’est pour ça que vous avez tant de difficultés. Il y a beaucoup de choses, auxquelles on donne le nom de religion aujourd’hui, qu’on devrait faire taire; ce ne sont que des sectes! Si la véritable Église de Dieu a tant de difficultés dans ce domaine, c’est à cause de ça. Mais nous sommes l’Amérique, voyez-vous, c’est comme ça que ça doit se passer. Dieu dit que le blé, les plantes rampantes et les ronces allaient pousser ensemble. N’essayez pas de les arracher. Laissez-les pousser ensemble, mais c’est à leurs fruits que vous les reconnaissez. Il n’y a pas de fruits, eh bien alors, il n’y a pas de Vie, il n’y a rien là ».

La Parole de Dieu est la solution, démontre le prophète dans son sermon « Démonologie, Domaine physique », de 1953, §104-105 :

 « Voici la Vérité : la Parole de Dieu! Peu m’importe le genre de songe que vous avez eu, ou le genre de prophétie que vous avez donnée, si ce n’est pas la Parole de Dieu, c’est faux, si ça ne concorde pas avec cette Parole. C’est ça le problème aujourd’hui. L’un a un songe, l’autre a une vision, l’autre a une langue, l’autre a une révélation; c’est pour ça que c’est tout mélangé, et tout, si bien qu’on se retrouve avec des dénominations et de la division partout. Vous devriez ramener cela à un fondement final, et c’est la Parole de Dieu. C’est vrai.

105    Les églises se fondent sur l’un qui dit : «Oh, Jésus revient sur un cheval blanc. Je le sais. Je L’ai vu en vision.» Ils font une église de ce genre-là. «Oh, alléluia! Il revient sur une nuée.» Ils en font une de cette sorte. Ils se divisent, et se séparent, et se traitent mutuellement de «perchoir de buses», et de «repaire de poux», et de tout le reste. Voyons, frère, ça prouve, dès le départ, que votre cœur n’est pas droit devant Dieu, quand vous faites ça. C’est exact. Nous sommes frères. Nous devons nous soutenir les uns les autres. Nous avons besoin les uns des autres.

« Réveiller Jésus », du 17 janvier 1963, soir, § 111-116 :       

« Ce soir-là, en Finlande, quand ce petit garçon avait été tué dans la rue ce jour-là, le maire de la ville avait écrit cela, et j’ai fait authentifier cela par lui. J’avais vu cela en vision des années auparavant. Quand je suis venu ici en Arizona, je vous en ai parlé : « Un petit garçon ressuscitera des morts », et j’ai décrit son aspect. Vous vous en souvenez tous, beaucoup d’entre vous. Eh bien, c’est exactement ainsi que ça s’est passé. Je vous avais dit que ce serait publié dans La Voix de la Guérison. Ça s’est fait, environ deux ou trois ans plus tard. Voyez ? Eh bien, eux tous étaient dérangés, toute cette agitation, mais pas de solution. Dieu avait la solution, et Il avait guéri le petit garçon…

  1. Et, il y avait des soldats russes le long de la rue. Et quand je passais, ils exécutaient le salut russe, avec des larmes coulant sur leurs joues. Et quand je passais, ils tenaient ces soldats finlandais et les embrassaient. Frère, tout ce qui peut amener un Russe à embrasser un Finlandais ou un Finlandais à embrasser un Russe, peut mettre fin aux guerres. Ils sont passés par-dessus la chose qui met fin aux guerres, mais ils ne seront jamais en mesure de trouver une solution humaine.

         ça a déjà été trouvé. Un Homme est mort dans ce but.

  1. L’église a des troubles contre lesquels on n’a pas de solution. Comment tous les méthodistes vont-ils amener tous les baptises à devenir des méthodistes ? Je me le demande bien. Comment tous ceux des assemblées vont-ils faire de tous les unitaires des membres des assemblées, ou vice-versa ? Comment tous les pentecôtistes vont-ils gagner tous les presbytériens et les luthériens ? Et comment les catholiques vont-ils tout engloutir ? Voyez ? Ils n’arrivent simplement pas à se représenter cela, lequel d’entre eux va régner. Voyez ? Ils ne le savent pas. Ils n’ont pas de solution. Très bien.
  2. Mais, savez-vous qu’eux, là, n’avaient pas de solution pour arrêter cette tempête-là, alors que la Solution était couchée là ?
  3. Et ce soir, permettez-moi de dire ceci, frère. Malgré tous nos troubles, nous avons toujours la Solution. La voici, car Il est la Parole. Elle se trouve Ici même, et Son Esprit est juste ici pour manifester Cela. Ainsi, nous avons la Solution. Mais nous cherchons à trouver d’autres choses pour commencer une autre organisation. Ça, c’est nous. Voyez ? Nous n’arrivons pas à maîtriser cela. C’est déjà maîtrisé. Nous manquons simplement de suivre dans la voie tracée pour nous. Mais ils avaient des ennuis ».

« La marque de la Bête » du 13/5/1954, §222-224 :

« Laissez la vieille–laissez la vieille bonne femme en arrière, leur vieille maman. Elle agit comme sa mère, là-bas, une prostituée. Elle s’est organisée. C’est la source même, à l’origine du problème, quand l’église catholique s’est organisée. Ensuite, l’église luthérienne s’est organisée après elle. Ensuite, l’église méthodiste s’est organisée après elle. Ensuite, l’église baptiste s’est organisée. Et maintenant, il y a six cent quatre-vingt-seize organisations différentes. Et la pentecôte a fait pareil!

Gloire! Qu’est-ce qu’il y a? Dieu prouve qu’Il n’est pas dans une organisation. Il est dans l’Esprit, le Saint-Esprit. Alléluia! Oui monsieur.

Votre organisation, ça Lui est bien égal. C’est absurde. C’est lié au catholicisme, ça y retourne, et ça y reste, et vous recevez la même marque qu’elle. L’ange n’a-t-il pas dit : «Sortez du milieu d’elle, Mon peuple, et ne participez point à ses péchés, et Je vous recevrai»? «Ne touchez pas à sa souillure, et Je vous recevrai», c’est le Saint-Esprit qui parle ».

« L’église et sa condition », du 5/8/1956, § 90-91        :

« C’est la raison pour laquelle il y a tous ces grognements, ces chichis et ces médisances et toutes ces histoires dans l’église. C’est ce qui divise l’église. Cela montre que le diable est entré en vous et que le Saint-Esprit vous a quittés. Or, je sais que chez certains d’entre vous ces paroles font l’effet d’une raclée, mais il doit en être ainsi. Il le faut. C’est la raison pour laquelle je dis ceci; non pour paraître intelligent ou pour faire le malin, mais pour vous dire où est le problème. Car un jour, j’aurai à comparaître et à répondre de vous. Ainsi donc, votre comportement, la façon dont vous agissez montre ce que vous êtes. Si vous avez un vieux tempérament colérique qui sort de ses gonds pour presque rien et que vous vous amenez et faites des histoires, critiquez et dites des vulgarités et des choses ainsi, cela montre d’où ça vient.

         Alors, il n’y a qu’une chose à faire : retirez cette chose de là, et la Colombe reviendra dans votre cœur. Lorsque la colombe sortit de l’arche, on la mit dehors; mais elle revint et frappa [Frère Branham frappe.–N.D.É.] à la porte de l’arche jusqu’à ce que Noé la laisse entrer. Le Saint-Esprit est ici. Le Saint-Esprit désire entrer. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, le Saint-Esprit... Il ne vous a pas quitté pour toujours. Il est seulement perché là dehors, sur la branche d’un arbre quelque part, prêt à revenir et à entrer en vous, et à vous donner l’amour, la paix et la joie que vous aviez. Certainement. Il est prêt à le faire! Il désire le faire! Il est impatient de le faire! Mais vous ne voulez pas Le laisser faire! ».

Les événements modernes », du 6/12/1965, § 217-218) :

         « Prenez une plante hybride et mettez-la quelque part, tous les microbes vont se précipiter vers elle. Mais une plante originale, authentique, le microbe s’en éloignera, il ne peut pas rester sur elle. Et c’est là le problème de l’église : nous l’avons hybridée.

         C’est là le problème du vieux cheval de Pearry Green, là-bas, qui a désarçonné ce garçon, l’autre jour : ce n’est rien d’autre qu’un vieux cheval de race Quarter Horse. Voyez? Tout ce qu’il est, c’est... Il est exactement comme un mulet, il est–il est... Un mulet ne sait pas qui est son papa ni qui est sa maman, il ne sait rien; il est à moitié mulet et à moitié cheval, et à moitié ceci et à moitié âne; il ne sait pas ce qu’il est. Vous ne pourrez jamais... Il attendra toute sa vie l’occasion de vous donner une ruade. C’est vrai! Vous pouvez l’appeler, lui dire : «Allez, mon grand. Allez, mon grand.» Il va dresser les oreilles et faire : «Hi-han! Hi-han! Hi-han!» Voyez? »

 

         Appelé à donner l’économie de son exposé, au lieu de s’étendre sur ces citations du prophète, le pasteur Caleb Mutombo a rappelé que Jésus est la solution à tout problème suscité par Satan dans l’église. Frère Banham rappelle dans « Hébreux, Ch.7, 1ère partie, du 15/9/1957, §90 : « Ne laissez jamais rien entraver la bonne marche de cette église; si quelque chose entrave sa bonne marche, chacun de vous est coupable. Et vous, dans vos églises respectives, si quelque chose va mal dans votre église, vous êtes coupable, parce que c’est vous le surveillant de cette église-là. Cela n’incombe pas au pasteur, cela n’incombe pas au conseil des diacres; cela vous incombe, à vous, en tant qu’individu, d’aller vers ce frère pour voir si vous pouvez le réconcilier. Si vous ne le pouvez pas, prenez alors deux ou trois frères avec vous, et puis revenez. S’il ne veut pas écouter cela, dites la chose à l’église. Alors, il est exclu du Royaume de Dieu. Dieu a dit: «Si vous le chassez là-bas, Je le chasserai ici, à condition que vous ayez suivi toute cette procédure.» Alors, Il lâchera le diable sur lui pour la construction - la destruction de sa chair. Et alors, il reviendra! C’est vrai! C’est ainsi qu’il faut le faire revenir. S’il est un enfant de Dieu, il reviendra. S’il ne l’est pas, eh bien - eh bien il continuera sa route, et alors le diable l’enverra vers son lieu éternel ».

         Et d’ajouter : « Le principe de base de cette église, c’est la souveraineté de l’église locale. C’est pourquoi, je n’ai rien à dire quant à destituer ce pasteur, ou à en établir un. C’est moi qui détiens le droit de propriété, il a été transféré à l’église. Vous tous, vous êtes l’église, c’est vous qui dirigez. Vous êtes vous-mêmes l’église. Et l’Eglise, la sainte Eglise de Dieu, c’est la souveraineté, ou plutôt le Saint-Esprit dans cette Eglise », précise le prophète dans « Hébreux, Ch.7, 2è Partie, du 22/9/1957 ; 219.

Les ACMTF : fonctionnement et procédures administratives pour commencer une église locale

Reprenant la police des débats, le pasteur Musendo a aussitôt confié la parole au Secrétaire permanent de l’Asbl, les ACMTF, ci-devant, frère Lelo Nzinga François. Ce dernier a eu des mots justes pour présenter le fonctionnement de cette ASBL née dans le souci d’offrir une couverture juridique aux églises du Message du Temps de la Fin. Les ACMTF ont à leur tête un comité des Administrateurs, dont le pasteur Léonard Baruti Kasongo est le premier Administrateur et représentant légal, les pasteurs André Vibidila Mwana Manianga, le pasteur Léonard Kayumbi Beya et (feu le pasteur Ngonde Akwambenze), remplacé par le pasteur Kabamba, sont des Administrateurs. La tenue de l’Assemblée générale a été reportée pour raisons de logistique.

Toutefois, les ACMTF abattent un travail de titan dans la défense des intérêts de ses membres adhérents, vis-à-vis des instances administratives du pays. Ses membres ont été invités à soutenir le bon fonctionnement de cette Asbl dont le siège social est locataire sur l’avenue Bongolo dans la commune de Kalamu où il se trouve depuis sa délocalisation de l’immeuble Somip dans la commune de la Gombe. Certains pasteurs non affiliés aux ACMTF se feraient passer pour membres sans en justifier la qualité. D’où le Secrétaire permanent, le frère Lelo François, lui-même ministre de l’Evangile, a rappelé les modalités de fonctionnement fixées par les Administrateurs. Dans une sagesse et une lucidité hors de commun, le frère Lelo Nzinga a su démontrer que le pasteur Baruti Kasongo sait placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.

         Commencée à 11H55, la réunion s’est terminée vers 15H00 par une prière d’ensemble avec des cantiques chantés en chœur comme au début de la réunion. Un rafraîchissement servi aux frais de Baruti Tabernacle a bouclé la boucle et une copie de la précédente réunion a été distribuée à chaque participant. Le tout sous la charge du révérend Pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard qui ne lésine pas sur les moyens pour rassembler les ministres de l’Evangile pour la sauvegarde de l’unité de la foi et de l’esprit en vue de la communion autour de la saine doctrine.

Texte de P. Caleb Mutombo


REUNION DES MINISTRES DE L’EVANGILE

MOIS DE SEPTEMBRE 2018

Avec le pasteur Baruti, la formation des ministres porte des fruits

Le travail qu’abat le pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard pour l’expansion du Message du Temps de la Fin prouve que la prière du prophète William Marrion Branham a été quelque part exaucée. En effet, c’est dans le septième Sceau, prêché le 24 mars 1963, §373, que le prophète de Dieu prie en ces termes : « Et puis, Seigneur, je Te prie de m’aider. Je–je–je commence à dépérir, Seigneur. Je sais qu’il ne peut plus me rester beaucoup de jours. Aussi je Te prie de m’aider, permets que je sois fidèle, Seigneur, et honnête et sincère, afin que je puisse porter le Message aussi loin que j’ai été destiné à le porter. Et quand viendra le moment où je devrai me reposer, quand j’arriverai au Fleuve, et que les flots commenceront à m’emporter, ô Dieu, permets que je puisse remettre cette bonne vieille Épée à quelqu’un d’autre, qui s’En servira avec honnêteté, Seigneur, et qui portera la Vérité. Accorde-le, Seigneur. Et, jusque-là, aide-moi à être fort, en bonne santé, et courageux ».

        C’est le moins que nous puissions dire de l’économie du rapport de la réunion des ministres de l’Evangile de la ville de Kinshasa. Réunion tenue le samedi 01 septembre 2018 au Temple Baruti Tabernacle, avenue Paroisse n°6, Quartier Kemi/Righini, commune de Lemba, à Kinshasa. On le sait, ces réunions ministérielles, le révérend Baruti les tient conformément à la recommandation du prophète messager contenue dans ses sermons, notamment dans « Se ranger du côté de Jésus », du 01 juin 1962, § 82-83 : «…quand vous construirez cette église-ci, considérez-la comme votre quartier général et comme - que le Frère Neville que voici soit comme le doyen des anciens parmi vous. Voyez-vous? Et parfois, vous aurez un problème que vous ne pourrez débattre là dans votre église, alors amenez cela ici, chez Frère Neville, et discutez-en tous ensemble. … formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu »

        Ainsi, en l’absence du Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo Léonard en voyage missionnaire outre-mer, le pasteur associé Musendo Metuschélah a reçu mandat de l’Ancien, de conduire cette réunion à laquelle ont pris part près de 300 ministres venus de tous les coins de la capitale, ainsi que ceux venus des provinces, en séjour à Kinshasa.

        Comme fondement scripturaire de la réunion, le pasteur Musendo qui avait à côté de lui le pasteur associé Paul Ndembo a lu le passage biblique d’Hébreux 13 :7-8 : « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ».

        De cette lecture il a choisi le thème : « Conduire une église locale », qu’il a subdivisé en quelques points qu’il a soumis à l’examen de quelques intervenants, respectivement pendant cinq minutes, à savoir :

-  La naissance d’une église

-  La croissance d’une église

-  Mise en place des offices

-  Nourrir et prendre soins des fidèles

-  Trois choses qui guettent les ministres

-  Relation avec les autres églises

-  Fin d’une église

Concernant la naissance d’une église, l’on retiendra en substance qu’une église naît par la prédication de la Parole de Dieu et non par des divisions. C’est le point de vue soutenue par différents intervenants conformément à ce qu’a dit le prophète messager dans son sermon « La Parole parlée est la semence originelle », du 18 mars 1962, §178 : « Si vous voulez avoir une Église, commencez avec la Parole de Dieu. Vous voulez avoir une Vie de Dieu, commencez avec la Parole de Dieu. Acceptez la Parole de Dieu dans Sa plénitude, chaque mesure de la Parole. Ensuite laissez... Et si c’est bien la plénitude de Dieu qui est en vous, alors la pluie qui tombe produira exactement ce qu’il y a dans votre jardin ».

    Quant à commencer une église locale, le frère Lelo François, secrétaire permanent de l’Asbl « Les Assemblées chrétiennes du Message du Temps de la Fin », ACMTF en sigle, a rappelé les formalités administratives, la nécessité de s’affilier aux ACMTF et de soutenir cette dernière par les cotisations régulières, conformément aux décisions du conseil des administrateurs, dont le révérend pasteur Baruti Kasongo est le premier administrateur et représentant légal des ACMTF.

    Concernant la croissance d’une église, le pasteur Amos Awambi de Binga, province de la Mongala, a fait savoir qu’avant de grandir il faut naître. L’église naît par l’évangélisation et non par des divisions. Pour la croissance de l’église, il faut que l’homme soit appelé de Dieu et né de nouveau. Il faut que l’homme soit baptisé du Saint-Esprit et avoir un ministère divin. Si c’est Dieu qui est à l’œuvre, il bénira. Car c’est Dieu qui fait croître. La Bible dit que le Seigneur ajoutait dans l’église ceux qui étaient destinés au salut. Sans le Surnaturel, l’église ne peut pas prospérer, a dit frère Branham.

    A propos de la mise en place des offices dans l’église locale, le pasteur Kilala de Butembo dans le Nord Kivu a rappelé les sept différents offices établis selon l’ordre de l’église, prêché par frère Branham, à savoir, le pasteur, le pasteur associé, les diacres, les administrateurs, les trésoriers, les moniteurs de l’école du dimanche et l’office de musique. Il a démontré que depuis la Genèse, Adam a eu pour aide Eve, et que Moïse a reçu de Jéthro son beau-père le conseil d’établir des chefs sur le peuple, selon Exode 18.21 : « Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité; établis-les sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix ».

Au sujet de nourrir et prendre soin des fidèles, le pasteur Mbushu de Kikwit a fait savoir que l’on ne prêche pas pour prêcher. L’on ne prêche pas pour se faire acclamer. L’on doit chercher la face de Dieu, comme le faisait le prophète William Branham afin de recevoir de la nourriture spirituelle au temps convenable à donner aux brebis, en étroite accord avec ce qu’a dit le prophète-messager.

        Concernant les trois choses qui font tomber les serviteurs de Dieu, le pasteur Bokuma Adolphe a commenté le Message. Il s’agit de la femme, l’argent et la popularité. Pour sa part il a considéré que si des gens sont livrés au diable pour être tombés avec des femmes, tel n’est pas le cas pour les autres choses : l’argent et la popularité.

        En effet, frère Branham n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme contre ces trois choses qui ramènent les serviteurs de Dieu dans l’ornière, dans son sermon « Pourquoi les gens sont si ballotés » :

« 9.  … généralement l’homme qui prend... le Seigneur le bénit juste un peu... Il y a environ trois choses principales qui généralement ramènent un serviteur dans l’ornière. Ce sont : l’argent, les femmes, la popularité. Et ces trois choses... J’ai remarqué dans les Ecritures que l’argent était représenté par le prophète Balaam, qui vendit ses dons pour aller... à cause de l’argent - quand Balak lui offrit une certaine somme d’argent. (Beaucoup d’entre vous connaissent l’histoire.) 10.  Pour Samson, ce fut Delila, la femme qui le courtisa sur ses genoux jusqu’à ce qu’il lui livrât les secrets du Seigneur. Et Saul, ce fut la popularité. C’était un prophète. La Bible dit qu’il était parmi les prophètes. Et par la popularité, il voulait être grand et au-dessus des autres. Il tomba. 11.     Et ce sont les trois causes principales, que je vois dans la Bible, qui ont provoqué la chute des hommes; et j’ai demandé à notre Père céleste de bien vouloir m’éloigner en tous temps de ces choses-là, spécialement de ces trois choses principales. Et je me suis montré très prudent à leur égard. » (POURQUOI LES GENS SONT SI BALLOTES? (LE VOILE INTERIEUR) - du 1er janvier 1956, matin).

        Le frère Adolphe Bokuma, un ancien de première heure dans le Message, depuis l’époque de Mukuna dans les années 1975, a commenté ces trois interdits et fustigé la réception des femmes par les pasteurs en privé, et notamment dans des prières secrètes avec des femmes. Cela donne accès au diable et a amené certains soi-disant serviteurs, à commettre des actes d’immoralité qui jettent l’opprobre sur la Cause.

        En complément à ce qui précède, le pasteur Caleb Mutombo a effleuré la discipline dans l’église soulignant que beaucoup des pasteurs dans les milieux du Message ont une fausse conception de l’église. Dans le sermon « L’église et sa condition » frère Branham a fait voir où en est l’église de nos jours. Elle est censée être une assemblée des « appelés à sortir de », « Ecclésia », « un sanctuaire ». Et que la matérialisation de la « vision de la tente », où les gens entraient et sortaient guéris, changés (le troisième Pull) c’est bien le Message. Quelqu’un qui croit réellement le Message est une personne changée. Hélas ! On apprend, comme chez les Corinthiens, qu’il y a de l’impudicité telle qu’elle n’existe pas chez les païens. Dans le sermon « Qu’est-ce que le Saint-Esprit ?», du 16 décembre 1959, §35, frère Branham est formel : « Comme Jésus l’a dit : «Ce qui arriva du temps de Lot arrivera de même à la venue du Fils de l’homme.» Souvenez-vous, ces signes n’ont pas été accomplis là-bas, à Sodome et Gomorrhe, dans le monde, au milieu des faux-religieux. Mais c’était pour les Élus, les appelés à sortir. Et Abraham avait été appelé à sortir. Et le mot église, ça veut dire «appelés à sortir; les séparés», comme Abraham qui s’était séparé et avait été circoncis ».

        Par conséquent on ne devrait pas essayer de « congoliser » l’église, étant donné que nous adorons le Dieu d’Israël, tandis que les dieux des nations c’est de l’or et l’argent. Car frère Branham dit, dans « L’influence d’un autre », du 13 octobre 1962, § 72 : « … Faites tout ce que vous pouvez pour le Royaume; mais n’injectez jamais vos propres idées; dites simplement ce que dit le Message et allez de l’avant (voyez-vous?) ». Ainsi l’église ne croîtra, n’ira de l’avant que si elle dit ce que dit le Message. Tous ceux qui essaieront d’y injecter leurs idées ou de corriger le prophète se mettent eux-mêmes en porte à faux.

        Le pasteur associé Paul Ndembo a tenu à préciser que la popularité qui est stigmatisée comme un des pièges mortels n’a rien à voir avec la renommée des grands hommes de Dieu qui est une bénédiction pour l’église. Car le psalmiste dit : « Car ta renommée s’est accrue par l’accomplissement de tes promesses » (Psaume 132 : 2). Et du Seigneur Jésus il est dit dans Marc 1.28 : « Et sa renommée se répandit aussitôt dans tous les lieux environnants de la Galilée ». Et dans Matthieu 4.24 : « Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques; et il les guérissait ».

        Avant d’entamer le volet de la prière commune, l’orateur principal, le pasteur associé Musendo, a après une mise en commun des interventions ci-dessus, prodigué des sages conseils au sujet de comment conduire une église locale en évitant des dérives et autres dérapages de nature à faire calomnier la Vérité présente. Il a enfin invité à la prière d’ensemble.

        Commencée vers 12 heures la réunion s’est terminée à 15H30 par un rafraîchissement servi aux participants. Une copie gratuite d’une dizaine de pages du rapport de la réunion précédente a été donnée à chaque participant. La prochaine réunion est prévue le samedi 6 octobre prochain.

        Comme on le voit, avec le pasteur Baruti Kasongo, le Message connaît une montée fulgurante et la formation des ministres porte des fruits. Pour preuve, la qualité des réunions ministériels riches en enseignements. Des gens formés par le pasteur Baruti Kasongo font leurs preuves dans l’œuvre missionnaire. Des miracles et prodiges accompagnent les ministres de l’Evangile à l’image du prophète William Marrion Branham et du Doyen des anciens Baruti Kasongo. Son ministère a un grand impact dans son pays la RD Congo et dans le monde entier, comme l’a reconnu frère Joseph Branham. Cela pour la gloire de Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur qui a dit : « … sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle ».

        Voici pourquoi une invitation cordiale est lancée aux ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa de répondre toujours massivement aux réunions des ministres auprès du Doyen des anciens, le Révérend Pasteur Baruti Kasongo, selon le vœu de frère Branham de voir les ministres se rencontrer dans une réunion au moins une fois le mois dans leurs villes respectives sans tenir compte des divergences afin de privilégier l’unité de la foi et de l’esprit. « Gardez quelqu'un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous. Et alors, si parfois vous ne voyez pas les choses de la même manière que lui, tel qu'il s'y prend - c'est en ordre, vous êtes dans la foi de toute façon, avancez simplement », a dit à ce propos le prophète-messager dans son sermon « Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1062 au paragraphe 83.

Texte de P. Caleb Mutombo


Réunion des ministres du mois d’août 2018

Le Pasteur Baruti Kasongo, un excellent formateur des ministres de l’Evangile

        Parler Message du Temps de la Fin en RD Congo sans le pasteur Baruti Kasongo, Doyen des anciens, serait un non-sens. Ce grand homme de Dieu fait l’honneur du Message de Frère Branham dans le pays de ses ancêtres et dans le monde entier.  C’est du moins le témoignage rendu par le frère Joseph Branham dans sa lettre adressée au pasteur Baruti à l’occasion de son 70ème  anniversaire. Dieu lui-même ne cesse de confirmer son serviteur par des miracles et prodiges comme on vient de la voir lors de sa campagne avec pour thème « Le Docteur Jésus » à Montréal au Canada, du 4 au 5 août dernier. Dans les réseaux sociaux les images des personnes guéries ont été diffusées et commentées par des frères et sœurs à la grande satisfaction de la communauté des croyants du Message de l’heure dans le monde entier. L’apôtre Paul, absent au milieu de nous dans la chaire mais présent quant à son esprit, dirait encore comme il le fit dans I Corinthiens 4.20 : « Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance ».

Sur place à Kinshasa, en l’absence du Doyen des anciens, lors de la réunion des ministres, tenue le samedi 4 août 2018, les ministres de l’Evangile ont prié pour cet événement. Les témoignages sont là, Dieu a été encore une fois et comme toujours avec son serviteur le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard en terre canadienne.

Des témoignages des miracles et prodiges accomplis par les pasteurs connectés à l’Evêque Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard ont été apportés sur demande du pasteur associé Musendo qui, à son tour a également relaté ce que Dieu fait avec lui lors des audiences. Cela pour démontrer que l’homme de Dieu, le révérend Baruti demeure, sans conteste, un excellent formateur des ministres de l’Evangile. Et il mérite de ce fait un double honneur.

         En effet, le Temple Baruti Tabernacle situé sur l’avenue Paroisse n°6 dans la Commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini a servi de cadre comme d’habitude à la réunion des ministres de l’Evangile comme l’a recommandé le prophète de Dieu William Marrion Branham dans son sermon intitulé « Se ranger du côté de Jésus », prêché le 01/06/1962 dans la citation suivante aux paragraphes 82-83 :

         « Bien, je pense que cette église-ci... Si vous les hommes vous le voulez, quand vous construirez cette église-ci, considérez-la comme votre quartier général et comme - que le Frère Neville que voici soit comme le doyen des anciens parmi vous. Voyez-vous? Et parfois, vous aurez un problème que vous ne pourrez débattre là dans votre église, alors amenez cela ici, chez Frère Neville, et discutez-en tous ensemble. Si là ... vous ne pouvez parvenir à une décision, je reviendrai très bientôt, alors nous allons tous nous réunir pour cela.

         Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu ».

         En effet, il est 12H00 quand débute la réunion des ministres sous la conduite du pasteur associé Musendo Metuschelah qui avait à côté de lui son alter ego, le pasteur associé Paul Ndembo. On le sait, chaque fois que le pasteur Baruti est en voyage missionnaire il délègue son fils qu’il a formé, aujourd’hui pasteur associé, ci-devant révérend Musendo Metuschelah pour conduire les réunions. Ce dernier démontre avec maestria la qualité de la formation reçue aux pieds de l’Ancien par sa maîtrise de la parole devant les ministres qui repartent toujours satisfaits, comme s’ils avaient écouté le Doyen des anciens lui-même.

         Pour l’occasion, l’orateur a choisi comme base scripturaire de sa réunion le passage d’Ephésiens 4 : 1-16 d’où il a tiré le thème : « La lettre de Saint Paul adressée aux serviteurs de Dieu ». Il a abordé ledit thème sous deux aspects à savoir : la vocation et l’unité de l’esprit. « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix », dit l’apôtre Paul.

         Ce grand apôtre renchérit : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu,...».

         Auparavant, l’orateur a tenu à faire remarquer que dans sa dernière réunion qu’il a présidée au mois de juillet, le Doyen des anciens,  a émis le vœu de voir le réveil se répandre dans les églises respectives, car disait-il « Dieu a démontré de quel côté il se trouve ».

         Raison pour laquelle l’orateur a rappelé ses propres exhortations du mois de juin sur la manière de tenir un service guérison divine et de délivrance, à savoir prier pour chasser les démons en demandant au démon son nom, ensuite après que le démon est sorti de la personne, prier pour que ce dernier reçoive le baptême du Saint-Esprit afin que le démon chassé ne retourne pas comme l’a averti le Seigneur Jésus lui-même.

Témoignages des délivrances

         En bon enseignant, le pasteur Musendo a fait appel au pasteur Caleb Mutombo pour témoigner de son expérience après les enseignements reçus aux pieds des anciens. Ce dernier a relaté comment il a opéré la délivrance d’une sœur à « L’Action de grâces Tabernacle » situé à Matete/Debonhomme avec le pasteur Isaac Kafuti. Cette sœur avait été présentée par un message prophétique comme possédée d’un démon de « Nioka Nkawu » (Python), car une sœur fut délivrée auparavant, elle rampait  et le démon disait : « je m’en vais, je m’en vais » (Nakeyi, nakeyi). Cette sœur de la commune, le démon se nommait « Liévin ». Le démon sortait en disant : « Je m’en vais, je m’en vais » (Nakeyi, nakeyi). Appelée pour dire son nom, la sœur étendue à même le sol dira : « Mireille ». Après s’être relevé, elle a reçue l’imposition des mains pour le Saint-Esprit ; Liévin qui était sorti d’elle n’était autre que son grand frère qui l’avait possédée comme « mari de nuit ».

         Dans son deuxième exemple, le pasteur Caleb Mutombo a témoigné d’une maman délivrée d’une longue et cruelle maladie de tension artérielle qui avait assombrit sa vue, souffrante en même temps que sa fille de 16 ans qui devrait être opérée de l’appendicite et d’un kyste de l’ovaire. Le 25 juin 2018, dans sa maison à Masina/Quartier Mapela, le pasteur Caleb lui imposera les mains et chassera le démon. celui-ci dira : « Je n’irai pas. Où est mon chien que j’ai donné à Emmanuel.» Après une longue discusion avec le démon, il finira par sortir sous la pression du feu divin et il dira : « Na keyi, nawuti musika », « Je m’en vais-je viens de loin ». La sœur Rebecca, fut guérie sur le champ. La femme du pasteur Caleb témoignera avoir vu quelque chose de sombre debout à côté de la sœur qui venait de la chambre et qui a fui et a poursuivi la fille en instance d’opération à Debonhomme/Matete. La prière au téléphone chassera cet esprit et l’enfant sera soulagé à l’instant, mais le médecin insistera quand même à opérer la fille et constatera le miracle. Le garçon Emmanuel à qui la grand-mère avait donné ce chien en 2011, un chien qui était vendu à 12.000 Fc, sera lui-même sur le point d’être opéré de la hernie. Une prière au téléphone fera disparaître la hernie.

         Les témoignages vont se succéder, et quelques ministres diront comment ils ont pu opérer des délivrances.

         Enfin le pasteur Musendo, montrera quelques vidéos des personnes qu’il a délivrées des démons lors de ses audiences dans Baruti Tabernacle. Deux femmes atteintes respectivement des mauvais esprits se roulaient à terre et se tordaient pendant que les démons refusaient de s’en aller. Puis ces mauvais esprits, une fois chassés, le pasteur Musendo a prié pour que les personnes reçoivent le Saint-Esprit. L’une des femmes, pour avoir refusé de sortir de la maison qu’elle louait, sa bailleresse l’a possédée sous forme d’un esprit qui la tourmentait. C’était aussi le cas pour un homme possédé d’un esprit d’un chef coutumier et don la délivrance a été parfaitement réussie par la prière du révérend Musendo.

Joignant l’utile à l’agréable, l’orateur a décortiqué le thème du jour en parlant de la vocation et de l’unité de l’esprit.

La vocation

         La vocation, a-t-il dit, selon le Dictionnaire, est un mouvement intérieur par lequel on sent appelé par Dieu et à se consacrer à son service.

         Se référant au sermon de frère Branham intitulé : « Questions et réponses du 12 janvier, 1961 », §38 il dira dans le cas de quelqu’un qui ne connaissait pas sa position : « Prenez, par exemple, Paul. Pensez-vous que Paul pouvait se défaire de son appel? Oh! frère, Il ne le pouvait pas. Cela le tourmentait jour et nuit au point qu’il quitta son église, il quitta tout, et - et il se rendit en... je crois que c’était en Asie, n’est-ce pas? Et il y resta trois ans, à étudier les Ecritures, pour savoir si cela était correct ou pas, voyez-vous, pour savoir si Dieu l’avait réellement appelé ». Si cet appel n’est pas une obsession, comme cela hantait l’apôtre Paul, alors il n’en est rien.

         Dans le même sermon, l’orateur a commenté le paragraphe 484 qui dit : « ...Oui, monsieur. [«Et la chaire de tout le monde m’appartient.»] C’est juste. [«Mais pour le moment, je fais un travail manuel. Ce n’est pas un travail difficile, mais je travaille, et je n’ai pas de chaire. Et je crois que c’est la volonté du Seigneur que je travaille en ce moment. Il m’a dit de le faire, à travers la Parole et le témoignage de l’Esprit. Et je crois que plus tard, des chaires seront ouvertes.»] Certainement, c’est juste. [«Est-ce juste?»] C’est juste, frère ».

  1. Frère, eh bien, si vous revenez ici et que vous preniez l’ancien registre de cette église, vous découvrirez que j’ai été pasteur de cette église pendant 17 ans, et je prêchais chaque jour, je prêchais chaque jour et je travaillais chaque jour. Voyez-vous? [«Un frère dit : «Si vous travaillez, c’est un bon signe que vous avez un appel.» - N.D.E.] Oui. Paul l’a fait, n’est-ce pas? Paul fabriquait des tentes. [«J’allais me décourager, parce que comme vous l’avez dit, chaque prédicateur devrait avoir une chaire. Je suis... J’allais me décourager, mais je suis sûr que Dieu m’a appelé à travailler pour un temps.»] Certainement. Paul allait fabriquer des tentes, n’est-ce pas? Il travaillait de ses propres mains afin de ne pas... C’est exact. Certainement. [«C’est là où j’en suis.»] Voyez? C’est vrai. Voyez-vous? John Wesley a dit : «Le monde est ma paroisse.» Ainsi, une chaire vous est toujours ouverte, frère. Les évangélistes vont dans le monde entier. N’est-ce pas vrai? «Allez dans le monde entier.» Ainsi, votre chaire, c’est le monde entier. Oui, monsieur.

L’unité de l’esprit

Parlant de l’unité de l’esprit, l’orateur a relevé l’équivoque pour faire la part des choses entres l’unité faite des mains d’hommes qui l’œcuménisme, l’unité dans la diversité et la véritable unité de l’esprit dont parle la Bible : un seul Esprit, un seul Seigneur, une seule Eglise, un seul Dieu… Il s’est révéré pour ce faire au sermon de Frère Branham intitulé « Qui dites que c’est ? », du 27 décembre 1964, matin, §84-85 :

« Je me demande si cette grande chose, ce Conseil œcuménique que nous avons dans le monde aujourd’hui et le Conseil Mondial des églises qui s’unissent pour nous amener nous tous à être un, je me demande s’ils se rendent compte que c’est exactement ce que les Ecritures disent qu’ils feraient. Mais ils croient que c’est la chose la plus merveilleuse au monde, que nous puissions tous joindre nos mains et être un. Ils ont dit : «Jésus a prié pour que nous soyons un.» C’est vrai, mais pas cette sorte d’unité.85.         Il a dit : «Soyez un comme Moi et le Père nous sommes un.» Oui, ayez cette sorte d’unité. Alors, comment cela se fera-t-il? La Parole en nous sera la Parole ointe. Voilà l’unité de Dieu. Voyez-vous, l’unité de Dieu c’est la Parole ointe en vous. Vous voyez? Alors vous devenez un fils, un messie de l’âge ».

L’orateur a fait observer que le jour de la Pentecôte, la Colonne de Feu est descendue et s’est subdivisée en se posant sur chacun d’eux sous forme des langues de feu séparées les unes des autres. ; Paul et Pierre se sont donné la main d’association. De même si nous avons le Saint-Esprit nous serons toujours humbles, a-t-il renchéri.

         Par contre on assiste aujourd’hui à la haine parmi les ministres ; on y rencontre de l’hostilité et à partir de la Bible les gens forgent leur fortification pour justifier leur position, a fait remarquer l’orateur en paraphrasant le prophète de Dieu. Et d’ajouter : « Dans les services divins, on veut donner le point de vue de l’autre, on ne parle guère de la nouvelle naissance. Retournez à Christ, pour avoir l’unité de la foi. Regardez à Christ comme le seul Chef et marchez dans l’Esprit. Il y a une seule vie, mais la mort vient sournoisement par plusieurs portes. Il y a un seul Christ et plusieurs anti-christs. Si tu es sage, suit le maître de la vie ». Ainsi l’orateur a lâché face à l’assistance : « Retournez à Christ pour avoir l’unité de la foi. Regardez à Christ comme le seul Chef et marcher dans l’Esprit ».

Abordant le sermon du prophète messager intitulé « L’UNITE (L’UNITE AVEC DIEU) - du 11 Février 1962, §18, l’orateur a lu ce qui suit : « Et le seul fondement pour la communion que Dieu ait jamais posé pour Lui et Son église, c’est l’unité de Lui-même avec Son peuple. C’est le seul fondement pour la communion. Et le seul moyen par lequel vous pouvez accéder à ce fondement, c’est par une union, être uni avec Lui pour toujours. C’est juste comme lorsque vous vous unissez à votre mari, quand une femme s’unit à son mari, c’est un voeu qui reste jusqu’à la mort. Ainsi, quand vous vous unissez donc avec Dieu, c’est pareil à l’église qui est unie à Christ, c’est jusqu’à ce que la mort nous sépare. Et ainsi, si vous ne péchez jamais ou ne faites rien de mal, vous serez éternellement uni à Dieu...»

Parlant du perfectionnement des saints, l’orateur a poursuivi sa lecture dans « Questions et réponses du 12 janvier 1961 »,  §293 : « ....Oui, c’est pour cela, pour le perfectionnement. Voyez-vous? Ils ont été donnés pour le perfectionnement. Vous voyez? Je crois que le - le - l’Esprit a été donné pour perfectionner, pour le perfectionnement de l’église ». N’essayez pas de partir avant de savoir que Dieu vous a appelé.

L’orateur a poursuivi son propos avec les conseils du prophète-messager se référant à la Bible dans I Samuel 15.22-23 : « Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim ». Et d’ajouter : « Nous les serviteurs de Dieu obéissons sans compromis.

         Il a enchainé par l’exemple du jeune prophète tué par un lion (1Rois 13 : 14-33) pour avoir désobéi à la Parole de Dieu de ne manger ni boire après sa mission quand il est allé crier contre l’autel de Bethel. Un vieux prophète lui ayant donné un prophétie mensongère, il retourna, mangea et but dans sa main. A son retour il fut rencontré par un lion qui le tua, mais ne qui ne le dévora pas.

Il a épinglé le cas de frère Branham quand de retour de l’Afrique du Sud, ils furent frappés d’amibes lui et sa délégation. Cela pour avoir écouté les prédicateurs qui l’invitaient à une réunion pour utiliser son don de guérison divine sans pour autant y croire, chose que Dieu lui avait interdite de faire. Mais les prédicateurs croyaient avoir eux aussi le « Ainsi dit le Seigneur » et le prophète les avait suivis malgré tout. Ce qui déplut au Seigneur.

L’unité de l’esprit était le souci de l’apôtre Paul, a dit en substance l’orateur en exhortant l’assistance à surmonter les attaques sans se laisser décourager par quoi que ce soit. Pour sa part il a fait observer qu’Absalon avait de longs cheveux et c’est cela, d’après lui qui le fit tuer, selon qu’il est écrit dans II Samuel 18.9 : « Absalom se trouva en présence des gens de David. Il était monté sur un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d’un grand térébinthe, et la tête d’Absalom fut prise au térébinthe; il demeura suspendu entre le ciel et la terre, et le mulet qui était sous lui passa outre ».

Réactions de l’assistance et réponses aux préoccupations

Cet exposé du pasteur associé Musendo a suscité des réactions en sens divers de la part de l’auditoire. Un pasteur a posé la question en rapport avec chaque ministre doit avoir sa chaire, cela signifie-t-il que chaque prédicateur doit avoir sa propre église ? Un autre pasteur a posé la question en rapport avec l’opération de dons spirituels en dehors de l’ordre de l’église. Le pasteur Elysée Kanku Kabongo de Bibwa a voulu savoir si en raison pour diffuser le message dans tous les coins et recoins il faut que des assemblées du Message devront être construites côte à côte dans chaque avenue. Le pasteur Kafuti Isaac a quant à lui posé le problème de distribution de brochures imprimées par la Voix de l’Aigle Publication. Il a également voulu savoir si le Saint-Esprit que nous avons reçu aujourd’hui est le même que celui qu’avait reçu les apôtres à la Pentecôte, autrement pourquoi tant de haine, au point que deux pasteurs ne peuvent pas manger à une même table.

Pour répondre à ces préoccupations, le pasteur Musendo a fait parler différents intervenants avant d’y répondre lui-même.

         Concernant chaque prédicateur qui doit avoir sa chaire, il a été retenu que c’est le monde entier qui est la chaire du prédicateur comme dit plus haut. Il ne s’agit nullement que tout prédicateur doit avoir sa propre église qui est du reste l’église du Seigneur qu’il s’est acquise par son propre sang et non la propriété d’un pasteur. Ainsi il ne s’agit pas de construire les églises du Message les unes à côté des autres. Il ne faut pas pêcher dans l’étang de l’autre. Une église doit commencer par la prédication de la Parole aux nouveaux convertis et non avec des croyants pris dans une autre église.

         Concernant le Saint-Esprit que l’Epouse a reçu aujourd’hui, Malachie 4 ramène le cœur des enfants à la foi des pères apostoliques, au même baptême du Saint-Esprit à l’ancienne mode. Les vrais ministres n’ont pas de problèmes, ils mangeront sans problème à une même table. La méfiance observée est l’œuvre de l’ennemi. Même à l’époque, les mêmes esprits n’ont pas tardé à combattre le premier réveil.

         En conséquence l’orateur a prodigué des sages conseils à l’assistance à faire preuve de discernement dans la conduite des églises afin de préserver l’influence certaine qu’a le Message du Temps de la Fin, et d’être le seul de la terre et la lumière du monde ainsi que nous l’a ordonné le Seigneur, des véritables panneaux publicitaires.

Pour sa part le secrétaire permanent de l’Asbl les Assemblées chrétiennes du Message du Temps de la Fin (ACMTF), le frère Lelo Nzinga François, a fait part des difficultés de fonctionnement du bureau de cette Asbl qui assure la couverture juridique aux assemblées membres. En marge du communiqué lu à cet effet, il a été rappelé qu’à l’issue des réunions de ministres, le Doyen des anciens octroiera d’après les instructions administratives de l’Etat un document à quiconque le voudra à toutes fins utiles.

         Commencée à 12H00, la réunion s’est terminée à 15H00 avec un rafraîchissement servi aux participants dans une atmosphère de communion fraternelle avec un sentiment de gratitude au révérend Baruti Kasongo, Doyen des anciens, qui ne lésine pas sur les moyens financiers pour rassembler les ministres et leur fournir gratuitement un exemplaire du rapport de la réunion précédente. La prochaine réunion est prévue au premier samedi du mois de septembre prochain.

P. Caleb Mutombo

 


Réunion des ministres de l’Evangile du mois de juin 2018

Les ministres de l’Evangile aux pieds du Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo : comment réussir un service de guérison et de délivrance

Un exposé du pasteur associé Musendo Metuschélah

       Comme l’apôtre Paul, alors Saul de Tarse, fut instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de ses pères, les ministres de l’Evangile du Message du Temps de la Fin dans la ville de Kinshasa se sont retrouvés aux pieds de leur Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard. L’Ancien avait effectué un déplacement en dernière minute pour Lodja, dans le Sankuru, où il a organisé une grande campagne d’évangélisation pendant trois jours au début du mois de juin. La campagne d’évangélisation à Lodja dans le Sankuru a connu une forte mobilisation pour la guérison divine. Sous le thème « Le Docteur Jésus », le pasteur Baruti Kasongo a pour la énième fois manifesté le don de guérison dans l’église, plus particulièrement dans son ministère. D’après les images diffusées par notre consœur la RTVA (Radiotélévision La Voix de l’Aigle), cette campagne a drainé pendant trois jours des foules nombreuses. Des témoignages des guérisons miracles ont été donnés et une grande joie s’est observée dans l’assistance pendant ces réunions de réveil. Le pasteur associé Musendo Metuschelah a reçu mandat comme d’habitude, de conduire la réunion.    

        Le Temple Baruti Tabernacle situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini, a abrité comme d’habitude ladite réunion dans une ambiance de parfaite communion fraternelle.

        Organisées dans le respect du principe de la primauté de la Parole de Dieu, les réunions ministérielles, rappelons-le, ont pour objectif de « parler des choses profondes de Dieu », d’après le prophète messager William Marrion Branham qui les a recommandées. Citation : «      Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous. Et alors, si parfois vous ne voyez pas les choses de la même manière que lui, tel qu’il s’y prend - c’est en ordre, vous êtes dans la foi de toute façon, avancez simplement » (W.M. Branham, « Se ranger du côté de Jésus », du 01/06/1962, §83).

        Pour sa part, le pasteur associé Musendo sait vraiment s’y prendre en choisissant des thèmes accrocheurs en tant qu’un homme suffisamment rodé par le pasteur responsable et Evêque Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard aux côtés de qui il a fourbi ses armes depuis des nombreuses années.

        De prime abord, l’orateur a salué l’assistance et a invité le pasteur Caleb Mutombo à offrir une prière introductive. Il a transmis les salutations du Doyen des anciens, parti pour le Sankuru à la recherche de la brebis perdue. Il a également transmis les salutations de son compagnon d’œuvre, le pasteur associé Paul Ndembo qui a accompagné l’Ancien dans son voyage missionnaire. Après avoir rappelé le thème de la dernière réunion : « L’état présent de mon ministère », tenue par le Doyen des anciens, il a lu la Parole de Dieu dans Matthieu 12 :24-27 :

« Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il? Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges » (Matthieu 12 : 24-27).

        De cette lecture il a tiré le sujet suivant : « Comment réussir un service de guérison et de délivrance ». Il a abordé son exposé en cinq étapes, à savoir :

  1. Evaluer vos forces et ne pas ignorer l’ennemi
  2. Ne pas négliger vos faiblesses
  3. Croire que ce que vous dites s’accomplira
  4. Conseiller le fidèle à garder sa foi
  5. Présentation des vidéos des services de délivrance.

        Lorsqu’on organise un service de guérison divine l’orateur a estimé comme le dit aussi l’épitre de Jacques qu’il faut confesser ses péchés. La prière de la foi sauvera le malade. Plutôt que de vouloir à tout prix récolter les résultats sur le champ, ce qui serait une guérison miracle, l’on devrait savoir que la guérison divine est effective généralement dans les 72 heures qui suivent.

Evaluer vos forces et ne pas ignorer l’ennemi

        Après la prière pour les malades, il convient, a dit l’orateur de prier pour que ce dernier reçoive le Saint-Esprit. Il rappelé que le Saint-Esprit est reçu par l’imposition des mains d’une personne ointe. Il a recommandé la prière pour le baptême du Saint-Esprit parce que quand un démon est chassé, il va errer dans les lieux arides et ne trouve pas de repos. Il va prendre avec lui sept autres démons plus forts que lui et revient dans sa maison qu’il trouve balayée et ornée et ils s’y établissent. Et la condition de cette personne est pire qu’auparavant, a dit le Seigneur Jésus.

        C’est là qu’on nous critique, a dit l’orateur, citant le cas de cet homme dans la Bible qui a dit au Seigneur : j’ai amené mon fils cruellement tourmenté par le démon auprès de tes disciples afin qu’ils prient pour lui et chassent le démon mais ils n’ont pas pu.

        Cela nécessite un véritable appel de Dieu, a rappelé le pasteur Musendo, en se référant à la Parole du Seigneur dans Matthieu 19 : 12 : « Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux ». Et l’orateur d’ajouter : d’autres le sont par les hommes, c’est-à-dire par les théologiens, dit frère Branham.

        Il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes. Que chacun se positionne quand il s’en va attaquer les démons, a-t-il exhorté. Jacob voyait toujours le droit d’ainesse. Ce qui est le Saint-Esprit, c’est cela qui faisait sa force. Le diable a peur du Saint-Esprit qui est en vous, a-t-il dit.

        Parlant d’évaluer ses forces, l’orateur a fait observer ce que fit Moïse quand il combattait Amalek. «Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline. Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort. Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil » (Exode 17 :10-12).

Ne pas négliger vos faiblesses

        Samson, c’était ses tresses. Vous devez savoir loù se trouve votre force, a dit l’orateur. Et quand Délila a rasé ses tresses, il est redevenu comme un simple homme.

        Se référant au sermon « Démonologie, domaine religieux », du 9 juin 1953, §43-44, l’orateur a souligné que les démons sont réels et qu’il ne s’agit pas d’une pensée : « Maintenant, nous allons prendre ce sujet, de la Démonologie, et parler des démons. Or, les gens, quand on dit «démon», tout de suite ils se mettent à penser : «Oh, du fanatisme, ou quelque chose!» Mais les démons sont tout aussi réels que les Anges. Ils sont tout aussi réels.

Et le diable est tout aussi réel, comme démon, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il est un démon! Le Ciel est tout aussi réel. Si l’enfer n’existe pas, le Ciel n’existe pas non plus. Et s’il n’y a pas de bénédiction Éternelle... ou plutôt, de châtiment Éternel, il n’y a pas de bénédiction Éternelle. S’il n’y a pas de jour, il n’y a pas de nuit. Voyez? Mais aussi sûr qu’il y a le jour, il y a la nuit. Aussi–aussi sûr qu’il y a–sûr qu’il y a un Chrétien, il va forcément y avoir un hypocrite. Aussi sûr qu’il y a quelqu’un qui est véritablement de Dieu, il y a quelqu’un qui va imiter ça. Voyez? C’est tout à fait ça, le pour et le contre, le noir et le blanc, et ainsi de suite comme ça, en toutes choses, dans la vie, le vrai et le faux partout. Et il y a un faux évangile, il y a un vrai Évangile. Il y a un vrai Baptême, il y a un faux baptême. Il y a un faux-semblant, et il y a un vrai. Il y a un vrai dollar américain, et il y a un faux dollar américain. Il y a un Chrétien véritable, il y a un hypocrite véritable, voyez-vous, qui ne fait qu’imiter. Alors, c’est ce qu’on trouve, alors, toutes ces choses, elles vont ensemble. Or, nous ne pouvons pas les séparer. Dieu laisse tomber la pluie ».

        Expliquant ce que c’est un démon, l’orateur a cité le prophète dans son sermon « Démonologie, Domaine physique », du 8 juin 1953, §16 : « Maintenant, la première chose, ce qu’est un démon. On entend tellement de gens en parler : un démon. Eh bien, là, un «démon, diable», tout cela vient du même mot, et en anglais, on dit «tormentor» [tourmenteur–N.D.T.]. Quelqu’un qui tourmente, c’est un démon, un être mauvais. Il, dire... Maintenant, la Bible, aujourd’hui, pour la plupart des gens, pour beaucoup de gens, c’est un livre ancien, du passé, que grand-papa et grand-maman lisaient, ou quelque chose comme ça. «Ça ne vaut pas grand-chose, c’est pour les vieux, et tout.» Mais c’est faux. C’est pour tout le monde. Et les démons sont des tourmenteurs, qui nous tourmentent ».

        L’orateur a parlé d’un témoignage d’un frère. Ce dernier n’était pas au tabernacle pendant qu’il avait chassé des démons. Mais ce frère avait vu en songe des démons, une foule nombreuse de gens furieux avec des machettes vociférant des menaces contre le pasteur, sa femme, ses enfants et son chauffeur. D’où, l’orateur a dit qu’il faut chasser les démons avec autorité. « Je suis à ma place en tant que serviteur de Dieu commissionné », a-t-il indiqué.

        Les sept fils de Scéva n’étaient pas à leur place, a-t-il fait observer à travers le passage des Actes 19 : 13-15 : « Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d’invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant : Je vous conjure par Jésus que Paul prêche! Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l’un des principaux sacrificateurs. L’esprit malin leur répondit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous? Et l’homme dans lequel était l’esprit malin s’élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison nus et blessés ».

Croire que ce que vous dites s’accomplira 

        L’orateur a rappelé un témoignage du diacre Nzuzi, selon lequel, un pasteur avait prié pour un homme bossu. La bosse ayant quitté cet homme s’est posée sur le dos du pasteur qui se mit à poursuivre l’homme en fuite en lui disant : reprend ta bosse.

        Un autre témoignage, c’est celui d’un homme d’affaires à Brazzaville qui était allé se repentir auprès de son pasteur. Il avait avoué d’être devenu riche par une pratique fétichiste : une bouteille dont il se servait pour attraper beaucoup de poissons et dont la vente l’a rendu extrêmement riche. Le pasteur aurait donné la bouteille au diacre pour aller la brûler. Ce dernier captivé par l’attrait de l’enrichissement prit avec lui ladite bouteille qui lui permettait de se transformer en crocodile pour attraper des poissons. Il deviendra riche et achètera des véhicules. L’histoire se serait passée à Ouesso. Un jour, le diacre avait déposé ses effets sur le rivage ainsi que sa bouteille pendant qu’il s’adonnait à sa pêche sous forme de crocodile. Hélas ses effets furent brûlés. A sa sortie de l’eau il ne retrouvera pas sa bouteille. Dans la nuit tombante il reviendra moitié crocodile moitié humain à sa maison. Sa femme prise de panique se calme quand il la supplie d’aller appeler le pasteur pour qu’il lui impose la main et qu’il redevienne homme. Le pasteur refusa, regrettant que le diacre n’ait brûlé la bouteille magique et qu’il s’en soit servi. L’homme crocodile retourna dans l’eau et fut porté disparu depuis lors.

        Parlant de l’agressivité des démons et insistant sur la nécessité de connaître sa position, l’orateur a fait mention d’un cas auquel le prophète fut confronté dans son sermon « Les maladies et les afflictions ». Une femme atteinte des troubles et pour laquelle il avait prié s’était ruée comme un serpent en sa direction essayant de s’agripper à sa jambe et l’attirer vers elle avec violence. Le prophète William Branham avait réussi à se dégager. Cette femme qui ne parlait plus avait prononcé le nom de William Branham au grand étonnement de son mari. Mais le prophète lui dira que c’était un démon qui utilisait ses lèvres. Elle fut néanmoins délivrée de sa folie par la prière du prophète au nom de Jésus-Christ.

Présentation des vidéos des services de délivrance 

        Enfin, le pasteur Musendo a projeté des vidéos du haut de la plate-forme, montrant un service de délivrance qu’il a faite à Abidjan en Côte d’Ivoire et d’autres services réalisés dans son bureau pendant ses audiences dans Baruti Tabernacle. L’on a vu comment les démons sont sortis respectivement de deux femmes qui se tortillaient. Ces démons qui résistaient au départ, avaient pu être chassés de ces femmes. De même pour un homme atteint des troubles de comportement. L’homme fut délivré et le démon de folie ayant résisté longtemps, a fini par sortir.

Prodiguer des conseils aux personnes guéries

        L’orateur a prodigué des conseils pratiques pour réussir un service de délivrance : savoir demander au démon son nom. Une fois la personne terrassée, savoir l’appeler pour se relever afin de ne pas donner l’occasion au diable de lui faire du tort séance tenante. Enfin prodiguer des conseils à la personne délivrée et prier pour qu’elle reçoive le Saint-Esprit afin que le démon ne retourne plus dans sa vie.

        Le pasteur Musendo a reconnu que souvent à son niveau il lui faut tant de peine pour chasser les démons. Mais tel n’en est pas le cas avec le Doyen des anciens, révérend Baruti qui lui, les chasse sans trop de cérémonie avec le don divin qui lui a été donné.

Le pasteur Baruti est toute une école du ministère 

        Comme on le voit, le pasteur Baruti est toute une école du ministère dont le pasteur Musendo n’est qu’un prototype parmi tant des pasteurs qu’il a formés et qui chassent les démons et délivrent les âmes enchaînées.

        Un participant a même posé la question de savoir si dans le Message du Temps de la Fin les démons sont aussi chassés et sortent en parlant comme dans certaines églises dites de réveil. Il s’agit certainement d’un jeune ministre évoluant loin du ministère du pasteur Baruti et de ses enfants dans la foi où tant des démons sont chassés et sortent en parlant. Il ne peut en être autrement car le Message du Temps de la Fin est le réveil de l’Epouse. C’est bien le Message qui est le porte étendard du réveil contemporain quand il est prêché fidèlement en répétant le prophète.

        Commencée à 11H30, la réunion s’est terminée à 14H30 avec un rafraîchissement servi aux participants. Un exemplaire de 10 pages du rapport de la précédente réunion a été gratuitement distribué aux participants évalués à plus de trois cents personnes. La prochaine réunion est prévue le premier samedi du mois prochain, c’est-à-dire le 7 juillet 2018.

  1. Caleb Mutombo

       


Message du Temps de la Fin : Réunion ministérielle de mai 2018

Le Pasteur Baruti aux ministres de l’Evangile : « L’état présent de mon ministère c’est d’appeler les gens à se préparer pour l’Enlèvement »

*« Le travail d’un Ephésien 4, c’est d’amener les gens à la stature d’un homme parfait »

        Aussitôt revenu de son voyage missionnaire d’outre-mer, l’homme de Dieu, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, a présidé en sa qualité d’Evêque, la réunion ministérielle du samedi 5 mai 2018. La fatigue d’un long voyage par avion n’a pas pu empêcher le Doyen des anciens d’entretenir les ministres de l’Evangile venus à ses pieds pour s’instruire sur les choses profondes touchant la foi et le ministère, comme l’a recommandé le prophète de Dieu William Marrion Branham.

        Rappelons au passage que les réunions des ministres dans le Message du Temps de la Fin sont ordonnées par le Messager prophète William Marrion Branham qui dit entre autre dans « Se ranger du côté de Jésus », du 01 juin 1962, au §83 ce qui suit : « Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu ». Voici pourquoi le Temple Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’avenue Paroisse, dans la Commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini était pris d’assaut par une marée humaine des ministres de l’Evangile venus de quatre coins de la capitale et même du Congo profond ainsi que d’en dehors des frontières nationales.

                 L’homme de Dieu, le révérend Baruti a, de prime abord, tenu à remercier l’assistance pour sa participation massive à cette réunion. Ce qui témoigne de l’amour envers lui, a-t-fait observer. En guise de fondement biblique, l’orateur a lu le passage de Matthieu 24 :45-51.

         « Quel est donc le serviteur fidèle et prudent, que son maître a établi sur ses gens, pour leur donner la nourriture au temps convenable? Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi! Je vous le dis en vérité, il l’établira sur tous ses biens. Mais, si c’est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, s’il se met à battre ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les hypocrites : c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents ».

         Avant d’aborder son sujet du jour, le Doyen des anciens, a témoigné de la manière dont le Seigneur l’a utilisé lors de son voyage missionnaire. Il a passé un mois à Dallas au Texas et un mois à Charlotte, aux Etats Unis, puis un mois à Montréal au Canada. En effet, loin de se donner du repos, il a eu à prêcher pratiquement tous les jours partout où il est passé. Dieu a fait des merveilles pour prouver aux gens ce qu’il est.

         Par exemple, une femme qui n’avait pas d’enfant et qui avait pris part à la campagne de Dallas, a présenté au pasteur Baruti son enfant nommé Emmanuel. Cette femme ne prie même pas dans le Message, mais elle a expérimenté la main de Dieu dans sa vie. Une autre femme de 39 ans qui était déjà dans la ménopause a également enfanté miraculeusement après la prière de l’homme de Dieu et elle a donné à sa fillette le nom d’Emmanuella.

         A Charlotte, une femme atteinte d’un cancer métastasé de l’utérus et qui marchait les jambes écartelées avec la matrice très basse a été guérie. La matrice est remontée à sa place et la femme a été guérie par la prière. Pour attester la guérison, elle s’était rendue chez les médecins qui avait diagnostiqué la maladie et qui devraient l’opérer. Hélas, les quatre médecins qui l’ont examinée ont constaté la disparition du cancer. Les médecins sont restés stupéfaits face au témoignage de la sœur sur sa guérison par la prière du pasteur Baruti. En effet, Dieu avait dit au prophète William Branham que « si tu amènes les gens à te croire et si tu es sincère, quand tu prie, aucune maladie ne te résistera, même pas le cancer » ?

         Et l’homme de Dieu d’enchaîner : « les gens critiquent le pasteur Baruti. Mais Dieu avait dit à Josué, je vais t’élever. Il l’a élevé avec les miracles ! ». Il a, à cet effet, rappelé ce qu’a dit le Seigneur Jésus  dans Jean 10.38 : « Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père ».

         Et le pasteur Baruti de renchérir : « Tout le monde peut prêcher, mais quant à ouvrir le Jourdain, seul Dieu peut le faire ». « Je sais qu’il y a des gens qui ne croient pas en moi malgré les miracles. Mais vous croyez en moi, c’est pourquoi je vous remercie », a-t-il dit aux ministres qui l’écoutaient religieusement. Il a rappelé qu’il est depuis près de 45 ans sur le champ missionnaire. Il a travaillé avec des anciens que Dieu a rappelés à lui. Il s’agit des frères Kanda Kazadi, Mbombo et Mukuna. Voici pourquoi l’homme de Dieu a abondé dans les conseils en disant : « parlez en bien des gens, surtout de vos frères dans la foi ».

         « L’étape actuel de mon ministère c’est appeler les gens à se préparer pour l’Enlèvement. Le temps d’épater les gens sur l’Internet est passé. C’est le temps de se préparer pour l’Enlèvement. Le temps des fausses doctrines est terminé. Le temps de se faire valoir est révolu. Prêchez contre Satan, contre le péché. Cachez ce que vous connaissez de mauvais sur les serviteurs de Dieu. Dites ce qui est bien, parce que nous nous préparons pour l’Enlèvement. Un Ephésien 4, son travail c’est d’amener les gens à la stature d’un homme parfait et non d’épater les gens par des versets et des citations ».

         Le pasteur Baruti a reconnu que par le passé, tout le monde était coupable en ce qui concerne ces écarts de langage. Mais maintenant il faut tourner la page. De même, s’agissant d’un pasteur qui en arriverait à tomber avec une femme, ou un pasteur dictateur qui terroriserait ses fidèles, il a exhorté à cesser désormais avec une telle vie.

         Un pasteur doit être humble, car Dieu ne travaillera jamais avec un orgueilleux. Prêchant par l’exemple, le pasteur Baruti a fait appel, séance tenante au plus jeune dans l’assistance, auquel il a demandé de le saluer, en l’appelant « frère Baruti ». Cela pour fustiger l’orgueil d’un frère qui ne veut plus se faire appeler frère insistant qu’on l’appelle « pasteur ». Pour le pasteur Baruti, nous sommes une famille, et dans une famille on s’appelle frères. Même un simple chrétien doit se montrer humble. Les premiers chrétiens mangeaient ensemble et prenait leur nourriture avec simplicité de cœur.

         Un pasteur doit être conscient que les brebis viennent à lui pour qu’il leur montre le chemin et leur dire que Jésus les aime. Il doit par conséquent tout faire pour que les brebis l’aiment. « Mon travail à moi, c’est de préparer l’Eglise à l’Enlèvement », a rappelé l’homme de Dieu, avant de faire observer les signes des temps. « Los Angeles sombrera dans l’eau. C’est proche. Le Maire de Los Angeles a dit : nous ne savons pas quand ça sombrera, mais continuons à construire ».

         « Le serviteur fidèle doit prêcher ce Message. Dans ce passage on parle de tous les serviteurs auxquels il incombe d’avertir les gens. Le péché couvre la terre. C’est ça l’étape actuelle de mon ministère. Frère Branham a prêché l’Enlèvement. Amenez l’église à la paix, à la sanctification. La paix avec Dieu et avec les frères. Nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des chrétiens. Je n’entrerai jamais en politique. Je suis dans le parti de Jésus », a poursuivi l’orateur.

         Il a appelé tous les pasteurs, évangélistes, témoins des miracles de Dieu dans leur vie tous les jours, de cultiver la paix avec tout le monde. En ce qui le concerne, malgré le témoignage de Billy Paul, fils aîné du prophète Branham qui lui avait confié ce que l’Ange lui avait dit : « Il sera avec vous au ciel », il veille à sa vie afin d’être en ordre avec Dieu.

         Et l’orateur d’exhorter les ministres en ces termes : « Si tu perds une seule âme, tu n’entreras pas au ciel. Toute personne qui a prêché la Parole de Dieu sera jugée. Frère Branham aussi quand il lui fut dit que tu seras jugé, il a rétorqué : j’ai prêché comme Paul. Si ceux de Paul entrent, les miens entreront aussi ». Pour sa part, le pasteur Baruti a déclaré qu’il prêche exactement comme frère Branham et par conséquent ceux à qui ils prêchent entreront aussi. Cela d’autant plus que dans une vision du paradis, il a témoigné avoir vu les siens qui lui ont dit qu’il était né un chef.

         Et d’ajouter : « Pour entrer au ciel, il faut non seulement la foi, mais aussi l’amour. Il fut dit à Frère Branham : seul l’amour parfait entrera. Ne semez pas dans votre église la haine contre un pasteur qui ne prêche pas comme vous. Amenez l’Eglise à la perfection, à l’amour ».

         Dans sa prière finale, le pasteur Baruti a rendu grâce à Dieu pour la tenue de cette réunion. Il a demandé à Dieu d’enlever l’orgueil et que les uns et les autres aient un seul but, celui de préparer l’église à l’Enlèvement. Que soient ôtée l’hypocrisie et que les gens s’aiment d’un amour fraternel sincère.

         Il faut reconnaître que cet élan de fraternité qui caractérise le Doyen des anciens envers tout le monde ne remet nullement en cause l’exhortation biblique de se garder de tout levain des pharisiens et d’Hérode, de toute malice ainsi que de fausses doctrines qui ont énormément fait du tort à la saine doctrine de l’Evangile dans ces derniers jours, afin d’être une pâte nouvelle, comme le dit l’apôtre Paul. Le glas n’a donc pas sonné pour la troisième clé que l’Ancien a reçue de Dieu, à savoir bouter dehors les fausses doctrines, après la prédication de l’Evangile accompagnée des miracles. C’est plutôt en bon père de famille que le pasteur Baruti a parlé à son évêché, sachant que chacun des ministres est averti à ne s’en tenir qu’à la Parole de Dieu révélée. A tout prendre, il s’agit en effet des exhortations éminemment conformes à l’année en cours qu’il a baptisée année dans son église de paix et de perfection.

         Commencée à 12H00, la réunion s’est terminée à 14H00 avec un rafraîchissement servi aux participants. Le pasteur Baruti, véritable rassembleur, avait à ses côtés ses pasteurs associés, les Rév. Musendo Metuschelah et Paul Ndembo. La prochaine réunion est prévue le premier samedi du mois prochain.

  1. Caleb Mutombo

News du 05.05.2018: REUNION DES MINISTRES DU MOIS DE MAI 2018

Le pasteur Baruti kasongo a dirigé ce samedi 05.06.2018 la reunion des ministres de la ville de Kinshasa 

(Les détails prochainnement )

 


 

Réunion des ministres de l’Evangile du mois d’avril 2018

L’appel et la commission dans le ministère examinés aux pieds de l’Ancien, Rév. Baruti Kasongo

En son nom, le pasteur associé Musendo a édifié les ministres

        En voyage missionnaire aux Etats-Unis où il ranime le réveil dans les églises de Dallas, Charlotte et autres, l’homme de Dieu, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, ne manque pas de don d’ubiquité. En effet, la réunion ministérielle qu’il organise chaque premier samedi du mois sur recommandation du prophète messager William Marrion Branham, s’est bel et bien tenue malgré son absence, le samedi 7 avril 2018 à Kinshasa, au Temple Baruti Tabernacle, situé sur l’avenue Paroisse n°6, Quartier Kemi/Righini dans la commune de Lemba. Comme d’habitude des ministres venus des quatre coins de la capitale ainsi que ceux en séjour à Kinshasa ont répondu nombreux à la réunion de leur Doyen des anciens.

        Voici en effet, pour rappel l’ordonnance du prophète messager William Marrion Branham à ce sujet, dans son sermon « Se ranger du côté de Jésus » du 01 Juin 1960, §114 :

        « Ne serait-ce pas merveilleux de voir Frère ... là-bas, venant de l'Utica, Frère Crase, vous tous, les autres frères ici présents, mettez-vous ensemble, rencontrez-vous, retrouvez-vous quelque part; vous les ministres, mettez-vous ensemble et examinez les choses. Vous devez avoir la communion quelque part, quelque chose au sujet duquel vous vous rassemblez en quelque sorte. Mettez-vous tous ensemble comme un groupe d'hommes et ayez confiance l'un dans l'autre, et comme cela, et débattez de ces problèmes et mettez-vous ensemble, peut-être une fois par mois, les ministres uniquement. Rencontrez-vous quelque part dans l'une de vos églises. Asseyez-vous là, examinez cela et parlez-en, chacun de vous: pasteurs, évangélistes, ou peu importe ce que vous êtes ».

        Le pasteur Baruti Kasongo qui ne lésine pas sur les moyens pour encadrer les ministres ayant un appel dans leur vie, a délégué son associé, le pasteur Musendo Metuschelah, né et affermi dans son ministère, pour diriger ladite réunion en son absence. Ce dernier a choisi pour thème : « L’appel et la commission ». Comme fondement biblique de sa réunion, il a lu les passages suivants :

Rom. 11 :28-29 : « Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel ». Puis, Exode 23 :20-23 : « Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé. Tiens-toi sur tes gardes en sa présence, et écoute sa voix; ne lui résiste point, parce qu’il ne pardonnera pas vos péchés, car mon nom est en lui. Mais si tu écoutes sa voix, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires. Mon ange marchera devant toi, et te conduira chez les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héviens et les Jébusiens, et je les exterminerai ».

        En guise de rappel sur la précédente réunion axée sur la formation du ministre, le pasteur Musendo a fait remarquer que celle-ci a lieu aux pieds d’un ancien. Le prophète Elysée, l’apôtre Paul et tous les ministres de Dieu ont ainsi été formés avant de se mettre à l’œuvre.

        Abordant le thème « L’appel et la commission », l’orateur a précisé que tout se fait premièrement par la Parole de Dieu et non par des dons spirituels comme l’insinue un certain mouvement. Il en est de même de la formation reçue dans les séminaires. Ceux qui la reçoivent vont jusqu’à y passer sept ans de formation théologique mais ne peuvent répondre réellement aux exigences pratiques de l’évangélisation où seule la démonstration de puissance et de l’Esprit est exigée.

L’appel

        Un ministre doit tenir son appel de Dieu et être certain qu’il a réellement reçu son appel de Dieu. L’orateur l’a démontré par la citation tirée de « Questions et réponses du 12 janvier 1961 », §27-28 où le prophète de Dieu l’explique clairement :

        « Bien, maintenant, frère, je... J'ai écrit ma réponse à cela ici. Dieu a appelé ce frère, il a un appel dans sa vie; maintenant, il y a quelque chose d'important que nous pouvons prendre comme thème et y consacrer la prédication de toute la soirée, voyez-vous, ce seul point : "Un appel". "Etre sûr de son appel et de son élection", voyez? Nous n'avons pas à nous demander si nous avons été appelés. Vous devez être appelé, sinon vous serez vaincu, nous livrons un combat. Voyez-vous? Et si vous êtes vraiment sûr, frère, que votre appel vient de Dieu, que vous avez été appelé de Dieu pour faire un travail...

Maintenant, il y a là un grand tour que l'ennemi peut vous jouer. Il peut vous faire penser que vous n'avez pas été appelé alors que vous avez été appelé; ensuite, il peut se retourner carrément et vous faire penser que vous n'avez pas été appelé, ou vous faire penser que vous avez été - que vous avez été appelé alors que vous ne l'avez pas été et vice versa, dans un sens comme dans l'autre. Et vous devez donc veiller à cela ».

        Ces dons et ces appels sont dans les gens dès leur naissance et se manifestent par le baptême du Saint-Esprit. Ces neuf dons spirituels doivent se trouver dans l’Eglise locale, a rappelé l’orateur, en se référant au prophète messager William Branham.

        Ce dernier a également averti en ces termes : « Aucun homme, personne, aucune femme, garçon, fille, peu m’importe qui c’est, n’est apte à aller en chaire, ni même à se dire Chrétien, sans être rempli du Saint-Esprit. Vous n’avez pas droit au souper du Seigneur, ni à la communion, au lavage des pieds, ni rien, tant que vous n’avez pas été purifié par le Saint Feu de Dieu. Aucun homme n’a le droit de prêcher tant que, comme Moïse, vous ne L’avez pas rencontré, là, sur ce terrain sacré, cette Colonne de Feu qui se tient là, alors il sait où il en est. Voyez? » §253-254, La demeure future de l’Epoux céleste et de l’Epouse terrestre, du 2 août 1964).

        Le prophète de Dieu insiste sur la nécessité de l’expérience de la nouvelle naissance préalable pour l’exercice du ministère. L’orateur a renchéri à ce sujet par la citation tirée du sermon « Dès ce moment » - du 2 mars 1960, soir, §29 :   « Oh! J’aimerais voir les prédicateurs à ce sujet juste une minute. Voyez-vous, mes frères? Mes frères baptistes, méthodistes, presbytériens, pentecôtistes, qui que vous soyez, vous pouvez avoir un appel de Dieu dans votre vie; il se peut que vous sachiez que vous êtes appelé au ministère, mais vous n’avez aucun droit de prêcher l’Evangile avant que vous ayez eu l’expérience de la nouvelle naissance avec Dieu. Jésus a dit aux disciples : «Attendez dans la ville de Jérusalem jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’En Haut.» Moïse ne pouvait pas aller délivrer les enfants d’Israël avant d’avoir premièrement rencontré Dieu face à face et qu’il Lui ait parlé. Pourquoi? Moïse pouvait dire : «J’ai appris toute la sagesse des Egyptiens, mais un jour, j’étais en train de paître les brebis de mon beau-père derrière le désert et j’ai vu un buisson ardent. » Et dès ce moment, il devint un homme différent. Il ne se fiait plus à son intellectualisme. Il fuyait l’Egypte où Dieu l’avait appelé. Mais aussitôt qu’il a rencontré Dieu, il a pris un mulet, et sa femme ainsi que son fils, et un vieux petit bâton crochu, et il est descendu en Egypte. Eh bien, il avait rencontré Dieu et, dès ce moment-là, il était changé. Il y avait quelque chose de différent. Il avait perdu son intellectualisme. Il ne pensait pas au danger. Eh bien, il avait rencontré Dieu et il pouvait se référer à ce moment-là ».

        L’Esprit de Dieu est toute une école. L’orateur a-t-il relevé cette évidence dans cet exemple d’un homme ayant reçu le Saint-Esprit et qui voulait, avant d’entrer dans le champ missionnaire, suivre une formation théologique. Ce que M. Taylor lui a déconseillé en ces termes, comme le relate frère Branham :

« C’est comme Hudson Taylor le grand missionnaire (beaucoup parmi vous le connaissent), en Chine. Il y a eu un garçon indien ou plutôt un – un garçon chinois qui, un jour s’est levé, il avait été sauvé, et le Saint-Esprit était venu sur lui. Il est allé voir monsieur Taylor, et il a dit : «Monsieur Taylor, que dois-je faire? Quelle école dois-je fréquenter? Que dois-je faire?» Et il a dit : «Dois-je passer ces années de formation – que l’église exige et tout le reste?»

        Monsieur Taylor a dit : «Ne perdez pas votre bougie en la laissant se consumer à moitié avant de vous rendre compte si elle brûle ou pas.» Il a dit: «Allez-y aussitôt qu’elle est allumée.»

Oh! je dirais la même chose. Vous n’avez pas besoin d’attendre pour voir cela être testé, testé et testé encore et subir beaucoup d’épreuves et de tribulations, et toute cette instruction, et avoir votre licence en lettres, votre doctorat en philosophie, et le doctorat en théologie, et tout le reste comme cela. Si vous n’avez pas reçu tout cela, il n’y a pas de problème.

Si vous n’avez pas cela, allez aussitôt que c’est allumé. Si vous ne pouvez pas faire plus que de dire aux gens que c’est allumé, dites-leur comment elle a été allumée. C’est tout ce que vous devez faire. Dieu a allumé votre petite bougie, allez leur dire comment elle a été allumée. Amen. Laissez-les tranquilles. Dites-leur simplement comment la bougie a été allumée. Laissez-les… Alors Dieu s’occupera du reste. La chose à faire c’est d’allumer sept bougies avec le feu tiré de l’autel et Dieu confirmera cela par la puissance du Saint-Esprit, et de la résurrection de Christ » (Convaincu, et puis concerné - Chicago, Illinois, USA - 21 mai 1962, §117-120).

        L’orateur a exhorté l’assistance autour d’une citation tirée du sermon « La vie », de 1962 §17 où un homme donnait le témoignage de la manière dont il est tombé dans le péché à cause d’une mauvaise compagnie. En effet, dès qu’on s’associe des gens de mauvaise moralité, on gâche son expérience. On entre en politique comme un saint homme et on en sort escroc. L’orateur a fait remarquer que Dieu appelle les gens de différents âges. Certains ils les appellent jeunes d’autres âgés. C’est le cas de Moïse que Dieu appela à 80 ans. Frère Branham avait 7 ans quand il lui dit : « Ne fume point, ne boit point, ne souille d’aucune manière que ce soit ».

La commission

        Parlant de la commission ou de l’engament à exercer une tâche précise, l’orateur a relevé que Dieu a commissionné Moïse à aller libérer le peuple d’Israël de la servitude en Egypte, mais en chemin Dieu voulu le tuer à cause de l’incirconcision de son fils. « Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l’Éternel l’attaqua et voulut le faire mourir. Séphora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Moïse, en disant : Tu es pour moi un époux de sang! Et l’Éternel le laissa. C’est alors qu’elle dit : Époux de sang! à cause de la circoncision » (Exode 4.24-26).

        L’orateur s’est référé également au sermon « La commission de Moïse (L'explication de deux signes) du 10 janvier 1950, §19 : « Maintenant, regardez. Ce que je cherche à vous faire comprendre, c'est l'aspect particulier de la commission de Moïse.

Moïse était là au-delà du désert, en train de paître les brebis de son beau-père Jethro. Et un jour, un - un Ange lui est apparu dans un buisson ardent. Un Ange est donc descendu pour apporter le Message à Moïse - et Il devait, en d'autres termes, être son Guide.

Les hommes sont... Ils ne peuvent pas... Vous ne pouvez pas vous conduire vous-même. Il y a deux voies : la vôtre et celle de Dieu. Et quand vous êtes sur votre voie, vous êtes en dehors de celle de Dieu. Et vous devez oublier votre propre voie pour trouver celle de Dieu. Et l'homme ne peut pas se conduire lui-même ».

        Le pasteur Musendo a aussi fait observer à la lumière du Message qu’il est difficile à un mortel de croire à un mortel. C’est ainsi que les gens voulurent persuader mais en vain frère Branham de se débarrasser des visions qu’il avait. La Bible le confirme dans Actes 9.26 : « Lorsqu’il se rendit à Jérusalem, Saul tâcha de se joindre à eux; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu’il fût un disciple ».

        Il revient à celui qui a reçu une commission de Dieu de s’attacher à sa commission, comme dit dans Actes 13.2 : « Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés ».

        Le Seigneur Jésus a appelé et commissionné les apôtres dans Matthieu 10.5-8 : « Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes : N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ».

        Et le pasteur Musendo d’enchaîner : « Vous avez été appelés. Vérifiez vos motifs et vos objectifs et recevez votre commission. Nous croyons dans le plein Evangile, au baptême du Saint-Esprit… ».

Aspects pratiques

        Voyant que dans l’exercice de leur ministère, beaucoup de prédicateurs sont confrontés à certaines réalités, l’orateur a abordé quelques aspects pratiques. Il a, à cet effet, fait appel à un ministre pouvant illustrer un sermon de cinq minutes dans un lieu de deuil. Le pasteur Emmanuel Penzo de Mombele s’est porté candidat et a donné un petit prêche simulé dans un cadre choisi de deuil. Appréciant le court sermon, l’orateur a ajouté qu’il fallait en pareilles circonstances consoler la famille éprouvée. C’est là un aspect, outre l’appel à la repentance, à la sanctification, à recevoir le Message et à être prêt pour la venue du Seigneur.

        Un autre intervenant devrait donner un court prêche de bénédiction d’un mariage. Le pasteur Franck Muzungu de Lingwala s’est porté candidat. Des avis et considérations ont été apportés par l’orateur qui a entre autre fait observer que ce n’est pas le pasteur qui marie les enfants d’autrui mais que ce sont les parents.

        Un autre intervenant nommé David Tshiruza venu de Tanzanie en passant par Bukavu dans l’église du pasteur Nsiku a apprécié la qualité de la réunion des ministres à Kinshasa. Il a tenu a relever quelques aspects indispensables dans la bénédiction d’un mariage en rapport avec les passages de Ephésiens 5 :22-24 ;1 Pierre 3 :1-7.

        Dans le cadre des aspects pratiques, l’orateur a posé la question de savoir comment s’y prendre quand deux fiancés en arrivent à tomber dans des relations intimes avant le mariage. Des avis ont été donnés conformément aux passages bibliques d’Exode 22 :16 : « Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme ». Ainsi que Deutéronome 22 :29 : « l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent; et, parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra ».

        Intervenant à ce sujet, votre serviteur a fait observer qu’il existe des frères qui sont passés maîtres à promettre le mariage à plusieurs sœurs successivement sans les prendre en mariage. Certains vont jusqu’à abuser de plusieurs filles dans les églises. Faut-il imposer le mariage à des hommes pareils coupables des actes d’immoralités qui souillent les églises ? Alors que dans le « Choix d’une Epouse », §47, Frère Branham a dit qu’ « Un homme devrait réfléchir et prier avant de choisir sa femme ». On devrait prier sincèrement avant de s’engager dans le mariage avec la révélation de celui ou de celle qu’on choisit dans le mariage. Le pasteur associé Paul Ndembo est intervenu pour préciser qu’on devrait premièrement les aider à se marier, sinon, on peut livrer au diable ceux qui se livrent à une mauvaise vie.

        Le pasteur Musendo a conclu son exposé par une citation tirée du sermon «Paul, prisonnier de Christ » du 17 juillet 1963, § 64 : « Cela a été bien dit autrefois lorsque Jésus a dit : «Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a acheté des perles. Alors, quand il trouve cette perle de grande valeur, il vend tout ce qu'il a pour acquérir cette perle-là.» Et il en est ainsi ici. Vous avez une conception intellectuelle. Vous avez une expérience théologique, mais quand vous en arrivez au point où vous - vous - vous découvrez réellement la chose véritable, vous - vous vendez tout le reste avec tout le reste, et vous vous enfermez dans ceci ».

        En somme, il a fustigé toute conception intellectuelle en ce qui concerne l’appel, la commission et l’exercice du ministère pour ne s’inspirer que du modèle apostolique manifesté en ces derniers jours à travers le Message de Malachie 4, ramenant le cœur des enfants à la foi apostolique. C’est par la prière d’ensemble et par la prière de l’orateur que s’est terminé la réunion avec un rafraîchissement pour boucler la boucle dans une parfaite ambiance de communion fraternelle à laquelle le Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo convie tout le temps les ministres de l’Evangile.

  1. Caleb Mutombo             

Réunion des ministres de l’Evangile du mois de mars 2018

La formation permanente des ministres de l’Evangile préoccupe le Rév. Baruti Kasongo

*Le pasteur associé Musendo en a épluché les contours au nom du Doyen des anciens en voyage missionnaire outre-mer

         Le Message du Temps de la Fin apporté par le puissant prophète de Dieu, révérend William Marrion Branham renferme des richesses insondables. Les ministres de l’Evangile sont appelés à cet effet à se rencontrer dans une réunion ministérielle au moins une fois le mois pour parler des choses profondes de la foi et pour prier. Parmi les tout premiers anciens, le pasteur Baruti a reçu de Dieu une grâce particulière de représenter valablement ce Message à Kinshasa, dans toute la RDC et à travers le monde par la prédication de la saine doctrine, par des miracles extraordinaires et par les foules que drainent ses campagnes et ses services divins.

         Voici pourquoi, pendant qu’il se trouve en voyage missionnaire outre-mer, l’homme de Dieu qui veille scrupuleusement à cette recommandation du prophète-messager a donné mandat à son pasteur associé, Musendo Metuschelah, de conduire la réunion ministérielle mensuelle du 3 mars 2018.

         Le Temple Baruti Tabernacle a servi de cadre comme d’habitude à cette importante réunion à laquelle ont pris part plus de trois cents participants, parmi lesquels des pasteurs des différents tabernacles de la ville de Kinshasa ainsi que des jeunes ministres, sans oublier les visiteurs venus de l’intérieur du pays et en séjour dans la capitale. Le Message vit, avec l’homme de Dieu et l’ensemble de son évêché, peut-on dire tout de go.

         Il est 11H00 quand le révérend Musendo, représentant personnel du pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, fait son entrée dans la salle, avec à ses côtés le pasteur associé Paul Ndembo et quelques diacres.

         Des cantiques sont chantés en chœur, notamment : « Mène les âmes à la Croix, où le Sang fut rependu, qu’elles écoutent et fassent leur choix pour Jésus. Prêche la Bonne Nouvelle, parle de Lui parle de Lui ! Ton salaire sera éternel… ».

         Aussitôt l’orateur a transmis les salutations du Révérend Baruti Kasongo, Doyen des anciens, depuis Dallas aux Etats Unis d’Amérique. Il a rappelé la dernière réunion axée sur le ministre de l’évangile, notamment sur sa position dans le corps de Christ, son travail, sa responsabilité, sa méthode de travail, et comment être un serviteur modèle. Un ministre doit être formé comme Moïse, Elisée, les apôtres et Timothée. Un ministre devrait avoir un travail en appui au ministère comme cela fut le cas de l’apôtre Paul et Aquillas qui étaient des faiseurs de tentes. De même frère Branham travaillait dure de ses mains avant de se consacrer entièrement au ministère. Le pasteur Baruti aussi travaillait durement jusqu’au jour où Dieu lui dit de se consacrer entièrement à son œuvre. Mukuna lui avait rétorqué qu’il ne devrait malgré cela attendre aucun sou de l’église de la rue Kilangwe à Lemba où il priait à l’époque.     L’orateur est revenu sur des conseils pratiques qu’il a qualifiés de petites choses mais qui ne sont pas moins des choses profondes qu’on apprend dans les réunions des ministres recommandées par frère Branham.

         Rappelons qu’en premier lieu, l’orateur a lu la Bible dont il a tiré, en guise de fondement scripturaire de sa réunion les passages de 1Timothée 1 :1-6 et 2 Tim. 2 :1-3.

         Dans le premier passage il s’agit de Paul, apôtre de Jésus-Christ, par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance, qui s’adresse à son enfant légitime en la foi. Il lui rappelle l’exhortation qu’il lui fit, à son départ pour la Macédoine, lorsque qu’il l’engageait à rester à Éphèse, afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d’autres doctrines, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu’elles n’avancent l’œuvre de Dieu dans la foi. Car le but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns, s’étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours.

         Dans le second passage biblique, l’apôtre Paul s’adressant à Timothée son enfant, l’exhorte à se fortifier dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et ce qu’il a entendu de lui en présence de beaucoup de témoins, qu’il le confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres et qu’il souffre avec lui, comme un bon soldat de Jésus Christ.

         De cette lecture, l’orateur a tiré le thème suivant à la réunion : « la formation ». Il a axé son exposé sur les points suivants :

-    La recommandation du prophète William Marrion Branham,

-    Comment former les ministres ?

-    Les personnages bibliques qui ont été formés

-    Le problème lié à la formation reçue des séminaires

-    Aspects pratiques : comment préparer la prédication, comment baptiser, comment organiser la sainte Cène ?

         Rappelons que la formation, il en était question avec le pasteur Baruti Kasongo lui-même lors de la réunion du 11 novembre 2017 ; réunion qu’il avait axée sur les points suivants : 1° l’appel au ministère, 2° Ne pas bousculer le pasteur en place,

3°Un serviteur de Dieu doit veiller sur trois choses,

4° l’unité revenue dans le Message, 5°Ne jamais placer à la chaire n’importe qui ;

6°Ne jamais avoir honte de prêcher la vérité, 7°Un serviteur de Dieu doit être un modèle,

8° Progrès évident dans la prédication de la vérité.

         Quant à lui, le pasteur Musendo qui parlait au nom du Doyen des anciens, a dû revenir en d’autres termes et dans le même esprit sur ce même thème pour en éplucher les contours.

La recommandation du prophète Branham

         Au sujet de la formation des ministres, le prophète Branham a démontré largement comment s’y prendre. L’orateur a épinglé une recommandation tirée de la prédication « Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962. Tout au début de ce sermon, l’orateur a cité le prophète (§4). Dieu a fait de l’homme, a-t-il dit, le conducteur de Son Eglise, c’est-à-dire, de Son peuple. Dieu avait fortifié Son peuple par Sa Parole. Et ce fut une femme qui franchit cette barrière et donna libre cours au raisonnement; et quand cela arriva, Dieu, chaque fois et pour toujours, a confié cela à l’homme pour qu’il garde Son Eglise fortifiée par la Parole.

         Pour leur formation permanente, les ministres sont exhortés à prendre part aux réunions ministérielles. Telle est la recommandation du prophète que l’orateur a tiré du sermon susmentionné, aux paragraphes 82 et 83 : « … Si vous les hommes vous le voulez, quand vous construirez cette église-ci, considérez-la comme votre quartier général et comme - que le Frère Neville que voici soit comme le doyen des anciens parmi vous. Voyez-vous? Et parfois, vous aurez un problème que vous ne pourrez débattre là dans votre église, alors amenez cela ici, chez Frère Neville, et discutez-en tous ensemble. Si là ... vous ne pouvez parvenir à une décision, je reviendrai très bientôt, alors nous allons tous nous réunir pour cela.

         Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous. Et alors, si parfois vous ne voyez pas les choses de la même manière que lui, tel qu’il s’y prend - c’est en ordre, vous êtes dans la foi de toute façon, avancez simplement ».

Comment former les ministres ?

         La Parole de Dieu a en elle la puissance de transformation pour former les ministres, a démontré l’orateur en fustigeant une hérésie du mouvement « Arc-en ciel » où les dons conduisent l’église. Des personnes séduites par ce mouvement se sont fait rebaptiser. Ceci dit, le pasteur Musendo a lu quelques citations du prophète pour étayer son propos :

         « Et avant que nous puissions avoir ce réveil, Dieu doit appeler des hommes et les former : des hommes formés par Dieu pour porter ce Message. Ils ne se préoccupent pas de l’opposition. Ils sont disposés à aller à la fournaise ardente dans la défaite, ou à la fosse aux lions, ou n’importe où. Ils sont prêts à y aller, parce qu’ils ont été dans la Présence de Dieu, et ils savent qu’Il existe. Que ce soit dans la victoire ou dans la défaite, ils vont quand même tenir le coup. Voilà le genre de formation que Dieu donne aux hommes. Et c’est très étrange, de penser que Dieu ferait ça, que c’est comme ça que Dieu forme Ses hommes, mais c’est ce qu’Il fait. Vous savez, il y a ce vieux cantique que nous chantons :

Certains passent par les eaux, certains passent par les flots,

Certains passent par de dures épreuves, mais tous passent par le Sang ». (§31, Un homme appelé de Dieu, du 05/10/1958).

         « Dieu doit éloigner un homme des choses du monde, pour pouvoir le tranquilliser, pour qu’il puisse écouter Dieu, cette petite Voix tranquille. Puis, une fois qu’il a fait le contact avec Dieu, il ne recule plus devant rien, alors. Remarquez qu’il ne se préoccupe pas de ce que qui que ce soit peut dire; il a été dans la Présence de Dieu. Il connaît Dieu dans la Puissance de Sa résurrection.

         Et alors, David, nous voyons celui-ci; un jour, Dieu a permis qu’un ours vienne enlever l’une de ses brebis. David s’est lancé à la poursuite de cet ours. Il n’y a aucun doute qu’il avait prié, puisqu’un peu plus tard, il a confessé l’avoir fait. Il avait prié et il avait demandé à Dieu. Il était le gardien de cette brebis. Il ne pouvait pas perdre cette brebis. Il fallait qu’il sauve cette brebis, à tout prix. Il a pris sa petite fronde, et il s’est lancé à la poursuite de cet ours, et il l’a tué. Il fallait qu’il sauve cette brebis. Vous voyez à quoi Dieu l’entraînait?

(§42-43, Un homme appelé de Dieu, du 05/10/1958).

Les personnages qui ont été formés dans la Bible

         Parmi les personnages bibliques ayant reçu une formation dans leur ministère, l’orateur a notamment épinglé Elisée, Moïse, Paul, etc. Il a démontré à travers le Message des citations claires :

« Et debout là-bas sur la colline, il y avait encore ces prédicateurs, qui criaient très fort à Élisée : «Tu ferais mieux de ne pas traverser. Tu vas aller trop loin.» On en entend, de ces réflexions-là, encore aujourd’hui.

         Mais Élisée a dit : «Si Dieu est Dieu, et que c’est là Son prophète, c’est moi qui dois le remplacer. Et pour le faire, j’ai besoin de Son Esprit. Je n’ai pas besoin de leur école. Si leur école avait fait l’affaire, c’est eux qui le remplaceraient. Mais c’est moi que Dieu a appelé à le faire, et j’ai besoin de Son Esprit. » (§85-86, Un homme appelé de Dieu, du 05/10/1958).

         Dans le sermon précité, le cas de Moïse a été cité au sujet de la formation par laquelle Dieu l’a fait passer pour le vider de la sagesse des Egyptiens. « Par exemple, il y a eu un homme, dans la Bible, qui s’appelait Moïse, qui avait reçu toute sa formation. Il connaissait toute la théologie. Il savait tout ce qu’il devait savoir. Même que, s’il avait eu besoin de quelque instruction que ce soit, il pouvait enseigner aux maîtres d’Israël, ou, de l’Égypte; il n’avait besoin d’absolument rien. Et la Bible nous dit qu’il fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens. Voyons, il pouvait enseigner à leurs érudits. Il pouvait enseigner des choses à leurs savants. Il était au summum, du côté intellectuel. Et pourtant, Dieu a mis quarante ans à le vider de tout ça, là-bas dans le désert. Et quand il a été vidé de toutes les conceptions intellectuelles qu’il avait de Dieu, là-bas dans le désert, le métal était alors prêt à être façonné de nouveau » (Ib. §37).

         L’apôtre Paul a dû passer par la même formation à l’école du Surnaturel, a fait voir l’orateur par une citation tirée du sermon précité.

         «Regardez. Il a trouvé un homme qui s’appelait Paul, oh, un pharisien prétentieux. Mais Il a été obligé de le tabasser un peu, comme on dit, avant qu’il puisse devenir un disciple. Regardez ce qu’Il a fait, tout au long des âges, aux hommes. Il a été obligé de les prendre et d’extraire d’eux tout ce qu’ils avaient comme théologie. Et Paul, dès qu’il a vu la vision, il n’est pas monté à Jérusalem, voir Gamaliel, le grand docteur, le plus grand en Israël, celui qui l’avait instruit. Il n’est jamais retourné vers lui, pour le consulter. Allons, ce n’est que quatorze ans plus tard qu’il est retourné à Jérusalem. Mais il est descendu en Égypte, à une réunion de prière. Là Dieu lui a permis d’écrire un grand nombre des Livres du Nouveau Testament. Voyez? Dieu cherche des hommes. Il y avait quelqu’un qu’Il voulait utiliser pour écrire ce Testament, alors Il a simplement choisi Paul. Et Il a fait sortir de lui tout ce qu’il avait comme théologie. Et Paul a dit qu’il lui avait fallu oublier tout ce qu’il avait appris jusque-là, pour connaître Christ » (Ib. §96).

         L’orateur a également fait parler le prophète qui estimait qu’il n’avait pas de formation pour prêcher et que grâce à un don divin il œuvrait par la volonté de Dieu qui avait voulu certainement qu’il ne fasse pas prévaloir une formation intellectuelle qu’il aurait reçu.

         Citation : « Eh bien, mes amis, je suis – je ne suis pas… Je ne saurais expliquer les choses que je connais, ce que je ressens dans mon cœur. Je ne saurais exprimer cela. Je ne suis pas instruit. Je n’ai pas reçu une formation pour prêcher. Par conséquent, je n’arrive pas à faire en sorte que mon message au niveau voulu. Et vous… Je… Excusez-moi pour cela. Mais généralement, frère Baxter, et les autres vont là et ils savent expliquer les choses. Et ce sont des prédicateurs qui sont des érudits et des chrétiens, ils ne sont pas seulement des érudits mais des chrétiens, des hommes nés de nouveau. Ils savent comment ordonner leurs sermons pour pouvoir apporter cela au peuple de telle manière que ceux-ci puissent le comprendre.

         Eh bien, mon don ne consiste pas en cela. Je… Je ne suis pas en mesure de faire cela. Mon don consiste – consiste à avoir des visions ; et Christ a promis que cela arriverait. Vous voyez ? Et je sais que je n’ai pas de l’instruction et que sais-je encore. Et peut-être… Je ne dis pas peut-être ; je crois qu’Il a voulu que je n’aie point d’instruction, sinon je compterais probablement sur cela plus que je – plus que ce sur quoi je compte effectivement. Je ne m’attends strictement et complètement qu’à ce qu’Il me dit » (La reine de Séba - 7 janvier 1958, § 52).

         L’orateur a paraphrasé le prophète en disant que Dieu peut prendre un homme, le former pendant cent ans et l’utiliser seulement pour trente minutes.

Le problème lié à la formation reçue des séminaires

         L’orateur a fait observer que la formation théologique reçue dans les séminaires est la base de bien de problèmes empêchant d’atteindre les objectifs de l’Evangile. Il en résulte une inadéquation avec la formation à l’école de Dieu lui-même par une expérience réelle de nouvelle naissance du ministre de l’Evangile. Dans le type, Moïse avait suivi la même formation théologique dans la maison de Pharaon, mais cela ne l’a conduit qu’à tuer un Egyptien et à devenir un poltron de prophète fugitif, jusqu’au jour où Dieu le nettoiera pendant quarante ans de formation couronnée par son expérience divine du buisson ardent.

         Le pasteur Musendo a fait parler le prophète à ce sujet à travers une citation tirée du sermon « Dieu se cache et se révèle dans la simplicité », du 17 mars 1963, §218 :

         « Le problème, aujourd’hui, pour beaucoup d’entre nous, c’est que nous voulons être tellement, vous savez, tellement orientés vers la formation reçue dans les séminaires, et dans les dénominations, que Dieu ne peut pas nous utiliser. Dieu peut donner à un homme ce qu’il faut pour commencer à faire quelque chose, et lui donner un ministère; mais, avant longtemps, il va commencer à se plier aux dires de tout un chacun, et, bientôt, il sera complètement absorbé par toutes sortes de choses. Alors Dieu enlève simplement Ses mains de sur lui et le laisse à lui-même. Voyez? Voyez?

Ensuite Il essaiera de trouver un autre homme, quelqu’un qui fera le travail. Voyez? Il doit trouver quelque chose qui–qui prendra Sa Parole, qui prendra la révélation Divine, et qui n’En déviera pas, qui s’en tiendra uniquement à cette Parole. C’est comme ça qu’Il–qu’Il fait. Il a toujours fait comme ça.

Alors, quand l’homme devient tellement instruit et tellement intelligent qu’il essaie d’introduire sa propre interprétation; eh bien, par exemple, ils disent : «Le baptême du Saint-Esprit,» ils vont dire, «oh, ça, c’était pour une autre époque.» Ou bien, sinon : «Ce n’était pas pour une autre époque mais, je vais vous dire, Il ne vient plus de la même manière qu’au Jour de la Pentecôte. Nous recevons le Saint-Esprit quand nous croyons.» Et–et toutes sortes de choses semblables, vous voyez. Et quand on parle du baptême au Nom de Jésus-Christ, ils... alors que c’est comme ça que la Bible l’enseigne; eh bien, vous dites : «Oui, mais le séminaire dit! Et Untel dit!» Ça, c’est faire des compromis. Voyez? Dieu ne peut pas utiliser une personne comme celle-là. Voyez? ».

         Le représentant du pasteur Baruti a eu les mots justes pour démontrer dans le Message les contours de la formation faite des mains d’hommes et ses vaines prétentions. Dans une citation tirée du sermon « Trois sortes de croyants », du 24 novembre 1963, §150-151 :

         « Ensuite il y a ceux qui ont des talents de grands organisateurs. C’est la sagesse du monde. Ils prêchent l’Evangile, ils le prétendent, ce sont des hommes intelligents, des intellectuels. Ecoutez. Un homme qui est formé dans ce domaine n’est pas un prédicateur, c’est un conférencier. Voilà le problème aujourd’hui. Nous avons des conférenciers!

Jésus n’a jamais dit: «Allez apprendre à faire ceci.» Il a dit: «Allez prêcher l’Evangile, et voici les miracles qui accompagneront la prédication.» Vous voyez? Vous voyez? N’apprenons pas à faire des conférenciers qui peuvent se tenir là et simplement, oh! la la! ajouter des choses fleuries qui vous donnent l’impression d’être assis dans la présence d’un archange. Ce n’est pas ça. «Ayant la forme de la piété.» Vous voyez? Ce sont des conférenciers, ce n’est pas le Saint-Esprit en action ».

Aspects pratiques

         L’orateur a dû s’entretenir avec les participants sur quelques aspects pratiques de l’exercice du ministère, notamment autour des points suivants : comment préparer la prédication ; comment baptiser, comment préparer la sainte Cène.

La préparation d’une prédication

         Concernant la préparation d’une prédication, l’orateur a fait savoir qu’il faut s’attendre à Dieu dans la méditation de la Parole comme le faisait le prophète Branham. Ce dernier recevait ses sermons par inspiration, en sa qualité de prophète. Il s’attendait à son ministère. La citation du sermon intitulé « La stature d’un homme parfait », du 14 octobre 1962, §52, a été lue :

         « Donc, plusieurs jours avant que nous ayons le service, je reste en prière, je vais dans les bois, je prends dans ma poche... Je dis à mon épouse : «Je vais à la chasse à l’écureuil ce matin.» Et je mets un crayon et un calepin dans ma poche. Aussitôt qu’il fait suffisamment jour pour voir, je suis assis contre un arbre quelque part, mes mains en l’air, disant : «Seigneur, que puis-je faire aujourd’hui? Que vas-Tu me donner pour Tes enfants?»

Alors, quand je tombe sur quelque chose qui semble s’enflammer... Cela se passe un peu comme ceci, lorsque Sa présence approche; je commence à entendre quelque chose comme dans le lointain, quelque chose comme :

Deux....... fois....... deux....... font....... quatre; (plus proche :)

Deux..... fois..... deux..... font..... quatre;

Deux... fois... deux... font... quatre;

Deux fois deux font quatre;….

Vous vous abandonnez, et, après un moment, vous vous détachez de vous-même. Alors la vision apparaît : «Va à tel endroit, et fais telle et telle chose.» Vous voyez, cela commence avec la méditation, votre pensée sur Dieu – hors du monde, loin du monde, seul dans un endroit désert avec vous-même.

Et cela commence à venir : «Un... Un...» Je dis... N’importe quel chiffre, n’importe quoi, cela commence, cela vient graduellement, faiblement. Puis cela vient de plus en plus vite. Vous êtes assis là, et vous levez les mains; vous ne dites pas un mot, vous gardez simplement les mains en l’air. Tout à coup, vous savez, votre être entier est transporté. Alors, vous voyez des choses qu’Il veut que vous sachiez, Il vous montre les choses qui doivent arriver ».

Comment baptiser ?

         Souvent des ministres ne savent pas comment s’y prendre quand ils doivent baptiser leurs premiers convertis. Ainsi, l’orateur a fait appel au pasteur Ntambwe, un des anciens dans le ministère, pour exposer de façon pratique comment il procède pour baptiser dans l’eau. Ce dernier a démontré devant l’assistance comment il se présente dans l’eau avec un candidat au baptême. Celui-ci confesse ouvertement ses péchés devant Dieu et confesse sa foi de suivre Jésus toute sa vie. Ensuite il le prend par la main et l’invite à pincer son nez pour ne pas absorber de l’eau. A la fin du baptême il prie pour lui comme le faisait frère Branham : « Seigneur, je l’ai baptisé d’eau, toi baptise-le du Saint-Esprit ». Mais une procédure de confession a suscité quelques réactions, à savoir : si la personne a couru avec une femme de quelqu’un il doit aller réparer la chose en compagnie du pasteur.

         Un intervenant a fait observer que la personne lésée peut être introuvable. D’autres ont fait voir ce que dit l’Ecriture dans Actes 2 :38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit ».

La préparation de la sainte Cène

         L’orateur a fait appel au pasteur Caleb Mutombo pour exposer sur la manière de préparer la sainte Cène. Ce dernier a dû essayer de lever une petite équivoque au sujet de la réparation après le baptême pour un cas d’adultère mentionné ci-haut. Il a indiqué que la réparation ne s’impose que pour les croyants. Celui qui vient aux eaux du baptême est un pécheur. Il est mort et revient à la vie.  Le baptême accorde la rémission des péchés passés. Ne sont imputés à la personne que les péchés commis après le baptême. Là-dessus le débat ouvert devrait être poursuivi à la prochaine réunion.

         Quant à la préparation de la sainte Cène, le pasteur Caleb Mutombo s’est référé au passage biblique de 1 Corinthiens 11 :23 : « Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain …». Il s’agit, a-t-il ajouté, du pain casher (pain sans levain) qui n’est mélangé à rien d’autre, seulement pétri avec de l’eau. Il est fait plat, de manière à être brisé. Auparavant il allait chercher un four électrique où fabriquer ce pain, main avec le temps il s’y prend même à l’aide d’un brasier et une poêle. Pour le vin, c’est toujours le vin et non de la limonade. Parce que, plus vieux devient le vin, plus doux il est, comme le Sang de Jésus qui garde toujours sa puissance de salut.

         Il a également signalé que pour la bénédiction du pain et du vin, il lit la prière du prophète dans le sermon « L’ordination », du 4 novembre 1962, §78 et 83-86 avant de faire sa propre prière. Et il se réfère souvent au sermon « La communion » du 12 décembre 1965. Il a également fait observer que les gens ne devraient pas croquer le pain sans révérence comme des cacahouètes, mais qu’ils devraient dire en eux mêmes avec révérence : « C’est une révélation, que je suis une partie de Lui et je suis une partie de vous, et je vous aime et je L’aime, et ensemble nous prenons ceci comme un symbole de notre amour envers Dieu, et de notre amour et de notre communion fraternelle les uns avec les autres » (la communion, 12 déc.1965, §64).

         Le pasteur Musendo qui insistait sur la pratique de la fabrication du pain a fait appel à un diacre de son église pour montrer le plancher sur lequel est préparé le pain.

         Poursuivant son exposé sur des aspects pratiques, le pasteur Musendo a prodigué des sages conseils à ses collègues ministres qui viennent aux pieds du Doyen des anciens pour parfaire leur formation. Il leur a notamment dit « Vous devez accepter la correction ». L’orateur a appuyé son commentaire par une citation tirée du sermon « Vous devez naître de nouveau », du 31 déc. 1961, §117 : «Vous méthodistes et vous baptistes qui êtes baptisés dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit, en savez-vous mieux maintenant? Vous avez vos Bibles. Qu’en est-il de vous qui vous joignez simplement à une église par une poignée de mains, vous qui allez de l’une à l’autre avec une lettre et qui prétendez être nés de nouveau de l’Esprit de Dieu? Comment pouvez-vous faire cela et ensuite affronter la Parole de Dieu et vous appeler des chrétiens nés de nouveau? Si vous êtes morts à une église, vous êtes morts aux credo, vous êtes morts au monde, vous êtes morts à toutes choses excepté à Dieu, et Dieu est la Parole! Nous y voilà. Voyons, ils attrapent n’importe quel genre d’esprit. Oh! Ils ont les esprits d’églises, ils ont toutes sortes d’esprits. Maintenant, écoutez attentivement.

  1. Les prophètes... La Parole de Dieu vient au prophète. La Bible le dit… ».

         Pour terminer la réunion, le pasteur Musendo a convié l’assistance à une prière d’ensemble, car la réunion des ministres a pour but de parler des choses profondes de la foi et pour prier. Il a ainsi respecté le deuxième volet avant de boucler la boucle.

         Comme on le voit, le pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard est toute une école du ministère. La qualité de l’exposé du pasteur Musendo, son propre fils dans la foi et dont il a fait son associé, en fait foi. Dans le pays et sous d’autres cieux, le révérend Baruti a formé et envoyé des pasteurs qui se défendent très bien avec la démonstration de puissance du Saint-Esprit.

         La réunion s’est terminée par un rafraîchissement servi aux participants. Un exemplaire du rapport de la précédente réunion ministérielle d’une dizaine de pages a été distribué gratuitement à tous les participants. La prochaine réunion mensuelle est prévue le samedi 7 avril prochain.

  1. Caleb Mutombo

 


Réunion des ministres de février 2018

La perfection et la paix prônées par le pasteur Baruti Kasongo rappelées aux ministres de l’Evangile.

  • Le pasteur associé Musendo fait d’une pierre deux coups

        En l’absence de l’homme de Dieu, révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, Doyen des anciens, en voyage missionnaire en Amérique, la réunion ministérielle du 3 février 2018 a été dirigée par son associé, le pasteur Musendo Metuschelah. Cela dans le souci du pasteur Baruti de toujours rassembler les ministres de l’évangile afin que ceux-ci soient unis et puissent parler un même langage. Tel est au demeurant la recommandation du messager de Christ W.M. Branham qui a dit : « Mettez-vous tous ensemble en tant que groupe d'hommes, et tenez des réunions pour parler des choses profondes concernant les Ecritures et pour prier » (Se ranger du côté de Jésus, prêché à Jeffersonville Ind. USA le 1er juin 1962, §110).

        Le temple Baruti Tabernacle a servi comme d’habitude de cadre à cette réunion ministérielle qui réunissait environ 300 personnes de 12H30 à 14H30. Après quelques cantiques d’ensemble et la prière d’ouverture, le pasteur Musendo qui a reçu du révérend Baruti l’ordre d’entretenir en son nom les ministres en son absence était formel. Il a lu le passage biblique de Proverbes 6 :6-11 : « Va vers la fourmi, paresseux; considère ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître; Elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger ». Et le pasteur Musendo d’ajouter : « La fois dernière il a été question de la perfection. Nous continuons sur la même lancée. Cette fois nous parlons des ministres ».

        Parlant du ministre de l’évangile, l’orateur a axé son exposé sur six points, à savoir, son identité, sa position dans le corps de Christ, son travail, sa responsabilité, sa méthode de travail, être un serviteur modèle. Un ministre doit être formé comme Moïse, Elisée, les apôtres et Timothée.

        Identité : Qui est un serviteur de Dieu ?

        L’orateur a lu le passage biblique suivant avant de dire que chaque ministre doit s’identifier. « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4.11-12). Cette citation du prophète a été lue en appui.        « Il y a cinq offices désignés par Dieu. «Car Dieu a placé dans l’Eglise des apôtres, des prophètes, des docteurs, des pasteurs, des évangélistes.» C’est Dieu qui a fait cela. L’homme, lui, place des diacres, etc., et tout le reste, mais voyez-vous, Dieu a placé dans l’Eglise, pour le perfectionnement de l’Eglise... vous ne pouvez désunir cela » (Questions et réponses N°2 » – Jeff., Ind., USA - Dimanche 23 août 1964, soir, §54.)

        Se référant au sermon intitulé « Avertissement puis jugement », du 24 juillet 1963 ; §101-108, le pasteur associé Musendo a examiné chacun des cinq offices pour en dégager la particularité ministérielle. :

- Le prophète : un véritable et authentique prophète est une personne spéciale. Pas spéciale dans le sens de singulier par rapport aux autres, mais il a un travail spécial. Il a une mission spéciale. Dieu a comparé Ses prophètes à des aigles. L'aigle est un oiseau spécial. Il peut voler plus haut que les autres oiseaux. Il peut voir plus loin que les autres oiseaux. Et donc, pour aller plus haut, il doit avoir une constitution qui lui permette d'aller plus haut. Un prophète est un homme auquel la Parole du Seigneur vient, car le prophète est conçu (sa vie) de telle sorte que son subconscient et la première conscience sont si proches qu'il n'a pas à dormir pour avoir des songes ; il les voit pendant qu'il est éveillé. Il voit les choses d’avance.

-Le pasteur est une personne spéciale. Il est constitué de façon telle qu'il puisse supporter les histoires des gens. C'est quelqu'un qui porte les fardeaux; il est le bœuf de l'attelage. C'est un homme qui peut s'asseoir quand un tel a quelque chose contre un tel autre, et s'asseoir avec ces deux familles, et sans prendre parti pour qui que ce soit, il les ramène, et arrange la chose dans la douceur.

-Un Evangéliste est un homme spécial. C'est un homme qui brûle comme une boule de feu. Il entre en hâte dans une ville et prêche son Message, et en sort pour aller ailleurs. Vous voyez, c'est un homme spécial.

-Un docteur est un homme spécial. Il se tient là sous l'onction de l'Esprit et il est capable de prendre la Parole, de La rassembler par le Saint-Esprit, au point que ni le pasteur ni l'évangéliste ni qui que ce soit d'autre ne peut lui être comparé.

- L'apôtre est un homme spécial. C'est quelqu'un qui met les choses en ordre. C'est un homme qui est envoyé de Dieu pour mettre les choses en ordre.

La position en christ

        Un ministre devrait connaître sa position en Christ. L’orateur l’a expliqué à la lumière du message intitulé « Questions et réponses du 12 janvier 1961 », notamment à la question 109. « Comment peut-on connaître sa véritable position en Christ ? ». Elle est révélée à quelqu’un par le Saint-Esprit. « Et si donc vous voulez savoir si c'est le Saint-Esprit ou non, voyez si oui ou non Il bénit ce que vous faites. Et s'Il bénit cela, alors, c'est Lui. S'Il ne bénit pas... ».

Un ministre doit avoir du travail

        L’orateur a exhorté les ministres à l’exercice d’un métier en appui à l’exercice du ministère divin ainsi que le faisaient l’apôtre Paul et Aquillas selon le passage biblique des Actes 18 : 1-3 : « Après cela, Paul partit d’Athènes, et se rendit à Corinthe. Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire du Pont, récemment arrivé d’Italie avec sa femme Priscille, parce que Claude avait ordonné à tous les Juifs de sortir de Rome. Il se lia avec eux; et, comme il avait le même métier, il demeura chez eux et y travailla : ils étaient faiseurs de tentes ». L’orateur a fait observer que frère Branham travaillait durement avant de se consacrer totalement au ministère.

La responsabilité du ministre

        Le ministre, a enchaîné l’orateur, a la responsabilité d’édifier le Corps de Christ pour le perfectionnement des saints, selon Ephésiens 4 :11, afin ceux-ci parviennent « à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction ». Il a enchaîné avec la piété telle qu’enseignée dans le sermon « La stature d’un homme parfait ». « Piété signifie être comme Dieu. Oh! la la! Après que vous avez la foi, la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience, alors : être comme Dieu » (La stature d’un homme parfait, 1962, §300).

Avoir une méthode de travail

        L’orateur a exhorté les ministres à planifier leurs tâches ; avoir une méthodologie dans l’exercice de leur ministère. Il a également fait référence au passage biblique de 1 Tim.4 :8 : « Exerce-toi à la piété; car l’exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir ».

Etre un serviteur modèle

        Un serviteur modèle, comme Eliezer doit être honnête, capable d’amener l’église au baptême du Saint-Esprit. L’orateur a fait parler le prophète messager, avec tout le conseil de Dieu : « Restez à votre place. Que chacun s’attende à son ministère. N’essayez pas de prendre la place de quelqu’un d’autre ». A ce sujet, référence a été faite au sermon intitulé « L’influence d’un autre », du 13/10/1962, §63-64 : « Maintenant, nous voyons ce qu’il essaya de faire. Où il s’est fait avoir, quand il se fut élevé dans son cœur... (il nous est dit dans la Bible, dans Chroniques 26, II Chroniques 26...) nous découvrons qu’il entra dans le temple de l’Éternel, avec un encensoir à la main, pour brûler de l’encens à l’Éternel. À ce moment-là, le sacrificateur du temple, avec quatre-vingts autres sacrificateurs, le suivit et lui dit : “Ne fais pas cela; tu agis mal! Tu n’es pas un sacrificateur, tu es un roi, pas un sacrificateur!”    Cela l’irrita, et il se mit en colère. Ne pouvant contenir sa colère, il alluma l’encensoir, pour entrer quand même. Et Dieu le frappa de lèpre, à ce moment même, alors qu’il était là, en colère. Et il mourut lépreux. On dut le conduire hors du temple ».

        Les ministres doivent être formés aux pieds des anciens, a fait observer le pasteur associé Musendo, non sans démontrer les dérapages dans le ministère qui s’écarte de cette ligne de conduite. Il a à cet effet fait mention d’un pasteur qui a abandonné son église à Kisangani pour en ouvrir une autre à Kinshasa. Pendant sa prière, ce dernier a été reproché par Dieu d’avoir agi ainsi.

        En ce qui le concerne, le pasteur Musendo a démontré comment il a été formé au pied du révérend Baruti son pasteur. D’où les témoignages des cas de délivrances et de baptême du Saint-Esprit qui s’opèrent dans son bureau parmi les fidèles qu’il reçoit en audience.

        Le pasteur Makwikila de LufuToto dans la province du Kongo Central a été invité à témoigner de la naissance de l’église de Lemfu en 1983 ; comment le surnaturel s’est manifesté à la rivière pendant le baptême des premiers convertis et comment le Message du temps de la fin a suscité un réel intérêt parmi les âmes assoiffées de la vérité de l’Evangile maintenus longtemps sous la captivité de la Babylone moderne.

        Le pasteur Salomon de Mikonga a également témoigné de la guérison d’un homme atteint de cirrhose de foie à l’hôpital de Kinkole dans la commune de la Nsele, par sa prière.

        A la question de savoir s’il y avait une préoccupation au sujet de l’exposé, le pasteur Malala de « La Petite Bethlehem » de la commune de Masina a, quant à lui manifesté son inquiétude au sujet de l’exercice corporel. Car selon lui, même quand on pratiquerait le sport sans compétition, cela risquerait ce faisant d’ouvrir une brèche à ce qui s’observe chez les catholiques qui ont introduit des terrains de football dans leurs églises. Mais l’orateur a rassuré que tel n’est pas le cas, car sous d’autres cieux, dans le Message, des frères associeraient l’exercice corporel pour la bonne santé physique après un dur labeur. Cela éviterait certaines crises cardio-vasculaires devenues fréquentes de nos jours, a-t-il fait prévaloir.

        Somme toute, la perfection prônée par le pasteur Baruti, telle que l’a prêchée le prophète messager William Marrion Branham vise la prééminence du Saint-Esprit dans l’Eglise, c’est-à-dire Dieu prenant tout sous son contrôle de sorte que rien de mal ne puisse s’infiltrer parmi des croyants baptisés du Saint-Esprit s’aimant dans l’amour divin. Car, il fut dit au prophète Branham dans sa vision de derrière le rideau du temps : « ceci est l’amour parfait, sans lequel personne n’entrera ici (au ciel) ». D’où l’homme de Dieu révérend Baruti a placée l’année 2018 sous le signe de la perfection et de la paix. En revenant sur ces vertus dans sa dernière réunion ministérielle, le pasteur associé Musendo a fait d’une pierre deux coups.

        La dernière partie de la réunion était consacrée aux louanges et à la prière, avant que les ministres de l’Evangile se prennent congé après un rafraîchissement dans une ambiance de communion fraternelle. La prochaine réunion ministérielle est prévue le 3 mars prochain.

  1. Caleb Mutombo

 


Message du Temps de la Fin : Réunion ministérielle de janvier 2018

Le pasteur Baruti exhorte les ministres de l’Evangile à cultiver la paix et la perfection dans leurs églises et dans leurs maisons au cours de cette année

        En dépit de son emploi de temps très chargé et de la charge immense qui lui incombe de garder une grande église comme Baruti Tabernacle, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard a tenu à présider lui-même en personne la réunion ministérielle du 6 janvier 2018. C’est au temple Baruti Tabernacle, sis avenue Paroisse, n°6, dans commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini, que s’est tenue comme d’habitude cette importante réunion ministérielle mensuelle. Cela, conformément au vœu du prophète messager William Marrion Branham de voir les ministres de l’Evangile  se retrouver autour du Doyen des anciens de la ville pour parler des choses profondes de la foi.

        Dans une adresse d’une pertinence hors de commun, le pasteur Baruti, en sa qualité de prédicateur enflammé par l’onction du Saint-Esprit, a édifié son auditoire. Les concepts de paix et de perfection ont été jaugés de fond en comble à la faveur de l’année 2018 qu’il a baptisée « Année de paix et de perfection ».

Préliminaires

        Après les cantiques et la prière introductive, le pasteur Baruti a fait son entrée dans la salle. Il a de prime abord remis entre les mains du Seigneur Jésus-Christ la direction de la réunion. Cela, avant  toute considération protocolaire d’usage en pareilles circonstances.

        Soulignons qu’à l’occasion de cette première réunion de l’année 2018, le révérend Baruti a respecté la tradition. Il a présenté ses meilleurs vœux à l’assistance dans les mêmes termes que le fit en son temps frère Branham : « Maintenant, j’aimerais dire ceci avant de commencer. Je souhaite à chacun de vous tous, l’année nouvelle la plus fructueuse, la plus bénie, et de bonne santé que je puisse vous souhaiter. Que Dieu soit avec vous. Puissiez-vous prospérer à la fois physiquement, spirituellement, financièrement et matériellement. Tout ce que Dieu peut vous apporter, je prie qu’Il le fasse » (Apocalypse, chapitre quatre, du 31 décembre 1960, §15).

        L’homme de Dieu a également remercié ses auditeurs. Leur présence massive à ses réunions de chaque premier samedi du mois démontre qu’ils l’aiment, a-t-il fait observer. Au début de l’année 2017 écoulée, le relevé des présences faisait état de 370 participants.  A la fin de l’année, c’était 360 participants. Au mois d’août il y a eu 400 participants, avec une moyenne de 340 participants par mois.

        «Pourquoi je dis ceci ? Parce que si vous ne m’aimiez pas vous ne seriez pas venus. Vous êtes venus autour de votre évêque. Je ne peux que vous remercier. Pour moi l’année écoulée a été remplie de succès. A Righini nous avons baptisé 2.310 personnes. C’est que Dieu a honoré votre évêque. Sans compter ceux que nous avons baptisé dans les campagnes. Vous qui êtes connectés à ce travail que Dieu m’a donné, vous avez des témoignages. A travers vous Dieu guérit les malades. Il y a le réveil dans vos églises.»

        Dans une rétrospective de l’année écoulée, l’orateur a rappelé ses campagnes d’évangélisation à Kasangulu, à Boma, Moanda, Kwilu-Ngongo, Matadi, dans la province du Kongo Central, à Cabinda en Angola,  à Charlotte en Caroline du Nord, aux Etats-Unis. Beaucoup de personnes ont été baptisées. De là il a rappelé qu’il s’est rendu à Denver à Colorado où un paralytique a quitté une chaise roulante. « J’ai fait des campagnes partout et Dieu était présent. En Allemagne, en Suède, votre Dieu était présent. Partout, Dieu ne m’a pas abandonné. Dieu a montré à tout le monde qu’il est avec votre évêque. Je reçois des coups de fil du monde entier. Même pendant la nuit, alors que dans certains coins il fait jour, des appels du Canada, de l’Europe... J’ai besoin de vous. Jésus a dit : les œuvres que je fais, vous les ferez aussi. Alors je vous direz ceci : si quelqu’un parle contre votre évêque, chassez-le. Ne prenez pas le courage d’écouter le mal de votre évêque. Quand vous ne dites rien, vous consentez. Parce que quand Dieu fait de grandes choses avec quelqu’un, le diable enverra quelqu’un pour le critiquer et dire que c’est la magie. Dites leur que vous aussi vous priez pour les malades et ils sont guéris. Soyez connectés. Soyez des assemblées sœurs et non des assemblées ennemies », a-t-il martelé.

Présentation de la collection « Exposé sur la manifestation du Fils de l’homme »

        Le pasteur Baruti a présenté sa collection des citations de frère Branham intitulée « Exposé sur la manifestation du Fils de l’homme » publiée en 2017 par « La Voix de l’aigle Publication ».  Cette brochure de 56 pages comprend une introduction, six chapitres et une conclusion. Premier chapitre : Différence entre le Fils de l’homme et un fils de l’homme ; 2ème chapitre : Le Fils de l’homme aujourd’hui ; 3ème chapitre : Pas dans un seul homme ; 4ème chapitre : La Parole qui s’unit à l’homme ; 5ème chapitre : La manifestation du fils de l’homme ; 6ème chapitre : La capacité. Dans la conclusion, l’auteur écrit entre autre ce qui suit :

                 « Nous avons montré dans cet exposé que le Fils de l’homme qui devait se manifester dans l’Eglise-Epouse dans ce dernier âge est Jésus-Christ, la Parole, le même hier, aujourd’hui et éternellement. L’Ange du Seigneur, la Colonne de Feu, qui est la plénitude du Saint-Esprit venait oindre le prophète et ceux qui avaient la foi dans l’auditoire afin de manifester la Seigneur Jésus-Christ ressuscité en ce temps de la fin. Nous avons fait remarquer que la Colonne de Feu n’était pas venue pour le frère Branham seul, mais est revenue pour toute l’Eglise. Frère Branham en parle dans la prédication « L’Ange de l’Alliance » prêchée à Phoenix, Arizona, le 01.03.1954, §50 :

        « Maintenant, cette Colonne de Feu a été rendue manifeste ici sur terre, en suivant la volonté de Dieu. Maintenant, ce soir, après mille neuf cents ans, nous avons cette même Colonne de Feu au milieu de nous. Vous en avez acheté la photo il y a un instant. Je le dis avec révérence. Cela est prouvé scientifiquement. Si je pouvais ce soir même …. Maintenant cette Colonne de feu n’a rien à voir avec moi. Je ne suis qu’un homme. CETTE COLONNE DE FEU SE TROUVE DANS L’EGLISE. Non seulement avec moi, Elle est avec chacun de vous. C’est pour nous tous.(…) »

        Le pasteur Baruti a félicité ceux qui ont apporté leur soutien à « La Voix de l’aigle publication », notamment, le pasteur Gauthier Mafuta de l’Assemblée Chrétienne de Ngaliema et le pasteur Ikwa Manga Marcel de « Ciel ouvert Tabernacle ». Il a invité l’assistance à soutenir la publication des brochures par cette maison d’édition de Baruti Tabernacle dont le frère John Fischer Kasongo est le directeur. Dans son commentaire autour de l’ « Exposé sur la manifestation du Fils de l’homme », l’orateur a rappelé que cela a constitué le thème de la précédente réunion ministérielle. A sa question de savoir s’il y avait des réactions face à cet exposé, l’assistance est restée silencieuse. Ce qui a fait dire à l’orateur qu’il est un bon professeur, car sa leçon a été bien comprise. Une salve d’acclamations dans la salle a ponctué la déclaration de l’Ancien. En effet, a fait remarquer le pasteur Baruti, plusieurs églises du Message croient que frère Branham serait le Fils de l’homme. Cela, suite à une mauvaise compréhension de ce que c’est le Fils de l’homme.

        Par exemple, a fait remarquer l’orateur, quand frère Branham dit : je le sens qui s’installe en moi, cela ne veut pas dire que la plénitude de Dieu habitait en lui. Autrement, pourquoi voit-on la Colonne de feu au dessus de lui ? Cela veut dire que Dieu venait oindre le don de guérison qui était en lui. Le signe du discernement, les prophètes Samuel, Elisée, etc. l’ont manifesté aussi, car un prophète connaît les secrets du cœur, il est un voyant. Comme Joseph, Daniel, un prophète peut recevoir le récit d’un songe et à son tour il le révèle entièrement et l’explique. Frère Branham le faisait : « tu as telle maladie, ainsi dit le Seigneur… ». Moi je ne le peux pas, a dit l’orateur. Quand le prophète voyait une lumière au-dessus de quelqu’un, il révélait ce qui arrivait à la personne.

        Le Seigneur Jésus-Christ, avait la plénitude de Dieu habitant en lui corporellement. Il n’a jamais dit : « Ainsi dit le Seigneur ». Il disait : « En vérité en vérité je vous le dis ». Par contre tous les prophètes disent : « Ainsi dit le Seigneur ».

        Et le pasteur Baruti de marteler : « Nous ne prêchons pas frère Branham. Nous prêchons le Message de frère Branham qui est l’explication de la Bible de la Genèse à l’Apocalypse.

        Voici pourquoi, quand une fois il se reposait dans un centre d’accueil protestant, le pasteur Baruti a été surpris au bord du fleuve en ville baptisant des pêcheurs à moitié vêtus, auxquels il avait prêché de se repentir face à l’imminence de la venue du Seigneur. Cela, à cause de l’appel divin qui agit en lui de prêcher l’Evangile.       

Paix et perfection

        L’orateur s’est appesanti sur les notions de la paix et de la perfection, thème de la nouvelle année. Les gens l’appellent de partout. Cela montre qu’il n’est pas seulement pasteur de Baruti Tabernacle. « Si Dieu vous a donné un travail, il enverra des gens qui vont vous écouter », a-t-il dit. Nous voulons que ces gens puissent avoir la paix dans leurs âmes, dans leur conscience. Ils ont la paix, parce qu’ils plaisent à Dieu. C’est pour cela je dis que c’est une année de paix. Si dans le foyer, vous venez dans l’église. Il n’y aura pas la paix dans l’église. De même si les gens n’ont pas la paix, quand il viennent dans votre église, ils risquent de troubler la paix », a dit l’orateur. Il a exhorté les ministres à œuvrer pour la paix dans leurs foyers, dans leurs églises et dans leurs ministères.

        A Gemena, quelqu’un aurait dit au pasteur Baruti de ne pas prêcher l’amour. Ce qui amena ce dernier à le livrer au diable, puis l’homme se serait repenti. Car Dieu est amour et l’amour est de Dieu. Les premiers apôtres prêchaient l’amour. Ils ne prêchaient pas un homme. Les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs prêchaient Jésus. Ils ne prêchaient pas un homme. Ils furent rejoints par Jésus. C’est au moment de la fraction du pain qu’ils le reconnurent.

        L’orateur a fustigé ceux qui ne prêchent qu’aux riches pour un intérêt sordide alors que Jésus est venu prêcher aux pécheurs. Il a exhorté à cultiver la paix dans les foyers, dans l’église. Car, a-t-il expliqué, nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des chrétiens. « Bientôt Los Angeles va s’effondrer aux fonds des eaux. C’est ça qui nous préoccupe, l’enlèvement. Amenez les gens à la foi de l’enlèvement, c’est ça votre travail, serviteurs de Dieu. Vous êtes là pour préparer la venue de Christ. Tous les signes sont accomplis. Les faux prophètes, c’est pleins à Kinshasa, ils ne prêchent qu’aux riches. Mais Dieu a envoyé un prophète avec un Message pour préparer la seconde venue de Christ. C’est William Branham qui, au milieu de la nuit s’écria : voici l’Epoux allez à sa rencontre. Dieu l’a appelé et nous continuons à prêcher l’enlèvement. Soyez un modèle pour ceux qui croient en votre ministère. Que ceux qui regardent à vous n’apprennent pas que vous avez une Delila. Que 2018 soit une année de perfection. Que chacun fasse une liste, non avec les fautes des autres mais de ses propres fautes ».

        L’orateur a lu le passage biblique qui dit : soyez parfaits comme votre père céleste est parfait :

        « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5.43-43).

        « Les païens aiment ceux qui les aiment. Aimez vos ennemis. Vous devez être une lumière. C’est l’âge de l’affection fraternelle. Il fut dit au Messager dans la vision de derrière le rideau du temps : « ceci est l’amour parfait, sans lequel personne n’entrera ici ». Vous n’entrerez pas si vous êtes incapables d’embrasser votre prochain », a exhorté l’homme de Dieu.

        Se référant au sermon du prophète intitulé « Abraham », prêché à Long Beach, il a dit en substance : « C’est Dieu notre Père sous la forme du Saint-Esprit cherchant à entrer dans nos vies pour nous contrôler. Il doit y avoir une église pour… Comme je l’ai dit autrefois, cette pierre de faîte vient, c’est amour parfait et l’église doit atteindre la perfection. Soyez parfaits comme votre père céleste est parfait ».

        Epatant dans son exhortation, le pasteur Baruti a dévoilé la stratégie d’un véritable ministre de Dieu : la prière fervente. « Ayez un temps de prière, dans cette prière, ayez un temps de confesser vos manquements. Mais, dans l’adoration toute l’année… On doit adorer Dieu. Il faut d’abord atteindre la perfection.

        Somme toute, le Doyen des anciens a exhorté les ministres de l’Evangile à cultiver la paix dans leurs églises et dans leurs familles. Ne pas en vouloir à ceux qui prennent des brebis dans leurs divisions, mais les aimer. Car c’est l’amour parfait seul qui entrera au ciel.

        A l’issue de son exhortation qui est allée droit aux cœurs des auditeurs, l’homme de Dieu est descendu de la plateforme, en poursuivant la distribution de la brochure : « Exposé sur la manifestation du Fils de l’homme » aux pasteurs. Parcourant la salle, le pasteur Baruti s’arrêtait par moment devant des pasteurs dont la présence lui rappelait ses nombreux voyages missionnaires dans des bourgades, villes et villages du pays, notamment Budjala, et autres coins vers la frontière centrafricaine.

        Pour boucler la boucle, l’homme de Dieu s’est souvenu de toutes les requêtes dans sa prière de clôture. Un rafraîchissement était servi  à l’issue de la réunion. Le Doyen des anciens avait à ses côtés ses associés, les pasteurs Musendo Metuschelah, qui modérait la réunion, et Paul Ndembo. La prochaine réunion est prévue au premier samedi du mois de février 2018.

  1. Caleb Mutombo

Réunion des ministres de novembre 2017

Le pasteur Baruti s’attelle désormais à la formation des ministres de l’Evangile

Initialement prévue le samedi 4 novembre, la réunion mensuelle des ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa s’est tenue le 11 novembre 2017 au Temple Baruti Tabernacle, sis avenue paroisse n°6 dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini. Le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, Doyen des anciens, a personnellement présidé cette réunion. Aussitôt arrivé à Kinshasa le samedi 4 novembre en provenance de Dubaï où il était en repos, il a été affecté, à son arrivée par la disparition brutale de son frère aîné, Joseph Baruti Kuminga dont l’inhumation a eu lieu le vendredi 10 novembre au Nécropole « entre ciel et terre » de Kinshasa, après des funérailles dignes de son rang organisées au Home Assanef de Kinshasa/Lingwala.

            En sa qualité de soldat de la Croix, l’homme de Dieu s’est trouvé à son poste de travail pour la réunion ministérielle, témoignant ainsi l’importance qu’il attache à l’édification du Corps de Christ. A ce titre, il a dû remercier tous ceux qui l’ont consolé dans cette dure épreuve d’une façon ou d’une autre. Il a également remercié tous les participants pour leur présence à cette réunion pour la confiance qu’ils lui témoignent comme leur évêque. Dans sa prière introductive, l’homme de Dieu a remercié le Seigneur Jésus pour tout ce qu’il ne cesse de faire pour son Epouse.

            Il est 14H20 quand le Doyen des anciens fait son entrée dans la salle. Installé du haut de la plateforme par les diacres qui l’accompagnent, le temps d’arborer son sourire habituel et de saluer tout le monde, il lira dans sa grande Bible le passage d’Ephésiens 4 : 10 à 15. 

            « Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ ».

            De cette lecture, il tirera pour sujet de la réunion « la formation ». Sujet qu’il axera en quelques points, à savoir :

1° l’appel au ministère, 2° Ne pas bousculer le pasteur en place,

3°Un serviteur de Dieu doit veiller sur trois choses,

4° l’unité revenue dans le Message, 5°Ne jamais placer à la chaire n’importe qui ;

6°Ne jamais avoir honte de prêcher la vérité, 7°Un serviteur de Dieu doit être un modèle,

8° Progrès évident dans la prédication de la vérité, et enfin, sur demande de l’assistance il a parlé de la révélation des sept tonnerres et de la relève.

1°L’appel au ministère

            Un homme qui exerce un ministère doit avoir un appel et doit se rappeler que le ministère n’est pas une petite chose. La Bible dit que « Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron » (Hébreux 5 :4). L’orateur s’est référé au prophète Branham qui a dit qu’« Aucun homme n’a le droit de prêcher tant que, comme Moïse, vous ne L’avez pas rencontré, là, sur ce terrain sacré, cette Colonne de Feu qui se tient là, alors il sait où il en est. Voyez? » (La demeure future de l’Epoux céleste et de l’Epouse terrestre, du 08.02.1964, §254).

            Pour sa part, avant de venir au Message du Temps de la Fin, il s’est rappelé qu’aux Assemblées de Dieu (CADZ) à l’époque, on organisait des cours de théologie pour former les serviteurs de Dieu – cela se poursuit jusqu’à ce jour, sur l’avenue Assossa dans la commune de Kasa-Vubu. Il fut intéressé de suivre la formation théologique pour devenir pasteur, mais il déclina cette offre, car dans son entendement, cela sonnait mal étant donné que c’est Dieu lui-même qui appelle et engage ses serviteurs.

            En termes imagés, il a fait savoir que si quelqu’un est engagé dans une grande société, à l’instar de la SCTP, ex-Onatra, ou à la grande Gécamines, ce serait absurde que cette personne exhibe un diplôme sans justifier d’une qualification pour les fonctions qui l’attendent. Ainsi, un serviteur de Dieu ne peut pas commencer à exercer s’il n’a pas reçu un appel divin.

            « C’est ça ma première leçon. Il t’engage et il te commissionne », a renchéri l’orateur. Il s’est à ce sujet référé au sermon « Le grand et puissant conquérant (Le puissant conquérant) » du 21 avril 1957, §8 :

            « Pour chaque homme, avant que vous puissiez accomplir un travail, vous devez avoir un motif, un choix, quelque chose sur base de quoi vous travaillez, quelque chose qui est l’objectif de votre travail, quelque chose qui vous fait travailler ».

2° Ne pas bousculer le pasteur en place.

            « Vous n’êtes pas là pour bousculer le pasteur que Dieu a placé. Ne forcez rien, suivez le plan de Dieu. Celui qui vous a appelés a un plan pour vous», a exhorté l’homme de Dieu. Il a illustré son propos par cette citation du prophète tirée du sermon « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement, du 12 février 1953, §20 :  « Je pense que ce soir vous avez entendu monsieur Baxter, parler d’un Ange qui m’a visité il y a quelque temps et m’a parlé de ces choses. Eh bien, c’est - c’est la vérité, monsieur. Et Il m’a dit que je devais prier pour les malades. Ma mission dans la vie, c’est de prier pour les malades. Eh bien, j’ai douté de cela et j’ai dit: « Je n’ai - je n’ai pas d’instruction, alors les gens…» Mais, depuis ma tendre enfance, j’ai été appelé à ce travail. Croyez-vous cela? ».

            Vous ne pouvez pas forcer la main de Dieu, a dit le pasteur Baruti qui a rappelé que, pour ce qui le concerne, depuis longtemps il fut dit qu’il serait pasteur à Righini. Ce message fut donné par le frère Nzodi qui avait vu dans une vision que Kanda Kazadi est monté sur une montagne mais n’a pas fait longtemps, il en est descendu. Puis c’est Mbombo qui est monté sur la montagne et il est descendu. « Enfin c’est le frère Baruti qui est monté sur la montagne et je n’ai pas vu quand il est descendu », avait dit le regretté frère Nzodi. Et le pasteur Baruti d’ajouter : « Nzodi est décédé depuis l’année passée et je ne suis pas encore descendu ». « Ne forcez pas la main de Dieu. Il y a des personnes qui divisent l’église à cause de l’argent », a-t-il fait observer.

3°Un serviteur de Dieu doit veiller sur trois choses

            L’homme de Dieu a tiré l’attention sur les trois choses qui font tomber les serviteurs de Dieu. Un serviteur de Dieu doit veiller sur ces trois choses : les femmes, l’argent et la popularité. Beaucoup divisent l’église pour l’argent. Ils pensent que l’église est un groupe en quête d’enrichissement facile au lieu de voir le ciel. Se référant au sermon « Ecoutez-Le », §28 et 29, il a exhorté l’assistance à ne point considérer l’église comme un gagne pain. Car le Seigneur Jésus a dit que nul ne peut servir deux maîtres à la fois. « Nous répondrons pour chaque âme que nous pouvons perdre. Dieu n’aime pas les divisions. Reste tranquille, Dieu sait quand il vous donnera une église. Dieu sait quand il vous bénira ».

            Et d’enchaîner : « Peu importe ce que le monde a à dire de vous, travaillez toujours pour plaire à Dieu. Non pas pour détruire, mais pour bâtir. Ne les divisez pas, mais édifiez-les. Ne laissez pas cette petite chose que l’homme a introduite dans l’église pour détruire la fraternité. Aimez-vous les uns les autres. Vous devez avoir l’affection fraternelle et non la haine fraternelle ».

4° l’unité revenue dans le Message

            Ayant toujours présent à l’esprit le chemin parcouru en sa  qualité de Doyen des anciens, le pasteur Baruti a rappelé que quand ils ont commencé cette église du Message, c’était des médisances. Il a rappelé le cas d’un frère venu de Kananga. Ce dernier était pasteur associé dans cette église de Kananga. Il a prêché à Kinshasa, disant que les femmes ne devraient pas tresser les cheveux et tout le monde disait « Amen ». De retour à Kananga, il se targuait d’avoir prêché à Kinshasa et que par conséquent il devrait être le pasteur de l’église de Kananga. Pendant ce tiraillement avec le pasteur titulaire, alors que ce dernier demandait à Dieu de trancher, le prétendant pasteur mourut. Ce fut un gaillard, a relaté l’orateur.

            Ainsi l’homme de Dieu a rappelé que frère Branham a dit de ne rien forcer. Souvent c’est un problème d’argent. Nous devons nous aimer les uns les autres et prier pour le pasteur. Le pasteur à son tour quand il voit dans son église un frère ayant un appel comme serviteur de Dieu, il devrait de temps en temps lui céder la chaire.

5°Ne jamais placer n’importe qui à la chaire

            L’homme de Dieu a averti les ministres du danger qu’il y a de placer n’importe qui à la chaire. « Ne placez pas n’importe qui à la chaire. Si cette personne ne croit pas exactement comme vous, ne le placez pas à la chaire. Parce que vous répondrez pour chaque âme perdue devant celui qui vous a engagés ». S’il n’y a personne pour prêcher, le pasteur doit le faire lui-même ou placer les bandes du prophète. Un serviteur de Dieu doit prêcher la vérité, a-t-il souligné.

6°Ne jamais avoir honte de prêcher la vérité

            Il y a des hommes qui ont honte de prêcher la vérité, a dit l’orateur. On arrive finalement à connaitre leur position. Qu’est-ce que la vérité, s’est-il demandé. C’est la Bible. Prêchez ce qui est dans la Bible de la manière que Frère Branham l’a interprétée. Pour moi, c’est ça la vérité, a-t-il déclaré. La vérité marche lentement, c’est pour cela que nous mettons une virgule et non un point final, a-t-il indiqué. Autrefois il était prêché que les femmes devraient se couvrir d’un voile, et les femmes en avaient souffert de dormir toujours la tête voilée jusqu’à ce qu’il fut démontré par la Bible que la chevelure a été donnée à la femme comme voile. La vérité a donc progressé.

            On avait enseigné qu’une femme dérangée ne devrait pas porter le voile pendant le mariage. De même on ne pouvait pas acheter des pagnes super wax car, disait-on, c’était des habits somptueux. A Kolwezi au Katanga, on traitait les femmes de « « Kikolopo, kikolopo, kikolopo », ce qui voulait dire « torchon ». On manquait d’honorer la femme vertueuse, comme le dit frère Branham de Suzanne Wesley, et de tant d’autres. Voici pourquoi l’orateur a dit que nous devons remercier Dieu.

            On traitait les métis d’hybrides. Alors que nous venons tous d’un seul père, Adam. Un animal hybride ne peut pas se reproduire. C’est pour cela que j’appelle les pygmées mes frères, a-t-il dit, en précisant que les métis ne sont pas des hybrides. La vérité avance, la vérité a progressé.

            Naturellement, « Les hommes et les femmes ont leurs droits respectifs. Nos frères de couleur, nos frères japonais, les Jaunes, les Blancs, les Noirs, qui qu’ils soient, il n’y a pas de différence à cause de la couleur, pour notre Dieu. Nous venons  tous d’un seul homme : Adam. Mais si Dieu nous a séparés et a rendu nos couleurs  différentes, restons ainsi. Si j’étais un Jaune, je voudrais bien rester un Japonais ou un Chinois. Si j’étais un homme de couleur, je voudrais rester ainsi ; Dieu m’a créé ainsi », a exhorté le prophète à ce sujet dans « Le troisième exode, du 30 juin 1963, §64.

            On a dit qu’un boiteux ne peut pas prêcher, mais nous avons aujourd’hui à côté de nous des prédicateurs boiteux qui font bien leur travail, a dit l’Evêque. Les clivages tribaux, qui avait engendré les églises dites de Bangala, Bayaka, etc. sont dévolus.

7°Un serviteur de Dieu doit être un modèle

            Parlant d’un serviteur de Dieu comme modèle du troupeau, l’orateur a dit qu’il n’a jamais trompé sa femme depuis qu’il s’est marié d’avec elle. Il a rappelé que devant chaque serviteur de Dieu se trouve une Delila quelque part pour le détruire. Il a exhorté les ministres de toujours s’humilier. Après un service divin bien réussi, un serviteur de Dieu, une fois de retour chez soi, devrait aller à genou remercier Dieu et demander de le débarrasser de tout orgueil. « Dites, je ne suis rien. C’est Jésus qui travaille en moi. Glorifiez Jésus. Vous serez jugés pour la Parole que vous prêchez. Si vous ne prêchez pas la Parole, vous serez jugés. Frère Branham avait de l’assurance, aussi a-t-il dit dans la vision qu’il eut : j’ai prêché comme Paul. Si ceux de Paul vont entrer, les miens entreront aussi. Et d’exhorter : « Restons avec le Message, avec ce que la Bible dit ».

            Une citation du prophète tirée du sermon intitulé « Le sceau de l’anti-Christ », du 11 mars 1955, §56, a été lue : « Il n’y a pas longtemps, là, une brave petite demoiselle voulait chanter pour moi dans une chorale. Et elle a dit qu’elle ne viendrait pas parce qu’elle ne pouvait pas se procurer ces produits cosmétiques à friser pour ses cheveux. Et elle devait chanter dans une chorale. Et quand j’ai appris cela, j’ai dit : «Tu ne pouvais donc pas chanter si tu le voulais.» C’est juste. Frère, je suis un prédicateur à l’ancienne mode qui croit ceci : un homme doit être éprouvé avant de venir derrière ma chaire. Vous prenez de ces gars qui jouent de leur guitare dans un cabaret le soir, qui viennent à l’autel le lendemain soir, et qui prêchent l’Evangile le surlendemain soir; c’est une disgrâce pour le Saint-Esprit. Amen ».

            Un vrai serviteur restera avec la Parole et l’apportera telle qu’elle afin que l’église soit dirigée par le Saint-Esprit. Tout bon prédicateur prêchera la Parole de Dieu et amènera son église au baptême du Saint-Esprit. Il veillera à l’argent et aux femmes pour ne pas s’y laisser prendre. Prêchez ce qui est écrit. Tenez-vous en à la Parole. On vous traitera comme Jésus. Restez avec Jésus dans tout le calvaire.

            N’ayez pas honte du Message ni du nom de Branham. Ne cachez pas cela, car c’est ce qui fait votre force, a exhorté l’homme de Dieu, avant de se prêter aux réactions des ministres, demandant s’il y avait une question à traiter. Ceux-ci ont dit : les sept tonnerres, la relève !

Les Sept Tonnerres

            Parlant de la vérité qui a fait ses preuves, l’homme de Dieu a dit qu’il y avait le problème des sept Tonnerres. Certains y croyaient et d’autres n’y croyaient pas. Nous croyions que les Tonnerres rassemblent l’Epouse, qu’ils donnent la foi de l’enlèvement. Ces gens nous ont appelés des tonnerristes. Ils disaient qu’ils accepteraient une vipère plutôt qu’un tonnerriste. Mais la vérité continue à marcher. La grande majorité de ceux qui croient le Message savent que frère Branham a dit que c’est lui qui a révélé les Sept Tonnerres d’Apocalypse 10. Dans « Exposé des sept âges de l’Eglise, page 319, le prophète dit :

            « Or, ce messager de Malachie 4 et d’Apocalypse 10.7 va faire deux choses. Premièrement : selon Malachie 4, il ramènera les cœurs des enfants aux pères. Deuxièmement : il révélera les mystères des sept tonnerres d’Apocalypse 10, qui sont les révélations contenues dans les sept sceaux. Ce seront ces «vérités-mystères» divinement révélées qui ramèneront littéralement les cœurs des enfants aux pères de la Pentecôte. Exactement ». Répétons seulement ce que le prophète a dit, a exhorté l’orateur. L’Epouse est rassemblée, la vérité a fait un pas, a-t-il dit dans une sagesse digne d’un véritable Doyen des anciens.

            Le Sept Tonnerres donnent le réveil à l’épouse, a démontré l’orateur en se référant au « Premier sceau », prêché le 20 mars 1963, au §183 :   « La–l’Épouse n’a pas encore eu de réveil. Voyez? Il n’y a pas encore eu de réveil là, aucune manifestation de Dieu pour stimuler l’Épouse. Voyez? C’est ce que nous attendons en ce moment. Il faudra ces Sept Tonnerres inconnus là-bas pour La réveiller de nouveau, voyez-vous. Oui. Il les enverra. Il l’a promis. Maintenant, regardez bien ».

            Les Sept Tonnerres donnent la puissance à l’Eglise. Le révérend Baruti l’a prouvé par la citation suivante du prophète, tirée du « Quatrième sceau », du 21 mars 1963, §180 : « Attendez que ces Sept Tonnerres fassent entendre Leurs voix, de ce groupe qui peut vraiment prendre la Parole de Dieu et La manier, là, Elle va trancher et couper. Et ils peuvent fermer les cieux. Ils peuvent fermer ceci, ou faire cela, faire tout ce qu’ils veulent. Gloire! Il sera tué par la Parole qui sort de Sa bouche, qui est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants. Ils pourraient faire apparaître cent milliards de tonnes de mouches s’ils le voulaient. Amen. Tout ce qu’ils vont dire, ça va arriver, parce que C’est la Parole de Dieu, qui sort de la bouche de Dieu. Oui. Amen. »

            Je suis un tonnerre, a dit le pasteur Baruti. Et l’assistance a répété en chœur avec lui : « je suis un tonnerre ».

            Cela s’appelle : « répétez ce que disent les bandes », comme l’a ordonné frère Branham. En effet, le prophète a prévenu que beaucoup ne le verront pas, seuls le verront, ceux qui ont un œil spirituel. « Le mystère tout entier est dévoilé. C’est le ministère de cet ange-là. Voyez? Ce sera tellement simple que les gens vont passer complètement à côté. Mais pourtant, ce sera parfaitement confirmé. Ce sera dévoilé d’une façon absolument parfaite. Voyez? Tous ceux qui voudront le voir le verront. Voyez? C’est vrai. » et d’ajouter : «Il sera tellement humble qu’il y en aura dix millions de fois dix millions qui... Enfin, disons qu’il y aura un petit groupe qui comprendra » (Le premier sceau, §201, 206.

La relève

 

            S’agissant de la relève sur laquelle certains ont désiré à nouveau entendre leur évêque, notons que l’orateur a seulement fait parler le prophète de Dieu à travers les citations suivantes :

-Se ranger du côté de Jésus, du 1er juin 1962, §61-62 :

« 61.    Ça pourrait être la fin de ma route; ça pourrait être la venue du Seigneur; ça pourrait être le changement du jour; ça pourrait être la venue de ce puissant homme, si ça doit être un autre, en dehors de ce qui est déjà venu; ça pourrait être cela, ça pourrait être toutes ces choses auxquelles nous pourrions nous référer. Et pendant que je me tiens ici ce soir, devant Dieu et devant vous, frères, je ne sais rien. Je ne saurai pas vous le dire. Si je le savais, je vous le dirais, sinon je n’aurais pas mentionné - soulevé quelque chose comme ceci, si je ne savais pas comment ... Si je savais comment la chose se passe, je - je le dirais, mais je ne sais rien. Je ne saurai le dire. Immédiatement, je m’en vais aux réunions, sans la moindre conduite. Je vais parce que je ne veux pas m’asseoir là-bas. Je - je - j’aime aller dans les bois comme n’importe qui. Si là-dessus je suis dans l’erreur, que Dieu me pardonne.

  1. Il y a trois choses qui pourraient m’arriver. C’est soit la fin de ma route, pour permettre à cet autre d’entrer en scène. Je lui ai frayé le chemin pour qu’il prenne la relève, parce que rappelez- vous, celui qui vient prêcher se tiendra sur la Parole. «Restaurer la foi des enfants à leurs pères.» Ça pourrait être la fin de ma route. Il se pourrait qu’IL soit en train de changer mon ministère pour un retour à l’évangélisation outre-mer. Ou bien, Peut-être qu’Il ne m’appellera plus comme évangéliste, et qu’Il va m’emmener quelque part, dans le désert, pour m’oindre afin de m’envoyer comme le «promis» qui doit venir, je pense. »

- L’Esprit de vérité, du 18 janvier 1963, § 20 :

« … Peut-être que c’est le temps pour moi de rentrer à la Maison. On dirait que c’est vraiment cela. Si c’est le cas, il s’élèvera après moi quelqu’un qui continuera avec le Message. Ça sera une personne étrange, mais il s’élèvera après ceci et  continuera avec le Message. Et écoutez cela. Tant que c’est scripturaire, accrochez-vous-Y ».

-La marque de la bête, du 13 mai 1954, §77-78

            Alors j’ai trouvé ceci, la Bible dit : «David a bien servi le Seigneur dans sa génération.»

Alors j’ai dit : « Seigneur, je ne veux aucune organisation. Que je Te serve de tout mon cœur, pendant que je suis là, en vie.» C’est vrai. «Après, Tu auras un autre homme quand je serai parti. Tu feras que quelqu’un prenne la place. C’est tout ».

            Et le pasteur Baruti d’enchaîner : « Croyons que quelqu’un doit prendre la relève, des merveilleux auxiliaires. Autrement, on retombe dans l’erreur des Juifs qui pouvaient dire : « Jésus, tu fais des miracles, ça suffit. Mais quand tu dis que tu es le Messie, c’est ce qui ne va pas ». Et Jésus leur a dit : « Allez dire à Jean, ce que vous voyez et entendez. Les aveugles voient, les boiteux marchent. En prêchant sur les Béatitudes, frère Branham n’y est pas allé par quatre chemins pour démontrer que c’est lui qui devait manifester Christ au temps de la fin. Et l’homme de Dieu de s’exclamer : « Parce que vous êtes connectés à votre évêque, n’ayez pas honte, je suis fier de vous. Vous devez devenir des « dieux » couverts de peaux. A l’intérieur, pas à l’extérieur ».

            C’est dans une grande chaleur du Saint-Esprit et dans une ambiance parfaite de communion fraternelle que s’est terminée cette réunion. Dans sa prière de clôture, le pasteur Baruti a imploré l’aide de Dieu afin que chaque ministre serve Dieu avec intégrité de cœur. Il a demandé à Dieu de bénir ses serviteurs. Qu’il les remplisse du Saint-Esprit et qu’il puisse bénir leurs églises respectives. Que celles-ci aient un grand réveil. Il a ainsi prié au nom de Jésus-Christ.

            Débuté à 14H20, la réunion s’est clôturée à 16H30.

Dernière minute

            Pendant que nous mettions sous presse, signalons que le pasteur Baruti a organisé une grande campagne d’évangélisation à Kwilu-Ngongo , au Kongo Central du 25 au 26 novembre dernier,  sur le tjème «Le Docteur Jésus», suivie de la dédicace de El Shamma Tabernacle le dimanche 27 novembre du pasteur Kiwoyi.  Rappelons qu’après Mbanza-Ngungu et Kimpese où il avait dans un passé récent tenu des campagnes d’évangélisation avec des signes et prodiges, c’était au tour de Kwilu Ngongo de bénéficier du don de guérison divine dont Dieu a pourvu son serviteur avec la démonstration de  puissance du Saint-Esprit.

            La prochaine réunion ministérielle aura lieu probablement ce 2 décembre prochain.

Texte de Past. Caleb Mutombo


Réunion des ministres de l’Evangile du mois d’octobre 2017

Le pasteur Baruti de retour à Kinshasa : l’historique du Message en RD Congo, les questions et réponses avec les ministres de l’Evangile, au menu des échanges

 

         Le révérend pasteur Baruti Kasongo est de retour à Kinshasa au terme d’un repos de guerrier bien  mérité à Dubaï. C’est le samedi 4 novembre 2017 qu’il a été accueilli à l’aéroport international de Ndjili par les membres de sa chère église, Baruti Tabernacle. En effet, l’homme de Dieu qui fait la fierté de notre pays par le don divin de guérison divine dont Dieu l’a pourvu, avait organisé des grandes campagnes d’évangélisation sans désemparer à Kikwit dans le Kwilu et à Cabinda en Angola où des grands miracles se sont produits. Cela, aussitôt  après la ligne de prière pour le baptême du Saint-Esprit organisée dans son église. Il a dû surseoir la campagne d’évangélisation à Kwilu Ngongo au Kongo Central, quand il lui a été conseillé de se reposer. Les enfants de Dieu de toutes les églises kinoises confondues aiment tendrement le patriarche Baruti, apôtre de l’amour, par qui le Seigneur Jésus sauve et bénit des millions d’âmes et guérit des milliers des personnes de diverses maladies, tant au pays que dans le monde entier. Voici pourquoi les fidèles l’ont chaleureusement ovationné : « Bon retour Papa et Maman ». Car il a voyagé avec sa chère épouse Mama Apho et quelques proches.

         Ci-dessous le rapport de la réunion des ministres qu’il avait présidée avant son départ.

      Le samedi 7 octobre 2017 la réunion ministérielle à  Righini a connu une affluence particulière des ministres de l’Evangile venus de tous les coins de la capitale et même du dehors des frontières nationales. Le Temple Baruti Tabernacle, sis avenue Paroisse n°6, Quartier Kemi/Righini dans la commune de Lemba a abrité ladite réunion  mensuelle sous la présidence du révérend Pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, Doyen des anciens. L’homme de Dieu avait à ses côtés ses pasteurs associés Musendo Metuschelah et Paul Ndembo. Parmi les visiteurs, l’on a noté la présence des pasteurs Panzu de Cape Town et Jacques Mbuyi de Jobourg en Afrique du Sud, Mosengo du Gabon et de bien d’autres ministres.

         Après la prière d’ouverture, le révérend Baruti a tenu à remercier les participants pour leur présence. Il a fait remarquer une maladie qui fait que ceux qui quittent le pays se croient plus grands que ceux qui y restent. Concernant la campagne d’évangélisation qu’il venait d’organiser à Cabinda en Angola, l’orateur a fait savoir qu’il en avait déjà parlé dans son rapport présenté à l’église et qu’il n’était plus besoin d’y revenir d’autant plus que la télévision en a fait large écho. Des miracles extraordinaires ont été accomplis. Le stade était plein de monde. Dans les rues, motos et véhicules ont rajouté à la chaleur de l’accueil.

         Pour rappel, la réunion ministérielle obéit à la recommandation du prophète-messager William Marrion Branham qui a dit : « Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous» (« Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962, §83)

         En guise de fondement scripturaire de la réunion, l’orateur a lu le passage biblique d’Ephésiens 4 :1-7 : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ ».

         Aussitôt l’homme de Dieu a déclaré avec douceur en ces mots : « Je voudrais vous parler un peu de l’historique du Message dans notre pays, parce que pour la campagne faite à Cabinda, le morts sont ressuscités, les boiteux ont marché, les sourds ont entendu, je suis venu avec des béquilles et l’évangile a été prêché. Ma pensée aujourd’hui, c’est de vous parler comme votre papa ».

         « Nous avons souffert. Cette église du Message du Congo connaît un plein succès aujourd’hui. Partout où vous allez, partout où il y a des églises dans le monde, c’est rempli de Congolais. Chez le pasteur Time Young, … à Dallas, etc. On a fait un grand travail. Mais il faut savoir là où nous sommes arrivés et connaître l’origine de notre foi », a fait observer l’homme de Dieu.

         Même les Noirs Américains veulent connaître leurs pays et leurs tribus d’origine, parce que quelqu’un qui n’a pas d’histoire n’existe pas. Il veut savoir qui est son papa et sa maman afin qu’il ait le cœur net, sinon il est troublé, a-t-il indiqué.

         « Quand nous avons commencé, Mukuna, aidé par les frères Frank et Barilier recevait d’eux des brochures et nous, on a commencé une année avant eux, en 1974 et eux ont commencé en 1975. Celui qui dirigeait le culte c’était Ngoma. C’est lui qui a prêché la Parole aux pasteurs Kalumbu et Nianga. Et nous on était trois pasteurs : Kanda, Mbombo et moi», a-t-il rappelé.

         « Après quelques années, nous avons décidé ensemble de choisir certaines personnes que nous allons appeler « anciens » et des diacres car on est resté quelques années sans diacres. C’était Frank et Barilier qui nous avaient imposé de placer des anciens. Aujourd’hui, dans une église, vous allez placer des anciens, pourquoi? Vous avez des églises, est-ce que vous avez placé des anciens ? On place des diacres», a dit l’homme de Dieu.

         Furent placés comme anciens : Kalumbu, Nianga, Assoba, Bokuma et les diacres : Leba, Nzembela, Botanga et Diameni. Au-dessus de nous, a dit l’orateur, c’était Mukuna Tshipuya wa Kazadi.

         «Il avait quel grade ? Full Gospel Minister (ministre du plein évangile). Mais lui pensait qu’il était plus que tout le monde. Normalement, il devrait être notre évêque et nous on devrait être des pasteurs associés. Ministre du plein évangile, c’est déjà une erreur. Au début je prêchais, Kanda prêchait. Je n’avais jamais vu Mbombo prêcher bien qu’il fut pasteur. Mukuna prêchait, mais une prédication tribale. Il disait : attention avec les Baluba pourtant lui-même était Muluba. Plusieurs fois je lui reprochais le fait de mentionner les Baluba dans ses prédications. Je lui ai dit que nous ne sommes pas ici pour manifester le tribalisme.

         Nous avons prêché et le Message est arrivé à Kisangani, Kolwezi, Goma et partout ailleurs. Tout a commencé à Kinshasa. On avait quelques erreurs, la plus grande était que toutes les dîmes et toutes les offrandes, on devrait les remettre à Mukuna. Et je félicite le frère Assoba. Les échos sont arrivés à frère Frank. Le pasteur Siku avait écrit pour que le frère Frank soit saisi de la situation ».

         A cette époque, j’avais moins de 30 ans d’âge, Mukuna avait 50 ans et Kanda avait déjà 60 ans, a-t-il indiqué. « Nous devons le respecter, malgré qu’il a dévié et qu’il s’est fait Dieu plus tard », a-t-il dit, avant d’ajouter que « quand je lui ai dit que je venais de prier pour un cancéreux à Mama Yemo, il a dit que frère Branham avait prié pour tous les malades qui devraient être guéris ». Le même démon persiste aujourd’hui, les gens font auditionner les bandes des sermons du prophète pour la prière des malades, comme si Dieu ne donne plus de dons.

         « Non, nous ne pouvons plus évangéliser. Ce message est pour un petit groupe », entendait-on dire. J’ai dit à Mukuna, nous devons évangéliser. En moins de deux semaines, nous avons évangélisé au marché avec Ngepa et l’église était remplie, a-t-il ajouté.

         En outre, a fait observer l’homme de Dieu, dans cette église de Mukuna, on chantait assis en français. Et c’est le pasteur Baruti qui lui a suggéré qu’on traduise les cantiques en lingala. C’est avec le pasteur Mali qu’ils ont traduit les cantiques en lingala, à l’instar de « Le feu divin brûle en mon cœur » : « Moto epeli na motema», « Ville de perles et des lumières » : « Mboka mpole mpe kitoko ».

         Il y avait encore cette affaire des femmes qui devraient être couvertes des mouchoirs de tête. L’orateur a jeté des fleurs à frère Diyoka Richard. Ce dernier avait prouvé à Mukuna que la chevelure a été donnée à la femme comme voile, selon la Bible. Et pour cela, Mukuna l’avait excommunié. Et quand il fut rencontré par le pasteur Baruti dans la commune de Kinshasa, ce dernier l’invitera à revenir à l’église car il avait raison. Mais Mukuna ne voulut pas le voir. Et le pasteur Baruti d’ajouter : « Nous devons nous aimer. La chose qui nous a manqué, c’est l’amour ».

         « ... Alors Dieu m’a dit de laisser le travail pour le servir à temps plein. J’étais bien payé et âgé de moins de 30 ans. Quand j’en ai parlé à Mukuna, il me dira : tu n’auras pas un sou. C’était moi qui lui donnai de l’argent et une voiture que mon frère a fini par lui ravir. Quand frère Frank lui a dit que l’argent de la dîme est pour le pasteur, il nous a chassés. Malgré cela je suis allé l’embrasser et j’ai mangé dans sa maison, bien qu’il taxait cela de baiser de Judas».

         « Vous devez aimer quelqu’un, peu importe ce qu’il est. Ce qui nous unit, c’est le Message de frère Branham », a-t-il enchaîné. « Mais quand on a formé l’Assemblée chrétienne de Righini, la guerre a commencé. Les gens ont dit : Kanda, Baruti, Mbombo, vous n’êtes plus des pasteurs. On va diriger collégialement. Cependant, Dieu donne à chacun sa place. Il m’a parlé à travers le frère Nzodi, et j’ai dit à Nzodi de ne pas en parler. Le pasteur Roger a dit : « votre pasteur c’est Baruti ». Les gens s’y sont attaqué, j’ai démissionné. Je ne voulais pas accepter cela. La personne qui m’attaquait c’est Kanda. Paix à son âme. On se met à attaquer le pasteur. C’est ce qui est entré dans les églises. Righini a connu combien de divisions ? Panzu, pas celui de l’Afrique du Sud, a dit : la Colonne de Feu a quitté Righini. Il fut soutenu par Mukadi qui déclarait qu’il lui manquait la puissance de Baruti. Il est allé la chercher à la Montagne dans le Plateau. Revenu de là, il trouvera le cadavre d’une jeune fille kasaïenne de 16 ans. Il s’est allongé sur lui, bouche contre bouche pour tenter de le ressusciter. Les gens l’ont roué des coups. Sorti de l’hôpital complètement fou, il transportait des fardeaux sur la tête avant de mourir quelques mois après ».

         « Panzu mort, Mukadi mort, j’ai vu des jeunes mourir. Respectons l’ordre que Dieu a établi. Si vous voulez sortir d’une église, voyez le pasteur. Si ce dernier campe sur sa position, sortez calmement », a exhorté le pasteur Baruti.

         Quand le diable nous trouble il va à « Malebo » et quand le frère Rigobert lui a posé la question, il dira : « j’ai mis le trouble dans la barque », a raconté le pasteur Baruti avec ironie avant de s’exclamer : «  nous n’avons pas besoin de divisions, elles sont charnelles selon la Bible ».

         « Puis j’irai à Lubumbashi, Kambove, Kakanda, Kolwezi. Masudi qui est un grand pasteur à Lubumbasi, fut diacre. J’y ai trouvé Kalonji. Il m’a suivi jusqu’à l’aéroport : tu dois me dire quel est ton ministère. Dans l’avion, Dieu me dira : tu n’as pas de don de guérison ? La voix sortait de l’ublo disant : « est-ce toi qui guéris les malades ? J’entre dans ce don et je guéris les malades. Pourquoi n’aimes-tu pas tes frères du Congo ? Tu es venu à plus de 2000 Km ! Va au Congo. J’ai laissé ma femme avec un bébé de trois mois. Je suis allé au Congo. Ce qu’ils ont vu là-bas, Righini ne l’avait jamais vu. La pluie fut arrêtée trois fois. Une église de trois cents personnes était archicomble, à Kouka Bateke. Une femme qui ne bougeait pas à cause de son cerveau affecté pendant deux ans depuis le décès de son mari, fut guérie. On devrait la conduire à la toilette. Je lui ai imposé les mains et la femme guérie, commençait à se rendre elle-même à l’église », a témoigné l’homme de Dieu.

         Pour avoir osé demander à Dieu d’enlever ce don de guérison, le pasteur Baruti a reçu un reproche de la part de son Dieu. Quand il avait prié aux Etats Unis pour un Blanc qui avait un cancer de cerveau, ce dernier ne sera guéri que quand Dieu le lui a rappelé. Et le pasteur Baruti a dit : «Seigneur n’enlève plus Cela ».

         Ce que vous demandez à Dieu, c’est ce que Dieu fera pour vous, a dit l’homme de Dieu, en rappelant comment les gens furent guéris à Pointe Noire. Il avait demandé aux gens de huer Satan. Cela pour démontrer qu’aujourd’hui personne ne peut douter du don qu’il a reçu de Dieu.

         Cela dit, l’homme de Dieu a dit aux ministres sans ambages : « Pour que nous soyons bénis, parlons le même langage. Le Message a pris de la valeur partout. Quand j’ai vu des divisions à Brazzaville, je les ai appelés à l’unité. J’ai dit aux gens qu’ils devraient respecter Ilmata qui est regardé comme ancien ».

         Dans son sermon « Là où les pentecôtistes ont failli », frère Branham démontre que c’est parce qu’ils ont manqué l’amour. « C’est ce qui est arrivé dans le Message. Un manque d’amour manifeste », a-t-il déploré. Nous devons venir dans l’unité. L’unité ne se fait qu’autour d’un don. L’Amérique serait bénie si les Américains avaient reçu William Branham. Bientôt l’Amérique sera châtiée, le roi du Nord, la Russie ne cache plus ses menaces. Le pasteur Baruti a été déçu de constater que dans les bibliothèques américaines, on ne parle que des Billy Graham, Oral Roberts, Tommy Osborn et non de William Branham. Même dans la ville de Jeffersonville certains ignorent où habitait le prophète de Dieu. Le pasteur Baruti leur a suggéré de distribuer les brochures dans cette ville.                 Chez nous à Kinshasa, a-t-il dit, « tout le monde connaît les croyants du Message de Branham. Je les aime beaucoup. Mais nous avons travaillé plus qu’eux. Nous avons deux millions de croyants. Le don de Dieu a trouvé sa place. Auparavant, les gens se moquaient de nous. Aujourd’hui ils ont vu le don de Dieu. A Kinshasa si vous commencez une église disant que c’est une église du pasteur Baruti, demain vous la trouverai pleine de gens ».

         Par contre certains croyants du Message qui se montrent sceptiques nous traitent de magiciens. « Je ne connais pas la magie. Je connais la Bible : Jean 14 :12 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ».

         « Parce qu’eux ne font pas ces œuvres ils trouvent cela normal. Vous devez les faire. Dieu n’est plus au ciel. Il est descendu dans un Homme appelé Jésus. Ceux qui ont les vertus de la foi, la connaissance et la maîtrise de soi, la Colonne de Feu devrait les coiffer par le vrai baptême du Saint-Esprit pour être des « dieux » qui parlent, comme l’a dit frère Branham : «ils deviennent des idoles. Dieu marchant sur deux pieds. Le grain de blé qui est tombé à terre, à la fin des temps, est le même grain de blé. Vous devez faire les œuvres. Enlevez la peur. Vous devez avoir la vie sanctifiée », a rassuré l’homme de Dieu.

         Pour étayer son propos, l’orateur a lu Jean 17 : 22-23 : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé ». Comme du temps de l’apôtre Paul, les gens disent : « les dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous ». Et le pasteur Baruti d’ajouter : « Nous savons de quel côté Dieu se trouve. Soyons unis, les divisions c’est de la distraction. On doit tout arranger sur la terre ».

         L’homme de Dieu a remercié Lifoko pour sa chanson dans laquelle il dit : « mon ami, la haine a triomphé ». Pourquoi ces divisions, a-t-il demandé. L’aigle doit monter plus haut. Chacun doit se demander chaque jour : « Jésus est-il en moi ? ». Les Ephésiens 4 doivent amener l’église à la perfection. Mais hélas ! Les prédicateurs amènent l’église à la haine. La perfection c’est l’amour, a dit l’homme de Dieu avant de donner le passage biblique de Matthieu 5.46-48 : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extra-ordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait ».

         Se référant au passage biblique d’Ephésiens 4 :11 où il est dit qu’il a donné aux uns comme apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs, l’orateur a demandé aux participants d’enlever la colère, la haine afin d’amener l’Eglise à Jésus. Frère Banham, a-t-il dit, ne s’est pas livré à critiquer les baptistes après qu’il fut sorti de cette église. Dans son sermon « Je restaurerai », il déclarait qu’il avait parcouru le pays disant combien les baptistes étaient bons, a dit l’orateur en poursuivant que quand vous enlevez Jésus, c’est le diable qui va entrer.

Questions et réponses

         Se prêtant aux questions des ministres, l’orateur a parlé de ses rapports avec frère Frank, de la révélation de sept tonnerres, de la séparation et de la division, des phénomènes Arc-en-ciel et de « Branham Dieu », de la lecture des citations pendant les cultes, de la polygamie avec Pierre Kas, etc.

         A la question de savoir pourquoi il ne travaille pas en collaboration avec le frère Ewald Frank, il a été formel: « Frère Frank était l’évêque. C’est lui qui a amené le Message dans notre pays. On travaillait avec lui jusqu’au jour où nous avons senti qu’il n’était plus dans le Message. Il nous avait dit que personne n’avait le Saint-Esprit à part lui et Barilier. C’est ce que Kas soutenait. Moi j’avais déjà le Saint-Esprit. Il limitait le nombre de brochures à lire à 80 alors qu’il y a 1209 sermons de Frère Branham». L’orateur s’est abstenu d’en dire plus, pour passer à un troisième point. «Pour les frères Barilier et Frank, le Message était devenu des carottes pourries. Cela fut prêché à Righini du haut de la chair. D’après eux, le Message, c’est ce que Frank écrivait dans ses lettres circulaires. Même le Frère Mbombo, pasteur de l’époque avait rejeté cela», a-t-il dit en subtance.

         Quelqu’un a voulu savoir pourquoi on lit des citations de frère Branham pendant les sermons. L’homme de Dieu a compris que cette question émanait  probablement d’un croyant de « non révélés ». Il a répondu sans ambages  que les bochures c’est la Parole de Dieu, selon le passage biblique concernant l’Epouse dans Apocalypse 19 :6 « … Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. ».

         Un intervenant a posé la question de savoir si le départ de l’église de chez Mukuna n’était pas la première division. L’orateur a fait savoir que Mukuna les avait chassés à cause du baptême des polygames. Il avait proféré ces menaces pendant qu’il se trouvait en voyage à l’Est du pays.

         Cela les a amenés à excommunier Mukuna par une lettre datée du 4 janvier 1980 adressée à A. Barilier, signée par les anciens de Kinshasa, à savoir : 1. Assoba, 2. Bakajika, 3. Baruti Kasongo, 4. Baruti Mulamba, 5. Botanga, 6. Kalumbu Kiseka, 7. Kanda Kazadi, 8. Leba, 9. Mbombo, 10. Ngoma, 11. Nlandu Lusala, 12. Nyanga, 13. Nzodi.

         A une question de savoir la différence entre la division et la séparation, l’orateur a lâché sans tergiverser que c’est la même chose. « Nous on ne s’était pas séparé. On voulait rester. Lui nous a chassés. Nous devrions partir. Avant de partir j’ai pleuré dans une salle de classe », a dit le pasteur Baruti. « Et nous avons livré Mukuna au diable, parce qu’on voulait l’unité. Nous avons mis Barilier au courant et les gens nous ont suivis ».

         Pour le pasteur Baruti, l’unité sera effective quand les gens auront le même langage. Répondant à une question touchant sur le phénomène Arc-en-ciel, le Doyen des anciens a fait savoir que c’est un mouvement qui a commencé au Kasaï à Kamwesha. Ils ont reçu un esprit. «Je ne crois pas à cela. Ils ont été excommuniés par le pasteur Charles à Lodja. Ces sont des mauvais esprits qui ont troublé le Message». Quant au discernement qu’ils manifesteraient, il ne faut pas confondre cela avec un don authentique du Saint-Esprit. Il faut que le Saint-Esprit soit en vous. Car le don s’arrête au niveau de l’esprit. Le vrai baptême du Saint-Esprit arrive dans l’âme et la personne change. L’orateur a précisé que le don ne signifie pas que vous êtes chrétien. Pour preuve le spectacle désolant offert par les gens de l’Arc-en-ciel qui avaient invité les gens à baiser la barbe d’un bouc et tant d’autres pratiques propres aux charlatans. Un cas d’espèce est celui d’un homme dudit  mouvement Arc-en-ciel qui pour guérir quelqu’un du Sida a demandé à ce dernier de marcher sur la Bible. La personne est morte aussitôt après cela. Et l’orateur d’ajouter : « moi ça  me fait peur, si vous êtes là, sortez ».

         Concernant ceux qui font de frère Branham Dieu, l’orateur a eu les mots justes : « Il ne faut pas entrer dans les églises où on dit que Branham est Dieu ».

         A la question d’un frère de Brazzaville touchant la révélation des Sept Tonnerres posée à la précédente réunion, et sur laquelle l’intéressé est revenu, l’homme de Dieu a souligné que les sept Tonnerres sont révélés dans les Sceaux. Il a fait savoir que frère Branham a lu Apoc. 10 :1-7 à l’ouverture du 7ème sceau. Les citations ont été données à profusion là-dessus, notamment dans « La brèche…, depuis le §30 à 37, le Premier sceau, §75, le Troisième sceau, §183, quatrième sceau §180, Exposé des Sept âges P.319 et Questions et réponses n°4, §78, etc. Il a prouvé que les Sept Tonnerres rassemblent l’Epouse et donnent la foi de l’Enlèvement. L’Epouse est effectivement rassemblée a dit l’homme de Dieu. Ils amènent le réveil de l’Epouse et ça se voit avec des signes et prodiges qui éclatent dans le monde entier, notamment dans son ministère.

         A ce sujet un adepte de Pierre Kas qui, comme son maître, rejete cette révélation, a cru prendre à défaut l’orateur en prétendant que le pasteur Baruti aurait affirmé que les Sept Tonnerres ont tonné sur la terre, alors que le §391 du 7ème sceau dit : « … Les Sept Tonnerres dans le Ciel vont dévoiler ce mystère. ». L’homme ignorait que le prophète Branham a été ravi au ciel dans la constellation des Sept Anges qui  reflétait Christ. C’est là qu’il reçut l’ordre d’aller prêcher les 7 sceaux. Et ce sont les propres déclarations du prophète que le pasteur Baruti répète fidèlement : « Les Tonnerres ne firent jamais entendre leurs voix des cieux, ils les firent entendre sur la terre » (Monsieur est-ce le signe de la fin ?, §305).

         Apportant de l’eau au moulin, des pasteurs ont soutenu le Doyen des Anciens avec une artillerie  des citations sous une salve des «Amen !».

         Le Septième sceau est révélé. C’est le Message du Temps de la fin. Le pasteur Panzu (ancien de l’Assemblée de Righini, actuellement à Cape Town en Afrique du Sud) a lu le §304 du Septième sceau : « Voilà qui montre bien que C’est de Dieu, parce que, vous voyez, Cela s’emboîte parfaitement dans les promesses de Dieu, de la fin du–du Message. Vous remarquerez. Remarquez, là, pour le Message de la fin du temps, ce Sceau. Après que tous, qu’Il–Il a révélé tous les six Sceaux, voilà qu’Il ne dit rien au sujet du Septième. Et le Sceau du temps de la fin, quand Il commencera, Il sera tenu dans un secret complet, selon la Bible. Et, avant de savoir Cela... Et, souvenez-vous, Apocalypse 10.1-7, 1 à 7, chapitre 10.1 à 7 : «À la fin du Message du septième ange, tous les mystères de Dieu seraient connus.» Nous sommes au temps de la fin, à l’ouverture du Septième Sceau ».

         Le pasteur Mosengo du Gabon (ancien de l’Assemblée chrétienne de Righini) a quant à lui lu deux citations coupe gorge dans « L’âge de l’église d’Ephèse » et dans « L’Apocalypse, livre des symboles » où le prophète démontre noir sur blanc que les Sept tonnerres sont révélés à la véritable Eglise :

         « Dieu dit une Chose, mais Elle ne nous est pas ouverte, car Elle reste cachée à nos yeux jusqu’au jour où Dieu peut La révéler. Je me demande ce qu’il en sera après que nous serons partis? Oui. Je suis persuadé qu’il y a encore un grand - grand nombre de choses dont nous ne savons rien. C’est vrai. Il y a Sept Sceaux qui sont apposés sur le dos du Livre, si nous prenons juste le Livre de l’Apocalypse dans son entièreté. Et cela n’est même pas…Ce n’est pas écrit dans le Livre. Et ces Sceaux doivent être ouverts pendant cet âge de l’Eglise, et les sept derniers mystères de Dieu doivent être révélés » (L’âge de l’église d’Ephèse, 5 décembre 1960, §38).

         Et l’intervenant de poursuivre avec cette autre citation : « Ainsi rappelez-vous, l’Ange avait parlé à Daniel. Daniel a entendu sept tonnerres. Ils firent entendre leur voix. Daniel se saisit de sa plume et commença à écrire, et l’Ange lui dit  : «Ne l’écris pas!» Amen. «Ne l’écris pas!» Jean vit la même chose; et cela avait déjà été écrit à l’extérieur de la Bible et il y avait sept sceaux sur le dos du Livre, et personne ne pouvait ouvrir ces sceaux; c’étaient ces voix. Voici la Bible écrite, laquelle est un mystère Elle-même. Mais sur le dos de la Bible, les révélations étaient montrées à Daniel, disant qu’il y a sept voix qui devaient se faire entendre, que personne ne pouvait ouvrir, et personne ne savait ce que c’était. Mais la Bible dit, et ce fut dit à Daniel et aussi à Jean, «Que dans le derniers jours, ces sept voix seraient connues par la véritable, la vraie Eglise.» Le saisissez-vous? Pouvez-vous voir comment le faux et la contrefaçon font de leur mieux pour tenir éloignés les grands hommes des endroits comme ceux-là? » (Apocalypse, livre de symboles - 17 juin 1956, §64-66)

            En sa qualité d’évêque et de défenseur éprouvé de la saine doctrine, ayant formé beaucoup  de ministres de l’Evangile, le rév. Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard a prodigué des sages conseils aux participants afin de les aider à exercer convenablement leur ministère.

         A l’attention de l’intervenant qui provenait de l’église de Pierre Kas prêchant la polygamie comme « doctrine », le pasteur Baruti a dit humblement : « je demande pardon à mon frère. A la télévision vous m’injuriez. Si c’est cela le Saint-Esprit… Quand vous avez 11 femmes, quand allez-vous prêcher la Parole de Dieu ? « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit » ( I Corinthiens 6.12). Amenez les gens à être des chrétiens, pas des coureurs de jupons. Laissez ces choses, revenez à la bonne conduite. Ainsi ceux qui ne croient pas croiront au Message ».

         Commencée à 13H50, la réunion a pris fin à 16H30 dans une ambiance de parfaite communion fraternelle avec un rafraîchissement servi aux participants. La prochaine réunion ministérielle est prévue le samedi 4 novembre 2017.

Texte de P. Caleb Mutombo


Réunion des ministres de l’Evangile du mois de septembre 2017

Le pasteur Baruti siffle la fin de la récréation : Fini les divisions, c’est le temps de l’unité

         Très rassurant, ferme dans la Parole de Dieu, ainsi est apparu le Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard devant les ministres de l’Evangile rassemblés le samedi 16 septembre 2017. C’était dans la grande salle du rez-de-chaussée du Temple Baruti Tabernacle, sis avenue Paroisse, n°6 de dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini. Le rendez-vous était respecté. La réunion mensuelle du premier samedi du mois obéit à la recommandation du prophète messager William Marrion Branham.

         En effet, le Message du Temps de la fin invite les ministres de l’Evangile à se réunir au moins une fois le mois pour parler des choses profondes de la Parole et prier ensemble, comme le dit la citation suivante : « Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous» (« Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962, §83).

         Devant environ trois cents personnes venues de tous les coins de la capitale, voir de l’intérieur du pays et d’au-delà des frontières nationales, le pasteur Baruti Kasongo a axé son exposé autour de deux points principaux, primo, le rapport de la campagne d’évangélisation qu’il a organisée à Kikwit dans la province du Kwilu, secundo, l’unité. Enfin il a répondu aux questions touchant sur la révélation des Sept Tonnerres, posées par un pasteur venu du Congo Brazza. En dernière minute,nous nous sommes fait l’écho des miracles en Angola, au Cabinda. Les témoignages dans notre prochaine édition.

         Le passage biblique de Genèse 11 :1-6 a servi de soubassement à son exposé. « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Comme ils étaient partis de l’orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent. Ils se dirent l’un à l’autre : Allons! faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment. Ils dirent encore : Allons! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. L’Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté ».

         L’homme de Dieu a tenu à remercier les participants tout en présentant ses excuses pour le report de cette réunion initialement prévue le 2 septembre. Il a rassuré que la prochaine rencontre se tiendra le premier samedi du mois d’octobre prochain.

Un voyage merveilleux à Kikwit

         L’homme de Dieu a témoigné d’un voyage merveilleux que celui qu’il a effectué à Kikwit. C’était extraordinaire, a-t-il dit, des aveugles ont vu, les boiteux ont marché. A cette campagne, du 8 au 10 septembre 2017, les gens de Kikwit n’ont pas vu un homme, mais ils ont vu Dieu comme le dit frère Branham, a dit l’orateur, citation à l’appui : « Et il–il a dit: «Nous avons eu l’honneur d’avoir sur l’île la visite de plusieurs prédicateurs.» Il a dit: «Quand M. Billy Graham est venu, — il a quitté l’île récemment, — nous avons eu une réunion glorieuse. Mais Billy Graham nous a simplement apporté le même Évangile que nous avons toujours entendu.» Il a dit: «Nous avons ensuite eu l’honneur d’avoir la visite de M. Roberts sur l’île, et M. Roberts nous a donné une grande réunion de trois jours. Mais les frais d’hôtel furent tellement élevés qu’ils ont laissé une note de trente-cinq mille dollars pour trois nuits, rien que pour les frais d’hôtel.» Il a dit: «Puis M. Osborn est passé, lequel est un grand serviteur de Christ. Mais, quand M. Osborn est parti, nous avons été déçus, c’est comme s’il ne restait plus rien. Mais, a-t-il dit, nous avons remarqué que, lors de cette réunion-ci, il n’y avait guère que quelques personnes sur l’estrade pour que frère Branham prie pour elles. Mais, à la fin des services, on remplissait des camions de vieilles chaises, de bâtons et tout, ramassés là dans l’auditoire.» Il a dit: «Ce n’était pas un homme cette fois-ci, Dieu est venu vers nous.» (Etroite est la porte, du 01 mars 1959, §29-30).

         L’orateur a souligné qu’il avait été interviewé par la RTVA à Kinshasa avant son départ pour Kikwit. Au micro de la sœur en Christ Maria Mondonga il avait déjà annoncé qu’il y aurait des miracles ; que les aveugles allaient voir, les boiteux allaient marcher et des morts ressusciteraient. C’est exactement ce qui est arrivé, a-t-il indiqué. Le premier témoignage, c’était un homme qu’on avait amené presque mort. Il s’agit du pasteur Ben. L’homme n’attendait que la mort depuis des mois, et il était complètement guéri, a-t-il dit avant d’ajouter que des témoignages ont afflué des guérisons de prostate, hernie, etc.          L’homme de Dieu a cité quelques cas :

- un nommé Kumasi guéri d’une occlusion intestinale ; Mateta Ndjoko a été délivré d’un serpent mystique qui tournait autour de lui, il a vomi ledit serpent pendant que le pasteur priait. Mlle Thérèse guérie de myome ; Kasa, guéri d’épilepsie, un fou guéri ; le pasteur Héritier qui ne marchait plus souffrant d’un cancer à la jambe ; un homme guéri de diabète ; Tshianda Rachel guéri de nerfs sciatiques ; un accidenté de moto depuis 2014 guéri ; un cas de cancer de matrice guéri ; Mme Ndaya Rachel délivrée d’un poids sur les épaules, elle pouvait sauter ; Kamwanya Annie, guérie des douleurs à la jambe et son fils sourd muet guéri ;

- André Nkosi a senti l’onction et un cancer au niveau de la cuisse l’a quitté et une puissance l’a projeté ;

- Mme Elie complètement folle, guérie ;

- Adrien Kimbau, depuis 2012 on lui avait fait avaler la sorcellerie par le légume « Matembele » par sa grande sœur. Cela est sorti par la prière ;

- Une femme aveugle guérie a marché, à l’hôtel où logeait le pasteur suite à sa prière;

- Un sourd-muet de 37 ans a parlé criant : « Jésus, Jésus, Jésus n’échoue pas » ;

-        Pendant que le pasteur recevait les témoignages, un homme sorti des soins intensifs était tombé raide mort ; les pasteurs Jacques, Ekofo, et les autres ont prié, mais l’homme ne bougeait pas. Arrivé sur le lieu, le pasteur Baruti a chassé l’ombre de la mort de cet homme dont la bouche était couverte de sang, et cet homme, élancé et brun, est revenu à la vie. Etant monté à la tribune, il a témoigné.

                   Ceux qui ont donné leur vie au Seigneur étaient au nombre de 600 le premier jour de la campagne. Une grande pluie avait assombri le ciel, et l’homme de Dieu a dit : « Pluie arrête-toi ! » Celle-ci s’est arrêtée au grand étonnement des Kikwitois dont certains ont reconnu que c’était bel et bien Dieu qui était à l’œuvre, car le Pasteur Baruti est un véritable homme de Dieu. Les sceptiques qui ne croient pas aux miracles sont restés dans l’étonnement.

         Parlant de la Colonne de Feu photographiée à Kikwit et qui le couvrait lui et son interprète Guy Mukeba, le pasteur Baruti a fait savoir que Dieu a confirmé la Parole qu’il prêche. Dieu ne confirme pas l’homme mais Sa Parole, selon Marc 16.20 : « Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient ».

         L’homme de Dieu a rappelé que beaucoup de serviteurs de Dieu ont été du voyage avec lui à Kikwit où il était reçu par plusieurs pasteurs des églises sœurs locales, notamment le pasteur Ruphin Lufuma dont le tabernacle a été dédicacé et le pasteur Mbushu.

L’unité signifie avoir le même langage

         Abordant le deuxième point de son exposé sur l’unité, l’orateur a fait savoir que lorsqu’on parle un même langage, on a l’unité, selon la Bible, allusion faite au passage biblique de Genèse 11, où il est dit que toute la terre avait le même langue et les mêmes mots. Ils avaient l’unité. Celle-ci vient du langage, a renchéri l’orateur, affirmant qu’un homme peut être fort, mais quand ils sont deux, ils sont plus forts. A trois ils sont plus forts encore et à dix, ils sont davantage plus forts. Il a rappelé que frère Branham a dit que nous vivons une époque caractérisée par l’union. Les nations s’unissent, les églises s’unissent. C’est nous dans le Message où nous nous divisons, a-t-il fait observer. Frère Branham parle du temps et du signe de l’union. Vous avez un seul baptême du Saint-Esprit, pourquoi allez-vous vous battre, s’est demandé l’homme de Dieu, en louant les vertus de l’unité. L’unité est très importante. Elle fera que les gens aient peur de vous, a-t-il poursuivi. Un père de famille nombreuse, on aura peur de lui ; l’unité est le vœu du prophète, et aussi la volonté de Dieu. L’Europe s’unit, l’Afrique s’unit. C’est le temps de l’union pour ceux du Message.

         Pour le pasteur Baruti, l’union est bonne parce que primo, unis vous avez la force, secundo, parce qu’unis vous avez le même langage. L’union fait la force. C’est le slogan des Américains : « Unis, nous gagnons ». Trois : quand vous êtes unis, vous allez réussir dans tout ce que vous projetez de faire, a-t-il renchéri, en se référant au verset 6 de Genèse 11 : « Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté ».

         Et d’ajouter : « un homme et une femme qui s’unissent rien ne les empêchera d’aller de l’avant. Un pays où les politiciens se divisent, une église où les gens deviennent des opposants du pasteur, plus rien n’y marchera ».

         Pour le pasteur Baruti, les gens qui ne croient pas qu’on devrait être à 100% derrière le pasteur au motif qu’il y a trois sortes de croyants devront savoir qu’il y a une citation de frère Branham selon laquelle les gens devraient être à 100% derrière leur pasteur. Pour sa part, l’orateur a dit que Baruti Tabernacle est à 100% derrière lui. « Quand le pasteur est content, Dieu est content. Je crois à tout ce que frère Branham dit. C’est pour cela que je suis béni », a-t-il déclaré.

         Quatre : « Quand vous vous détruisez et que vous n’avez plus le même langage, vous n’allez plus avancer. Si vous voulez l’unité, il faut que Dieu y soit, et il faut que vous ayez le même langage et les mêmes mots », a-t-il enchaîné.

         « On a échoué parce qu’on n’a pas eu cette leçon. Par conséquent, un jeune ministre fera tout pour montrer qu’il connaît plus que son pasteur. Il faut l’amour pour entrer dans l’unité », a poursuivi l’orateur avant d’étayer son propos avec des exemples bibliques à la lumière du Message.

         Dans un temps et une époque donnés, Dieu envoie un homme pour amener les gens à l’unité, à s’aimer, à jouir des bénédictions. Pour ce faire ils doivent reconnaître le don que Dieu leur a envoyé.

         Au temps de Moïse, le don était Moïse. Il invoquait Dieu et Dieu se manifestait. «L’Éternel dit à Moïse : Vois, je te fais Dieu pour Pharaon : et Aaron, ton frère, sera ton prophète. Toi, tu diras tout ce que je t’ordonnerai; et Aaron, ton frère, parlera à Pharaon, pour qu’il laisse aller les enfants d’Israël hors de son pays » (Exode 7.1-2). L’homme de Dieu a ponctué avec l’exemple d’un enfant qui face à l’orage avait du mal à se satisfaire de la simple foi en Dieu de sorte qu’il a dit à sa mère : « maman je veux un Dieu couvert de peau. Chaque pasteur doit être un Dieu couvert de peau », a-t-il exhorté.

         «... Nous croyons en Dieu, et nous croyons que Dieu nous protège contre les orages. Nous croyons cela. Et nous croyons que Dieu prend soin des Siens. Et elle a ajouté : « Je veux que tu croies ça, Junior. Donc, n’en aie pas peur ; Dieu est avec nous, et Il nous protégera. Junior a sangloté un petit instant, et il a dit : « Maman, moi aussi, je crois ça.  Il a dit :  Mais quand cet éclair s’approche tellement de cette fenêtre, je veux sentir le Dieu couvert de peau. » (§100-101, Un drôle de personnage, -Prescott, Arizona, 31 mai 1964)

         Pour avoir manqué de saisir cette réalité, des gens ont quitté Moïse et Dieu les a frappés et la terre les a avalés. Ils devraient s’unir autour de Moïse, a démontré l’orateur.

         Du temps de Salomon, quand ils avaient reconnu le don qui était en lui, ils étaient bénis.

         En ce temps de la fin, Dieu a envoyé William Marrion Branham, mais l’Amérique l’a rejeté.

 « … Ce soir, des milliers et des centaines de milliers de précieux saints de Dieu souffrent. Et ils crient sans arrêt, ils ont réclamé pendant des années que Dieu restitue à l’Eglise le don de guérison divine. Et après que Dieu a mis les orbites en mouvement, il y a 37 ans, qu’Il a préordonné cela et l’a envoyé, des centaines de gens passent à côté de cela sans le reconnaître, mes amis » (La foi est une ferme assurance, 12/04/1947, §75). Ainsi une personne peut avoir tous les dons de Dieu, mais si les gens n’y croient pas, cela ne leur sera d’aucune utilité.

         L’homme de Dieu a également cité le sermon « Trouverai-je la foi ? », du 8 mai 1951, §17 où le prophète de Dieu démontre que toutes la puissance de Dieu déployée dans Son église au cours d’une réunion, ne sera d’aucune utilité à quelqu’un si celle-ci ne croit pas qu’il s’agit d’un don de Dieu et que Dieu exauce les prières.

         L’unité autour d’un don de Dieu, l’orateur l’a démontrée à travers cette citation tirée du sermon « Les portes dans la porte », du 6 février 1965, matin, § 50, invitant les coéquipiers à protéger celui qui a le ballon : « Prenons par exemple Billy Graham dans le monde dénominationnel aujourd’hui, tel qu’il est, supposons qu’il soit un joueur de football, c’est lui qui a le ballon. Or, si vous cherchez à arracher le ballon à votre propre coéquipier, vous semez la discorde dans votre équipe. Protégez votre coéquipier. Voyez? Continuez à le protéger, retenez les autres afin que lui puisse filer. Et nous aurons un toucher après quelques instants, et Jésus viendra, et alors tout sera fini. Que le Seigneur vous bénisse ».

         Cette même pensée, l’homme de Dieu l’a relevée dans le sermon « L’influence d’un autre » du 12 janvier 1963, matin, §78 : « Oh! église, pourquoi ne pouvons-nous pas?... Ecoutez, c’est comme dans un jeu de ballon, quelqu’un au football. Lorsqu’une personne prend le ballon, tous les joueurs de sa propre équipe essayent de le lui ravir. Vous ne pouvez pas gagner le match. Soyez un gardien, protégez le ballon, n’essayez pas de le ravir à votre co-équipier ».

         En substance, le pasteur Baruti a fait valoir que l’unité doit se faire autour d’un don de Dieu. Ce qui nous unit est plus fort, a-t-il indiqué, comme l’avait chanté Lifoko. Et ce qui nous unit, a-t-il dit, c’est le Message prêché par Frère Branham.

         Si tout l’Amérique était autour du don de Dieu dans ce dernier jour, c’est-à-dire s’ils avaient accepté le Message de Dieu apporté par frère Branham, le prophète envoyé de Dieu depuis les Etats-Unis, pour le monde entier, les Américains seraient bénis spirituellement, mais hélas, ils ont rejeté le don de Dieu. Au lieu de la bénédiction, c’est la malédiction qu’ils ont reçue caractérisée par la grave perversion qu’on y trouve aujourd’hui, telle qu’un homme se marie avec un homme, une femme avec une femme. L’immoralité a atteint un tel niveau que des femmes se promènent nues dans les rues. La déchéance morale frappe tout l’Occident au point qu’un homme peut être marié à sa chienne. Le pasteur Baruti a témoigné qu’en Suisse, son collègue le pasteur Richard Diyoka lui avait fait observer sur Internet un homme marié à une chienne.

         Vous avez en présence de vous un don, a-t-il dit. Soyez rassemblés autour du don. L’homme de Dieu a été presque partout, en Europe, au Canada, en Australie, etc. et son constat est que « nous sommes devenus un ». Alors, exhorte-t-il : « ne regardez plus au rétroviseur. Même si quelqu’un est sorti de votre église, aimez-le, ne prêchez pas contre la personne, prêchez Jésus-Christ. Ayons l’amour dans nos cœurs. Si vous n’avez pas l’amour vous n’arriverez pas à l’Enlèvement. Le temps des divisions est terminé. C’est le temps de l’unité. Le temps des critiques est terminé, c’est le temps de l’amour. Notre Dieu s’appelle Jésus-Christ et non Frère Branham».

         « Je ne peux pas corriger frère Branham. Laissons le Message à sa place. Il doit y avoir de l’amour et la paix dans une église locale. Le diable a échoué », s’est exclamé l’homme de Dieu avant de lire le passage biblique de Jean 17.20-22 : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un ».

Les 17 divisions

         Sachant que l’église commence par la prédication de la Parole de Dieu, comme l’a dit le prophète Branham, et non par des divisions, l’homme de Dieu a cité les 17 divisions qu’a connues l’église à Rigini afin de décourager toute velléité semblable. Il a ainsi sifflé la fin de la récréation.

         Ayant énuméré toutes les divisions successives avec leurs conséquences malheureuses sur leurs auteurs, l’homme de Dieu a souligné que toutes ces choses n’arrivent que quand on a détruit la tête de l’église.  L’Arc en ciel a entrainé beaucoup de gens de Righini, a dit le pasteur Baruti, ajoutant que l’une des personnes emportées est Ephraïm devenu l’un des conducteurs et qui est mort d’un cancer de cerveau.

La dix-septième a été orchestrée par un homme qui a entrainé un groupe des gens de l’église à Matadi Mayo dans la commune de Mont Ngafula. L’homme ne faisait que critiquer le pasteur Baruti. Ce qui aurait amené un de ses auditeurs à lui flanquer une raclée. L’infortuné serait actuellement en train de courir les rues monologuant, ayant perdu le bon sens.

        

Les Sept Tonnerres sont révélés

         Un prédicateur venu de Brazzaville a rencontré pour la première fois de sa vie le pasteur Baruti Kasongo. Il affirme suivre le pasteur Baruti avec intérêt sur sa chaine de télévision RTVA. Il déclare avoir entendu le pasteur Baruti dire sur la RTVA que frère Branham a démontré plus de mille fois que les Sept Tonnerres sont révélés. Aussi voulait-il avoir de la lumière à ce sujet étant donné que le modérateur de la réunion, le pasteur Musendo avait prévenu que « nous venons dans cette réunion pour chercher des munitions », a-t-il dit.

         L’homme de Dieu, révérend Baruti Kasongo, n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour lui prouver, citations à l’appui que les Sept Tonnerres sont révélés. D’entrée de jeu, il a dit qu’il s’agit de la révélation des Sept Sceaux et non de six Sceaux. C’est le septième sceau qui ouvre tous les sceaux. Quand il a prêché sur le 7ème sceau, frère Branham a lu Apocalypse 10 :1 à 7 : « … Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire; et j’entendis du ciel une voix qui disait : Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas… mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes ».

         L’homme de Dieu a lu la propre prédication du prophète Branham dans « La brèche entre les sept âges de l’église et les sept sceaux », du 17 mars 1963 aux paragraphes 29-37 :

« Ce Livre scellé de Sept Sceaux est révélé au temps des Sept Tonnerres d’Apocalypse 10… 

30      Si vous remarquez, c’est Christ, vous voyez. En effet, dans l’Ancien Testament, Il était appelé l’Ange de l’Alliance. Et Il vient tout droit aux Juifs, là, car, pour ce qui est de l’Église, c’est terminé. Voyez? Très bien.

... et son visage... comme le soleil, et ses pieds comme des colonnes de feu.

31      Vous vous souvenez de cet Ange, dans Apocalypse 1? Même chose. Un ange, ça veut dire un «messager». Et Il est le Messager pour Israël. Voyez? L’Église a été enlevée, vous voyez, là, ou Elle est sur le point d’être enlevée. Il vient chercher Son Église. Maintenant, regardez bien.

Il tenait dans sa main un petit livre ouvert...

32      Or, ici, Il était fermé, ici, et scellé; et ici, Il est ouvert. Il a été ouvert. Depuis ce temps où Il avait été scellé, – ce que nous abordons ce soir, – voilà maintenant le Livre ouvert. .....

Quand il cria, les sept tonnerres firent entendre leurs voix...

35      Bon, voilà ce que nous ne connaissons pas. Cela doit encore être révélé. Cela ne se trouve pas dans les Saintes Écritures, ce que disent ces Tonnerres...

36      Regardez bien! Voici un verset auquel je veux arriver.

Mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’a annoncé à ses serviteurs, les prophètes.

37      Bon, vous voyez, le mystère de ce Livre scellé de Sept Sceaux sera révélé quand le Message du septième ange de l’église sera proclamé. Voyez? «Le septième ange commence à sonner de la trompette», et voilà les Messages qui ont été mis par écrit, là, et nous Les avons sous forme de bandes et sous forme de brochures. Donc, «quand le Message commencera à être proclamé, le mystère de Dieu s’accomplirait, vous voyez, à ce moment-là.» ...

40      Maintenant, vous voyez, je ne suis pas en train d’inventer ça. C’est ce que... C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. Je vais vous Le lire dans le Livre : «Quand le Message du septième ange serait proclamé, le mystère de Dieu s’accomplirait, tel qu’annoncé par Ses saints prophètes», c’est-à-dire les prophètes qui ont écrit la Parole. À la proclamation du septième âge de l’église, le dernier âge de l’église, toutes les choses qui étaient restées en suspens, qu’on avait sondées au cours de ces âges de l’église, seront réglées ensemble ».

         Et le pasteur Baruti d’enchaîner : Les sept Tonnerres rassemblent l’Epouse. Oui ou non l’Epouse est rassemblée ? Oui, a répondu l’assistance. Les sept Tonnerres donnent la foi de l’enlèvement. Oui ou non la foi de l’enlèvement se trouve dans le Message ? Oui, a dit l’assistance comme dit le prophète : « … La guérison Divine, à travers les nations, et la puissance, et la restauration, et maintenant, je crois qu’il est prêt à atteindre son point culminant final, là-bas, pour produire une foi qui enlèvera l’Église dans la Gloire, et elle se trouve dans les messages » (L’absolu, du 30/12/1962, §225).

         L’orateur a lu le Premier Sceau, au §75 : « Et puis il va y avoir sept Tonnerres mystérieux, qui ne sont même pas écrits du tout. C’est vrai. Et je crois que, par ces Sept Tonnerres, ils seront révélés dans les derniers jours afin de rassembler l’Épouse pour la foi de l’Enlèvement... ».

         Les sept Tonnerres donnent le réveil de l’Epouse. L’orateur a lu le Troisième Sceau, §183 : « La–l’Épouse n’a pas encore eu de réveil. Voyez? Il n’y a pas encore eu de réveil là, aucune manifestation de Dieu pour stimuler l’Épouse. Voyez? C’est ce que nous attendons en ce moment. Il faudra ces Sept Tonnerres inconnus là-bas pour La réveiller de nouveau, voyez-vous. Oui. Il les enverra. Il l’a promis. Maintenant, regardez bien ».

         Le tonnerre c’est la Parole, les sept Tonnerres donnent la puissance à l’Eglise. L’orateur l’a démontré par le « Quatrième sceau », §180 : «… Attendez que ces Sept Tonnerres fassent entendre Leurs voix, de ce groupe qui peut vraiment prendre la Parole de Dieu et La manier, là, Elle va trancher et couper. Et ils peuvent fermer les cieux. Ils peuvent fermer ceci, ou faire cela, faire tout ce qu’ils veulent ». Il a témoigné comment dans son ministère il a arrêté la pluie au nom de Jésus Christ à Brazzaville, à Lisala, à Kikwit, etc. lors de ses différentes campagnes d’évangélisation.

         Il a cité « Questions et réponses n°4 », du 30/08/1964, Question n°395 :     Les sept tonnerres qui équivalent aux sept mystères ont-ils déjà été révélés? Ont-ils été révélés dans les sept sceaux, mais ils ne sont pas encore – mais ne sont pas encore portés à notre connaissance comme étant les tonnerres?

  • 78.    « Non, ils ont été révélés dans les Sept Sceaux; c’est à cela que les Tonnerres se rapportaient. Ils devaient révéler... Les Sept Tonnerres qui ont fait entendre leurs voix et personne ne pouvait comprendre ce que c’était... Jean savait ce que c’était, mais il lui fut interdit de l’écrire. Il dit : «Mais le septième ange, aux jours où il sonnerait de la trompette, les sept Mystères des Sept Tonnerres seraient révélés.» ...

          L’exposé des Sept âges de l’Eglise a été cité à la page 319 où le prophète dit sans ambages que : « Or, ce messager de Malachie 4 et d’Apocalypse 10.7 va faire deux choses. Premièrement : selon Malachie 4, il ramènera les cœurs des enfants aux pères. Deuxièmement : il révélera les mystères des sept tonnerres d’Apocalypse 10, qui sont les révélations contenues dans les sept sceaux. Ce seront ces «vérités-mystères» Divinement révélées qui ramèneront littéralement les cœurs des enfants aux pères de la Pentecôte. Exactement ».

         Le même intervenant a déclaré que sur les réseaux sociaux il aurait vu que Joseph Branham, fils du prophète, ne croirait pas à la révélation des Sept Tonnerres.

         Le pasteur Baruti a eu les mots justes pour le rassurer. Nous devons aimer les fils du prophète. Toutefois, c’est ce qu’a dit le prophète que l’église doit croire et non ce que dit quelqu’un d’autre.  L’homme de Dieu a exhorté les ministres à aimer tout le monde. Si quelqu’un ne croit pas comme vous, vous devez l’aimer, a-t-il martelé.

         Commencée vers 12H00, la réunion s’est terminée à 16H00 dans une ambiance de parfaite communion fraternelle avec la prière de clôture du Doyen des anciens, le révérend Baruti qui avait à ses côtés deux de ses associés, à savoir le pasteur Musendo et le pasteur Ndembo. Un rafraichissement a été servi à l’issue de la réunion dans la salle d’attente des visiteurs. La prochaine réunion ministérielle est prévue le premier samedi du mois d’octobre prochain. Tous les ministres de l’évangile y sont cordialement invités.

P. Caleb Mutombo

 


Réunion des ministres Août 2017


Doyen des anciens, le pasteur Baruti; fait l’autopsie du Corps de Christ malade


*Les différends depuis Mukuna jusqu’à ce jour : le Surnaturel, les Sept Tonnerres révélés, la Seconde venue, l’irrévérence des frères, l’Evêché, la relève...
* Miracles et prodiges aux USA et en Europe


Revenu au pays le 19 juillet 2017 au terme d’un fructueux voyage missionnaire de trois mois aux Etats Unis et en Europe, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard travaille d’arrache-pied pour paître l’Eglise du Dieu vivant sur laquelle le Saint-Esprit l’a établi évêque et Doyen des anciens à Kinshasa et à travers le pays depuis son jeune âge. Ce qui fait de lui le Doyen des anciens. Il croit que le Corps de Christ est le plus malade qui soit sur la terre comme l’a dit le prophète dans son sermon intitulé «Qu’est-ce que le Saint-Esprit ?» où il démontre que le remède pour la guérison de l’âme c’est le baptême du Saint-Esprit.


Voici pourquoi aussitôt revenu dans son église Baruti Tabernacle qu’il avait laissée pendant ce temps sous la garde de son pasteur associé Musendo Metuschelah, l’homme de Dieu n’a pas désemparé pour apporter la Parole jour après jour pour préparer l’église à la ligne de prière pour le baptême du Saint-Esprit organisée le dimanche 30 juillet dernier en commémoration de la Pentecôte ou de l’effusion du Saint-Esprit qui eut lieu le 20 juin 1993, soit trois ans après son accession au pastorat, à la tête de l’Assemblée Chrétienne de Righini sise à l’époque au n°206 de l’avenue de l’Université, actuellement Baruti Tabernacle, délocalisé au n°6 de l’avenue Paroisse toujours au quartier Kemi/Righini, dans la commune de Lemba à Kinshasa.


En dépit de son programme très chargé et sans se donner du repos après la grande ligne de prière pour le baptême du Saint-Esprit, l’homme de Dieu était au rendez-vous mensuel du premier samedi du mois pour la réunion des ministres de l’Evangile.
Samedi 5 août 2017, le rez-de-chaussée du Temple Baruti Tabernacle a accueilli cette réunion où se sont retrouvés plus de trois cents ministres de l’Evangile au pied du Doyen des anciens pour parler des choses les plus profondes de la Parole de Dieu et pour prier, comme recommandé par le prophète-messager William Marrion Branham dans son sermon « Se ranger du côté de Jésus » du 01 juin1962, §83.


L’exposé du Doyen des anciens s’est articulé autour des points principaux suivant : les témoignages de son voyage missionnaire aux Etats Unis et en Europe, les problèmes qui divisent depuis Mukuna jusqu’à ce jour, à savoir le Surnaturel, les Sept Tonnerres révélés, la Seconde venue, l’Evêché, la relève et l’irrévérence des frères.
A propos de l’évêché ou sa qualité de Doyen des anciens, l’on retiendra que l’homme de Dieu ne l’a nullement usurpée et la relève de frère Branham est une réalité démontrée noir sur blanc.
C’est au milieu des louanges au Seigneur Jésus-Christ, le Dieu véritable, que le pasteur Baruti fera son entrée dans la salle des réunions où l’attendaient dans une joie céleste, les ministres de l’Evangile. Il s’ensuivra une prière d’ouverture et la lecture de la Parole de Dieu tirée d’Exode 15 :1-3 en guise de fondement biblique.
« Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel. Ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé. Il est mon Dieu : je le célébrerai; Il est le Dieu de mon père : je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier; L’Éternel est son nom ».


L’occasion faisant le larron, le pasteur Thomas Lifefe de Salem Tabernacle à Malweka surprendra le Doyen des anciens avec un poème lui dédié. En substance ce sont les qualités d’un vrai homme de Dieu qui caractérisent le pasteur Baruti qui sont mises en exergue : humilité, douceur, ferveur, visionnaire et tutti quanti. Et le pasteur Baruti de faire remarquer que même le prophète-messager William Marrion Branham n’aurait jamais dédaigné pareille marque d’encouragement.

Rappel sur l’évangélisation en Afrique
« Nous devons prêcher le Message de Frère Branham en ce temps de la fin. J’ai reçu le rapport des réunions sur l’évangélisation en Afrique, j’en suis tout à fait d’accord. J’ai vu qu’il y a beaucoup de sorciers en Afrique. Ne craignez pas les sorciers, ayez peur du péché. Quand vous êtes sans péché, les sorciers sont sans force sur vous. Samson, les Philistins sont sur toi ! Quel est ce sorcier qui va vous vaincre ? Pour vaincre les sorciers, vous devez avoir Jésus. Jésus doit se cacher en vous », a exhorté l’orateur. « Les Africains adorent des faux dieux, avaient constaté les missionnaires, il faut les amener à adorer Jésus », a-t-il ajouté, en relatant l’histoire de la conversion des pygmées au Message du Temps de la Fin. Quand l’un d’eux avait trouvé la mort des suites d’une morsure d’un serpent et qu’un prédicateur du Message a prié pour lui et qu’il fut ressuscité, les pygmées crurent et dirent, ce Dieu est plus fort que nos fétiches. «Jésus revient bientôt. S’il vous plait, recherchons cette brebis noire. Quand cette brebis noire va entrer, nous irons dans la Gloire. Nous devons gagner les âmes et prêcher l’Enlèvement, car il y a des gens qui prêchent la seconde venue sans l’Enlèvement. Mais quand Jésus viendra, nous Le rencontrerons dans les airs. Qu’il soit venu dans le ministère de frère Branham est un mensonge. Il est un messager. Nous devons être des modèles pour amener les autres à Christ ».
Or, a déploré l’homme de Dieu, un certain serviteur aurait prêché la Parole à une femme qui priait dans une organisation. Finalement l’intéressé a engrossé cette femme qui est allé se plaindre auprès de l’homme de Dieu. Il doit te prendre en mariage, s’est exclamé l’homme de Dieu. Et la femme de répartir : « il me l’a promis ».
Non sans remords, le pasteur Baruti a lâché : « Moi je n’ai jamais trompé ma femme. Nous devons être des modèles du troupeau. Nous devons atteindre la perfection. Les gens doivent Jésus en nous ».

Le casus belli ou les problèmes qui divisent
- L’évêché
Dans un environnement spirituel confus et vicié où se trouve l’église locale, il n’est pas aisé de parler des choses profondes de la Parole de Dieu sans devoir poser les préalables. Il en a été le cas pour le pour le Doyen des anciens qui a d’abord recadré les supputations des uns et des autres autour de l’évêché et des questions qui divisent. Ainsi a-t-il été conduit à mettre les points sur les « i » à ce propos.« Je vous remercie de m’avoir choisi comme votre évêque. Le Message est entré dans ce pays en 1974. J’avais reçu la brochure du prophète dans l’église Nzambe Malamu où le frère Barilier avait prêché le baptême au nom de Jésus-Christ. Et c’est Mzee Aidini Abala qui m’avait baptisé au nom de Jésus-Christ au début de l’année 1974. Et après avoir lu la brochure du prophète, j’ai senti que Dieu était caché dans cet homme, William Marrion Branham. J’ai reconnu que Jésus-Christ est Dieu. Ainsi j’avais commencé une œuvre à Nsuala II à Bandalungwa. Ngolu, Mposhi Mukonkole, notre chanteur Adolphe Nsiala, et beaucoup de frères du Camp Luka s’y rassemblaient ».


C’est une année après que le pasteur Baruti rencontrera Mukuna après une vision. Il ne dormait pas quand il vit lors d’une veillée de prière à Ngiri-Ngiri chez le frère Bwalungu, une bande défilante : « vous avez trouvé » et il s’écriera : « nous avons trouvé ». Appelé à témoigner, le Diacre Ngolu Israël de Baruti Tabernacle a confirmé le récit de l’historique et l’arrivée progressive des frères comme Vibidila avec lequel l’orateur fut à l’époque à l’église Cadez (Communauté des assemblées de Dieu au Congo), Mayasi, Kwete Masheki auxquels il apporta la Parole de Dieu.


Pendant ce temps, le frère Mukuna Tshipuya wa Kazadi était en Suisse d’où il reviendra début 1975. A Nsuala se rassemblaient déjà beaucoup de gens alors qu’à la fusion de deux groupes en mai 1975 dans la commune de Lemba, l’église de Kilangwe venait de commencer avec quelques personnes sans puissance du Saint-Esprit. A Nsuala 2 par contre le surnaturel et les miracles étaient courants. Le Message était prêché avec la Divinité de Jésus-Christ, le baptême au nom de Jésus-Christ et l’Enlèvement. L’église possédait sa caisse qui fut entièrement donnée à Mukuna.


Le pasteur Kota de Soyo en Angola, présent à cette réunion ministérielle, témoignera qu’il n’y avait à l’époque que trois pasteurs dont Baruti Kasongo, Kanda Kazadi et Mbombo Pape Mweli avec Mukuna en tête. Le pasteur Baruti prêchait déjà. L’ancien Bokuma Arnold a témoigné que tous les anciens furent placés en août 1977, ce fut Assoba, Nlandu, Kalumbu, Nianga et Bokuma. Le pasteur Baruti a plaidé pour le placement du frère Kalumbu qu’il trouvait valable comme ancien. Mais Mukuna s’y opposait au motif qu’il était frère de Ngoma et qu’il fallait « faire attention avec les Baluba » (sic). Et le pasteur Baruti dira à Mukuna qui pourtant était lui-même Muluba que ces derniers n’étaient pas Baluba et qu’il devrait éviter de parler en termes des tribus en tant que chrétien. Le pasteur Kota de Soyo a renchéri avec son témoignage : « le pasteur Baruti soutenait Mukuna matériellement et lui apportait des grosses boites de lait ».


Après la séparation de l’église d’avec Mukuna qui fut excommunié pour tous les faits lui reprochés, notamment la monopolisation de toutes les dîmes et les offrandes de tout le pays pour lui seul et son refus de baptiser les polygames, ils se retrouvèrent à Righini. L’église fut alors dirigée par un collège des anciens, et l’ordre de Kilangwe fut méconnu.
« J’étais rejeté pendant beaucoup d’années. On a dit que le temps des pasteurs de Mukuna était terminé. Je suis allé à Kolwezi, Lubumbashi, etc. Les gens de Mbuji-Mayi nous dirigeaient alors que nous étions la plus grande église. Et c’est Mwamba de Kolwezi qui venait prêcher ainsi que le pasteur Kayumbi de Mbuji-Mayi. On n’était pas une église. On a traversé 15 divisions. Je prêchais à Mbuji-Mayi, Mwene-Ditu. Le diamant se vendait dans la rue comme des arachides. J’avais refusé de toucher à ce diamant ».


Et le pasteur Baruti d’enchaîner : « une assemblée locale doit être indépendante. Comment un frère parti de cette assemblée pour une autre ville peut dominer sur cette église ?».
« Tout cela, c’est pour positionner les choses pour vous dire que je suis votre évêque. Je n’ai pas honte de dire « Evêque général », parce que frère Branham dit « Surveillant général ».
« Je suis revenu avec un trophée, car frère Branham avait dit que l’Afrique doit envoyer des missionnaires aux Etats Unis ». Il le déclare dans le sermon : « Apocalypse Chapitre Quatre » du Samedi 31 décembre 1960, soir § 13 : « N’est-ce pas quelque chose ? L’Afrique est obligée d’envoyer les missionnaires en Amérique. C’est ici l’endroit où on en a besoin, juste ici; c’est pire qu’ailleurs ».
En effet, en Amérique l’on assiste à la bénédiction des mariages homosexuels dans des églises pentecôtistes a fait observer l’orateur. Hommes et hommes, femmes et femmes se marient. Comble de confusion, quand l’homme de Dieu était en Suisse, le pasteur Diyoka lui a avait dit de regarder à l’ordinateur, un pasteur pentecôtiste a marié une femme avec son chien.
Voici pourquoi la nécessité s’impose aux Africains d’aller apporter la Parole en Amérique. Quand à lui, il est revenu avec un trophée, car il a accompli ce que le prophète avait dit : l’Afrique est obligée d’envoyer des missionnaires en Amérique.
Je suis allé évangéliser les Blancs en Amérique du Nord. De quoi être traduit en justice en prêchant contre l’homosexualité reconnue dans leurs lois. « Frère Branham me voyait déjà, en parlant des Africains », a dit le pasteur Baruti, car il est un grand prophète en qui on voit Jésus.

Miracles et prodiges aux USA et en Europe

Images à l’appui, l’homme de Dieu a démontré comment son voyage missionnaire aux Etats Unis était fructueux. A Dallas, c’était dans une salle des conférences d’un hôtel archicomble. Des policiers étant survenus avec une ambulance et alarmes, ont demandé d’arrêter et que les gens évacuent la salle. Mais le pasteur Baruti a tenu la main du pasteur Lusala qui tentait de le dissuadait. Il a prié, demandant à Dieu d’agir car c’est en son nom qu’il se tenait là pour prêcher. Aussitôt la Police leur a ordonné de continuer. « Il faut la foi. Le diable vous attaquera, mais vous devez le vaincre», a-t-il dit. Et les gens ont accepté d’être baptisés dans une eau sale qui passait par là. A Denver, à Colorado, un homme qui venait sur une chaise roulante, les poumons bloqués, condamné à mort et auquel on a parlé du pasteur Baruti et du Docteur Jésus, s’est mis debout et a quitté la chaise roulante. Il a pu se rendre à la toilette et a donné sa vie à Jésus. Des Blancs ont été baptisés. Jésus a honoré son serviteur.


Et le pasteur Baruti a exhorté les ministres en ces termes : « tous les prophètes sont des poteaux indicateurs. Jésus est la référence. Si vous élevez Jésus les malades seront guéris. C’est mon secret, j’élève Jésus. Je dis, huez le diable ».
A Dallas, les gens qui critiquent l’homme de Dieu dans les réseaux sociaux étaient à la campagne. Ils ont fini par demander pardon à l’homme de Dieu qui leur a pardonné.
En Europe c’était la même chose. En Allemagne deux Blancs étaient guéris, et l’un d’eux était incapable d’élever sa main depuis sa naissance, de même pour l’autre blanc qui a aussi levé sa main recroquevillée. Plusieurs personnes ont été baptisées. A Stockholm en Suède, dans une salle pleine, les gens étaient guéris. Une femme qui avait mal au ventre a senti la chaleur la traverser avant sa guérison.
Un enfant borgne a recouvré la vue. Le pasteur de Stokholm ne voulait pas laisser partir l’homme de Dieu. En sa qualité de missionnaire aguerri, le pasteur Baruti a accepté tout le programme qu’on lui a soumis. Il mangeait tout ce qui lui était présenté. Cela a émerveillé ses hôtes. Raison pour laquelle en Allemagne le pasteur n’a pas retenu ses larmes quand il l’a accompagné à l’aéroport.
L’homme de Dieu est allé même à Denver, là où frère Branham faisait la chasse et observait l’aigle. Il a également vu l’antilope, a-t-il ajouté avant d’exhorter les ministres d’y aller pour prêcher la Parole. Quant à lui, il a été en Australie et il prie que la puissance de Dieu se répande sur les ministres. Le Seigneur a dit que celui qui croit en lui fera les œuvres qu’il faisait et qu’il en ferait davantage. Il a exhorté les ministres à prêcher le Message de frère Branham et à ne point regarder aux tribus. Pour sa part il est de toutes les tribus de la terre. « Je suis pygmée, Mo- Twa, Blanc, Rouge, Jaune, chrétien, etc. » Tout homme de quelque tribu il soit, Albinos, ou autre, le pasteur Baruti veut l’amener à Jésus et lui dira : le Seigneur a versé son sang pour toi. Même une femme de mauvaise vie, tentez de la sauver et lui dire : Jésus est mort pour toi. « Jésus m’a donné à vous pour que vous puissiez savoir que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement », a-t-il rassuré.
L’homme de Dieu a témoigné d’une femme malade qui devrait aller en Inde pour des soins et dont les vertèbres étaient pourris. Elle a été guérie aussitôt qu’il a prié pour elle. Le 4 août, une femme souffrant d’un cancer métastasée a été guérie par sa prière à sa résidence.
Et l’homme de Dieu d’exhorter : « Vous avez un Dieu, c’est le Seigneur Jésus-Christ. Frère Branham n’est pas Dieu. C’est vers ce Dieu que frère Branham nous a amené. Si vous voulez servir Dieu, élevez Jésus. Il ne t’abandonnera jamais, Lui qui n’a pas abandonné Pierre qui l’avait renié ».

Les problèmes qui divisent
Depuis le début, la manifestation du surnaturel met les incrédules dans tous leurs états. En effet, le pasteur Baruti en sait trop là-dessus. Quand il avait relaté à Mukuna la prière qu’il avait faite pour une femme souffrante d’un cancer à l’Hôpital Mama Yemo (Hôpital général de référence de Kinshasa), Mukuna a rétorqué que frère Branham avait déjà guéri tous ceux qui devraient être guéris dans ce Message. Cet esprit est revenu aujourd’hui, a fait observer l’orateur. Des gens disent qu’on doit jouer les bandes magnétiques de frère Branham et les gens seront guéris. Va-t-on laisser les dons de 1 Corinthiens 12 et oublier que Pierre, Paul et les autres avaient des dons de guérisons ?
Le casus belli, le deuxième problème, c’est aussi le mariage et le divorce qui les a séparés d’avec Mukuna en décembre 1980. Pour lui un homme qui avait deux femmes ne devrait pas être baptisé. Mukuna a démis tous les anciens de leurs fonctions et s’est séparé d’eux. Cela a fait pleurer le pasteur Baruti. Voyant cela, le frère Barilier lui demandera ce qui se passait et le pasteur Baruti lui dira : Mukuna devrait faire la politique. « Et nous l’avons livré au diable », a-t-il dit.
Le troisième problème c’étaient toutes les dîmes dont il s’accaparait. A Lukala, le pasteur Kandolo devrait remettre toute la dîme à Mukuna pendant qu’il avait faim. Au cours d’une réunion avec le frère Ewald Frank, le pasteur Nsiku de Bukavu lui avait remis le questionnaire et Mukuna fut désavoué.
Puis vint le problème des Sept Tonnerres révélés. C’est écrit que les Sept Tonnerres sont révélés, mais un groupe de frères refusa d’y croire. Ce qui fit que ce groupe venait adorer le mardi et le jeudi et l’autre groupe venait adorer au même lieu le mercredi et le vendredi, puis dimanche matin et dimanche après-midi.


Toute la Bible dit que le réveil est dans les Sept Tonnerres, lesquels donnent la foi de l’Enlèvement, dit frère Branham. Voir « Le Premier Sceau, §75. Dans « Questions et réponses n°4 », 30 août 1964, la question est posée de savoir si les sept tonnerres qui équivalent aux sept mystères ont-ils déjà été révélés, mais ne sont pas encore portés à notre connaissance comme étant les tonnerres? Le prophète répond au §78 : « Non, ils ont été révélés dans les Sept Sceaux; c’est à cela que les Tonnerres se rapportaient. Ils devaient révéler... Les Sept Tonnerres qui ont fait entendre leurs voix et personne ne pouvait comprendre ce que c’était... Jean savait ce que c’était, mais il lui fut interdit de l’écrire. Il dit : «Mais le septième ange, aux jours où il sonnerait de la trompette, les sept Mystères des Sept Tonnerres seraient révélés.» Et le septième ange est le messager du septième Age de l’Eglise. Voyez-vous? ».


Et dans L’exposé des « Sept Ages de l’Eglise », page 319 mis en circulation le 4 décembre 1965, il est dit : « Or, ce messager de Malachie 4 et d’Apocalypse 10.7 va faire deux choses. Premièrement : selon Malachie 4, il ramènera les cœurs des enfants aux pères. Deuxièmement : il révélera les mystères des sept tonnerres d’Apocalypse 10, qui sont les révélations contenues dans les sept sceaux. Ce seront ces «vérités-mystères» divinement révélées qui ramèneront littéralement les cœurs des enfants aux pères de la Pentecôte. Exactement ».


Un autre problème est celui de Jésus qui serait déjà revenu dans le ministère de frère Branham. Quand on montre aux gens que frère Branham saluait les gens et les églises sœurs en 1965 qui attendaient la venue du Seigneur, ces gens ne veulent pas. Ils croient que Jésus est déjà revenu, a dit l’orateur. Pourtant frère Branham est clair : « Nous envoyons nos salutations à ceux qui sont réunis à Tucson, ce soir, qui attendent la Venue du Seigneur. À Houston, au Texas, à ceux qui attendent la Venue du Seigneur. À Chicago, à ceux qui attendent la Venue du Seigneur. Sur la Côte Est, à New York et dans le Connecticut, et aux grands groupes qui sont là-bas, qui attendent la Venue du Seigneur » (Quelle est l’attraction sur la montagne?, du 25/7/1965, §5 et dans d’autres sermons de 1965, année de son départ à la Maison).
La dernière chose a dit l’orateur c’est la relève. Les citations sont là, même si ne c’est pas moi les gens saurons que Dieu en a parlé.

FRERE BRANHAM PARLE DE LA RELEVE

SE RANGER DU COTE DE JESUS – 01.06.1962, §28, 61-62 :
28. Il en était de même au temps d’Irénée, il a continué la même chose. Martin a continué la même chose. Polycarpe a continué la même chose. C’est ce qu’ils avaient tout au long des âges. Et puis l’apôtre de l’église, l’apôtre qui était le - Paul... Et lorsque Paul est parti, Jean a pris la relève de l’église. Et lorsque Jean est parti, Polycarpe en a pris la relève. Lorsque Polycarpe est parti, Irénée en a pris la relève. Cela a continué jusqu’à Martin et - et ainsi de suite. Cela a tout simplement continué jusqu’au moment où l’église Catholique romaine a tout mis en pièces et les a brûlés et dispersés. Et le gazam a mangé ceci et le jelek a mangé cela, ainsi de suite, a mangé, a mangé cela jusqu’à ce que la chose a été réduite à une tige.
61. Ça pourrait être la fin de ma route; ça pourrait être la venue du Seigneur; ça pourrait être le changement du jour; ça pourrait être la venue de ce puissant homme, si ça doit être un autre, en dehors de ce qui est déjà venu; ça pourrait être cela, ça pourrait être toutes ces choses auxquelles nous pourrions nous référer.
62. Il y a trois choses qui pourraient m’arriver. C’est soit la fin de ma route, pour permettre à cet autre d’entrer en scène. Je lui ai frayé le chemin pour qu’il prenne la relève, parce que rappelez- vous, celui qui vient prêcher se tiendra sur la Parole. «Restaurer la foi des enfants à leurs pères.» Ça pourrait être la fin de ma route. Il se pourrait qu’IL soit en train de changer mon ministère pour un retour à l’évangélisation outre-mer. Ou bien, Peut-être qu’Il ne m’appellera plus comme évangéliste, et qu’Il va m’emmener quelque part, dans le désert, pour m’oindre afin de m’envoyer comme le «promis» qui doit venir, je pense.


L’ESPRIT DE VERITE – 18.01.1963, §20
20. A l’exception de l’autre jour, lorsque je suis venu à l’Ouest. Vous avez joué la bande, beaucoup parmi vous, je pense, et vous comprenez. Je ne sais pas ce que... J’attends. Je suis ici maintenant, je ne sais pas pourquoi. Je ne fais qu’attendre. Peut-être que c’est le temps pour moi de rentrer à la Maison. On dirait que c’est vraiment cela. Si c’est le cas, il s’élèvera après moi quelqu’un qui continuera avec le Message. Ça sera une personne étrange, mais il s’élèvera après ceci et continuera avec le Message. Et écoutez cela. Tant que c’est scripturaire, accrochez-vous-Y.
Si ce n’est pas le cas, une autre portion va donc venir, car je crois effectivement que nous vivons dans les derniers jours. Et je suis reconnaissant de vivre en ce jour-ci. Je n’échangerai ce jour contre aucun autre.

JE SERAI AVEC TOI COMME J’AI ÉTÉ AVEC MOÏSE – 11.09.1960, §39-40
39. Et une fois, Moïse s’est plaint d’avoir trop à faire. Et alors, Dieu a pris Son Esprit et L’a partagé et mis sur soixante-dix personnes. Ils n’avaient pas plus d’Esprit qu’au début. Mais la seule chose était qu’ils avaient juste plus de rouages, avec la même quantité d’Esprit.
40. Dieu peut placer tout Son Esprit sur un homme s’Il le veut, ou Il peut Le répandre parmi des milliers s’Il le veut. Un jour, Il a placé tout Son Esprit sur un Homme appelé Jésus. Maintenant, Il L’a répandu dans Ses églises, partout. Dieu garde Sa commission.


SI DIEU EST AVEC NOUS, OÙ SONT ALORS TOUS LES PRODIGES? (MESSAGE DE NOUVEL AN) – Jeff., Ind., USA – 31.12.1961 s,
176. Josué, oh! ce grand conquérant, OH! LE SUCCESSEUR DE MOÏSE, un homme que Dieu aimait, un vaillant guerrier, un homme que Dieu aimait, Dieu lui a dit: «Je serai avec toi comme J’ai été avec Moïse.»


TOURNER LE REGARD VERS JESUS - Jeff, Ind, USA - Dimanche 29.12.1963, s
§33. Eh bien, on en est plus proche que cela ne parait. Je ne sais pas quand, mais c’est très très proche. Je construis peut-être une estrade pour que quelqu’un d’autre y monte. Je serai peut-être repris avant ce moment-là. Je ne sais pas. Peut-être que ce sera la semaine prochaine, ce moment où le Saint-Esprit viendra avec... et ramènera Jésus-Christ. Il viendra peut-être la semaine prochaine. Il peut cependant venir ce soir. Je ne sais pas quand Il viendra. Il ne nous le dit pas. Mais je crois vraiment que nous en sommes si proches que je pourrais ne pas mourir de vieillesse. Bien que j’aie cinquante-quatre ans, je pourrais ne pas mourir de vieillesse avant Sa Venue. Voyez? A moins que je ne sois abattu, tué, l’une ou l’autre chose, tué d’une façon ou d’une autre, la vieillesse comme telle ne me tuera pas avant Sa Venue. Et je crois que... Mais je voudrais dire ceci; je ne l’ai jamais dit auparavant, mais selon l’Ecriture, selon ce qu’Il a dit il y a trente ans, il y a trente-trois ans, là-bas à la rivière, en 1933 plutôt, ce qu’Il a dit, tout s’est accompli à la lettre Il se peut que je ne le fasse pas, mais ce Message présentera Jésus-Christ au monde.
«Car de même que Jean-Baptiste fut envoyé comme précurseur de la première venue, ce Message doit aussi être le précurseur de Sa seconde venue.» Et Jean a dit : «Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.» Voyez-vous? Ainsi, cela – cela concorde en tous points avec cela, ça se passera ainsi. Ce Message ira de l’avant.


LE SEPTIÈME SCEAU, -24.03.63
327 Peut-être que ce ministère que j’ai exercé, en essayant de ramener les gens à la Parole, a posé un fondement; et si c’est le cas, je vous quitterai pour de bon. Nous ne serons pas deux ici en même temps. Voyez? Si c’est le cas, lui va croître, moi je vais diminuer. Je ne sais pas.
373 Et puis, Seigneur, je Te prie de m’aider. Je–je–je commence à dépérir, Seigneur. Je sais qu’il ne peut plus me rester beaucoup de jours. Aussi je Te prie de m’aider, permets que je sois fidèle, Seigneur, et honnête et sincère, afin que je puisse porter le Message aussi loin que j’ai été destiné à le porter. Et quand viendra le moment où je devrai me reposer, quand j’arriverai au Fleuve, et que les flots commenceront à m’emporter, ô Dieu, permets que je puisse remettre cette bonne vieille Épée à quelqu’un d’autre, qui s’En servira avec honnêteté, Seigneur, et qui portera la Vérité. Accorde-le, Seigneur. Et, jusque-là, aide-moi à être fort, en bonne santé, et courageux.

ENTREZ DANS L’ESPRIT - 28.04.1961 CHICAGO, IL, USA

§28 Cependant, Dieu trace toujours un chemin pour Son église. Une fois qu’Il a fini avec un homme, Il en a un autre qui attend. Dieu reprend Son homme, mais jamais Son Esprit. Il a toujours quelqu’un d’autre sur qui Il peut placer Son Esprit.

- LE ROI DE TYR ; EZECHIEL 28 : 1-19
JOSUE, JEAN BAPTISTE, JESUS ET BRANHAM connaissaient leurs places.

JOSUE :
JE SERAI AVEC TOI COMME J’AI ÉTÉ AVEC MOÏSE - M11.09.1960 JEFFERSONVILLE, IN, USA
§46 Moïse avait failli; il était un législateur. Josué était appelé par la grâce et il s’est chargé de l’Église.
§47 Nous trouvons aussi que Josué, connaissant cette commission, sachant qu’elle reposait entre ses mains... que Dieu l’avait appelé à un devoir auquel il ne pouvait pas manquer, il marchait avec douceur devant Dieu. Et lorsqu’il a rassemblé le peuple et lui a dit que Dieu l’avait commissionné, observez la demande du peuple. Ils ont dit: «Nous te suivrons comme nous avons suivi Moïse si nous voyons la même Chose Qui a suivi Moïse te suivre. Fortifie-toi seulement et prends courage.»

JEAN BAPTISTE
Dieu tient Sa Parole, 2 Phoenix AZ USA Jeu 07.03.57
38... Mais Jean avait la Parole. Jean a dit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert. Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche. »... C’était un vrai prophète. Il s’en tenait à la Parole, et au même moment il y avait dans le pays un faux prophète qui conduisit un groupe de – entraîna dans le fanatisme un groupe de gens aimant le sensationnel, pour aller se préparer quelque part à un enlèvement, et ils périrent dans le désert.
Mat. 3.1-3

JESUS : Luc 4.21, Jean 9.39

BRANHAM :
L’EXPECTATIVE, New York NY USA Mer 5.04.50
68. Que tout le monde de tout son cœur. Maintenant, ayez simplement foi, croyez. Maintenant, c’est comme ça. L’Esprit du Seigneur est ici. Ceci peut détecter, discerner. Monsieur, vous debout là. Croyez de tout votre cœur maintenant. Me croyez-vous ? M’acceptez-vous en tant que serviteur de Dieu ?Croyez-vous que je suis Son prophète, envoyé ici pour vous, afin que vous soyez guéri ? Allez-vous donc obéir à ce que je vous dis de faire ?...

L’HEURE EST VENUE - Phoenix, Arizona, USA - 15 avril 1951, soir
48. Vous êtes consciente qu’il y a quelque chose ici, n’est-ce pas? Vous en êtes consciente. C’est l’Esprit du Seigneur. Croyez-vous cela?... C’était Quelque chose d’autre qui parlait. C’est l’Ange du Seigneur.
Croyez-vous que je suis Son prophète? Pouvez-vous m’obéir comme Son prophète? Allez et mangez tout ce que vous voulez, vos ennuis gastriques vont être guéris. Vous êtes guérie maintenant, sœur. Que Dieu vous bénisse, sœur, et puisse le Seigneur vous bénir.

EXPOSE DES SEPT ÂGES DE L’EGLISE, L’AGE DE L’EGLISE D’EPHESE, PAGE.76
76-2. Au moment où la révélation de l’Apocalypse a été donnée, d’après la tradition, Paul était déjà mort en martyr, mais Jean poursuivait l’œuvre à sa place exactement comme Paul l’avait fait à l’époque de son ministère. Le fait que Paul soit mort avant que l’Apocalypse soit donnée n’enlève rien au fait qu’il était le messager de l’Âge de l’Église d’Éphèse, car le messager de chaque âge, peu importe quand il apparaît ou quand il disparaît, est celui qui, de la part de Dieu, marque cet âge de l’influence de son ministère de Parole manifestée. Cet homme, c’était Paul.
Ne touchez pas à mes oints
Toucher à un oint de Dieu, c’est entre autre parler en mal de ce dernier. Plusieurs personnes ont payé cher et même de leur vie le manque de respect envers un serviteur de Dieu, a démontré frère Branham et nous le voyons avec le pasteur Baruti.
L’homme de Dieu a rappelé comment un jour sur Isangila dans la commune de Bandalungwa pendant qu’il prêchait à un groupe de jeunes gens, parmi lesquels le frère Kapuku, dénommé Udjadja, une colombe s’était posée sur sa tête. Toutes ce personnes ont vu ce phénomène étrange et ont cru le Message.
Des grandes œuvres que Dieu fait avec son serviteur, surtout ce qu’on a vu au stade Tata Raphaël, renier cela c’est un péché impardonnable, a-t-il dit.

Ces témoignages coupe-gorge ont profondément touché les ministres dont bon nombre se sont succédé au micro pour témoigner comment ils avaient prêté l’oreille aux méchantes langues qui n’en finissent pas de déchirer avec leurs langues et dénigrent l’homme de Dieu et ses enseignements.
Ils ont sollicité la prière du Doyen des anciens afin que Dieu leur pardonne et que rien de pire ne leur arrive dans leur vie. Une foule immense de ministres s’est précipitée à genou au bas de la plate forme pour la prière d’absolution.
Sous une forte onction du Saint-Esprit, la réunion débutée vers 12H00 s’est terminée à 16H00 dans une parfaite atmosphère de communion fraternelle. Un rafraîchissement a été servi aux participants avant de se prendre congé jusqu’à la prochaine réunion prévue le premier samedi du mois de septembre prochain.
P. Caleb Mutombo

 


Réunion des Ministres Juillet 2017

Comment réussir l’évangélisation en Afrique ? (Exposé du pasteur Molipe et du pasteur associé Musendo pour une prise de conscience des ministres autour du pasteur Baruti Kasongo)

Les échos en provenance des Etats Unis et de l’Europe font état d’un voyage missionnaire fructueux effectué par le pasteur Baruti Kasongo avec des témoignages poignants des conversions en masse, des guérisons miracles et de grands prodiges. A Dallas aux Etats Unis et en Allemagne où l’homme de Dieu a eu tour à tour à organiser des campagnes d’évangélisation, Américains et Européens ont pu recevoir Jésus-Christ comme leur Seigneur et Sauveur personnels. Ils ont reconnu que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement dans le ministère de Frère Branham comme dans le ministère du pasteur Baruti.

Faisant d’une pierre deux coups, quoiqu’en voyage, l’homme de Dieu n’a pas croisé les bras. Dans son souci d’organiser une formation permanente des ministres de l’Evangile dans la ville province de Kinshasa, selon le vœu du prophète Branham exprimé dans « Se ranger du côté de Jésus », le 1er juin 1962, au paragraphe 83, le révérend pasteur Baruti Kasongo bin Ndjadi Léonard, Doyen des anciens, a organisé la réunion ordinaire mensuelle des ministres de l’Evangile le 1er juillet 2017. A cet effet, il a délégué son pasteur associé Musendo Metuschelah pour présider ladite réunion.

Baruti Tabernacle situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini, a abrité comme d’habitude cette réunion ministérielle qui a rassemblé près de 300 participants venus de tous les coins de capitale et ceux venus des provinces, en séjour à Kinshasa. Cette réunion débutée à 12H00 s’est terminée à 15H30. Elle a connu une ambiance inhabituelle du Saint-Esprit. Le pari a donc été gagné par le révérend Baruti Kasongo de conscientiser les ministres face aux exigences du salut des âmes à travers leurs propres exposés et analyses en suivant les traces de leur Ancien.

Le pasteur Musendo qui a présidé la réunion a commencé par la lecture de la Parole de Dieu dans Luc 24 :44-45 :

« Puis il leur dit : C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. Alors il leur ouvrit l’esprit, afin qu’ils comprissent les Écritures ».

Faisant le point sur les précédents exposés apportés tour à tour par le pasteur Molipe Jean Claude et le pasteur Caleb Mutombo sur le thème « Comment réussir l’évangélisation en Afrique », le pasteur Musendo a invité le premier cité à conclure sur ce thème qui a suscité un vif intérêt parmi les participants.

Ainsi le pasteur Molipe Jean Claude a, d’entrée de jeu, lu dans Luc 14 :25-35 : « De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit : Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler... ».

Ceci dit, l’orateur a tenu à souligner que pour évangéliser il faut une préparation dans le temps et dans l’espace afin de surmonter les obstacles. Or, a-t-il fait remarquer, nous sommes allés précipitamment en commençant une œuvre. C’est la raison des difficultés auxquelles notre pays est buté. Les gens essaient d’ériger, même aux coins des rues, des églises non viables, pourvu qu’ils disposent d’un petit tam-tam.

Quand les enfants ont faim, ils mangent n’importe quoi, a-t-il renchéri, non sans regret. Aussi a-t-il rappelé le constat du frère Caleb, selon lequel les Américains ne sont pas si nombreux à croire le Message par rapport aux Congolais, mais dans la balance, un seul croyant pèserait plus que 100 Congolais. Soit dit en passant - cette comparaison aussi réaliste soit-elle - le frère Caleb l’avait retirée, en rappelant que pour frère Branham « une âme vaut dix mille mondes ».

Dans une autopsie sans complaisance, le pasteur Molipe a démontré que les gens entrent dans le champ missionnaire bec et ongles comme à l’aventure. Des gens qu’on a envoyés à Yumbi et dans d’autres coins semblables qui sont des fiefs des sorciers, en sont revenus détraqués ou morts parce qu’ils n’étaient pas équipés. Cela parce que Lucifer ne veut pas que les saints aillent au ciel, d’où ce n’est pas facile d’arracher une âme entre les mains du diable. Pour l’orateur, il y a deux parties distinctes dans l’évangélisation, à savoir la partie spirituelle et la partie matérielle. La grande force est dans la partie spirituelle. C’est ce qui comptait le plus pour Paul. Quand il allait, il faisait un converti. Il le lavait, l’époussetait et achevait son œuvre. Mais nous, a-t-il dit, nous avons des manies de fonder des églises alors que nous n’en avons pas reçu le mandat. La plus grande église de Paul était constituée d’une famille, selon qu’il est écrit, allez, faites de toutes les nations des disciples, celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. Mais nous on fonde des églises et on dit : « c’est mon église » au point que des églises naissent jusqu’à ce qu’il en manque des noms, a souligné l’orateur.

Les gens ne savent pas que l’évangélisation n’est pas pacifique mais qu’elle est conflictuelle, en ce qu’il consiste en un combat contre le diable et ses démons. Mais les gens s’y engagent parfois dans le seul but de s’enrichir. Paul dit dans I Corinthiens 9.5 : « N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas? Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n’avons pas le droit de ne point travailler? »

Le chien est rentré à ses vomissements, la truie lavée est retournée à son bourbier. Vous l’auriez laissé là, plutôt que de le laisser retourner plus bas que dans sa première condition. Frère Branham dit : « ne le faites pas ». Ou faites le bien ou ne le faites pas, parce que l’objectif c’est d’amener les âmes à la perfection. Quelqu’un qui n’est pas parfait comment amènera-t-il les autres à la perfection ? C’est Dieu qui envoie ceux qu’il a connus d’avance selon Romains 8 :28. L’orateur a brossé le tableau sombre selon Matthieu 12 :43-47. L’esprit impur chassé d’un homme va errer et ne trouvant pas de repos, il revient dans la maison qu’il trouve balayée et amène avec lui sept autres démons et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Et dans 2 Pierre 2 :20-22 : « En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier ». Tout cela à cause de la légèreté. Les gens à qui on a prêché et qu’on a abandonnés deviennent pire. Or, a-t-il enchaîné, selon 1Jean 3 :8, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Il faut viser les sens de l’esprit et de l’âme. L’homme doit mourir aux choses du monde, c’est cela l’évangélisation.

Le pasteur Molipe a fait observer que pendant son précédent exposé, une coupure de courant s’est produite jusqu’au moment où il attaquait Satan. Il faut attaquer Satan au lieu de perdre le temps avec les démons. Comme Samson qui a tué mille philistins avec une mâchoire d’âne, prenons tout contre Satan et il sera vaincu, a-t-il ajouté. Nous avons trop tourné autour de la montagne de Seir. La justification, la sanctification, le baptême du Saint-Esprit, nous y sommes passés, maintenant nous sommes dans l’adoption a déclaré l’orateur. Les disputes, chercher à occuper des postes..., Dieu dit que cela est laissé aux fils d’Esaü, pour nous c’est le pays de Canaan, le repos. Nous sommes plongés dedans, nous mourons, tout pourrit et le noyau continue à vivre, a-t-il fait observer, avant d’ajouter que frère Branham dit que quand le Saint-Esprit vient, il ne vient pas seulement occuper notre corps, notre esprit, il vient prendre les fibres de notre corps jusqu’à ce que s’accomplisse ce que David a dit : « ma coupe déborde ». Ce n’est plus le temps de se faire dorloter. Il n’y a pas d’excuses comme du temps des pentecôtistes, car maintenant nous sommes arrivés à la perfection. Entretemps, des héros sont tombés. Nous voyions des gens danser en Esprit, maintenant où sont-ils, s’est-il demandé avant d’ajouter : on ne joue pas avec le diable.

En conclusion, là-dessus, le pasteur Molipe a demandé à la technique de balancer une vidéo pour le témoignage de la sœur Yuma. Celle-ci s’était rendue chez le pasteur Baruti. Elle l’a vu tantôt comme Jésus, ensuite comme frère Branham et elle a senti une grande onction la saisir. Le deuxième témoignage était celui d’une photo du pasteur Baruti couvert d’une Colonne de Nuée. Concernant le premier témoignage, le pasteur Musendo a fait remarquer la similitude avec ce qui se passa avec la maman de Georgie Carter, dans le sermon « La vie des démons », qui avait vu dans la vision Jésus entrer dans la pièce, puis c’était frère Branham qui entrait pour prier pour sa fille mourante.

Le pasteur Musendo a renchéri avec une citation tirée de « L’invasion des Etats Unis », du 9 mai 1954, §89, où le prophète Branham pensant à son ministère dit, s’ils viennent pour me voir ils sont perdus, démolis moi, c’est Toi que je viens représenter. Exaltons Christ quand nous allons évangéliser, a renchéri le pasteur Musendo qui s’est étendu avec plusieurs citations du prophète pour démontrer comment s’y prendre pour l’évangélisation de l’Afrique.

Il a commenté la commission donnée à l’Eglise dans « l’évangélisation au temps de la fin ». « Nous avons un travail, c’est celui de démontrer par la puissance du Saint-Esprit que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il s’est référé au sermon « L’absolu », du 30 décembre 1960, §225 où le prophète exprime son assurance en Jésus-Christ : « «Aucune de ces choses ne m’ébranle.» Oh, ils peuvent avoir leurs crédos; vous pouvez avoir ce que vous voulez, mais ces choses ne m’ébranlent pas! J’ai ancré mon âme dans un havre de repos ». Le premier souci d’un prédicateur, c’est d’arracher les âmes à Satan pour les amener dans une communion intime avec Jésus, là où chaque adorateur est en communion avec son Dieu et pas de faire des prosélytes. Amenons-les au baptême du Saint-Esprit, a ajouté l’orateur avant de souligner que frère Branham aimait l’Afrique.

Il l’a exprimé dans son sermon «Démonologie, Domaine physique », du 8 juin 1953, §31. «Mais laissez-moi aller au fond de l’Afrique, vers la tribu la plus sauvage, et c’est la petite tribu des Bochimans. » Et j’ai dit : « Son arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père n’a probablement jamais vu un homme blanc ni rien. Tout ce qu’il sait, il ne sait même pas distinguer sa main droite de sa gauche. Tout ce qu’il sait faire, c’est manger, et il mange tout ce qu’il peut trouver, que ce soit de la chair humaine ou n’importe quoi d’autre, ça lui est parfaitement égal, pourvu qu’il mange. Mais laissez-moi le prendre en main à l’âge de cinq ans et, à quinze ans, il parlera un bon anglais et aura une bonne instruction. Pourquoi ? Il a une âme. Dieu a fait de lui un être humain, et il a autant le droit d’entendre l’Évangile, au moins une fois, que nous avons le droit de prêcher partout ici, d’un bout à l’autre de l’Amérique, à des gens, maintes et maintes et maintes fois, en suppliant et en insistant, et tout. Qu’il l’entende une fois, et regardez-le crier et se précipiter vers l’autel en vitesse. » Voyez ? Oui, oui ! ».

L’orateur a également lu cette citation tirée de « La soif », du 19 septembre 1965, §38 : « J’en ai fait l’expérience tout récemment, comme je faisais route vers l’Afrique. Si jamais il y a eu un temps où le diable m’a mis des bâtons dans les roues, c’est bien pour mon dernier voyage en Afrique. Finalement, ça a été l’une des plus belles réunions, l’un des meilleurs moments que j’ai jamais passés outre-mer. Je crois que j’ai réussi à accomplir plus de choses pendant la petite période où j’ai été là, – sans compter mon voyage de chasse, – que j’en ai jamais accompli auparavant. J’avais toujours pensé que les églises de là-bas ne voulaient pas de moi, et j’ai fini par découvrir... J’avais reçu une lettre de quelqu’un, qui déclarait, oh, qu’on ne voulait pas de moi là-bas, toute l’association; et j’ai découvert que c’était un homme tout seul, avec une en-tête de lettre imprimée d’une organisation, qui disait : «Nous ne voulons pas de vous.» Il voulait dire lui et sa famille. Voyez? Alors, quand je suis arrivé là-bas... Voyez-vous, le «nous», c’était seulement lui et sa famille, ce n’était pas du tout les gens. Alors, voilà un grand champ de travail qui s’ouvre maintenant à nous ».

Citant « Questions et réponses du 15 mai 1954 », § 266, il a lu le prophète en ces termes : « J’étais en Inde... en Afrique et j’ai vu des sorciers guérisseurs venir me défier comme cela, avec leurs enchantements, et ils buvaient même du sang dans un crâne humain. C’est vrai. Vous feriez mieux de savoir de quoi vous parlez quand vous faites face à cela. Mais j’ai vu la puissance du Dieu Tout-Puissant lier cet homme au point qu’il ne pouvait plus bouger. Il se tenait là, les yeux vitreux comme cela et on l’a emporté. Oui oui ».

L’orateur a enchainé en disant que Frère Branham a été défié par des Vaudous dans ses missions d’évangélisation.

Dans son sermon intitulé « C’est le lever du soleil » du 18/04/1965, §353-354 : « Priez que la volonté de Dieu ne soit pas entravée. Afin que ce cri de mon âme, de retourner en Afrique, depuis que je suis revenu de là-bas, que je puisse y retourner, et revenir vous annoncer que nous avons eu une réunion glorieuse. Je ne vous reverrai probablement pas, après aujourd’hui, jusqu’à ce que je revienne de là-bas. Nous partons, dans quelques jours seulement, le dix mai. Allez-vous prier pour moi? ». [L’assemblée dit : «Amen.»–N.D.É.].

Souvenez-vous, vous ne savez pas ce que c’est que des difficultés, avant d’avoir atterri là-bas; des sorciers guérisseurs de tous les côtés, et le diable, et n’allez pas penser qu’ils ne savent pas quoi faire. Voyez? Vous avez intérêt à savoir de quoi vous parlez, quand vous vous tenez devant eux. «Mais je sais en Qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’Il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là. »

Se référant au livre « William Branham, un prophète visite l’Afrique », le pasteur Musendo a relevé le fait qu’une femme qui avait demandé à frère Branham de prier pour la guérison de son oreille, avait à l’autre oreille une amulette pour sa guérison. Et le prophète lui avait demandé s’il avait la foi pour la guérison qu’il devrait enlever son amulette. Quand elle le fit, ses deux oreilles furent guéries à l’instant même.

Enfin, le pasteur Musendo a demandé aux ministres d’apporter quelques témoignages du champ missionnaire. Et des pasteurs se sont succédé pour démontrer comment des miracles et prodiges les ont accompagnés dans des voyages missionnaires qu’ils ont eu à effectuer dans différents coins du pays, notamment à Nioki, à Kisangani, dans le Kuilu, etc. Dans une ambiance victorieuse du Saint-Esprit, la réunion s’est terminée par un rafraîchissement servi aux participants.

Ainsi les ministres ont pris conscience des responsabilités qui sont les leurs dans l’évangélisation pour le salut des âmes. Une fière chandelle revient au Doyen des anciens pour cette opportunité leur offerte. La prochaine réunion ministérielle aura lieu le premier samedi du mois d’août prochain.

Texte de P. Caleb Mutombo


REUNION DES MINISTRES JUIN 2017

L’EVANGELISATION EN AFRIQUE (Pasteur Caleb Mutombo Ibanda/Salem Tabernacle/Makala)

EXPOSE A LA REUNION DES MINISTRES

D’innovations en innovations, le Doyen des Anciens, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard a encore une fois surpris agréablement dans la conduite des réunions ministérielles qu’il préside inlassablement d’après une recommandation du prophète messager William Marrion Branham. Alors qu’il séjourne aux Etats Unis en voyage missionnaire et qu’il tient une campagne d’évangélisation à Dallas, l’homme de Dieu n’a pas dérogé avec la réunion mensuelle des ministres à Kinshasa. Celle-ci a eu lieu le samedi 3 juin 2017 sous la présidence de son associé, le pasteur Musendo. Pour rappel, le prophète de Dieu a dit : « Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous » (« Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962, §83).

En effet, après l’exposé du pasteur Molipe Jean Claude sur le thème « Comment réussir l’évangélisation en Afrique ? », l’homme de Dieu a encore désigné un autre intervenant. Le pasteur Molipe, ministre de Baruti Tabernacle œuvrant à Gbadolite à côté du pasteur Yengo ayant effectué un déplacement, c’est le pasteur Caleb Mutombo de Salem Tabernacle à Kinshasa/Makala, qui a poursuivi sur le même thème.

En présence du révérend Musendo Metuschelah qui a assumé, présidait la réunion et en l’absence de l’Ancien Nlandu Lusala empêché, le pasteur Caleb Mutombo a édifié l’assistance. Près de trois cents participants venus des différents coins de la capitale, sans oublier ceux de l’intérieur du pays en séjour dans la capitale, tous rassemblés comme un seul homme au Temple Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’Av. Paroisse, Quartier Kemi/Righini, Localité Baruti dans la commune de Lemba, ont débattu avec un intérêt certain autour dudit thème.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, le pasteur Caleb Mutombo Ibanda a tenu à rendre grâce à Dieu pour l’opportunité lui offerte. Il a remercié le révérend Pasteur Baruti Kasongo, le Doyen des anciens, derrière qui l’on doit voir le Seigneur Jésus-Christ. Il a remercié le pasteur associé Musendo Metuschelah qui ne cesse de témoigner son amour pour tous les ministres de l’Evangile depuis son élévation aux côtés de l’Evêque.

Il a également tenu à témoigner qu’aussitôt qu’il lui a été demandé d’apporter un exposé à la réunion des ministres, il a consulté Dieu dans une réunion des vases dans son église et il lui a été dit par prophétie sortie de la bouche de sa femme : « Vas à Righini, je mettrai mes paroles en toi. Les gens meurent parce qu’ils ne connaissent pas le plan ».

Pour donner un fondement biblique à son exposé sur le thème « L’évangélisation en Afrique », il a lu les Ecritures suivantes :

Marc 16.14-20 : « Enfin, il apparut aux onze, pendant qu’ils étaient à table; et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient ».

Matthieu 24.11-14 : « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin ».

Son exposé s’est articulé autour de deux points principaux et six sous-points, à savoir :

1. L’approche thématique ou définition,

2. Les premières missions d’évangélisation en Afrique,

2.1. L’Afrique terre hospitalière de Jésus-Christ et de Sa Parole,

2.2. L’arrivée de l’homme blanc en terre africaine,

2.3. Le pentecôtisme

2.4. La semence de l’Epouse,

2.5. Le rejet de la Parole de Dieu et d’un homme de Dieu confirmé et ses conséquences,

2.6. L’Evangélisation de la RDC

1. Approche thématique ou définition
Evangéliser est selon le dictionnaire l’action d’évangéliser. Evangéliser signifie prêcher l’Evangile, c’est-à-dire la Bonne Nouvelle du Royaume pour le salut de l’âme, du corps et de l’esprit. Frère Branham parlait de la jungle d’Afrique. Il fallait sous entendre au vrai sens du terme sans préjugé un continent où régnait l’état de nature, c’est-à-dire quelque part où Christ n’était pas nommé, où les gens ne connaissaient pas Dieu; là où il n’y a pas de foi ni de loi. C’est là qu’il faut évangéliser. Voici pourquoi le pasteur Molipe a dit que pour évangéliser l’Afrique il faut d’abord vaincre Satan - comme le fit le Seigneur lui-même lors de sa tentation par le diable - avant de « saccager » les démons. C’est pourquoi le Seigneur définit l’Evangile dans Luc 4.16-21 :

...L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,

Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur...».

C’est ainsi qu’il est parlé de l’Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu, selon Saint Marc, selon Saint Luc et selon Jean. Tous les quatre évangiles parlent des miracles : la guérison des malades, la résurrection des morts, des démons chassés, les affligés consolés, etc.

Quiconque prêche l’Evangile de Jésus-Christ doit justifier les miracles qui l’accompagnent, sinon comme a dit un prédicateur on fait de l’embouteillage en se cachant derrière Jean-Baptiste dont il est dit qu’il n’a fait aucun miracle mais que tout qu’il a dit est la vérité. Il ne serait pas exagéré de dire que l’évangélisation, c’est les miracles confirmant la Parole, sinon c’est de la distraction. Le prophète Branham soutient cette vérité dans ses sermons suivants :

« L'EVANGELISATION AU TEMPS DE LA FIN - du 3 juin 1962, §47-52) : « Et c'est la raison pour laquelle j'ai choisi ce sujet aujourd'hui, comme mon dernier sujet, pour un moment, pour le Tabernacle, sur l'évangélisation au temps de la fin. Et lorsque nous faisons un travail missionnaire ou une mission à l'étranger, avec la Parole de Dieu, nous savons que nous sommes toujours dans la volonté de Dieu, car la première commission de Jésus à Son Eglise était : "Allez et prêchez l'Evangile." Cette dernière commission était de prêcher l'Evangile.

48.La première fois qu'il ait jamais ordonné des personnes dans le ministère pour qu'elles prêchent la Parole et aillent partout dans le pays, Il a dit : "Guérissez les malades, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez tout aussi gratuitement." Saint Matthieu, le 10ème chapitre, quand Il envoya les soixante-dix, deux par deux. Cela était la première commission qu'Il ait donnée à Son Eglise.

49. Maintenant, la dernière commission qu'Il a donnée à Son Eglise juste avant qu'Il soit reçu dans la Gloire ; Il a dit : "Allez dans le monde entier." Il venait de ressusciter des morts. Et beaucoup d'entre eux étaient réunis, et Il les reprenait à cause de la dureté de leur cœur, à cause de leur incrédulité, n'ayant pas cru ceux qui L'avaient vu après qu'Il fut ressuscité. Voyez-vous, ceux-ci avaient un témoignage qu'ils avaient vu le Seigneur. Et les autres ne l'avaient pas cru, et Il les réprimandait à cause de la dureté de leur cœur. Ils n'avaient pas cru ces gens qui avaient vu qu'Il n'était pas mort. "Il est vivant!"

50. C'est la même chose aujourd'hui, lorsque vous voyez Son œuvre. Maintenant, nous avons déjà vu et nous témoignons de l'avènement du Seigneur. Maintenant, rappelez-vous, avènement et venue sont deux mots différents, avènement, et ensuite venue. Maintenant c'est l'avènement, Il est déjà apparu dans ces derniers jours! Ici même avec nous dans les dernières quelques années! Maintenant, c'est un signe de Sa venue. Il apparaît dans Son Eglise, sous la forme du Saint-Esprit, montrant que c'est Lui, car les gens ne peuvent pas faire ces choses que vous voyez le Saint-Esprit faire; ainsi, cela est l'avènement du Seigneur. Maintenant, rappelez-vous, il est dit aux deux endroits "avènement" et "venue".

Ouvrons une parenthèse pour faire remarquer qu’ici nous sommes le 3 juin 1962 et non le 28 février 1963. Cela montre que le signe de l’avènement ce n’est pas seulement la Nuée mais bien avant cela avec tout le ministère de Frère Branham).

52. Maintenant, aujourd'hui, nous essayons d'apporter la Parole écrite que nous avons sous forme de lettre, de credo, etc., au monde entier. Et des missionnaires sont allés partout. Mais que trouvons-nous lorsque nous y arrivons? Un indigène qui ne sait pas lire son nom tenant un tract à la main. Il n'en connaît pas plus qu'il ne distingue sa main droite de la gauche. Mais quand Jésus a dit : "Allez et prêchez l'Evangile", Il n'a jamais dit : "Enseignez la Parole!" Il a dit : "Prêchez l'Evangile!" "Et l'Evangile n'a pas été prêché en paroles seulement, mais avec la manifestation de la Parole", car la seule façon dont cela pouvait être fait, c'était en faisant que Sa promesse s'accomplisse ».

« La vie éternelle et comment la recevoir » du 31 décembre 1954, soir, §111) : « Mais quand vous demeurez dans le Royaume, vous demeurez dans l’Evangile, vous y demeurez correctement, un de ces jours, Dieu vous appellera à sortir et vous mettra à l’écart, et Il vous adoptera comme Son fils devant les gens, et Il vous donnera quelque chose qui secouera les nations. Voyez-vous ce que je veux dire ? C’est l’adoption dans la famille ».

« Qu’est ce que le Saint-Esprit ? » du-16/12/1959, §1-3 : « ... Mais, ce soir, nous avons commencé ce réveil pour la guérison de l’âme, le–l’esprit de l’homme.

3 Et je crois que nous sommes tellement proches de la Venue du Seigneur Jésus, que nous nous devons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour amener chaque âme au Royaume, et pour apporter le Royaume aux gens, qu’ainsi notre esprit puisse être guéri. Je crois que le corps de Jésus est le corps le plus malade que je connaisse; c’est-à-dire le–le corps, le corps spirituel de Christ, sur la terre, il est très malade ».

« Pourquoi le Saint-Esprit a-t-il été donné - du 17/12/1959, § 81-82 » : « Il a dit : “Allez par tout le monde et prêchez l’Évangile.” Que fait l’Évangile? “Pas la Parole seulement, mais par la Puissance et les démonstrations du Saint-Esprit.” Manifester la Parole de Dieu, c’est ça l’Évangile.

82 Vous ne pouvez pas le faire. Or, Jésus le savait, qu’Il fallait qu’Il vive dans Son Église. Donc, Il savait qu’on aurait des écoles intellectuelles. Et vous ne recevrez jamais Ceci dans une école intellectuelle. Ils seront contre Ça. En effet, tout ce qu’ils connaissent, c’est l’instruction d’un homme intelligent, un credo ou une dénomination, selon lesquels ils veulent–veulent vivre. Alors ils–ils vont vous établir là-dedans et faire de vous un membre de ce corps, et, frère, vous citer des choses tirées d’un credo, qui ont l’air vraiment parfaites. “La grande église sainte, la mère, elle a résisté à bien des coups, elle a résisté à bien des assauts.” Le diable aussi; il a été chassé de presque partout, et pourtant il continue quand même. Oui monsieur. Oh, ils essaieront de citer ça ».

Faisant une parenthèse, le pasteur Caleb Mutombo a présenté son fils, son deuxième enfant. Parti depuis longtemps dans le Plateau des Bateke où on lui a cédé la chaire pendant une semaine dans l’église où il était huissier. Le diable l’a criblé et on l’a amené malade, mourant chez lui à Kinshasa. Admis à l’hôpital Ngondo Maria de Makala, après traitement, deux médecins ont dit qu’il souffrait des reins et qu’on devrait le transférer soit au centre de Dialyse de Kimbuta sur Huileries, soit aux Cliniques universitaires. Mais curieusement Dieu a rétabli l’enfant. Pendant qu’ils étaient encore à l’hôpital en mai dernier, une garçon vomissait et toussait assis à même le sol à trois heures du matin. Le pasteur Caleb a menacé le mauvais esprit qui accablait ce garçon. Un sorcier voulait le tuer depuis l’Université de Mbanza-Ngungu au motif qu’il priait beaucoup. « Satan tu n’as pas droit de cribler cet enfant. S’il a commis un péché tu n’es pas son juge. Un seul est législateur et juge, c’est le Seigneur Jésus-Christ ». Quand l’enfant, sa main posé sur sa propre tête a ponctué par « Amen » la prière, il a interrompu ses vomissements et sa toux suffocante. Il a dormi profondément jusqu’au matin. Le pasteur Caleb dira à ce jeune homme : « As-tu vu le miracle ? (Il répondra : oui !) Moi je crois au Message de Frère Branham, faites attention à vos pasteurs qui vous disent de ne pas croire au Message. J’ai prêché pendant 30 jours sur le Baptême du Saint-Esprit du 22 février 2015 au 22 mars 2015. Et quand j’ai imposé les mains, les gens commençaient à rouler, à pleurer, à crier... La Colonne de feu a été photographiée à ma bouche et me couvrait. Le bourgmestre de Makala, Mousa Abdoul Razak est le premier qui L’a reconnue et a dit : voici comment Elle te couvre, voici ton pied, voici ton soulier. Faites votre campagne d’évangélisation à Makala et vous ne paierai rien à la Commune ». Et le bourgmestre de Makala a donné des ordres à ses services disant : « Celui-ci est un branhamiste, un homme de Baruti . Il fera sa campagne sans rien payer et priera pour nous. Etablissez vite les documents je vais signer. Ne voulez-vous pas être bénis ? ».

Le Message a été honoré. Comme on le voit, les croyants du Message au Congo/Kinshasa sont appelés « les gens de Baruti ». « Nous sommes donc dans l’héritage du pasteur Baruti comme ses collaborateurs », a dit l’orateur. Poursuivant son exposé, le pasteur Caleb Mutombo a témoigné des guérisons miracles comme celui d’un garçon guéri de l’hernie aussitôt que le démon chassé, l’homme a été projeté mort, se relevant il a de nouveau été terrassé. Il a témoigné avoir senti des choses lui être arrachées de deux côtés et son hernie de deux côtés a quitté. Une autre femme a été délivrée d’un démon de serpent « Nioka nkawu » qui disait « na keyi, na keyi, je m’en vais... ».

Mais le triste constat est que les gens qui sont passés par la ligne de prière pour le baptême du Saint-Esprit, sont projetés, tombent comme des mouches mais parfois il semble que beaucoup ne le reçoivent pas. Ils repartent et s’en moquent. Ils n’ont pas la joie du salut. Frère Branham prêchant sur « Qu’est-ce que le Saint-Esprit ? » a dit que pour le croyant il est un sceau, le consolateur, la puissance d’en haut, la vie éternelle, la portion qui satisfait pleinement, etc. Mais pour l’incroyant c’est la risée, c’est la mort, c’est la séparation totale avec Dieu.

Ainsi l’évangélisation consiste à démontrer la puissance de la résurrection de Jésus-Christ par des miracles et prodiges. Mais hélas, de nos jours, un mouvement intellectuel a pris le dessus comme le dit le prophète de Dieu dans son sermon : « Pourquoi le Saint-Esprit a-t-il été donné ?, du 17/12/1959, §83-84 » :

« Donc, Jésus savait qu’il allait y avoir un grand mouvement intellectuel, tout comme il y en avait eu un à Son époque, de laver des cruches et des plats, et de porter des vêtements, et des cols retournés, et toutes les choses comme ils les faisaient, toutes ces différentes choses qu’ils feraient. Il savait qu’ils allaient faire ça, alors Il a dit : “Attendez une minute, là. Je ne vais pas vous laisser orphelins, Je vais revenir pour être avec vous. C’est pourquoi”, Il a dit, “les œuvres que Je fais, vous les ferez aussi.”

84 Le but d’envoyer le Saint-Esprit, c’était que Dieu continue à travers un groupe de gens, à continuellement manifester Dieu au monde. C’est exactement ça. Pas par un credo, pas par une dénomination; mais par la Puissance de Sa résurrection, en rendant Sa Parole réelle; en prenant Sa promesse, et en se tenant du côté de la minorité, et en croyant Dieu; et de voir les nuages noirs se retirer, et la Puissance de Dieu entrer et prendre la relève. Amen. Voilà ce qu’Il veut. Voilà pourquoi le Saint-Esprit a été envoyé. Voilà le but dans lequel Il L’a envoyé. Maintenant nous savons ce qu’Il est, et voilà pourquoi Il L’a envoyé ».

L’Apôtre Paul est très clair là-dessus dans I Corinthiens 2.3-4 : « Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement; et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu ». Il insiste dans I Corinthiens 4.20 : « Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance ».

L’Evangile est donc la Bonne Nouvelle de Jésus qui guérit les malades, délivre les captifs, console les affligés, ressuscite les morts comme l’a ordonné le Seigneur Jésus à ses apôtres dans Matthieu 10.7-9 : « Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ».

2. Les premières missions d’évangélisation en Afrique

2.1. L’Afrique terre hospitalière de Jésus-Christ et de Sa Parole

Il faut avant tout noter que le Créateur a fait de l’Afrique une terre hospitalière de Sa Parole. Quand Joseph, aimé de son père et haï de ses frères fut vendu par ses frères il fut amené en Egypte (Afrique). Israël et les patriarches, femmes et enfants avec leurs bétails vinrent s’établir en Afrique pendant quatre cent et trente ans pour trouver du pain alors qu’une grande famine prophétique sévissait sur toute la terre.

Du temps du Salomon, sa grande sagesse aurait laissé indifférents ses propres frères tandis que la Reine de Midi vint de l’Afrique pour entendre la sagesse de Salmon. L’Epouse Africaine se lèvera pour juger les enfants d’Israël qui ont rejeté le Seigneur Jésus. Matthieu 12.42 : « La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu’elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon ».

C’est en Afrique que le Seigneur dans son enfance, à peine né a trouvé refuge avec Marie sa mère et Joseph quand Hérode en voulait à sa vie. L’Afrique est donc la terre hospitalière de Jésus-Christ et de Sa Parole. Quand la Parole est rejetée en Asie, en Europe et en Amérique, elle trouve un peuple ayant la foi pour l’accepter en Afrique.

Matthieu 2.13-23 : Lorsqu’ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr.

Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte.

Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : J’ai appelé mon fils hors d’Égypte.

Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages.

Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète :

On a entendu des cris à Rama, Des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, Et n’a pas voulu être consolée, Parce qu’ils ne sont plus.

Quand Hérode fut mort, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Égypte, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts.

Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d’Israël.

Mais, ayant appris qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode, son père, il craignit de s’y rendre; et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée, et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen ».

2.2. L’arrivée de l’homme blanc en terre africaine

Quand l’homme blanc arrive en Afrique vers le 15ème siècle, en ce qui concerne l’Afrique centrale avec l’arrivée de Diego Cao, seule la curiosité le motive quoique la Main de Dieu soit derrière cela. Les missionnaires catholiques et protestants arrivent par différentes vagues en marge de la mission civilisatrice du colonisateur. David Livingstone (1813-1873), arrive à la source du fleuve Congo, passionné d’annoncer la Bonne Nouvelle aux indigènes et refuse de retourner en Europe avec Stanley. Il fut trouvé mort - à genou à en croire les témoignages - dans la vallée de la Ruzizi en terre congolaise au Sud Kivu.

Frère Branham par de Livingstone et d’une femme âgé de 135 ans ayant écouté Livinsgtone prêcher et qui se retrouvait à ses réunions. C’est dans le sermon « LE TEMPS DE LA FIN - Phoenix, Arizona, USA - du 7 mars 1954, après-midi, § 5) :

« ... Il n’y a pas longtemps, je parlais à un médecin ici; deux ou trois médecins se tenaient dans un point de vente de matériels de chasse. Il y avait là un homme qui conduisait une expédition de chasse en Afrique ; je voulais savoir s’il paierait pour moi le voyage au cas où j’irais avec lui à une tournée de chasse. Ils allaient là par le TWA. J’ai dit : «Je – je n’y vais pas pour chasser. Je vais à la chasse des âmes pour Jésus-Christ. »

LE TEMPS DE LA FIN - Phoenix, Arizona, USA - Dimanche 7 mars 1954, après-midi

6. Et je lui parlais de la vie des natifs. Il a dit : «Eh bien, Révérend Branham, a-t-il dit, vous comprenez, ces gens-là sont... Ce ne sont pas des êtres humains. »

J’ai dit : «Excusez-moi, docteur. Ils sont tout aussi humains que vous ou moi ». C’est vrai.

Il a dit : «Oh! Impossible! »

J’ai dit : «La question a été soulevée là-dessus. »

J’ai demandé : «Toute notre hygiène a-t-elle été d’une quelconque utilité pour nous ? Si l’un de nous mangeait quelque chose de pareil, il mourrait avant la nuit. Mais eux mangent cela, et cela ne leur fait aucun mal. Vous ne trouvez pas chez eux la moitié de maladies qu’il y a parmi nous. Nous prenons une sorte de médicament, ça pourrait être utile à quelque chose, et nous amener à attraper autre chose. » Vous voyez ?

7. Je me demande bien si cela a été d’une quelconque utilité pour nous. Je crois que nous serions en assez bonne santé si seulement nous suivions la voie que Dieu nous avait dit de suivre au commencement. Voyez-vous ? Je ne condamne donc pas cela, non, mais observez, ça réduit l’espérance de vie.

Eh bien, il y avait une vieille femme de couleur assise là, elle affirmait avoir écouté David Livingstone prêcher. Elle devait avoir cent trente, trente-cinq ans. Voyez-vous ? Et là... Pensez-y. (On voit la continuité dans la foi).

Ce médecin a dit : «Ce ne sont pas des êtres humains. »

J’ai dit : «Ils sont tout aussi humains que nous. » J’ai dit : «Docteur, pendant ces six derniers mille ans, vous avez cherché à ce que les animaux les plus proches de la race humaine, le chimpanzé, arrivent à produire un seul balbutiement. » J’ai dit : «Vous avez cherché à lui faire produire un seul balbutiement et vous n’y êtes pas parvenus. Il ne peut absolument pas raisonner, et il... Il n’y a rien en lui, il n’a pas d’âme en lui. »

8. Mais j’ai dit : «Donnez-moi un petit Bochiman.» C’est la tribu la plus sauvage en Afrique. «Amenez-moi un petit Bochiman. Son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père n’avait même jamais vu un Blanc ni connu la civilisation. Le petit garçon ne sait pas distinguer sa main droite de sa main gauche. Il ne sait pas quel jour de la semaine il est, ni rien ; tout ce qu’il sait, c’est trouver de quoi pouvoir manger. C’est tout ce qu’il sait. Laissez-moi l’avoir à l’âge de six mois et vous, venez le visiter à l’âge de dix ans ; il sera capable de lire, écrire et tout le reste. C’est un être humain, et Jésus-Christ est mort pour lui. »

Pour évangéliser un peuple, il faut l’aimer comme l’a fait le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui, de Dieu qu’il était, s’est fait semblable aux hommes. C’est ce que fit David Livingstone, selon le témoignage de frère Branham, dans son sermon : « Hébreux, chapitre 7, 2e partie - du 22 Septembre 1957, soir, §413-415) : « Comment David Livingstone a-t-il conclu une alliance avec les noirs africains pour accéder à leur terre? Il est allé trouver le chef afin de pouvoir parcourir les contrées là-bas, prêcher l'Evangile et accomplir une œuvre; et ils ont pris un verre de vin. Voici l'alliance des noirs en Afrique. Ils ont pris un verre de vin. Et le chef nègre a ouvert ses veines et a fait couler du sang dans ce verre de vin. Et David Livingstone a ouvert ses veines et a fait couler du sang dans le verre de vin. Ils ont bien remué cela; Livingstone en a bu la moitié et le chef nègre en a bu l'autre moitié. Ensuite, ils se sont donné un présent, l'un à l'autre. Et le chef nègre... David Livingstone a dit: "Qu'est-ce que tu exiges de moi?"

414. Il a dit : "Ce manteau blanc que tu portes." Aussi Livingstone ôta-t-il son manteau et le donna-t-il au chef nègre. L'autre a dit : "Que veux-tu?"

415. Il a dit : "Cette lance sacrée que tu tiens à la main." Car il savait qu'il pouvait pénétrer dans le pays avec cela; aussi prit-il cette lance. Et ils étaient devenus frères, parce qu'ils avaient conclu une alliance ».

Notons toutefois que ces missionnaires, toutes tendances confondues, n’ont pas démérité. Cependant la foi qu’ils apportaient aux indigènes arrivait à peine à les amener à la justification et la sanctification par les œuvres de piété. Les Luthériens ont prêché la justification par la foi, les Méthodistes ont prêché la sanctification. Leur méthodologie était basée sur la création des écoles, la distribution des littératures bibliques et des tracts. L’on se rend compte que les gens sont devenus catholiques, protestants et autres sans avoir été au préalable évangélisés au sens biblique. Admis à l’école à bas âge, les enfants sont d’office membres des églises propriétaires desdites écoles jusqu’à l’âge majeure et se disent, ironie du sort, croyants de ces églises à 100%. L’apôtre Paul estime que les gens ont été troublés par un évangile différent de celui qu’il avait prêché. Galates 1.6-9 : « Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! »

L’Evangile de Hollywood consistant à organiser des banquets, des lotos, etc. et l’évangile social consistant à construire des écoles et des hôpitaux, quoique ces choses soient bonnes, n’est pas l’évangélisation dont a parlé le Seigneur Jésus et l’apôtre Paul. L’évangélisation au temps de la Fin, c’est Malachie 4 (avec le Messager William Branham qui vient avec la restauration de la foi apostolique).

Bien prêché, le Message est plus que les écoles, plus que les hôpitaux avec la guérison divine permanente dans l’Eglise. Les gens viendraient à l’église, malades et en sortiraient guéris. Ils viendraient insensés ne distinguant pas leur droite de leur gauche, et retourneraient sages à salut, craignant Dieu. Le prophète de Dieu confirme notre propos dans son sermon intitulé « L'évangélisation au temps de la fin - du dimanche 3 juin 1962, §180-191 : « Et en Malachie 4, pour l'âge de l'Eglise, Il a dit : "Je vous envoie Elie avant ce jour-là." Maintenant, cela ne pouvait pas être Jean, car le monde n'a pas été brûlé en ce temps-là, et les justes n'ont pas foulé des pieds les cendres des méchants. Non. C'est cet âge-ci, un Message qui se répandra. Qui fera quoi? Ramènera la foi du peuple, de l'Eglise d'aujourd'hui qui est sortie de toutes ces diverses corruptions et d'un corps dénominationnel putréfié, endolori, à une foi vivante et à un Dieu vivant. Le Message est allé de l'avant pendant des années. C'est vrai. Il est temps maintenant que nous recevions et croyions que l'évangélisation au temps de la fin consiste à restaurer. Joël a dit la même chose. "Je remplacerai toutes les années qu'a dévorées le Jélek."

183. "Mais Je restaurerai." Elle continue d'avancer. Maintenant, qu'est-ce que cela fait? Au temps du soir il n'y aura pas une organisation. Il y aura un - un sommet. Où le fruit mûrit-il en premier lieu? Au sommet. Pourquoi? Le soleil le frappe. Et au temps du soir les semences sont plantées maintenant pour un Arbre-Epouse du temps du soir. Quand l'arbre de vie retourne à l'Arbre-Epouse! Voyez-vous? Et les Lumières du soir sont venues maintenant pour arroser et faire mûrir ce fruit qui est sur l'arbre qui a été planté. Les semences sont semées! Voyez-vous? Le temps du soir. Donc, l'évangélisation au temps du soir sera le signe de Malachie 4, pour ramener la foi des gens à la foi des pères. Oui, monsieur. De retour aux pierres de construction. Amen. De retour à... »

« 191. C'est cela l'évangélisation au temps de la fin, prendre les pierres pour les façonner. Voyez-vous? »

Reconnaissons donc que Luther prêchait la justification par la foi, mais les luthériens se sont organisés. Wesley prêchait la sanctification, mais les méthodistes se sont organisés. Les pentecôtistes prêchaient la restauration des dons spirituels mais se sont aussi organisés. Car la pentecôte est une expérience et non une organisation. Tous ces groupes ont engendré des églises tièdes, formalistes se vautrant dans le péché et la mort spirituelle. Ils se moquent de la guérison divine et de l’Evangile à l’ancienne mode. Mais ce dernier réveil ne deviendra jamais une dénomination, a dit frère Branham

Dans son sermon « La position en Christ », du 22 mai 1960,§97-98, il s’indigne du rejet de la puissance divine dans les églises méthodistes : « Tiens, il n’y a pas longtemps, je me suis trouvé près de la tombe d’un grand homme, d’un grand réformateur. Et je songeais : quel grand homme il a été! Assurément! Eh bien, ce... Je ne... C’était John Wesley. Et je me suis dit : Si John Wesley pouvait sortir de cette tombe aujourd’hui, et qu’il voie l’état de son église, il aurait honte de son nom. John Wesley était un homme rempli de piété, un tison arraché, comme il le disait. John Wesley était un homme saint, qui croyait en Dieu et qui Le suivait pas à pas. Mais après que John est mort, ils ont dit : “Nous allons former une église en l’honneur de John. Nous allons former notre église et nous allons l’appeler l’église méthodiste, à cause de sa méthode, de la sanctification comme seconde œuvre de la grâce.”

98 Alors, ils ont formé une église, et aujourd’hui ces hommes d’église là renient tout ce que John Wesley représentait. John Wesley prêchait la guérison Divine. John Wesley croyait au baptême de l’Esprit. John Wesley croyait à la restitution complète des dons. John Wesley, Martin Luther, et beaucoup de ces grands hommes-là parlaient en langues et interprétaient. Et, aujourd’hui, si vous parliez en langues dans une église méthodiste ou dans une église luthérienne, on vous mettrait à la porte. Qu’est-ce qui se passe? En plein au temps où nous devrions placer des fils, qu’est-ce qui se passe? Ils ont adopté autre chose, parce qu’ils ne connaissent pas le mystère de Dieu. Et ils ne le connaîtront jamais par le moyen d’un séminaire!

Ces églises froides qui rejettent la guérison divine et la puissance du Saint-Esprit aujourd’hui, rendent à Dieu un service en dehors de sa volonté. Malgré leur bonne foi, ces églises dénominationnelles n’ont pas pu ensemencer l’Afrique de la véritable semence de la Parole de Dieu. Elles ont fait néanmoins des prosélytes, des membres d’églises. Des gens qui ne se sont pas départis de leurs coutumes ancestrales. De sorte que certains pasteurs et prosélytes des desdites églises se retrouvent dans les pratiques fétichistes, dans la politique active, dans des combines et autres coups bas.

2.3. Le pentecôtisme

La pentecôte est une expérience. Par contre le pentecôtisme est une dérive de la Pentecôte qui, en début du siècle dernier, a amené la restauration des dons spirituels. En Afrique, notamment au Congo (Zaïre) un prédicateur aurait rencontré le Message de frère Branham au Kenya mais cela ne le touchera pas. Arrivé au pays, il recevra Tommy Lee Osborn vers le début des années 1970. Mais le réveil pentecôtiste déclenché par lui s’est avéré un feu de paille. Le meneur, une fois mort sera remplacé par son fils. Ce dernier mourra et sera remplacé par sa mère à la tête de cette église. Le frère Caleb Mutombo a témoigné avoir assisté il y a quelques années à une réunion de Tommy Osborn à la Cathédrale du centenaire protestant de Kinshasa. Pendant qu’Osborn exhortait les sœurs disant que « si Dieu vous dit de prêcher, prêchez n’hésitez pas ». Le frère Caleb avait sa Bible ouverte au passage de 1Tim. 2 :12 où il est dit : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence». Une femme jetant un coup d’œil à ce verset dira : « pourquoi il dit aux femmes de prêcher alors que la Bible dit de ne pas le faire ? Le frère Caleb lui dira : « choisis entre ce qu’il dit et ce que la Bible dit ».

T.L. Osborn le grand évangéliste américain est mort, ainsi que sa femme prédicatrice. Mais la Bible dont Dieu est le seul interprète demeure inchangée.

N’ayant pas été dans d’autres pays africains, l’orateur a écrit à la « Voix de Dieu/Canada » pour recevoir des noms qui ont marqué l’Afrique dans l’évangélisation. Les recherches sur Internet touchant l’évangélisation en Afrique et en RDC, ont donné sur Google les résultats suivants : d’abord c’est la photo du pasteur Baruti Kasongo qui est apparue ainsi que les rapports de ses réunions des ministres et de ses interviews réalisées par votre serviteur. Là, le pasteur Baruti parlait des guérisons miracles notamment du cas d’un doigt coupé par une fausse manœuvre d’un groupe électrogène à Gemena et qui a repoussé. Etonnant ! Tous les rapports des réunions des ministres de l’évangile organisées à Kinshasa par le pasteur Baruti depuis plus de cinq ans sont compilés par des gens qui disent sur Yutube : « Voici notre position ». En outre, les recherches ont laissé voir un article de Jeune Afrique parlant des pasteurs qui courent derrière l’argent sans oublier une étude réalisée par des catholiques en 1991.

En effet, les leaders des églises dites de réveil affichent leur intérêt pour l’appât du lucre, la politique et autre encadrement des clubs sportifs. Ils emboîtent le pas au père catholique Buffalo qui encadraient les délinquants et autres fumeurs de chanvre, espérant, ce faisant, les amener à Christ. On veut amener tous les fanatiques des clubs sportifs par ce stratagème à recevoir Christ comme leur Seigneur et Sauveur. Dieu seul sait s’ils y arrivent.

Chassez le naturel, il revient au galop. Les chantres du réveil pentecôtiste sont retournés à la case du départ. Leurs prêches sont axées sur la prospérité matérielle, l’embourgeoisement, le marketing commercial, voir la médecine traditionnelle ou la gestion des Ong, faisant ainsi un virage à 180° de l’objectif biblique de l’évangélisation.

2.4. La semence de l’Epouse

Dans son sermon « La Parole parlée est la semence originelle », Frère Branham parle de trois maîtres semeurs qui sont sortis en ce temps de la fin. Il s’agit de l’évangéliste Billy Graham pour les églises évangéliques, d’Oral Roberts pour les églises pentecôtistes et pour la semence de l’Epouse, lui-même frère Branham. Les deux premiers groupes s’uniront dans la fédération mondiale des églises ou l’œcuménisme et combattront le dernier groupe par le boycott ou la grande pression. Cela n’arrêtera pas Dieu de ramener l’Eglise au fondement biblique pour une véritable évangélisation avant l’Enlèvement comme dit ci-dessous.

« Ramenez l'église à la Parole. Eh bien, que doit faire ce messager de Malachie 4? Ramener la foi originelle, la foi de la résurrection. La foi grâce à laquelle ils ont vu Jésus après Sa résurrection des morts, ils L'ont vu œuvrer parmi eux.

250. C'était des hommes qui parlaient peu. Ils allaient prêcher la Parole. Oh! Ils prêchaient pendant longtemps; une fois, Paul prêcha toute la nuit. Vous voyez? Un homme tomba du bâtiment et mourut. Il s'étendit sur ce dernier, et le ramena à la vie. Vous voyez, vous voyez? Vous voyez, il continua à prêcher.

251. Eh bien, remarquez, c'était des hommes différents de ceux qui ont des doctorats, des doctorats en droit, ou ceci cela, et peu importe comment vous voulez appeler cela aujourd'hui. Quoi? Il sépare le messager et... plutôt le message par le messager qu'on a, il séparera les croyants des incroyants. Certains s'aligneront sur cela et d'autres pas. Certains luthériens... certains catholiques se sont alignés sur Luther; d'autres pas. Certains luthériens se sont alignés sur les méthodistes; d'autres pas. Certains s'alignent sur les pentecôtistes, et d'autres pas. Certains s'aligneront sur la Lumière du soir, d'autres pas » ( Le messager du soir - Le messager du temps de la fin) du 16 janvier 1963, soir, §249-251 » .

Dans « L’Exposé des Sept âges de l’Eglise, 1960, Page 319 :

« Or, ce messager de Malachie 4 et d’Apocalypse 10.7 va faire deux choses. Premièrement : selon Malachie 4, il ramènera les cœurs des enfants aux pères. Deuxièmement : il révélera les mystères des sept tonnerres d’Apocalypse 10, qui sont les révélations contenues dans les sept sceaux. Ce seront ces “vérités-mystères” Divinement révélées qui ramèneront littéralement les coeurs des enfants aux pères de la Pentecôte. Exactement ».

Aujourd’hui les gens qui sont sensés répandre l’Evangile au temps de la fin, transigent sur la révélation des Sept Tonnerres. Pourtant la Parole est un tonnerre et la révélation en est l’éclair, comme l’explique le Prophète de Dieu dans « L’Exposé de Sept âges de l’Eglise, âge de Smyrne », Page 122 : «Ce pauvre Âge de Smyrne se mourait. Une fois qu’il était mort, il n’est jamais revenu. Aucun âge ne revient jamais. Aucun réveil ne revient jamais. Il ne peut pas avoir en lui la vie de Dieu par une génération naturelle. Il faut être régénéré d’en haut. Ce dernier âge a commencé avec les feux d’un réveil de Pentecôte, et puis ils sont revenus tout droit à l’organisation. Au lieu de prendre la Parole, ils ont pris leurs propres idées, et ils ont fait exactement ce que chaque âge avait fait : ils ont remplacé la Parole par leur manuel... Avant, ils avaient l’éclair, mais maintenant, à peu près tout ce qu’il leur reste, c’est le tonnerre. Mais, qu’ils vous parlent de la gloire de leur mouvement, ils diront : “Oui monsieur, sachez que ceci est un mouvement qui n’a pas été initié par l’homme. Il est venu spontanément. L’Esprit est descendu dans le monde entier. Oui monsieur, nous avons ce qu’ils avaient à la Pentecôte. Cela ne venait pas des hommes, mais de Dieu.” ALORS, POURQUOI NE L’ONT-ILS PAS GARDÉ AINSI? SI C’EST DIEU QUI L’A LANCÉ, COMMENT SE FAIT-IL QUE DIEU N’A PAS PU L’ENTRETENIR ET LE TERMINER? »

Ainsi, nier la révélation des Sept Tonnerres équivaut à nier la révélation même des mystères cachés menés à terme par le Message de l’heure (Apoc. 10 :7). Cela ferait du Message un bruit, un son confus, alors que ce Message est la Voix de Dieu dans ces derniers jours, la lumière au temps du soir. Et cette Parole ne saurait rester sans effet. Elle doit rassembler par ces Sept Tonnerres l’Epouse du monde entier ; les élus qui sont dans différentes dénominations doivent être rassemblés dans le Corps de Christ par le baptême du Saint-Esprit authentique. « Et puis il va y avoir sept Tonnerres mystérieux, qui ne sont même pas écrits du tout. C’est vrai. Et je crois que, par ces Sept Tonnerres, ils seront révélés dans les derniers jours afin de rassembler l’Épouse pour la foi de l’Enlèvement » (Le premier sceau, 1950, §75).

« ... Attendez que ces Sept Tonnerres fassent entendre Leurs voix, de ce groupe qui peut vraiment prendre la Parole de Dieu et La manier, là, Elle va trancher et couper. Et ils peuvent fermer les cieux. Ils peuvent fermer ceci, ou faire cela, faire tout ce qu’ils veulent. Gloire! Il sera tué par la Parole qui sort de Sa bouche, qui est plus tranchante qu’une épée à deux tranchants. Ils pourraient faire apparaître cent milliards de tonnes de mouches s’ils le voulaient. Amen. Tout ce qu’ils vont dire, ça va arriver, parce que C’est la Parole de Dieu, qui sort de la bouche de Dieu. Oui. Amen. Dieu se sert toujours, C’est Sa Parole, mais Il se sert toujours de l’homme pour La faire agir » (Le Quatrième Sceau, 1963, §180).

C’est cela l’évangélisation qui secoue le monde dans ces derniers jours depuis le prophète de Dieu William Marrion Branham jusqu’à ses merveilleux auxiliaires qui ont pris la relève parmi lesquels émerge le pasteur Baruti Kasongo qui ne s’en cache pas avec la relève de Frère Branham.

2.5. Le rejet de la Parole de Dieu et d’un homme de Dieu confirmé et ses conséquences

L’apostasie au temps de la fin est annoncée dans la Bible et elle s’est déjà accomplie. « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience,... » (I Timothée 4.1).

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là » ( II Timothée 3.1).

Chaque fois que la Parole de Dieu est acceptée il s’ensuit une grande bénédiction pour le peuple de Dieu. Mais lorsque celle-ci est rejetée, c’est une malédiction.

Quand ils ont rejeté tous les prophètes il s’ensuivait des ennuis. Ce fut le cas notamment quand ils rejetèrent Jérémie et acceptèrent un faux prophète. Ce fut le cas quand Israël rejeta le Seigneur Jésus. Le général romain Titus avec son armée assiégea Jérusalem en l’an 70 AP J.C. En conséquence les Juifs furent tués, dispersés. Ils furent persécutés à travers le monde ; massacrés dans des camps de concentration par les Nazis. Le Prophète évoque leur retour dans la citation suivante :

« ... Et lorsque ces gros avions ont atterri pour embarquer ces Juifs et les ramener en Palestine, c’était l’accomplissement de ce que le prophète avait dit qu’ils – qu’ils feraient – qu’à leur retour, ils seraient ramenés sur les ailes d’un aigle.

17. Et à leur débarquement là-bas, alors qu’ils revenaient de différents coins du monde, de l’est, de l’ouest, du nord et du sud, quand ils passaient portant leurs vieillards au dos, leurs mères avancées en âge, leurs grands mères et leurs pères avancés en âge, quelqu’un s’est présenté pour une interview et leur a posé la question : «Pourquoi revenez-vous dans votre patrie ? Est-ce pour mourir et y être ensevelis?»

Ils ont dit : «Non, nous sommes venus voir le Messie.»

Ne prenez pas ça trop à la légère. Rappelez-vous, le peuple juif a été déclaré une nation en 1946, en avril, le 6 mai 1946, et l’Ange du Seigneur m’est apparu en avril, le 7 mai 1946. Et le plus vieux drapeau du monde, l’étoile à six points de David, qui existe depuis deux mille ans, flotte de nouveau sur Jérusalem. Nous sommes à la fin de temps » (« Le plus grand don dans la Bible », du 11 août 1957, §16-17).

Dans ces derniers jours, l’Amérique a été bénie par l’envoi du plus grand prophète qui ait jamais apparu depuis le temps apostolique. Il s’agit du prophète William Marrion Branham. L’Amérique n’a pas connu sa visitation. Elle a rejeté la Parole, dit le prophète de Dieu qui a prononcé une parole de malédiction par le Saint-Esprit. Dans « Hâte-toi de te sauver là – prêché à Waterloo (Iowa, USA) le 2 février 1958, §34, il dit :« Dieu hait le péché, et le péché doit être jugé. Il a été dit que si Dieu ne juge pas l’Amérique très bientôt à cause de ses péchés, Il devra ressusciter Sodome et Gomorrhe et leur demander pardon. Certainement. Et nous moissonnerons ce que nous semons ».

Nous estimons que si la Nation américaine pouvait se repentir et que les dirigeants américains reconnaissaient officiellement le prophète William Branham en érigeant des mémoriaux à Washington, New York, Jeffersonville, Dallas, etc. Dieu est capable de détourner sa colère contre cette nation face à la prophétie concernant la déflagration : « Je me retournais et je ne vis que décombres et cratères sur tout le territoire américain » (L’âge de Laodicée, 1960). Dieu pourrait détourner sa colère concernant la menace du roi du Nord qui est la Russie et l’engloutissement de la côte ouest américaine. Car Dieu n’est pas un destructeur mais il est compatissant, comme il le dit dans Jérémie 18.7-8 :

« Soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, D’arracher, d’abattre et de détruire; Mais si cette nation, sur laquelle j’ai parlé, revient de sa méchanceté, Je me repens du mal que j’avais pensé lui faire ».

2.6. L’Evangélisation de la RDC

En RDC, le pasteur Baruti Kasongo a multiplié des campagnes d’évangélisations. La dernière en date a rempli le stade Tata Raphaël au mois d’août 2016. Au vu de l’accueil réservé au « Docteur Jésus » et à son serviteur par le peuple de Dieu, l’homme de Dieu a prononcé une bénédiction : « Il y aura la paix en RDC ! Rien ne se passera en décembre». Personne n’y croyait ses oreilles en décembre 2016. Il a encore prononcé une bénédiction, déclarant l’année 2017, année de bénédiction. Une campagne d’évangélisation où l’on a vu les fidèles de différentes églises réunis et même un évêque protestant en clergyman noir rouge se faire imposer les mains publiquement pour la guérison divine des ses yeux. Dieu devrait honorer la foi d’un peuple qui reçoit Dieu par ses envoyés.

L’évangélisation de l’Afrique passe par des hommes de cette trempe. Les ministres de l’Evangile devraient collaborer et se serrer les coudes autour de tels hommes. Car Si Lydie était les prémices de l’évangélisation de l’Europe par Paul, et Épaïnète les prémices de l’Asie, la RDC doit reconnaître ses prémices, le fruit parvenu à maturité.

« Saluez aussi l’Église qui est dans leur maison. Saluez Épaïnète, mon bien-aimé, qui a été pour Christ les prémices de l’Asie. Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous. Saluez Andronicus et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui jouissent d’une grande considération parmi les apôtres, et qui même ont été en Christ avant moi » (Romains 16.5-7).

Pour le Message du Temps de la Fin, c’est de la RDC que l’Evangélisation est partie, en passant par les pays comme le Congo-Brazzaville, le Gabon, l’Angola, etc. déclare le pasteur Baruti dans le livre « L’historique du Message du Temps de la Fin en RDC » publié par lui en 2014 et dont votre serviteur est co-auteur. Même l’Afrique du Sud où le prophète Branham a prêché à Durban en 1951 et où se sont opérés de grands miracles avec sept camions pleins de béquilles et chaises roulantes, est talonnée par la RDC dans l’implantation du Message de l’Evangile au temps de la Fin.

Voici pourquoi frère Branham était préoccupé par l’Afrique en disant, l’Afrique d’abord. J’ai mal fait d’aller d’abord en Inde, c’est pourquoi mes réunions n’ont pas eu beaucoup de succès. Il voulait retourner en Afrique après sa dernière visite en mai 1965, mais Dieu ne le lui avait pas permis. Le Saint-Esprit l’a fait avec la manifestation de la Parole, de la guérison divine et des puissants miracles dont vous êtes témoins aujourd’hui, plus spécialement dans le ministère du pasteur Baruti.

« HONTEUX DE LUI - du 11 juillet 1965, §17 : « Cela fait des années que j’essaye de retourner en Afrique, car je sens que mon ministère en Afrique n’est pas terminé. Je n’ai pas de... Pourquoi devrais-je aller en Afrique alors qu’ici, aux Etats-Unis, j’ai six ou sept cents villes ici même qui m’appellent, vous voyez? Juste ici, sans oublier le Canada, le Mexique ou l’un de ces endroits. Pourquoi faudrait-il que j’aille là-bas? Mais c’est quelque chose dans mon cœur qui m’attire en Afrique. Là-bas... ces gens, il y – il y a quelque chose en eux que j’aime, et j’aimerais y aller uniquement pour les gens de couleur. Il y a quelque chose chez bon nombre de ces dirigeants qui fait qu’ils pensent que je ne devrais pas faire cela. Je – je veux aller vers mes amis de couleur. C’est là que le Seigneur m’a appelé. Ces gens sont donc dans le besoin. Beaucoup parmi ces gens... Les Blancs peuvent avoir des médecins et tout, mais ces pauvres indigènes qui vivent là-bas sont à moitié rongés. Je – je pense que ce sont eux, on dirait, qui recevront cela. Ce sont eux ». Le ministère du pasteur Baruti Kasongo est arrivé à point nommé comme une véritable réplique à ce projet du prophète. Les croyants du Message doivent protéger celui qui a le ballon comme a dit le prophète.

Les ministres ont été exhorté à ne pas se limiter à honorer le Doyen des anciens en paroles, mais ils devraient l’honorer avec la dîme de la dîme comme le dit l’apôtre Paul : I Timothée 5.17 : « Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement ».

L’avancement de l’évangélisation en Afrique n’est possible que par une bonne moralité, la probité et une véritable expérience de la nouvelle naissance dans le chef des ministres. Le prophète appelle les gens à ne pas le décevoir, dans cette citation tirée de « Questions et réponses n°2 - du 23 août 1964, soir, §253 : « Je suis ici pour essayer de vous aider, parce que je vous aime. Vous êtes mes enfants que j’ai engendrés à Christ. Je réclame chacun de vous. Je vous réclame ce soir; je vous réclame tout le temps; je vous réclame sans cesse, et cela en tant que mon frère et ma sœur. Vous êtes mes enfants; je – je suis votre père dans l’Evangile, non pas votre père comme il en serait d’un prêtre, je suis – je suis votre père dans l’Evangile comme Paul le disait. Je vous ai engendrés à Christ, et maintenant, je – je vous marie à Christ, c’est-à-dire je vous donne en fiançailles à Christ comme une vierge pure. Ne me décevez pas! Ne me décevez pas! Restez une vierge pure ».

Avec 75% des croyants du Message soit 1.500.000 sur un total de deux millions que compte le monde entier, la RDC est loin d’être un modèle de la foi. Jamais on n’a entendu un pasteur se proclamer Dieu comme on l’a vu en RDC. Jamais on n’a vu un pasteur se vanter d’avoir 9 femmes, comme on le voit en RDC ni autant des divisions. Jamais on n’a lu dans la Bible que la seconde venue de Jésus-Christ a déjà eu lieu comme l’affirment pince sans rire certains Congolais et leurs maîtres à penser d’outre Atlantique. Toutefois, là où le péché a abondé, la grâce a surabondé.

Comment ne pas reconnaître l’homme que Dieu utilise puissamment pour prêcher l’Evangile dans son pays, en Afrique et dans le monde ainsi que l’a reconnu Joseph Branham dans sa dernière lettre ? Grâce aux trois clés qu’il a reçues de Dieu, à savoir prêcher l’Evangile avec miracles et prodiges et bouter dehors les fausses doctrines il a positionné l’Eglise du Congo qui frôlait la dérive. Le pasteur Baruti avait 28 ans quand il rencontra Mukuna en 1975 et qu’il lui demanda : as-tu reçu Jésus-Christ comme ton Seigneur et ton Sauveur personnel ? Et Mukuna lui laissa le soin de baptiser les nouveaux convertis. Martin Samuel Mukuna né le 17 septembre 1930 est mort en 1999. Sont également décédés Kanda Kazadi et Mbombo Pape Mweli que Mukuna plaça comme pasteurs avec le pasteur Baruti par « ainsi dit le Seigneur ». Aujourd’hui Dieu a restauré l’ordre et l’évêché. Les églises du Congo seront bénies si elles s’alignent sur l’ordre divin en lieu et place de cette cacophonie qui s’observe. Comme le disait Frantz Fanon, l’Afrique ressemble à un revolver dont la gâchette est au Congo. Le continent entier sera béni à partir du Congo situé au cœur de l’Afrique.

L’Eglise a commencé à la Pentecôte avec l’effusion du Saint-Esprit. Il faut reconnaître que c’est sous le pastorat du pasteur Baruti qu’on a parlé de la pentecôte à Kinshasa dans le Message du Temps de la Fin, depuis la prédication des missionnaires Ewald Frank et Alexis Barilier et la dérive de triste mémoire de Martin Samuel Mukuna.

Les croyants congolais savent qui est qui. Quand l’affaire « Guégué » défrayait la chronique à Kinshasa, un nommé prophète John Ngefa très critique a été interrogé sur Yutube par un journaliste qui lui demandait de donner cinq noms des véritables pasteurs au Congo. Et l’homme a dit qu’il n’en connaissait que deux seulement, le pasteur Baruti et lui-même.

« Dieu, qui cherche à placer les Siens. Et quand Dieu en place un, alors, oh, l’église tout entière veut être comme celui-là, avoir le même genre de chose, faire la même chose. Nous sommes taillés différemment, nous sommes faits différemment, nous avons des natures différentes, et nous sommes placés dans des positions différentes, chacun pour un travail différent; peut-être que l’un, c’est pour un genre de travail plus petit, et l’autre, pour un travail de plus grande envergure. Je crois que c’est David ou l’un des prophètes, je ne me souviens plus lequel en ce moment, qui disait : “Je préfère être un paillasson à la Maison du Seigneur, plutôt que d’être... que d’habiter sous les tentes avec les méch-... les méchants» (William M. Branham : « La position en Christ », du 22 mai 1960, § 33).

A l’issue de cet exposé le révérend Musendo qui présidait la réunion a ouvert le débat. Le pasteur Charles a voulu des éclaircissements sur la déclaration du pasteur Caleb concernant les auxiliaires. Le pasteur Caleb a précisé qu’un auxiliaire de frère Branham digne de ce nom doit avoir fait ses preuves dans l’évangélisation comme le pasteur Baruti. Les prédicateurs issus du ministère du pasteur Baruti et tous ceux qui reconnaissent en lui leur ancien sont ses auxiliaires. Ils ont besoin d’achever leur formation. Ils ne doivent pas se bombarder auxiliaires de frère Branham pour que demain ils fassent la honte du Message. Etre auxiliaire de frère Branham n’est pas un prêt à porter. Du vivant de frère Branham, une résolution interdisait à quiconque de faire des réunions au nom du Branham Tabernacle si ce n’est que le révérend Branham lui-même. Cela à cause des abus des imitateurs. Aujourd’hui tout le monde se bombarde auxiliaire de frère Branham en tuant de l’intérieur le Message et le messager William Branham dont d’après une triste vision son « cimetière » serait au Congo, a répondu l’orateur.

Certes les éphésiens 4 sont auxiliaires de frère Branham. Mais un véritable auxiliaire doit avoir fait ses preuves. Il existe aussi des Antipas. Des gens qui abattent un travail dans l’ombre pour le salut des âmes. Ce sont des merveilleux auxiliaires.

Cette même réponse a été également donnée au pasteur Malala qui a soulevé la question de l’Evêché et la qualité d’auxiliaires de ceux qui prêchent le Message de Malachie 4, c’est-à-dire de frère Branham, lesquels d’après lui ne sont pas auxiliaires du pasteur Baruti comme dit dans l’exposé. L’orateur a rappelé à l’attention de l’intervenant ce que c’est le sacerdoce afin d’éclairer sa lanterne. Même l’apôtre Paul a dit à Timothée que « ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres ». Quand le pasteur Baruti nous a ordonnés au ministère le 8/8/2004, a dit le pasteur Caleb, il disait dans sa prière que Kinshasa est vaste, allez et que les miracles vous accompagnent. Cela veut dire que Dieu lui avait confié la ville et qu’il partageait le travail avec d’autres qui l’ont rejoint et l’épaulaient dans le ministère.

A la question de savoir si les miracles sont l’évidence que quelqu’un est réellement envoyé de Dieu, l’orateur a rappelé les propos de Frère Branham, face aux Beatles dans leurs simulacres des campagnes de guérison. Frère Branham a prévenu en ces termes : « N’est-ce pas ce qu’Il a dit? «En ce jour-là, beaucoup viendront vers Moi et diront : ‘Seigneur, n’ai-je pas...’» Voyez-vous? Maintenant, ne pouvez-vous pas voir que vous ne devez pas placer votre confiance dans les campagnes de guérison? Vous ne pouvez placer votre confiance dans un signe tel que celui-là. La seule chose dans laquelle vous devez placer votre confiance, c’est le AINSI DIT LE SEIGNEUR venant de la Bible. Maintenant, Eglise, c’est exactement là que j’essaie de vous garder, mes enfants. Et si quelque chose m’arrive et que Dieu m’ôte de cette terre, ne faillissez jamais. Souvenez-vous de ceci de tout votre cœur : Restez avec cette Parole! Ne laissez pas tomber cette Parole! Tout ce qui est contraire à Cela, mettez-le de côté, peu importe ce que c’est. Vous savez donc que c’est juste, voyez-vous? » (Questions et réponses n°2 - du 23 août 1964, soir, §8).

Appelé à se résumer en peu de mots, le pasteur Caleb Mutombo a, entre autre dit, eu égard à son exposé, que pour l’évangélisation en Afrique et au Congo de nos jours, il faut compter avec le pasteur Baruti. Là encore, le ministre Hubert Makanda a cru entendre que le pasteur Caleb disait que pour évangéliser il faut aller avec le pasteur Baruti, mais l’auditoire a rejeté cette assertion. Car il avertissait seulement les participants de ne partir qu’avec la bénédiction ou le quitus de l’Ancien ou de ses délégués. Autrement ils tomberaient dans les erreurs de Billy Graham et Osborn. Ce dernier avait été défié en Inde. « Pourquoi ne nous-a-t-il pas dit qu’il partait en Inde ? » s’est demandé le prophète et quand il avait prié pour lui une grande puissance l’a revêtu et Dieu travaillait puissamment avec lui. L’évangéliste Osborn avait vu comment dans l’Oregon, un maniaque a défié le prophète en crachant sur lui pendant un sermon. Et le Saint-Esprit l’a terrassé au nom de Jésus. Et William Branham avait recommandé à Osborn : « quand tu seras en Afrique, dis aux Africains ce que tu as vu Dieu faire dans mon ministère ». Parlant de Billy Graham, frère Branham disait : « ...notre challenger de l’évangélisme, quand un musulman l’a défié, – Billy Graham, – qu’il a dit : “Si votre Dieu est Dieu, qu’Il guérisse les malades comme Il a dit qu’Il le ferait!” Et le fils de Kis, avec le reste de l’armée, ils se sont tus et ils ont quitté le pays, vaincus. C’est une honte. Notre Dieu est Dieu! » (WMB, « Le roi rejeté », 1960, §112).

Commencée à 12h00, la réunion s’est terminée à 16h00 par un rafraîchissement servi aux participants. La prochaine réunion est prévue le samedi 8 juillet prochain.

P. Caleb Mutombo


 Réunion des ministres mai 2017

Le Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo innove !

Comment apporter l’Evangile en Afrique ? (un exposé du pasteur Molikpe de Gbadolite)

En séjour missionnaire dans le vieux monde, le Doyen des Anciens, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard vient d’innover dans les réunions des ministres de l’Evangile qu’il préside inlassablement depuis plus d’une décennie comme recommandé par le prophète messager William Marrion Branham. En effet, le prophète de Dieu a dit : « Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous » (Se ranger du côté de Jésus, du 1er juin 1962, §83).

Faisant suite à sa dernière réunion ministérielle sur le thème de l’unité autour du don de Dieu qui agit merveilleusement dans son ministère, l’homme de Dieu a voulu cette fois-ci faire entendre un exposé d’un des pasteurs, en l’occurrence, le pasteur Molikpe Jean Claude de Gbadolite qui œuvre aux côtés du Rév. Yengo.

En présence du révérend Musendo Metuschelah qui a assumé la modération et de l’Ancien Nlandu Lusala, le pasteur Molikpe a édifié les quelques trois cents participants venus des différents coins de la capitale, sans oublier ceux de l’intérieur du pays en séjour dans la capitale, tous rassemblés comme un seul homme au Temple Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’Av. Paroisse, Quartier Kemi/Righini, Localité Baruti dans la commune de Lemba.

Comme base biblique de son exposé, l’orateur a lu le passage de Mat. 4 :1-11 relatif à la tentation du Seigneur par le diable. Jésus a vaincu le diable par la Parole : « Retire-toi, Satan! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient ».

Comment apporter l’Evangile en Afrique, plus particulièrement en RDC, tel a été le sujet choisi par le pasteur Molikpe Jean Claude. Pour sa part, il considère que le Message du Temps de la Fin est spécialement destiné aux Africains. Cela à cause de sa réceptivité en Afrique, notamment en RDC où il compte un million et demi de croyants sur une totalité de deux millions des croyants dans le monde selon les statistiques avancées par la « Voix de Dieu » (Voice of God Recoding).

Toutefois, l’orateur a fait remarquer que l’obstacle majeur à l’évangélisation de l’Afrique ce sont les démons particulièrement méchants auxquels l’on est confronté dans l’œuvre du Seigneur. Jésus a commencé par vaincre le diable avant de voir les démons s’enfuir devant lui. De même en Afrique, l’évangélisation exige premièrement de vaincre le diable avant de vaincre les esprits méchants à son service que sont les démons.

Le ministère de Frère Branham a eu un plus grand impact en Afrique que dans le reste du monde. Sa visite en Afrique du Sud a été marquée par un succès éclatant. 15 minutes seulement de prédication et les gens commencèrent à jeter les béquilles. Pourquoi ? Parce que les gens étaient prêts, a dit l’orateur. C’était le pays de Joseph d’Arimathée. Quand Frère Branham priait pour un homme de couleur, il a dit au Seigneur, voici un arrière petit fils de Joseph d’Arimathée. Dieu mettra à cœur à Frère Branham d’aller en Afrique dans les années 1950 quand il demandera à Dieu de lui en donner le signe par la guérison de la femme squelettique Florence Nightingale. Mais quand les hommes d’affaires l’ont conseillé d’aller d’abord en Inde, il a eu des ennuis. Le pasteur Molikpe a cité à cet effet Frère Branham dans son sermon « HEBREUX, CHAPITRE 7, 1re Partie du 15 septembre 1957, §41-44 : « Dieu a dit à Abraham de «se séparer». Et étant juste un humain, Abraham prit son père avec lui. Il prit avec lui le fils de son frère, son neveu; ils s’accrochaient tous à lui. Et Dieu ne l’avait jamais béni jusqu’à ce qu’il a fait ce que Dieu lui avait dit de faire. Je ne dis pas que vous n’êtes pas chrétien. Cela... Je ne conteste à personne le titre de chrétien. Mais je dirai ceci : si Dieu vous a dit de faire quelque chose, Il ne vous bénira jamais, jusqu’à ce que vous le fassiez. Je suis à la chaire ce soir avec l’une de ces choses, qui ne me quittent pas. Mes réunions n’ont pas été ce qu’elles auraient dû être, ces deux dernières années. C’est parce que j’ai failli à l’égard du Seigneur. Je... Il m’a dit d’aller en Afrique, et ensuite en Inde. Ça se trouve écrit ici même, au dos de ce livre, en ce moment même. Et l’organisateur m’appela et dit : «Oubliez ces Afrikaans, l’Inde est prête.» Le Saint-Esprit m’a rencontré et a dit : «Tu iras en Afrique, comme Je te l’ai dit. »

Lors de sa dernière visite en Afrique en mai 1965, sa déclaration a fait tâche d’huile : « Vous êtes mes amis, vous êtes mes frères », a rappelé l’orateur en soulignant que c’est Dieu qui a obligé Frère Branham à aller en Afrique. Le monde entier, a-t-il renchéri a été évangélisé, sauf l’Afrique. Les Apôtres en Asie et les réformateurs en Europe ont relevé le défi de l’évangélisation. Du temps de l’Apôtre Paul l’Evangile a connu un grand succès en Asie, du temps de Luther, il a connu un grand succès en Allemagne, beaucoup d’âmes furent sauvées, de même du temps de John Wesley en Angleterre. Puis les catholiques sont venus avec la politique et l’évangile froid sans puissance. Ensuite il y a eu des baptistes. L’Evangile de Jésus-Christ n’a pas touché l’Afrique. Avant de s’en aller, Frère Branham a dit : Amérique tu n’as pas saisi l’opportunité. Il a, à cet effet, prêché « J’accuse », à l’instar du Seigneur Jésus qui a crié sur Corazim et Bethsaïda. Il a dit, maintenant je me tourne vers l’Afrique.

Pour l’orateur, dans ce Message de Frère Branham se trouve exprimée la volonté parfaite de Dieu. Car en lui se trouve la semence, la Parole du commencement, la pleine maturité qui doit préparer l’Epouse de Christ. Si nous faisons bien le travail, l’Epouse de cette heure sera en majorité constituée des gens de couleurs.

Et d’ajouter : frère Branham a fait l’escale au Congo. Il a prophétisé, selon son fils Billy Paul que le sol fertile du Congo qui a été ensemencé par la visite du prophète en 1951 recevrait le Message et il ferait beaucoup de croyants. S’ajoute à cela le témoignage de Pierre Maloka en 1959. Ce ressortissant de l’Equateur au Congo Belge est allé aux Etats-Unis. Le prophète Branham lui aurait dit : « Tu t’appelles un tel. Tu viens de la jungle d’Afrique pour des questions coutumières. Ta famille croira au Message, tu n’y croiras pas. Il y aura des prédicateurs dans ta famille et il y aura des prédicateurs qui vont relever le défi ».

Pour l’orateur, en Afrique en général et en RDC en particulier, nous avons réussi du côté du grand nombre de croyants, mais du côté spirituel beaucoup reste à faire. Si vous voulez construire une maison, vous devez vous asseoir et examiner. On doit s’assurer que tout est en ordre, ainsi que l’a dit le Seigneur Jésus pour celui qui veut aller en guerre. L’on doit connaître l’adversaire et on ne doit pas le minimiser. Arrivé au bout du voyage on se rend compte qu’on n’a pas achevé l’œuvre. Le problème n’est pas de commencer mais de terminer. Aujourd’hui il est difficile de trouver un frère en qui placer sa confiance pour un emploi et autre activité. L’on regrette d’avoir commis l’erreur d’amener certaines personnes à la Lumière, a dit le pasteur Molikpe. Il s’est néanmoins consolé par cette déclaration : « Nous remercions Dieu pour cet homme de Baruti ».

Celui qui vaincra

L’orateur a lu le passage biblique d’Apoc. 3 :21 : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône ». Comment vaincre s’est-t-il demandé. N’ira dans l’Enlèvement de l’Epouse que celui qui aura atteint la perfection. « Mettez Baruti dans la Balance, il pèse. C’est un modèle pour nous et pour les brebis », a fait valoir l’orateur.

Les enfants d’Israël à leur sortie d’Egypte ont entendu une voix qui leur a dit : levez-vous. Aujourd’hui c’est la génération de Josué, le Saint-Esprit. Le pasteur Baruti parle d’un temps qui est révolu. Et quand on regarde, c’est exactement 40 ans depuis l’entrée du Message en RDC. Pendant 40 ans Israël n’a fait que tournoyer. Des frontaliers, s’est exclamé l’orateur avant d’ajouter : « chacun de nous doit regarder, si nous ne sommes pas des frontaliers. Je ne juge personne, nous sommes tous concernés. Nous sommes restés des gens limitrophes. Des gens qui pensent à l’Egypte. Nous avons oublié que nous devons traverser», a-t-il dit.

Ce temps est terminé où chacun suivait ses propres voies. C’est désormais le temps de l’unité comme ne cesse de le rappeler le Doyen des Anciens. Sans l’unité nous seront des frontaliers, nous n’allons jamais vaincre. Pour frère Branham, vaincre, c’est entrer à temps dans l’Arche. Il y avait des gens de bonne volonté qui sont restés en dehors de l’arche. Il y aura une main qui va fermer. Depuis 1955 Frère Branham dit que la porte est en train de se fermer. Il est temps d’entrer dans le Corps des croyants par le baptême du Saint-Esprit.

Se référant à la prédication du Messager « Expériences » prêchée à Phoenix, au §31, l’orateur a relevé que les ombres et les types en sont arrivés jusqu’à cette heure-ci. Les prédicateurs doivent saisir ceci : Moïse leur conducteur était le type de Christ, mais Moïse n’a jamais fait traverser le Jourdain. « Lève-toi, nous allons traverser le Jourdain maintenant. C’est un nouvel ordre que Dieu lui-même mettra en place. Pour l’orateur, celui qui est spirituel comprendra que Dieu est en train de préparer quelque chose. Des bombardiers russes ayant survolé le sol américain ont été interceptés par les USA. Cela pour tester la rapidité de réaction des Etats Unis. Poutine a affirmé qu’aucun pays ne peut lui résister, même pas les Etats-Unis.

Au lieu d’être ce pasteur qui dirait aux gens d’aller à l’aéroport de Ndjili voir les avions, les pasteurs devraient plutôt être de ceux qui enseignent comment avoir des billets et des visas pour monter dans l’avion, c’est-à-dire enseigner aux gens que l’âme doit être nettoyée. L’onction dont nous avons besoin ne doit pas s’arrêter au niveau de l’esprit, mais il faut que le travail arrive dans l’âme. Vous actionnez cela par votre libre arbitre. A ce niveau l’homme est comme Dieu. Même Dieu se tient à la porte. C’est vous qui faites entrer Satan ou qui faites entrer Dieu. C’est ça le réveil de l’Afrique, comme Frantz Fanon qui disait que l’Afrique ressemble à un revolver dont la gâchette se trouve au Congo. C’est un réveil de conscience maintenant, a renchéri le pasteur Molikpe Jean Claude.

« Nous devons dire aux gens, levons-nous entrons », a-t-il enchainé avant de faire observer que ce fut au mois de mai 1965 que Frère Branham a effectué son dernier voyage en Afrique. Quand il quittait le sol africain, il disait, je reviendrai, mais Dieu l’avait repris quelques mois après. Lui n’est pas physiquement revenu, mais l’Ange est revenu. De même que Samson a tué mille philistins avec une mâchoire d’un âne, seulement parce que sa main avait touché cette mâchoire, le Saint-Esprit est toujours à l’œuvre. C’est par le Congo que l’Afrique doit bouger.

« Je suis allé à Gbadolite. On m’a empoisonné. Le poison a atteint le foie. Et le poison quittera lui-même. L’un des empoisonneurs est venu me dire : si tu me dis que ce n’est pas Dieu qui t’a envoyé, tu ne sauras pas enlever cela de moi ». Je savais... Nous avons déclaré la guerre. Le combat c’est contre le diable. Les démons vous pouvez les saccager. Nous devons commencer par combattre Satan. Ce n’est pas pour rien que Jésus quand il a débuté son ministère fut tenté par le diable. Et pourquoi le pasteur Baruti nous dit que je n’ai jamais trompé ma femme. Vous pouvez penser qu’il blague alors qu’il y a quelque chose là derrière. Parce que nous connaissons les trois commandos qui mettent les hommes de Dieu dans l’ornière : « la femme, l’argent, la popularité ». Le pasteur veut nous dire qu’il a vaincu le diable. Ce combat avec le diable est au-delà de mentir, voler... Samson est caractérisé par la chute par les femmes, Balaam par l’argent, Saül par la popularité, a déclaré en substance l’orateur.

Se référant à l’Exposé des Sept âges de l’Eglise, page 351, l’orateur dit que pour voir combien c’est vrai, il nous suffit de jeter un regard sur le passage de l’Ecriture Mat. 4. Il a vaincu les tentations par la Parole. Par conséquent personne ne s’assiéra sur le Trône de Jésus-Christ sans accomplir cette Parole. Pour l’orateur, au lieu de perdre le temps avec les petits démons nous devons vaincre la convoitise de la chaire, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Quand cette Parole demeure en nous, elle doit entrer dans le subconscient. Cette Parole doit être en nous comme elle était en Jésus. Celui qui vaincra c’est l’Epouse Parole. Il faut dire aux gens de quitter cette montagne de Seir et se tourner vers le Nord.

« Ils restèrent quarante ans sur une montagne. Nous sommes restés dans nos dénominations pendant quarante ans, faisant des histoires ici et là. Et. Avez-vous déjà pensé à ce que ces gens faisaient là pendant quarante ans? Eh bien, Dieu était certainement avec eux. Il est avec nous. Ils ont fait quarante ans là, et ils ont élevé des enfants. Dieu les a fait prospérer; ils ont eu de bonnes récoltes. Ils ont fait beaucoup de bonnes choses là. Dieu les a bénis et les a guéris de leurs maladies. Il n’y avait pas une seule personne faible parmi eux à leur sortie du désert. Mais Il les a laissés demeurer là jusqu’à ce que cette bande de vieux batailleurs soit passée - soient tous morts » (SE TOURNER VERS LE NORD - Phoenix, du 29 janvier 1961, §32).

Pour le pasteur Molikpe, une génération est passée, celle-ci n’est pas charnelle mais spirituelle. Dieu va utiliser Josué. Il prépare l’homme qu’il veut utiliser. Nous devons passer les bras autour de tout le monde. Ne les combattez pas, aimez-les. Tant que nous garderons cette attitude Dieu va procéder à la moisson.

Parler de l’Enlèvement, c’est viser la perfection et non le contrat chinois avec ses hauts et ses bas. Le pasteur Molikpe a tenu à préciser qu’en parlant des batailleurs il ne faut nullement faire allusion à quelqu’un.

Intervenant à son tour, l’Ancien Nlandu Lusala a fait observer la marche des enfants d’Israël jusqu’à Kadès Barnéa : « Il y a onze journées depuis Horeb, par le chemin de la montagne de Séir, jusqu’à Kadès Barnéa. Dans la quarantième année, au onzième mois, le premier du mois, Moïse parla aux enfants d’Israël selon tout ce que l’Éternel lui avait ordonné de leur dire » (Deutéronome 1 : 2-3). L’Ancien a voulu attirer l’attention de l’assistance sur le fait que la marche de l’Eglise ressemble à celle d’Israël en avertissant que « Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j’ai faits en Égypte et dans le désert, qui m’ont tenté déjà dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, tous ceux-là ne verront point le pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m’ont méprisé ne le verront point » (Nombres 14 :22-23). Il y aura toutefois des vainqueurs comme Josué et Caleb : « Et parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et qu’il a pleinement suivi ma voie, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et ses descendants le posséderont » ( Nombres 14.24). Pour les autres la sentence n’a pas changé : «De même que vous avez mis quarante jours à explorer le pays, vous porterez la peine de vos iniquités quarante années, une année pour chaque jour; et vous saurez ce que c’est que d’être privé de ma présence » (Nombres 14 :34). Il a précisé que « l’onction que nous avons est la véritable. Elle doit habiter dans l’âme. Les démons empêchent l’onction d’entrer dans l’âme. L’église a échoué, il s’agit d’étancher la vraie soif avec la Parole de Dieu dans l’âme. Les tests viendront alors la personne sera inébranlable ». Ceci dit, il s’est référé au sermon « Démonologie, Domaine physique, du 8 juin 1953, § 38-39. « Vous ne pouvez pas pécher. Oh ! vous... Peut-être qu’à vos yeux, je peux être un pécheur, mais si je suis en Christ, Dieu ne le voit pas,... parce que Son Sang fait l’expiation de mes péchés, là-bas. Voyez ? Je ne peux pas pécher. « Celui qui est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce qu’il ne peut pas pécher. La Semence de Dieu demeure en lui. » Voyez ? Il–il est prêt. S’il commet une erreur, certainement, il est tout de suite prêt à l’avouer. Si c’est un vrai chrétien, il le fera. S’il le cache, il montre par là qu’il n’y a rien en lui, au départ. C’est exact. Il n’y a rien en lui, pour commencer. Mais si c’est un vrai chrétien...

Ici même, plantez un grain de blé dans la terre, ce sera toujours un grain de blé. Il pourrait y avoir des graterons autour, et tout le reste, mais ce sera un grain de blé tant qu’il existera. Est-ce vrai ? Et si un homme est vraiment né de l’Esprit de Dieu, il n’est pas à l’endroit et à l’envers, dedans et dehors, et là-bas dans le monde et puis ici. Non, non. Non, non. Vous n’êtes pas un grateron un jour, et un grain de blé le lendemain. Dieu n’a pas ce genre de choses dans le champ. Oui, oui. Si vous êtes né de l’Esprit de Dieu, vous êtes un chrétien depuis ce moment-là jusque... jusqu’à ce que vous repartiez, et à ce moment-là vous êtes—vous êtes immortel avec Dieu. C’est exact, si vous êtes dans l’Église ».

Rappelons que le pasteur Molikpe Jean Claude de Gbadolite est un ministre de l’Evangile de Baruti Tabernacle. Il a eu par le passé à exercer d’importantes fonctions publiques à Gbadolite du temps du Maréchal et en qualité de ministre du Budget d’un des gouvernements de l’actuel Chef de l’Etat. Actuellement il se dévoue au service de son Dieu à travers le Message de l’heure dont il a une parfaite expérience au service du Seigneur Jésus-Christ.

Faisant le point sur l’exposé du jour, le pasteur Musendo qui avait la police du débat a exhorté l’assistance à veiller sur les trois interdits, surtout les femmes. Après échanges et lecture des communiqués il a clôturé la réunion par la prière finale. Dans sa prière le pasteur Musendo a imploré la grâce de Dieu en ces termes : « aide-nous à quitter la montagne des querelles, des péchés, de l’orgueil ». Les batailleurs dont il a été question ne sont nullement des hommes à pointer du doigt, il s’agit d’une génération spirituelle.

Commencée vers 11H00 la réunion s’est terminée vers 14H00 par uun rafraîchissement servi aux participants. Le prochaine réunion est prévu le samedi 3 juin prochain.

P. Caleb Mutombo


Réunion des Ministres, avril 2017

Le pasteur Baruti appelle à l’unité autour du don de Dieu

Fidèle à la recommandation du prophète de l’âge William Marrion Branham, le Doyen des Anciens, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard a réuni les ministres de l’Evangile autour de lui le samedi 1er avril 2017. Comme d’habitude, cette réunion ministérielle a eu pour cadre la grande salle du rez-de-chaussée du Temple Baruti Tabernacle situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini. Pour rappel, le but de cette réunion mensuelle d’après le prophète-messager c’est de traiter les choses les plus profondes de la foi : « Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous » (Se ranger du côté de Jésus, 1er juin 1962, §83).

Il est 13h30 quand le révérend Baruti Kasongo fait son entrée dans la salle déjà sous onction du Saint-Esprit avec des cantiques entonnés par un Diacre. Devant plus de 300 personnes venues de quatre coins de la capitale, ayant signalé leur présence sur les listes qui parcouraient la salle, le Doyen des anciens remerciera premièrement ses hôtes. Il procèdera à l’ordination dans le ministère de deux prédicateurs, à savoir Isaac Kafuti et M. Tshipamba. L’homme de Dieu associera dans ce service l’Ancien Nlandu Lusala, pasteur associé. Avec lui, il donnera la main d’association aux nouveaux ordonnés.

Comme fondement biblique de la réunion, le révérend Baruti a lu le passage de Jean 17 :20-24 : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, -afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde ».

Dans sa prière, le Doyen des anciens a demandé à Dieu : « nous voulons l’unité ». C’est donc autour de l’unité qu’ont gravité les échanges entre l’Ancien et les ministres de l’Evangile de la ville de Kinshasa et ceux venus des provinces du pays en séjour dans la capitale.

« Un peuple qui ne connaît pas son historique tombera dans les mêmes erreurs », a déclaré de prime abord l’orateur. Il a fait observer qu’au Canada, sur les voitures il est écrit : « Je m’en souviens ». Et d’ajouter : « les Américains n’oublieront pas comment les Allemands tuèrent dix mille des leurs qui débarquèrent en Normandie. Si vous oubliez, vous tolérerez les mêmes erreurs ».

Ceci dit, l’homme de Dieu a jeté un regard rétrospectif dans le passé pour souligner que quand ils avaient cru au Message, il n’y avait pas d’unité et ils en avaient souffert. Cela a produit des divisions, lesquelles ont amené les combats internes et la guerre du leadership. Les attaques contre les pasteurs furent déplorées, au point que quelqu’un prêchait pendant des mois et à la fin il déclarait : « Je n’ai pas terminé ». Cela s’est passé à Bangui en Centrafrique.

Se référant au sermon « UN PARADOXE », du 17 janvier 1965, §62-64, l’orateur a démontré que l’union fait la force : «Ils avaient... L’un de grands problèmes, c’était Koré. Il ne voulait pas de cette conduite par un seul homme. Dathan, et ils sont venus auprès de Moïse et ont essayé de lui dire que «le - le Message devait signifier telle et telle chose», et ils y ont donné une autre interprétation à cela, leurs propres idées de ce que cela était. Et ils ont tous péri, tous. Jésus a dit: «Tous, sans exception, périr ».

L’orateur a exhorté l’assistance à s’éloigner de tout esprit de mépris. Pourquoi insulter votre frère, parce qu’il ne croit pas comme vous, a-t-il demandé avant d’ajouter : « Soyez unis autour du don que Dieu vous a donné ».

Prônant la tolérance parmi les frères, l’homme de Dieu a cité le prophète Branham dans son sermon « L’homme intérieur », prêché à Chicago, au paragraphe 10, où il est dit, en substance « savez vous que c’est possible qu’un frère soit tombé. Mais n’empêche qu’il est votre frère. Allez voir votre frère dites lui que ne le faites plus. Essayer de l’aider, d’être dans la fraternité. Ma vision, ce dont le monde a besoin aujourd’hui, c’est de retourner à Dieu, faire mon possible pour ramener l’homme à Dieu, la fraternité, honte à nous ».

Déplorant le comportement d’une sœur sortie de l’église, l’homme de Dieu a déclaré que cette dernière a refusé de serrer la main de son secrétaire particulier, l’honorable Diacre Guy Mukeba. Pour sa part, le pasteur l’a prise par la main afin de l’amener à serrer de la main tout le monde sans vouloir briser la communion.

Et le pasteur Baruti de renchérir : « Je vous ai appelé aujourd’hui pour vous dire qu’il n’y ait pas de haine dans votre cœur ». L’homme de Dieu a rappelé, non sans indignation le témoignage d’un frère qui avait vu dans une vision que parmi plusieurs prédicateurs qui étaient montés au sommet de la montagne, seul la verge du pasteur Baruti avait fleuri. Ce frère fut blâmé au téléphone par des inconnus qui le traitèrent de cochon de Pakistan, le menaçant de lui réserver le sort de Wadjese qu’ils auraient envoyé ad patres pour avoir décerné au pasteur Baruti le trophée du meilleur homme de Dieu du Cinquantenaire. Wadjese, un pasteur doublé d’un talentueux chanteur avait dit au pasteur Baruti depuis l’Afrique du Sud qu’il était menacé pour lui avoir décerné ce diplôme de mérite et en 2012 il a trouvé la mort à Lubumbashi.

La méconnaissance d’un ministère ordonné de Dieu par le monde religieux remonte au temps des pharisiens. Même le diable connaissait qui était Jésus quand il a dit : « Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très Haut? » Mais le monde religieux ne croyait pas en Lui. Pour le pasteur Baruti, ils ont voulu tuer Jésus quand il a dit : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur »( Luc 4.18-19).

Dans le Message du Temps de la Fin, la portion de l’Ecriture là s’est accomplie. « Personne ne peut m’empêcher de faire le travail que Dieu m’a donné. L’unité c’est autour de la Parole, dit-on, mais nous avions toujours la Parole », a fait remarquer l’homme de Dieu avant de souligner que si quelqu’un est baptisé du Saint-Esprit il est dans le Corps. Il ne peut pas mépriser quelqu’un qui est dans le Corps. C’est clair comme l’eau de la source. Jésus a dit, moi et le Père nous sommes un. Il dit « afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un ». Partant, l’orateur a exhorté les ministres en ces termes : « vous êtes dans le Corps mystique de Jésus. Vous ne pouvez pas vous critiquer. Quand vous êtes un avec Dieu, cela doit nous unir et non nous séparer. La promesse c’est l’unité ».

Le Doyen des anciens a fait parler le prophète Branham au sujet de l’unité dans une vision qu’il a eu de l’Epouse dans l’Exposé des Sept Ages de l’Eglise à la page 163 : « Dans ces derniers jours, la véritable Église-Épouse (la semence de Christ), viendra à la Pierre de faîte, et elle sera la super-Église, une super-race, alors qu’elle s’approchera de Lui. Les membres de l’épouse seront semblables à Lui au point d’être exactement à Son image, et ce, en vue d’être unis à Lui. Ils seront un. Ils seront la manifestation même de la Parole du Dieu vivant ».

Quand on voyait Pierre et Paul, on voyait Dieu à travers eux, a dit l’homme de Dieu paraphrasant le passage de la Bible tiré des Actes : « des dieux dans la chair humaine sont venus vers nous. Cela à cause d’un miracle d’un boiteux qui a marché. « À Lystre, se tenait assis un homme impotent des pieds, boiteux de naissance, et qui n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d’un bond et marcha. À la vue de ce que Paul avait fait, la foule éleva la voix, et dit en langue lycaonienne : Les dieux sous une forme humaine sont descendus vers nous » (Actes 14.8-11).

L’homme de Dieu a fait observer ce que Dieu fait dans son ministère. De grands miracles prouvant la Parole. C’est la raison pour laquelle Dieu a envoyé W.M.Branham, a dit l’orateur. Comme la semence était dans Marie, la semence est dans l’Epouse pour produire des enfants de Dieu.

Se référant à l’Exposé des Sept Ages de l’Eglise à la page 164, l’orateur a dit que la Parole de la promesse est venue à Marie. C’était lui-même qui devait être manifesté. La Parole accomplissant son but, les membres de l’Epouse seront semblables à lui. « La parole de la promesse est venue à la vierge Marie. Mais cette Parole de la promesse, c’était que Lui-même allait être manifesté. Dieu a été manifesté. À ce moment-là, Dieu Lui-même a agi, et Il a accompli, dans la vierge, Sa propre Parole de promesse. C’est un ange qui lui avait apporté le message. Mais le message de l’ange était la Parole de Dieu. Ésaïe 9.5. À ce moment-là, Il a accompli tout ce qui était écrit de Lui, parce qu’elle a accepté la Parole qu’Il lui avait donnée. Les membres de l’épouse vierge L’aimeront, et ils auront toutes Ses capacités, car Il est leur tête, et toute la puissance Lui appartient. Ils Lui sont soumis comme les membres de notre corps sont soumis à notre tête. Remarquez l’harmonie qui règne entre le Père et le Fils. Jésus ne faisait jamais rien qui ne Lui ait d’abord été montré par le Père. Jean 5.19. Cette harmonie doit maintenant exister entre l’Époux et Son épouse. Il lui montre Sa Parole de vie. Elle la reçoit. Elle n’en doute jamais. C’est pourquoi rien ne peut lui nuire, pas même la mort. En effet, si la semence est mise en terre, l’eau la ramènera à la vie. En voici le secret. La Parole est dans l’épouse (comme elle était en Marie). L’épouse a la pensée de Christ, car elle sait ce qu’Il veut qu’on fasse de Sa Parole. Elle exécute en Son nom ce que la Parole ordonne, car elle a l’ «ainsi dit le Seigneur». Alors, la Parole est vivifiée par l’Esprit, et elle s’accomplit. Comme une semence qui a été plantée et arrosée, elle arrive à son plein épanouissement, accomplissant son but ».

Les membres de l’Epouse seront semblables à Dieu, pas seulement le frère Baruti. Dieu en nous et vous devenez des « dieux » sur la terre. Vous avez la semence. C’est ce Message, dont il est dit je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée afin qu’ils soient un. Le temps de divisions est terminé. Si quelqu’un ne veut pas d’un pasteur, il est libre de sortir au lieu de provoquer des divisions.

Ceux qui ont vu le ministère de frère Branham se sont demandé s’il ne s’agissait pas de Jésus. C’est la semence que Dieu a plantée qui est parvenue à maturité. C’est la Parole rendue manifeste. L’orateur a témoigné de l’enfant mort qu’on lui avait amené à Mbandaka et pour lequel il a prié après avoir pensé qu’on amena ledit enfant vers le pasteur Jacques comme fit frère Branham au Mexique avec l’enfant mort amené vers lui. Quand l’onction était venu sur lui, le pasteur Baruti dira à l’enfant : «Sara ouvre les yeux ». « Je ne suis pas Jésus-Christ, mais frère Baruti ». Il est dit qu’au temps de la fin vous verrez la gloire de Dieu. Et l’homme de Dieu de confier à l’assistance : « Dieu agira avec vous comme il agit avec moi. Otez la peur. C’est le temps de l’unité avec Dieu, avec le Message de l’heure, avec le Saint-Esprit. Ne regardez pas à ce que vous étiez auparavant. Brisez le rétroviseur. Le temps de la division est terminé. Nous qui croyons au Message de l’heure nous devons nous unir. Frère Branham a dit que là où il y a un réveil, si je n’y vais pas je vais mourir. Une église qui est en ébullition, tu n’y vas pas, qui es-tu. Nous devons nous unir autour de Salomon. Il avait aussi des erreurs. Frère Branham dit de Salomon c’était le temps de bénédiction pour Israël ».

Et l’homme de Dieu de s’interroger au sujet d’un miracle accompli lors de sa dernière campagne d’évangélisation sous le thème « Le Docteur Jésus » à Kinshasa : « Quelqu’un quitte la chaise roulante. Le bassin brisé lors d’un accident et marcher ! »

Un vrai pasteur doit être humble. Il reconnaît les mérites des autres. « Le temps de l’Egypte est terminé. Le temps de la guerre est terminé. C’est le temps de l’union. Voyez le bon côté de l’autre et Dieu vous bénira. Des gens ont peur de désigner un pasteur associé, oubliant qu’il y a aussi de vrais serviteurs de Dieu. Il y a eu beaucoup d’aventuriers, des sorciers qui se sont faits pasteurs ».

Réagissant face à la présence d’un ministre de l’Evangile dans la salle, témoin de ses miracles à Goma en 1995, le pasteur Baruti a saisi l’opportunité pour rappeler quelques uns des miracles et prodiges qui à ce jour se manifeste même dans le chef de ses croyant. C’est le cas de ce fidèle de Baruti Tabernacle qui se trouvait devant un mort et qui a entendu Dieu lui dire : « ressuscites-le ». Après que l’intéressé avait prié sans succès, il lui fut dit : fais comme le pasteur Baruti, appelle-le par son nom ». Ce qui fut fait et il s’en suivit la résurrection du mort.

L’Ancien a exhorter l’assistance à une vie irréprochable. «Votre petit péché que vous commettez va briser l’unité», a-t-il déclaré.

Témoignage de frère Lelo François

Ministre de l’Evangile et fidèle de Baruti Tabernacle, le frère Lelo François a été invité à présenter son témoignage. Sa fille devrait effectuer un voyage à l’extérieur du pays dans un groupe de trois enfants. Toutes les filles avaient leurs visas sauf la sienne. Après avoir prié, ils sont allés chez le pasteur Baruti où la fille avouera avoir écouté des personnes qui critiquent le pasteur Baruti. Elle a sollicité et obtenu le pardon et la prière du pasteur. Aussitôt un miracle inespéré s’est produit. Un coup de fil est venu de l’Allemagne disant aux filles vous devez vous rendre à l’ambassade. Voyant ce miracle, la fille a promis de chasser à ses côtés toute personne qui parlerait contre le pasteur Baruti.

Le Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo a enchainé en disant que pour sa part il accueille à tout le monde. Il appartient à toutes les tribus. Il est Mongo, Mukongo, Luba, Chinois, etc. « Nous avons un seul Père », a-t-il conclu.

Avant sa prière finale pour l’unité, l’homme de Dieu a demandé aux ministres de l’Evangile de se tenir la main dans la main pendant la prière. C’est vraiment dans une parfaite ambiance de communion fraternelle et de convivialité avec un rafraîchissement servi aux participants que s’est terminée à 15H30 cette importante réunion ministérielle pour la gloire du Seigneur Jésus-Christ. La prochaine réunion aura lieu, Dieu voulant, le 6 mai prochain.

P. Caleb Mutombo



Réunion des ministres mars 2017

L’homme de Dieu l’a expliqué au cours d’une réunion ministérielle

"Voici comment le pasteur Baruti Kasongo a pris la relève de Frère Branham"

Les miracles qui l’accompagnent, le travail de titan qu’il abat au pays et dans le monde entier ainsi que sa lutte contre les fausses doctrines en font foi
Les ministres de l’Evangile derrière leur Doyen des Anciens dans cette bataille pour le triomphe de la Vérité de l’Evangile

Le samedi 4 mars 2017 la réunion ministérielle ordinaire a eu lieu autour du Doyen des Anciens, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard. La grande salle du rez-de-chaussée de Baruti Tabernacle sur l’avenue Paroisse N°6 dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini, était archicomble. Les ministres de l’Evangile venus de quatre coins de la capitale et ceux venus des provinces en séjour à Kinshasa, avaient répondu massivement à l’appel de leur Ancien. Cela d’autant plus que la réunion ministérielle obéit à une recommandation du prophète messager William Marrion Branham qui a dit : « Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu » (Se ranger du côté de Jésus, du 1er juin 1962, §83).

Dans son mot introductif, le pasteur Musendo a souligné que le Doyen des anciens, le révérend Baruti a le mérite d’avoir été dans divers pays. Il a côtoyé les grandes figures du Message. Il a été avec les frères Billy Paul et Joseph Branham. Aussitôt, le pasteur Baruti après avoir salué et remercié ses hôtes s’est disposé aux questions des ministres de l’Evangile concernant la relève de Frère Branham dont il a été question à la précédente réunion du mois de février avec le pasteur Musendo qu’assistait le pasteur Nlandu Lusala Hubert.

Le Doyen des Anciens, le révérend Baruti Kasongo qui avait à ses côtés ses deux pasteurs associés précités, n’a reçu qu’une question qui a suffi pour délier sa langue au sujet de la relève dans le Message du Temps de la Fin. Avec une maîtrise inégalée de la matière, l’homme de Dieu a mis tout le monde d’accord au point qu’un participant emporté par l’onction du Saint-Esprit a été projeté devant la plate-forme. Ce qui a fait dire au pasteur Baruti : « C’est la confirmation du Saint-Esprit que je dis la vérité ».

Un pasteur voulait savoir si la relève se situe au niveau du Messager et de son Message ou bien au niveau des Ephésiens 4, c’est-à-dire des ministres appelés à prêcher l’Evangile. L’intervenant a tenu à expliciter sa question, en faisant observer que certains pensent que c’est le Frère Joseph Branham, fils biologique du prophète Branham et actuel pasteur du Branham Tabernacle à Jeffersonville, aux Etats-Unis, qui a pris la relève.

Le révérend Baruti a apprécié la question. Il a tenu de prime abord à préciser que la relève concerne un ministre de l’Evangile qui fait les mêmes œuvres que William Branham. Il a cet effet, examiné le parcours de trois noms avancés pour la relève, à savoir frère Joseph Branham, frère Joseph Coleman et frère Ewald Frank.

Frère Joseph Branham a-t-il pris la relève ?

Le pasteur Baruti s’est demandé : « Qui avait pris la relève de Moïse ? Son fils ? Comment peut-on reconnaître que Josué avait pris la relève de Moïse ? Dieu avait dit : aujourd’hui je vais commencer à t’élever pour montrer que l’Esprit qui était sur Moïse est sur toi », a déclaré le pasteur Baruti avant de lire le passage biblique de Josué 3.7 : « L’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui, je commencerai à t’élever aux yeux de tout Israël, afin qu’ils sachent que je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ».

L’orateur a posé la question de savoir qui a succédé à Elie. Etait-ce son fils ? Et comment a-t-on reconnu qu’Elisée a succédé à Elie, s’est demandé l’orateur avant de lire dans II Rois 2 :15 : « Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho, vis-à-vis, l’ayant vu, dirent : L’esprit d’Élie repose sur Élisée! Et ils allèrent à sa rencontre, et se prosternèrent contre terre devant lui ».

« Personne ne leur avait enseigné que l’esprit d’Elie était sur lui. Ils ont vu eux-mêmes et ils ont commencé à respecter Elisée. Si c’est le Frère Joseph Branham qui a pris la relève, sachons aussi que Frère Branham parlait également de Billy Paul Branham. Car tout parent le désire pour son fils. Je le désire pour mon fils Kalala. Mais la puissance c’est la personne à qui Dieu la donne. Frère Branham a dit cela pour ses fils. Il l’a dit pour des enfants qu’il consacrait. Il a dit de Time Young qu’il soit un prophète. Mais il ne l’est pas. C’est moi qui ai prié pour que son église reçoive le Saint-Esprit », a fait observer le pasteur Baruti, qui avait en outre parlé avec le frère Joseph Branham sur ce qu’avait dit son père, le prophète à son sujet.

Cependant le pasteur Baruti a constaté que dans son sermon « Le Signe », du 01 septembre 1963, au §13, Frère Branham a prié pour un garçon demandant à Dieu que cet enfant devienne un serviteur de Dieu. Il n’avait émis qu’un souhait, a fait remarquer l’orateur, car celui-ci n’est pas devenu serviteur de Dieu, à en croire l’orateur, comme souhaité : «Père céleste, nous amenons ce charmant petit garçon, tandis que la mère et le père se tiennent ici, à cause de leur union. Tu leur as donné ce petit garçon à élever, et ils Te le ramènent. Quelle–quelle belle scène ceci ferait! Comme Anne, autrefois, qui pria pour avoir un enfant, et–et Dieu lui donna l’enfant; et elle le ramena au temple de Dieu, pour sa consécration. Accorde, Seigneur, que ce petit garçon soit Ton serviteur, et que son père et sa mère soient bénis, et aient la santé et la force nécessaires pour l’élever. Et puisse-t-il avoir une vie longue et heureuse, et être Ton serviteur, comme nous Te le remettons au Nom de Jésus-Christ. Amen. (Dieu te bénisse!) Et faites de lui un homme accompli, peut-être un autre petit prophète, comme Samuel ».

En ce qui concerne le Frère Joseph Branham, le pasteur Baruti a renchéri en ces termes : « S’il a pris la relève de Frère Branham, je n’en sais rien. Moi je vois le travail immense qu’il abat dans la publication des brochures. C’est mon précieux frère. Acceptons le travail qu’il fait. Il distribue les brochures ».

Et le révérend Baruti d’ajouter : « Je lui ai écrit une lettre : les gens disent que tu es prophète. Il m’a répondu : ça c’est le prophète qui l’a dit. Mais quant à moi, prenez moi pour le travail que je fais ».

Pour le pasteur Baruti, étant donné que le travail de Frère Branham n’était pas la distribution des brochures, l’on doit écarter l’hypothèse de la relève au sujet de notre précieux frère Joseph Branham. L’on doit éviter le kimbanguisme qui consiste dans la succession de père en fils. « Le fanatisme peut vous enlever les yeux là où les choses sont claires », a-t-il enchaîné avant de poser la question : « est-ce qu’il prêche ? » Non ! « Il fait auditionner les bandes !» Concernant les miracles, le pasteur Baruti affirme n’en avoir jamais entendu parler dans le chef de frère Joseph Branham.

Pour sa part, le pasteur associé Nlandu Lusala a témoigné avoir été avec le frère Joseph Branham à Beaumont en 2016 et qu’il disait : « Les gens disent que j’ai remplacé le prophète. Je n’ai jamais dit cela. Moi je fais ce que je fais ». Et le pasteur Baruti d’enchaîner : « Moi je le respecte. C’est le fils de notre prophète. C’est mon ami. Il m’a ainsi appelé dans la lettre qu’il m’a écrite ».

Frère Coleman a-t-il pris la relève ?

Au sujet de Frère Coleman, le révérend Baruti a lâché : « c’est mon ami. J’ai souvent été dans ses conventions. Il me disait : tu fais beaucoup de miracles. Je disais : oui ! » Mais il ne peut pas être le successeur de frère Branham. Il disait que l’Ange de l’Alliance c’est lui et il parlait d’un huitième âge de l’Epouse, l’âge du Tonnerre. Qui pis est, ils impriment leurs propres brochures. J’ai mangé avec lui et j’ai dit pendant qu’il était encore vivant qu’il était dans l’erreur. Quelqu’un qui a dit qu’on ne doit plus lire les brochures, c’est lui qui devrait prêcher ! Pourtant il n’y a qu’un seul Message, un seul Messager, William Marrion Branham.

Comment dès lors parler de la relève de frère Branham dans le chef de frère Coleman ?

Le frère Ewald Frank a-t-il pris la relève ?

Le pasteur Baruti a lâché, non sans déception, que le frère Ewald Frank a dit qu’il est venu au monde pour corriger le prophète. Quand frère Frank a prêché les Sceaux, c’est autre chose. Dans le Septième Sceau Frère Branham ne s’était arrêté qu’au premier verset du chapitre huit. Mais lui continue plus loin. Nous n’avons que William Marrion Branham, s’est exclamé le révérend Baruti Kasongo. « Là où il a parlé, nous parlons », a ajouté l’orateur avant de faire observer que le bât blesse quand on doit se référer à la vie de l’homme (sic). Posez moi la question à moi-même qui suis-je, a renchéri le pasteur Baruti avant de révéler que le frère Ewald Frank l’avait désigné comme son représentant. Il a décliné cette qualité, alors que toutes les brochures venaient à cette époque au nom de Baruti. « Je voulais être humble », à déclaré le pasteur Baruti avant de s’exclamer : « C’est lui qui succède à W. Branham ? ».

Existe-il un autre nom pour la relève ?

Le révérend Baruti s’est posé la question : « Le fils de Coleman ? » Il y a là un grand serviteur, le beau fils de Coleman. Y’a-t-il un autre nom ? On ne peut pas changer le Message de Frère Branham en appelant cela les Tonnerres. Les Tonnerres sont révélés, cela est clairement démontré par le prophète lui-même dans son Message.

La relève avec le pasteur Baruti Kasongo

En ce qui concerne la relève, le pasteur Baruti a pris son temps, sans devoir courir, afin de démontrer cette relève par les auxiliaires et par « quelqu’un de promis pour marcher avec le Message après le départ du prophète ». L’orateur a démontré que beaucoup de gens ne connaissaient pas qu’il existait des auxiliaire et une relève avant qu’il n’en parle. « Vous devriez me remercier. Avant moi qui avait prêché cela. On savait qu’il y avait seulement sept Messager. Pourtant si le Messager meurt il y a la continuité par ceux que frère Branham appelle les auxiliaires » (Cfr Exposé des Sept âges de l’Eglise, P. 323) : « Or, Dieu a suscité non seulement des messagers pour chaque âge, mais Il a également suscité de merveilleux auxiliaires pour ces messagers. Il a donné à chaque âge de merveilleux hommes de Dieu qui ont fait tout leur possible pour ramener l’Église à Dieu ».

Un merveilleux auxiliaire ne devient pas un messager. Il prend le même Message du Messager. Un messager comme Moïse a vu le pays, mais n’y est pas entré, a renchéri l’orateur, avant d’ajouter que Dieu avait dit à Moïse de prendre Josué qui devrait, après son départ, mettre le peuple d’Israël en possession du pays. Moïse lui a imposé les mains en lui disant de ne pas s’écarter ni à gauche ni à droite de la Parole. Il avait le même Message de Moïse. Il était le successeur de Moïse pour prendre sa relève.

L’orateur a fait parler à ce propos le prophète dans « L’Exposé des Sept âges de l’Eglise, P.149 : « Nous retrouvons exactement le même modèle dans chaque âge. Voilà pourquoi la lumière vient à travers un messager donné par Dieu dans une certaine région. Ensuite, à partir de ce messager, la lumière se répand à travers le ministère d’autres personnes qui ont été fidèlement enseignées. Mais il est évident que tous ceux qui sortent n’apprennent pas toujours combien il est nécessaire de ne dire que ce que le messager a dit ».

L’homme de Dieu a rappelé les paroles prononcées par frère Branham quand il fit escale au Congo Belge et que le clergé l’avait empêché de prêcher au Congo. Il avait dit que l’Esprit qui travaillait avec lui travaillerait au Congo. L’année même de sa mort en 1965 il a dit que son travail n’était pas terminé en Afrique. «Cela fait des années que j’essaye de retourner en Afrique, car je sens que mon ministère en Afrique n’est pas terminé. Je n’ai pas de... Pourquoi devrais-je aller en Afrique alors qu’ici, aux Etats-Unis, j’ai six ou sept cents villes ici même qui m’appellent, vous voyez? Juste ici, sans oublier le Canada, le Mexique ou l’un de ces endroits. Pourquoi faudrait-il que j’aille là-bas? Mais c’est quelque chose dans mon cœur qui m’attire en Afrique. Là-bas... ces gens, il y – il y a quelque chose en eux que j’aime, et j’aimerais y aller uniquement pour les gens de couleur. Il y a quelque chose chez bon nombre de ces dirigeants qui fait qu’ils pensent que je ne devrais pas faire cela. Je – je veux aller vers mes amis de couleur. C’est là que le Seigneur m’a appelé. Ces gens sont donc dans le besoin. Beaucoup parmi ces gens... Les Blancs peuvent avoir des médecins et tout, mais ces pauvres indigènes qui vivent là-bas sont à moitié rongés » (Honteux de lui, 1965, §17).

Le pasteur Baruti a révélé qu’en 1960, frère Branham avait prophétisé. C’est lorsqu’un Congolais originaire de la province de l’Equateur nommé Jean-Pierre Maloka était parti le voir au sujet des troubles qui sévissaient au pays : « je te dis que cela va s’arrêter. L’Esprit qui travaille ici travaillera au Congo. Même les gens de ta famille croiront ce Message ».

Et le pasteur Baruti de s’exclamer : un pays avec 1.700.000 croyants uniquement au Congo/Kinshasa sur toutes ces nations qu’il y a au monde avec environs deux millions cinq cents croyants, d’après les statistiques de Frère Joseph Branham. Le pasteur Baruti qui se référait à la lettre que lui a adressée le Frère Joseph Branham a fait observer aux ministres de l’Evangile que c’est leur travail en tant qu’auxiliaires, car frère Branham n’a pas évangélisé le Congo. « Je suis avec vous comme auxiliaire, comme « Ephésiens 4 » qui enseignent exactement ce qu’a laissé le prophète. Nous faisons le même travail, mais il y a des fonctions différentes ».

Là où la chose devient difficile : c’est quand on parle d’une personne

Un merveilleux auxiliaire n’est pas un messager. Mais comme le Messager est mort... L’orateur a averti que là où ça devient difficile, c’est quand le messager parle d’une personne qui prend la relève. Frère Branham ne parlait pas de lui-même, a souligné l’orateur, précisant que « frère Branham parle de quelqu’un qui doit venir après sa mort ». Le pasteur Baruti l’a prouvé : dans le sermon « SE RANGER DU COTE DE JESUS », 1er juin 1962, §61-62 :

« Ça pourrait être la fin de ma route; ça pourrait être la venue du Seigneur; ça pourrait être le changement du jour; ça pourrait être la venue de ce puissant homme, si ça doit être un autre, en dehors de ce qui est déjà venu; ça pourrait être cela, ça pourrait être toutes ces choses auxquelles nous pourrions nous référer. Et pendant que je me tiens ici ce soir, devant Dieu et devant vous, frères, je ne sais rien. Je ne saurai pas vous le dire. Si je le savais, je vous le dirais, sinon je n'aurais pas mentionné - soulevé quelque chose comme ceci, si je ne savais pas comment ... Si je savais comment la chose se passe, je - je le dirais, mais je ne sais rien. Je ne saurai le dire. Immédiatement, je m'en vais aux réunions, sans la moindre conduite. Je vais parce que je ne veux pas m'asseoir là-bas. Je - je - j'aime aller dans les bois comme n'importe qui. Si là-dessus je suis dans l'erreur, que Dieu me pardonne.

62. Il y a trois choses qui pourraient m'arriver. C'est soit la fin de ma route, pour permettre à cet autre d'entrer en scène. Je lui ai frayé le chemin pour qu'il prenne la relève, parce que rappelez- vous, celui qui vient prêcher se tiendra sur la Parole. «Restaurer la foi des enfants à leurs pères.» Ça pourrait être la fin de ma route. Il se pourrait qu'IL soit en train de changer mon ministère pour un retour à l'évangélisation outre-mer. Ou bien, Peut-être qu'Il ne m'appellera plus comme évangéliste, et qu'Il va m'emmener quelque part, dans le désert, pour m'oindre afin de m'envoyer comme le «promis» qui doit venir, je pense ».

Dans le sermon « TOURNER LE REGARD VERS JESUS » - 29 décembre 1963, § 33 : « Eh bien, on en est plus proche que cela ne parait. Je ne sais pas quand, mais c’est très très proche. Je construis peut-être une estrade pour que quelqu’un d’autre y monte. Je serai peut-être repris avant ce moment-là. Je ne sais pas. Peut-être que ce sera la semaine prochaine, ce moment où le Saint-Esprit viendra avec... et ramènera Jésus-Christ. Il viendra peut-être la semaine prochaine. Il peut cependant venir ce soir. Je ne sais pas quand Il viendra. Il ne nous le dit pas. Mais je crois vraiment que nous en sommes si proches que je pourrais ne pas mourir de vieillesse. Bien que j’aie cinquante-quatre ans, je pourrais ne pas mourir de vieillesse avant Sa Venue. Voyez? A moins que je ne sois abattu, tué, l’une ou l’autre chose, tué d’une façon ou d’une autre, la vieillesse comme telle ne me tuera pas avant Sa Venue. Et je crois que... Mais je voudrais dire ceci; je ne l’ai jamais dit auparavant, mais selon l’Ecriture, selon ce qu’Il a dit il y a trente ans, il y a trente-trois ans, là-bas à la rivière, en 1933 plutôt, ce qu’Il a dit, tout s’est accompli à la lettre Il se peut que je ne le fasse pas, mais ce Message présentera Jésus-Christ au monde ».

Le pasteur Baruti s’est indigné de voir que les gens cherchent des explications. Qu’ils expliquent alors leurs ministères, a-t-il conseillé. Car Jean Baptiste a parlé de son propre ministère disant, moi je suis la voix qui crie dans le désert. Comment donc un aussi grand ministère comme le sien peut manquer de place dans la Bible et dans le Message ?

Voici pourquoi le Doyen des Anciens a donné une citation coupe gorge que personne ayant un bon cœur ne peut réfuter concernant la relève. C’est dans le sermon « L’esprit de vérité », 18/01/1963, §20 :

« ...Peut-être que c’est le temps pour moi de rentrer à la Maison. On dirait que c’est vraiment cela. Si c’est le cas, il s’élèvera après moi quelqu'un qui continuera avec le Message. Ça sera une personne étrange, mais il s’élèvera après ceci et continuera avec le Message. Et écoutez cela. Tant que scripturaire, accrochez-vous-Y ».

Citant le prophète dans son sermon « Entrer dans l’Esprit » au §12, l’orateur a fait observer que Dieu a cependant un moyen, quand il a fini avec un homme, il y a un autre qui attend et Dieu prend son homme mais jamais son esprit. Aussi a-t-il enchainé avec cette citation tirée de « Se ranger du côté de Jésus », §28 : « Il en était de même au temps d'Irénée, il a continué la même chose. Martin a continué la même chose. Polycarpe a continué la même chose. C'est ce qu'ils avaient tout au long des âges. Et puis l'apôtre de l'église, l'apôtre qui était le - Paul... Et lorsque Paul est parti, Jean a pris la relève de l'église. Et lorsque Jean est parti, Polycarpe en a pris la relève. Lorsque Polycarpe est parti, Irénée en a pris la relève. Cela a continué jusqu'à Martin et - et ainsi de suite. Cela a tout simplement continué jusqu'au moment où l'église Catholique romaine a tout mis en pièces et les a brûlés et dispersés. Et le gazam a mangé ceci et le jelek a mangé cela, ainsi de suite, a mangé, a mangé cela jusqu'à ce que la chose a été réduite à une tige ».

Le Doyen des Anciens a dit haut et fort : « Nous devons prêcher à 100% le Message de W.M. Branham. Ne sortez pas des empreintes de pas. L’on ne doit pas seulement avoir la mécanique seulement mais aussi la dynamique. « Qu’est ce qui est plus difficile ? De dire, prend ton lit et marche ou tes péchés te sont pardonnés ?» Le plus difficile était de dire au paralytique de prendre son lit et de marcher et Jésus l’a fait. Marc 16, les apôtres l’ont fait mais maintenant où sont les miracles ?

Les empreintes de pas, l’orateur en a fait mention dans « Se ranger du côté de Jésus », §34 : « Mais maintenant, pour aller plus loin, nous devons laisser les empreintes des pas ici sur le sable du temps afin que les autres puissent voir. Si Paul n'avait pas continué comme il le fit, alors Jean n'aurait pas su comment suivre. Si Jean n'avait pas continué, Polycarpe n'aurait pas su comment suivre. Si Polycarpe n'avait pas continué, Irénée n'aurait pas su comment suivre. Si Irénée n'avait pas continué, Martin n'aurait pas su comment suivre. Voyez-vous ce que je veux dire? Chacun doit laisser les empreintes des pas sur le sable du temps ».

« Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu ». Et le pasteur Baruti de renchérir à cette lecture : « Si je suis dans l’erreur, le Seigneur ne me confirmera pas ». L’homme de Dieu a peint le drame du temps des apôtres. Ils avaient choisi Matthias (Actes 1 :23-24) pour prendre l’apostolat que Judas avait abandonné pour aller en son lieu. Mais Dieu a choisi Paul. Faisant vivre les épitres, l’orateur a lu l’Epître aux Romains 1 :1 : « Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu ». Pour l’homme de Dieu les gens de l’époque s’achoppait aux déclarations de Paul qui s’appelait apôtre dans ses différentes épitres (1Cor. 1 :1 ; 2 Cor 1 :1 ; Eph. 1 :1) alors que Matthias avait été choisi, sans savoir que Paul était le choix de Dieu pendant que Matthias était le choix des hommes qui avaient tiré au sort.

Le pasteur Baruti a donné un témoignage, avertissant son auditoire que cela paraîtra un sacrilège : « Joseph Branham m’avait pris par la main et m’a amené dans le bureau de Billy Paul qui m’a dit : toi tu te tracasse : l’ange qui travaillait mon père m’a dit : dit au pasteur Baruti qu’il sera avec vous au Ciel. Dis lui que le don qui était avec le prophète Branham je l’ai placé sur lui ». « Je pleurai », a poursuivi l’homme de Dieu avant d’ajouter : « c’est la grâce !»

Partant, l’homme de Dieu a témoigné : « vous les serviteurs de Dieu qui étaient avec moi à Mbandaka. Une femme est venue vers moi avec un enfant mort dans ses bras, ses pieds nus, étant en larmes. J’ai dit : envoyez la chez le pasteur Jacques Bonuya, comme le fit frère Branham aux Mexique quand il voulait envoyer frère Moore vers la femme qui avait un bébé mort et qui fut ressuscité. La femme était entré dans le bureau et j’ai dit : « Sarah, ouvre les yeux, et l’enfant est ressuscité et il a marché seul ». Et d’ajouter : « Même si Jésus était ici, vous n’allez pas l’accepter ». « La femme qui avait un cancer, une masse au bas ventre qu’on a amené chez moi. J’ai prié le cancer est parti et elle s’est mise à sauter, qui a fait ça, c’est Jésus ! ».

Plusieurs aveugles sont guéris, a fait observer l’orateur avant de dire avec le Seigneur Jésus : si vous ne croyez pas en moi, croyez à cause des œuvres. « Le successeur, je n’en ai pas besoin. La relève, je n’en ai pas besoin. Je vais continuer mon travail », a lâché l’homme de Dieu, avant de regretter la dérive vers les fausses doctrines dans le chef des frères du Message : « les gens ont mangé un gateau en forme de la Nuée, le 28 février dernier. Ils fêtent l’anniversaire de la Nuée en cette date alors que le prophète n’était pas à la chasse en ce jour, d’après Rebecca Branham épouse de frère Smith. « Mon travail c’est de détruire les fausses doctrines. De prêcher point sur point et de montrer aux gens un Jésus vivant », a-t-il déclaré.

Le Doyen des Anciens a exhorté les serviteurs de Dieu en les encourageant : « les œuvres que je fais, vous les ferez aussi. Qu’est-ce que Jésus va faire s’il regardait sa moisson et voit seulement un seul grain, Branham ? Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul. Mais s’il meurt, il dit qu’il va produire beaucoup d’enfant de Dieu. Personne ne peut que Jésus travaille avec lui seul. Voyez ce que Jésus fait dans son Eglise ».

Allusion fait au sermon « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement », au §70, l’homme de Dieu voulu faire savoir que l’expression « dans la chaire humaine » concerne l’Eglise qui est le Corps mystique du Christ par lequel il travaille.

A l’issue de son exposé, le Doyen des Anciens, le révérend Baruti Bin Ndjadi Léonard, jeté un regard attentif vers ses associés qu’il a présentés : le pasteur Nlandu Lusala et le pasteur Musendo sont mes compagnons d’œuvre, aimez-le. Il a remercié tout le monde pour cette réunion en sollicitant leur indulgence là où il a paru très dur dans ses propos. Trois titres des brochures traduites et publiées par « La Voix de l’Aigle Publication » de Baruti Tabernacle ont été distribués aux ministres, à savoir « Se ranger du côté de Jésus », « L’Esprit de vérité » et « La Divinité expliquée ».

Comme on le voit, le pasteur Baruti Kasongo est l’un de rares hommes de Dieu à démontrer ces choses au grand jour. Les miracles qui l’accompagnent en font foi, sans oublier la prédication de la saine doctrine avec le baptême du Saint-Esprit. Il croit comme frère Banham l’a prêché, à la révélation des Sept Tonnerres d’Apocaplyse 10. Bien plus, son combat contre les fausses doctrines et le travail de titan qu’il abat pour apporter l’Evangile avec démonstration de puissance dans tous les coins de la RD Congo et dans le monde, ne laisse pas indifférent frère Joseph Branham qui l’en félicite dans sa lettre ci-contre. Dieu ne manque pas de témoin, disait hier le prophète Branham, comme le répète aujourd’hui le pasteur Baruti Kasongo.

P. Caleb Mutombo



Réunion des Ministres février 2017

La relève dans le Message du Temps de la Fin : le pasteur Baruti Kasongo fait l’unanimité parmi les auxiliaires

Le samedi 4 février 2017, les ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa croyant au Message du Temps de la Fin et d’autres prédicateurs en séjour à Kinshasa se sont retrouvés au Temple Baruti Tabernacle situé sur l’avenue Paroisse n°6 dans la Commune de Lemba, Quartier Kemi, conformément à la recommandation du prophète Messager William Marrion Branham qui a dit : « Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu » (Se ranger du côté de Jésus, du 1er juin 1962, §83).

En l’absence du Doyen des Anciens Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard empêché, pour s’être rendu aux obsèques de la regrettée sœur du Révérend Vibidila de Mbuji-Mayi dans la commune de Bandalungwa, c’est le pasteur associé Musendo Metuschelah qui a présidé cette réunion ministérielle, en présence du pasteur associé et Ancien Nlandu Lusala Hubert.

Etant donné qu’au commencement était la Parole, les saintes Ecritures ont été lues en guise de fondement biblique. Ces paroles de l’Apôtre Paul ont été rappelées : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité » (Ephésiens 4 : 11-16).

L’orateur s’est fait l’écho d’une réunion animée au Ghana au cours de laquelle des pasteurs s’étaient penchés sur la relève dans le Message du Temps de la Fin apporté par le puissant prophète de cet âge, le révérend frère William Branham que Dieu a rappelé à lui depuis décembre 1965. Ces hommes de Dieu réunis au Ghana ont donné raison au pasteur Baruti qui a le mérité de soulever la question de la relève et des auxiliaires pour répandre ledit Message avec démonstration de puissance et de l’Esprit dans le monde entier. Le pasteur Musendo a tenu d’en faire échos en partageant les analyses de ces derniers avec les ministres de l’Evangile de Kinshasa. Le révérend Musendo ne peut comprendre comment sous d’autres cieux des ministres se penchent sur cette question d’actualité et que les Congolais concernés au plus haut point puissent garder silence.

Et puisqu’il est fait mention de la relève dans les différents sermons du prophète messager qui tenait à ce que les jeunes gens après lui puissent répandre son Message en répétant fidèlement ce que disent les bandes, l’orateur a tenu à faire parler le prophète de Dieu William Marrion Branham afin que l’assemblée en juge.

Dans le sermon « Les douleurs de l’enfantement, du 24 janvier 1965, au § 81, il a lu le prophète en ces termes : « Moïse n’aurait pas pu apporter le message de Noé, Jésus non plus n’aurait pas pu apporter le message de Noé, parce que c’était un autre âge. L’ancienne semence était la Vie, mais elle avait servi en son temps, et elle était morte, elle n’était plus. La transformation, pour passer de l’ancienne à la nouvelle, dans laquelle était la Vie. Mais qu’est-ce qui inquiétait les gens? Qu’est-ce qui les inquiète aujourd’hui? Nous ne construisons pas un mur comme, par exemple, de commencer avec le message de Luther, de suivre simplement une ligne droite, ou, le message pentecôtiste. C’est vrai. Nous faisons des coins. Nous construisons un édifice. C’est la Parole de Dieu qui en est le plan. N’importe qui peut faire une ligne droite, mais il faut un maçon pour faire un coin. Il faut la puissance de Dieu pour faire ça. Il faut qu’un Oint venu du Ciel, soit envoyé ici-bas pour le faire. Ç’a été le cas dans chaque âge ».

Dans le sermon « Une délivrance totale, du 12/07/1959, au § 32, l’orateur a rappelé ces paroles du prophète : « Ô précieux Seigneur, maintenant nous sommes sur le point d’aborder la Parole Divine, ou la lecture de cette Parole. Que Ton Saint-Esprit nous interprète ce dont nous avons besoin. Donne-nous de parler, Seigneur, d’agir et de vivre, en sachant que nous sommes tous Tes enfants, par grâce, puisque Tu nous as appelés. Qu’il y ait une communion fraternelle dans cette église, car nous sommes sur le point d’émerger dans un grand mouvement, c’est ce qu’il nous semble, qui va susciter d’autres ministres pour aller dans les champs de mission, là-bas, où, si Tu devais m’envoyer dans différentes régions du monde pour y établir la Foi, je pourrai alors présenter un ministre prêt, disposé et formé pour prendre la relève. Et que la Foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes, et que nous défendons bravement, devienne un cercle tout autour du monde. Accorde-le, Seigneur. Que ce petit tas de mauvaises herbes, c’est ce qu’il était le jour où nous Te l’avons consacré, qu’ici une église prenne naissance, Seigneur, d’où sortiront des ministres, des évangélistes, des docteurs et des missionnaires, qui iront vers toutes les régions du monde ».

Le pasteur Musendo a également fait parler le prophète dans le sermon « La position en Christ, du 22/05/1960, § 27, 27 et 33 où le prophète déclare : « Moïse, qui... il avait fait sortir le peuple, de l’Égypte, de l’ail, du poireau, il les avait fait sortir et leur avait donné un lieu, celui que Dieu avait promis quatre cents ans plus tard... ou, quatre cents ans plus tôt, comme quoi Il les conduirait dans un lieu, un beau pays où coulaient le lait et le miel. Et Moïse a conduit les enfants d’Israël jusqu’au pays, mais il ne les a pas fait entrer. Et Jésus, au peuple spirituel, au peuple qui... Le Saint-Esprit nous avait été promis dès le commencement. Jésus nous a conduits jusqu’à la promesse. Mais le Saint-Esprit est venu, comme Josué, pour prendre la relève, et conduire, et diriger, et prendre possession du pays, ou prendre possession de l’église. Nous voyons alors, en fait, que... Dieu, qui cherche à placer les Siens. Et quand Dieu en place un, alors, oh, l’église tout entière veut être comme celui-là, avoir le même genre de chose, faire la même chose. Nous sommes taillés différemment, nous sommes faits différemment, nous avons des natures différentes, et nous sommes placés dans des positions différentes, chacun pour un travail différent; peut-être que l’un, c’est pour un genre de travail plus petit, et l’autre, pour un travail de plus grande envergure. Je crois que c’est David ou l’un des prophètes, je ne me souviens plus lequel en ce moment, qui disait : «Je préfère être un paillasson à la Maison du Seigneur, plutôt que d’être... que d’habiter sous les tentes avec les méch-... les méchants. »

Il a été démontré combien Frère Branham était soucieux de la relève après lui. C’est cela qui le préoccupe dans cette déclaration tirée de « Questions et réponses » du Jeudi 12 janvier, 1961, § 169, 170 : « N’avez-vous pas peur de commettre une erreur, Frère Branham, quand vous dites une telle chose à un homme?» Et qu’en serait-il si depuis l’estrade, on disait à un homme qu’il a été infidèle à sa femme, qu’il a eu un enfant d’une autre femme? Il vous ferait jeter en prison. Vous feriez mieux d’être sûr! Voyez-vous? Voyez-vous? N’ayez pas peur, si c’est Dieu. Et si vous n’avez pas peur,... Si - si vous n’êtes pas sûr que c’est Dieu, alors gardez encore silence jusqu’à ce que vous soyez sûr que c’est Dieu. Est-ce juste? Assurez-vous que ce que vous dites est vrai, et alors allez de l’avant.

Eh bien, ceci est un enseignement difficile, frères, mais vous êtes mes frères. Vous êtes - vous êtes - vous êtes de jeunes ministres qui grandissez, et je suis un vieil homme, qui va vous quitter un de ces jours. Voyez-vous? Et ainsi, assurez-vous que c’est - c’est juste ».

En effet, pendant que certains pensent que les Ephésiens 4 n’ont plus de place et qu’il faut simplement écouter les bandes du prophète et remettre Frère Branham à la chaire, le révérend Baruti Kasongo Léonard a le mérite de soutenir qu’il existe des merveilleux auxiliaires du prophète. Il s’agit des hommes capables de prêcher le plein Evangile après qu’ils ont eux-mêmes expérimenté le baptême du Saint-Esprit et qu’ils ont eu un appel du Seigneur Jésus pour apporter la Parole à une génération laodicéenne qui se meurt. Et cette position a été soutenue par les pasteurs ghanéens sus-évoqués. Telle est, en effet, la volonté du Messager, quand on se réfère cette citation tirée de « Exposé des Sept Âges de l’Eglise, l’Âge de l’Eglise de Thyatire », page 223 : « C’est historique. Or, Dieu a suscité non seulement des messagers pour chaque âge, mais Il a également suscité de merveilleux auxiliaires pour ces messagers. Il a donné à chaque âge de merveilleux hommes de Dieu qui ont fait tout leur possible pour ramener l’Église à Dieu ».

De même dans « L’Exposé des Sept Âges de l’Eglise, l’Âge de l’Eglise de Thyatire », page 149 : « Nous retrouvons exactement le même modèle dans chaque âge. Voilà pourquoi la lumière vient à travers un messager donné par Dieu dans une certaine région. Ensuite, à partir de ce messager, la lumière se répand à travers le ministère d’autres personnes qui ont été fidèlement enseignées. Mais il est évident que tous ceux qui sortent n’apprennent pas toujours combien il est nécessaire de ne dire que ce que le messager a dit. (Souvenez-vous, Paul a averti les gens de ne dire que ce qu’il avait dit. I Corinthiens 14.37 : «Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un COMMANDEMENT DU SEIGNEUR. Quoi? Est-ce de chez vous que la Parole de Dieu est sortie? ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue?») Ils ajoutent ici, ou ils retranchent là, et avant longtemps, le message n’est plus pur, et le réveil s’éteint ».

Au sujet de la relève, l’orateur a insisté sur la clé de voûte retenue par Frère Branham pour retenir les messagers des différents âges de l’Eglise. A cet effet, il a cité « L’Exposé des Sept Âges de l’Eglise, l’Âge de l’Eglise d’Ephèse », P.63 : « La clé que le Seigneur m’a donnée pour me permettre de trouver qui était le messager de chaque âge est des plus Bibliques. On pourrait même dire que c’est la «clé de voûte» de la Bible. C’est la révélation que Dieu ne change pas, et que Ses voies sont aussi immuables que Lui. Dans Hébreux 13.8, il est dit : «Jésus-Christ est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement.» Ecclésiaste 3.14-15 : «J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on Le craigne. Ce qui est a déjà été, et ce qui sera a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé.» Voilà. Un Dieu immuable aux voies immuables ».

Et d’ajouter : « L’étalon, c’est donc ce qu’était l’Église à la Pentecôte. C’est le modèle. Il n’y a pas d’autre modèle. Quoi qu’en disent les érudits, Dieu n’a PAS changé de modèle. Ce que Dieu a fait à la Pentecôte, Il doit continuer à le faire jusqu’à la fin des âges de l’Église » (Ib. P.64).

Cette relève n’est possible que par des hommes remplis du Saint-Esprit, comme on peut le constater dans les lignes qui suivent : « La Véritable Église cherchera toujours à ressembler à l’Église originelle de la Pentecôte. La Véritable Église d’aujourd’hui cherchera à être semblable à l’Église primitive du début. Et les messagers aux Églises, comme ils ont en eux le même Esprit de Dieu, chercheront à être semblables à l’apôtre Paul. Ils ne seront pas exactement semblables à lui, mais les véritables messagers seront ceux qui seront le plus proches de Paul, qui était libre de tous les hommes, entièrement livré à Dieu, qui apportait uniquement la Parole de Dieu, et qui manifestait le Saint-Esprit avec puissance. Rien d’autre ne ferait l’affaire. Il faut partir de l’original. Comme un modèle original produit des exemplaires conformes, la Véritable Église ne manquera jamais d’être celle qui essaie de suivre les traces de ses fondateurs de la Pentecôte, et ses messagers suivront l’apôtre Paul, le premier messager du premier âge de l’Église. C’est tout simple, et combien merveilleux! » (Ib. page 65).

Au Ghana, a rappelé l’orateur, des serviteurs de Dieu, au nombre de cinq se sont réunis pour traiter de la question de la relève. Ils ont soutenu qu’il y a des merveilleux auxiliaires qui peuvent amener le Message à l’Epouse. « Dieu continue encore à appeler des serviteurs ». Après Frère Branham, Dieu continue encore à appeler des serviteurs. Ils ont reconnu qu’après Frère Branham ce n’est pas fini, car Dieu continue à utiliser des hommes pour répandre le Message. Aussi soutiennent-ils ce que dit le pasteur Baruti. Un autre pasteur Ghanéen du nom de Hans a souligné que Dieu continue à envoyer ses serviteurs aujourd’hui. « Si Dieu continue à envoyer des merveilleux auxiliaires pour prêcher sa Parole à l’Epouse, reconnaissons tous que le révérend Baruti dit la vérité quand il déclare qu’il est l’un des auxiliaires de frère W.M. Branham. Il ne prend pas la place de frère Branham. Mais il dit que je suis l’un d’entre eux ». Et ce dernier d’ajouter, « s’il n’y a pas de merveilleux auxiliaires alors que faisons-nous derrière la chaire. Je crois que Dieu m’a appelé au service de son Epouse ».

Le pasteur Nash a conclu que Dieu continue à appeler et le pasteur Hans d’enchaîner : « ça se passe dans la simplicité ». D’où, ils ont finalement conclu que Dieu continue à appeler les gens. A cet effet, ils ont retenu comme critères, d’abord il faut se tenir dans la Parole; démontrer son ministère par la puissance ; les fruits de son ministère avec le soutien aux jeunes églises. « Le révérend Baruti remplit ces critères, s’il ne les remplis pas, oublions cela. Dans le cas contraire faisons attention comme l’a dit Gamaliel pour ne pas courir le risque de nous attaquer à celui que Dieu utilise ».

Le pasteur Musendo s’est référé à cette citation du prophète tirée du sermon « Comment puis-je vaincre ? », du 25 août 1963, § 52 : « Nous voyons ici que Dieu a toujours eu des vainqueurs. Il a eu des vainqueurs dans chaque âge. Il y en a toujours, chaque fois, dans chaque âge qu’il y a eu sur la terre, Dieu a toujours eu quelqu’un sur qui Il pouvait mettre Ses mains comme témoin sur la terre. Il n’a jamais été sans témoin, quoique parfois il n’y en ait eu qu’un seul, mais quelqu’un avait vaincu ».

Bien plus, il a démontré comment Dieu forme ses hommes qu’il envoie pour prendre la relève, à travers cette citation tirée du sermon « Un homme appelé de Dieu », du 10/05/1958, §38 : « C’est comme ça que Dieu s’y prend, Ses hommes, Il les vide de toutes leurs peurs et de tout leur intellectualisme, et alors le grand Maître Potier les installe sur le tour, et Il se met à les façonner de nouveau. Des ouvriers dignes! C’est l’homme de Dieu. Qui pourrait former un homme, mieux que Dieu Lui-même? Observez comment Il s’y prend pour les former ».

« Dieu appelle des hommes et des femmes, aujourd’hui, à se placer au front de bataille. Il ne les appelle pas à aller à Guilgal, et Il ne les appelle pas à aller à Jéricho non plus, ni à Béthel. Il... Ceux-là périront. Mais Il les appelle à traverser le Jourdain; pour qu’Il puisse vous faire entrer à l’école de Sa Puissance à Lui, vous former et vous façonner » (Un homme appelé de Dieu, 10/05/1958, §99).

Dieu continue à envoyer ses serviteurs selon Ephésiens 4 : 11-16. L’orateur l’a démontré en citant « Questions et réponses sur les Sceaux », 23/03/1963, Question n°22 : « Est-ce que l’Épouse de Christ aura... est-ce que l’Épouse de Christ aura un ministère avant l’Enlèvement? Le prophète répond au § 233 : « Bien sûr. C’est ce qui est en train de se passer en ce moment, vous voyez, l’Épouse de Christ. Certainement. C’est le Message de l’heure, vous voyez, l’Épouse de Christ. Bien sûr. Elle est composée d’apôtres, de prophètes, de docteurs, d’évangélistes et de pasteurs. Pas vrai? [L’assemblée dit : «Amen.»–N.D.É.] C’est l’Épouse de Christ. Bien sûr. Elle a un ministère, un grand ministère, le ministère de l’heure. Il sera tellement humble ».

Le pasteur Musendo n’a pas manqué de lire cette citation combien éloquente où le prophète prie Dieu de lui permettre qu’il « puisse remettre cette bonne vieille Épée à quelqu’un » : « Et puis, Seigneur, je Te prie de m’aider. Je–je–je commence à dépérir, Seigneur. Je sais qu’il ne peut plus me rester beaucoup de jours. Aussi je Te prie de m’aider, permets que je sois fidèle, Seigneur, et honnête et sincère, afin que je puisse porter le Message aussi loin que j’ai été destiné à le porter. Et quand viendra le moment où je devrai me reposer, quand j’arriverai au Fleuve, et que les flots commenceront à m’emporter, ô Dieu, permets que je puisse remettre cette bonne vieille Épée à quelqu’un d’autre, qui s’En servira avec honnêteté, Seigneur, et qui portera la Vérité. Accorde-le, Seigneur. Et, jusque-là, aide-moi à être fort, en bonne santé, et courageux » (Le Septième Sceau, prêché le 24 mars 1963, §373).

Apportant davantage de l’eau au moulin, l’orateur a été plus explicite avec cette citation sur la relève : « Il y a trois choses qui pourraient m’arriver. C’est soit la fin de ma route, pour permettre à cet autre d’entrer en scène. Je lui ai frayé le chemin pour qu’il prenne la relève, parce que rappelez- vous, celui qui vient prêcher se tiendra sur la Parole. «Restaurer la foi des enfants à leurs pères.» Ça pourrait être la fin de ma route » (Se ranger du côté de Jésus, du 01 juin 1962, §62).

Après ce brillant exposé, le révérend Musendo Metuschelah a recueilli les réactions des participants. Les uns et les autres ont exprimé leurs préoccupations. Un pasteur intervenant a fait observer que les mêmes critères présentés pour la relève, les frères Ewald Frank d’Allemagne et Coleman de New York s’en sont prévalu en leur temps. Et l’orateur de demander si ces derniers ont abattu le même travail dans le monde avec la même manifestation du Saint-Esprit. Ensuite l’on doit considérer des personnes encore en vie et non ceux qui ont déjà quitté ce monde des vivants. Un ancien croyant du sérail de frère Frank venu du Grand Katanga a souligné que Frère Branham a dit : « répétez ce que disent les bandes et vous verrez les résultats ». Ce dernier a dit, qu’aux côtés de frère Frank, il n’a pas vu ces résultats à cause, selon lui, des lettres circulaires ayant ajouté et retranché au Message. Par contre, influencé par le ministère du pasteur Baruti il voit la puissance de Dieu l’accompagner. Les ministres de l’Evangile se sont montrés unanimes autour du pasteur Baruti Kasongo en ce qui concerne la relève dans le Message du Temps de la Fin aujourd’hui.

L’Ancien Nlandu Lusala Hubert, pasteur associé du révérend Baruti a quant à lui rappelé que c’est depuis mai 1975 qu’il est avec le révérend Baruti. Il connaît sa place et il n’a jamais eu de problèmes avec son pasteur, Dieu l’ayant placé comme associé. Il a invité les ministres à mettre l’accent sur la nouvelle naissance, le baptême du Saint-Esprit et la préparation pour l’Enlèvement.

Qui veut scier les côtes des pasteurs au nom de la personnalité juridique ?

Rappelons qu’au cours de cette même réunion, un fonctionnaire du ministère de la Justice et droits humains, un chef de Division de son état, a accompagné le frère Lelo François, Secrétaire permanent de l’ACMTF afin d’entretenir l’assistance sur la personnalité juridique dont devraient se doter les églises. L’intéressé a été informé sur le fonctionnement des églises membres de l’ASBL ACMTF dotée d’un arrêté ministériel. Au nom d’une maximisation des recettes dont les fonctionnaires de l’Etat ont fait leur cheval de bataille l’on ne doit pas scier les côtes des pasteurs qui ne visent rien d’autre que le salut des âmes dans la prédication de ce Message reçu du Seigneur Jésus-Christ par le prophète William Branham. Une commission composée des juristes a été mise sur pied pour le suivi de ce dossier. Car les croyants du Message du Temps de la Fin, à l’instar de leur prophète William Branham ont toujours été respectueux de la légalité dans le service divin. Raison pour laquelle le véritable Saint-Esprit opère dans ce Message comme dans aucune des églises dénominationnelles les plus honorées.

Avant de se prendre congé, les ministres ont été conviés à un rafraîchissement. La prochaine réunion ministérielle est prévue le samedi 4 mars prochain.

P. Caleb Mutombo


Réunion des Ministres Janvier 2017

Exhortations du Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo à l’orée de l’année 2017

« Nous avons reçu un vrai prophète. Si nous l’aimons, soyons unis ! »

Le samedi 7 janvier 2017, les ministres de l’Evangile du Message du Temps de la Fin, se sont massivement retrouvés au pied du Doyen des Anciens, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard dans le cadre de leur réunion ministérielle telle que recommandée par le prophète messager William Branham dans son sermon « Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962, §83 : «Et ensuite, là-bas, formez d'autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l'Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N'allez pas à la mauvaise extrémité... ».

Répondant à cet appel, les ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa et ceux venus des provinces, en séjour à Kinshasa, ont pris d’assaut Baruti Tabernacle situé au n°6 de l’avenue Paroisse, Quartier Kemi, Localité Baruti, Commune de Lemba à Kinshasa.

C’est vers 13H00 que le Doyen des Anciens a fait son entrée sous escorte des honorables diacres, sur fond des cantiques de Sion entonnés par le pasteur Associé Musendo Metuschelah et l’honorable diacre Nsangu Mawete.

Année des bénédictions

L’homme de Dieu, le révérend Baruti Kasongo, a premièrement présenté ses vœux les meilleurs pour l’année 2017. « Je voudrais que l’année 2017 soit une année de grandes bénédictions », a déclaré le Doyen des Anciens, révérend Baruti. Et pour démontrer qu’il ne s’agit pas d’un vœu pieux mais d’une véritable volonté de sa part de voir les gens vraiment bénis, il a renchéri en ces termes : « J’avais dit le 1er janvier 2016 que cette année serait une année de paix ». C’était pourtant une année où tout le monde s’attendait au pire à cause de la crise politique qui sévissait au pays comme tout le monde le sait. C’est pour cette raison que les gens l’ont traité comme ils le voulaient. En effet, certaines mauvaises langues prédisaient un bain de sang. Curieusement, dans la nuit du 31 décembre 2016, les politiques signaient l’Accord de la Saint Sylvestre sous l’égide de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo). « J’avais prophétisé », s’est exclamé l’homme de Dieu.

« Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite : n’aie pas peur de lui » (Deutéronome 18 :22). « J’ai parlé exactement comme Elie quand il a dit : « il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole », a renchéri l’homme de Dieu en faisant observer qu’Elie était certes un homme, mais Dieu était avec lui. Car personne ne s’avancerait sur ce terrain sans l’autorité divine.

Face à la gravité de la situation qui se profilait à l’horizon en RDC, selon l’entendement du commun des mortels, tout le monde avait cédé à la panique. En Belgique un Blanc avait essayé de dissuader le pasteur Baruti Kasongo de regagner Kinshasa le 23 décembre dernier, parce qu’il y avait des morts, disait-il. « Ce problème va s’arrêter », s’est exclamé l’homme de Dieu. Et voilà ! Le Conseil de sécurité des Nations Unies a félicité notre pays, le président de la République, nos politiciens et la Cenco, de ce qu’ils ont été capables de se mettre ensemble et de trouver une solution.

Ainsi, a-t-il déclaré : 2017 est une année des bénédictions. « Votre église sera bénie, les serviteurs de Dieu seront bénis, vos familles seront bénies spirituellement et à tous égards ». Il s’agit donc des bénédictions rédemptrices pour lesquelles Christ mourut dont doivent jouir les croyants, tandis que le reste du monde est béni aussi à cause des élus.

Inventaire et exhortation à l’unité

Nous devons aussi faire l’inventaire de l’année écoulée, de janvier à décembre 2016, a exhorté le Doyen des Anciens, pour savoir si nous avons fait un bon travail. Il faut faire l’autocritique en se demandant si nous avons bien marché. Sinon l’on doit dire sincèrement : je demande pardon. Je me place dans la main du potier. Aide-moi Seigneur à être parfait. « Tu dois dire ta faiblesse à toi, pas la faiblesse de quelqu’un d’autre. Et dire : encore une fois Seigneur. Comme fit l’apôtre Pierre, reconnaissant qu’il a renié le Seigneur trois fois. Il va te pardonner et te donner une grande bénédiction, si tu abandonnes le mal. »

« Evitez la colère, soyez prêts à pardonner parce que Jésus vous a pardonnés. Il faut laisser passer la pression, comme l’enseigne Frère Branham et ne réagir que quand vous êtes calmes et non quand vous êtes sous tension. Même dans le foyer, soyez en paix avec votre femme et ne pas prêcher avec des problèmes dans le cœur. Vous devez être certain du don que Dieu vous a donné. Avoir la même doctrine », a renchéri l’homme de Dieu dans son exhortation, en bon père de famille et Evêque sur la Maison de Dieu.

«Il y a un seul Dieu, son nom est Jésus-Christ et une seule Eglise, l’Epouse. Oublions les choses du passé. On a connu beaucoup de divisions. Ce qui nous unit est plus fort. Nous ne devons pas être des ennemis dans le même Message. C’est pourquoi vous avez entendu que moi je m’étais disposé à vivre en paix avec le pasteur de Mbuji-Mayi. Evitez de parler mal des frères sur les réseaux sociaux, placez y plutôt vos prédications. Nous avons reçu un vrai prophète. Si nous l’aimons, soyons unis, parce qu’il a dit que cet âge est celui de l’affection fraternelle », a enchaîné l’Ancien.

A ce propos, il a souligné le constat du prophète concernant l’église qui est malade : « Et je crois que nous sommes tellement proches de la Venue du Seigneur Jésus, que nous nous devons de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour amener chaque âme au Royaume, et pour apporter le Royaume aux gens, qu’ainsi notre esprit puisse être guéri. Je crois que le corps de Jésus est le corps le plus malade que je connaisse; c’est-à-dire le–le corps, le corps spirituel de Christ, sur la terre, il est très malade » (« Qu’est-ce que le Saint-Esprit ? », 1959, §3).

Et le pasteur Baruti de poursuivre : « C’est l’âge de l’affection fraternelle. Dieu nous a pardonnés. Nous avons retrouvé la drachme perdue. Nous devons nous unir aussi dans la doctrine. Jésus reviendra. Il n’est pas encore venu. C’est pour cela que nous prenons la sainte Cène. Frère Branham n’est pas Dieu. Je ne suis pas un 8ème messager. Je suis un auxiliaire comme vous, mais je suis votre père. Il y avait Mukuna Tshipuya wa Kazadi, Kanda Kazadi et Mbombo Pape Mweli, qui sont morts. Baruti est là, je suis votre évêque. On ne change pas de père. Mon père était Benoit Baruti et ma mère Mwali Ongala. La chose que je vous demande : protégez-moi. Ne critiquez pas W.M. Branham, ne me critiquez pas. Il a manifesté le Fils de l’homme. Ce qui nous unit est plus fort. C’est le Message de W.M. Branham. Tous ceux qui croient le Message de Frère Branham, unissons-nous ».

L’homme de Dieu s’est félicité de la croissance de l’Eglise dans notre pays en ces termes : « De tous les pays, le Congo Kinshasa est le seul qui a atteint plus d’un million de croyants. C’est vous qui avez fait ce travail. Si les prophètes de Baal savaient qu’Elie pouvait faire descendre le Feu, ils n’auraient pas accepté le défi du Mont Carmel », a fait remarquer l’orateur. Et d’ajouter : « Au Stade Tata Raphaël, le Feu est descendu, les malades guéris, Dieu a montré de quel côté il se trouve. Dieu a confirmé ma doctrine. Dieu a confirmé ce que je fais. A Paris, un homme atteint de la maladie de Parkinson (paralysie) à marché, les femmes tombaient sous onction en pleine hiver. Vous avez un Dieu ! On m’a amené un aveugle. J’ai mis les doigts sur ce dernier et il a vu. Une femme qui avait un cancer de sein a été guérie ».

Pour conclure son exhortation, le pasteur Baruti a déclaré en substance ce qui suit : « Ce Message et la Bible aussi, a une force à l’intérieur. Cette force demande d’être dans la Parole avec une conscience tranquille ». Et l’homme de Dieu a répondu à quelques questions lui transmises par écrit avant de prier pour certaines requêtes.

Cette première réunion de l’année 2017 s’est terminée vers 15H00 dans l’ambiance d’une parfaite communion fraternelle avec un rafraîchissement servi aux participants comme d’habitude. Tout ceci, il faut le reconnaître, est à mettre à l’actif du révérend Baruti, un leader né. Il a non seulement gagné le pari de rassembler plus de deux cents ministres de l’Evangile autour de lui, mais aussi de garder l’Eglise du Message du Temps de la Fin sous les Feux du réveil du Saint-Esprit qui embrasent le monde entier depuis l’envoi par le Seigneur Jésus-Christ de Son prophète messager William Marrion Branham pour préparer Sa seconde venue qui s’approche de plus en plus.

P. Caleb Mutombo

 

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