REUNIONS DES MINISTRES 2019

 

MESSAGE DU TEMPS DE LA FIN

Réunion des ministres du mois de novembre 2019 sous l’égide du Révérend Baruti


SERVIR DIEU, EST-CE FACILE ? UN EXPOSÉ DU PASTEUR PAUL NDEMBO

Le Révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, Doyen des anciens a ordonné la tenue de la réunion des ministres du mois de novembre dernier en son absence au pays. Cela, conformément à la recommandation du prophète messager William Marrion Branham, selon laquelle, les ministres de l’Evangile doivent se rencontrer dans chaque ville au moins une fois le mois pour parler des choses profondes de la foi. Le pasteur associé Paul Ndembo s’est vu confier la mission de diriger ladite réunion en compagnie du pasteur associé Musendo Metuschélah alors que le pasteur associé Baruti Kalala Carlos se trouvait en Belgique. C’était le 2 novembre 2019 au Temple Baruti Tabernacle situé sur l’avenue Paroisse n°6, Quartier Kemi/Righini dans la commune de Lemba à Kinshasa.


Devant plusieurs centaines des participants, l’orateur a, d’entrée de jeu, fait le rappel thématique des réunions tenues au cours de l’année qui tend à sa fin. Cela, d’autant plus que cette réunion de novembre pouvait être la dernière de l’année, a-t-il fait savoir. Mais aux dernières nouvelles, la réunion du mois de décembre se tiendra probablement le second samedi du mois – 14 décembre – après le retour au pays du Doyen des anciens, le révérend Baruti, présentement aux Etats Unis d’Amérique.

Rétrospective thématique des réunions ministérielles de l’année en cours

Dès le mois de janvier 2019, l’année avait commencé avec l’exposé du Doyen des anciens, Révérend Baruti Kasongo, sur l’historique et le fondement doctrinal du Message en RDC. Construire selon le modèle avait constitué la préoccupation du pasteur associé Musendo Metuschélah dans son exposé au mois de février. Au mois de mars, le Doyen des anciens, le révérend Baruti a planché sur l’impression des brochures, les auxiliaires, la relève et la génération. La réunion d’avril avait eu pour thème « L’Evangélisation au temps de la fin, c’est Malachie 4 :5-6 », avec le pasteur associé Musendo. « La saine doctrine et son impact sur l’église locale » avait constitué le thème de l’exposé du pasteur associé Paul Ndembo au mois de mai. Tandis qu’au mois de juin, « la saine doctrine », entamée à la réunion précédente, a été poursuivie avec « L’écoute des bandes et sa problématique », par le pasteur associé Musendo Metuschélah. Aux mois de juillet et août, la saine doctrine a été de nouveau examinée avec le pasteur associé Paul Ndembo. Au mois de septembre, dans un brillant exposé, le pasteur Baruti a confié aux ministres de l’Evangile, le secret de sa réussite qui est la sanctification. Au mois d’octobre, le pasteur associé Musendo a abordé le thème « La vision céleste et le témoignage de notre ministère ».

Servir Dieu, est-ce facile ?

Avant d’aborder le thème du jour, le pasteur Paul Ndembo Mafutala a lu le passage biblique tiré d’Ephésiens 4 :8-12.
« C’est pourquoi il est dit : Étant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, sinon qu’il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.


Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,… ».


L’orateur a fait observer que tout le monde veut être pasteur. « Au début quand nous avons commencé, les gens refusaient de devenir pasteur », a-t-il fait observer. En effet, il sied de relever que c’est aspiration au ministère est légitime. Tel fut le cas avec les enfants d’Israël jusqu’à ce que Dieu avait fait cesser la contestation avec la verge d’Aaron qui avait fleuri dans Nombres 17 :1-10. Tandis que ceux qui s’approchaient du Tabernacle expiraient dans leur tentative de servir Dieu en dehors de sa volonté. Aujourd’hui, avec raison, Frère Branham a stigmatisé le fait de vouloir rendre un service à Dieu en dehors de sa volonté.

Ainsi l’orateur a mentionné deux choses pour pouvoir servir Dieu. Premièrement l’appel et une vie de sacrifice. Il a fait savoir que c’est avec prières et jeûnes que les apôtres servaient Dieu dans l’Eglise primitive. Il s’est, à cet effet, référé aux passages bibliques des Actes des Apôtres 4 :1-10 ; Actes 5 : 17-25, Actes 12, Actes 16 :19. Il s’est référé à l’apostolat de l’apôtre Paul marqué par des sacrifices et des périls dans 2 Cor.11 :23-28. « Sont-ils ministres de Christ? -Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore : par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort. »

Bien plus, l’orateur a plaidé pour les voyages missionnaires que devraient effectuer les ministres, espérant que l’année qui vient sera celle des voyages missionnaires. Naturellement l’on devra être conduit par le Saint-Esprit et non pour le plaisir de voyager. Car Frère Branham s’attendait au Seigneur pour les voyages missionnaires. Par exemple pour se rendre en Afrique du Sud, le prophète avait demandé à Dieu comme signe, la guérison de Florence Nightingale. « Car c’était pour moi le feu vert pour aller en Afrique », témoigne frère Branham dans « Les principes de la guérison divine », du 23/9/1951, §13.
Se référant au sermon « L’annonce de l’ange », du 8/9/1956 et « Quand l’amour s’élance,… », du 18/2/1956, §13-15, l’orateur a lu cité le témoignage du prophète dans son ministère.

«Eh bien, c’est au moment où nous sommes dans de telles impasses que la grâce souveraine intervient… C’est comme lorsque ce fou furieux dans–dans l’Oregon s’est précipité à l’estrade pour me tuer; beaucoup d’entre vous ont lu le livre à ce sujet. Quelque chose s’est passé là. Vous vous êtes souvent demandés, je pense, comment ces choses se sont passées. Il y a une chose, au lieu de haïr cet homme, même s’il était là pour m’ôter la vie, une loi divine est intervenue pour lui. Et il m’a traité d’hypocrite et de serpent dans l’herbe; et des milliers de gens étaient assis là; il m’a craché au visage, a tiré son poing en arrière et a dit: «Je vais briser tous les os de ton corps.» Il y a probablement des gens qui sont assis ici qui étaient là. Mais au lieu de haïr cet homme, quelque chose–la grâce est intervenue, au moment où j’en avais besoin. La grâce est intervenue et a projeté dans mon cœur un amour divin que je pouvais projeter vers lui, et je me suis dit: «Voilà qu’il se tient là comme tout autre homme–comme moi.» Je me suis dit: «Il–il aime manger et boire, et il a une famille qu’il aime; mais le diable l’a lié.» L’amour de Dieu s’est donc emparé de moi, et l’homme s’est humilié et est tombé à mes pieds. La grâce est entrée en scène quand l’amour a été projeté.

Et dans le cas de ce taureau qui cherchait à me tuer, il s’est levé, m’a regardé, et a renâclé trois ou quatre fois, et a planté ses cornes dans le sol. J’ai regardé tout autour, il n’y avait rien. Et en tant qu’agent, j’étais supposé porter une arme à feu, et je me suis demandé pourquoi je n’en avais pas; j’aurais tué le taureau, et je serais donc parti payer pour cela. Mais je n’avais aucun fusil. Dieu a bien veillé à ce que je n’en aie pas. Il voulait donc montrer Sa grâce divine en un moment de crise. Et quelque chose m’a frappé; quelque chose de loin meilleur qu’un fusil ou n’importe quelle arme de ce monde. C’était la grâce divine qui a saisi mon coeur, et qui a fait que je pense à cet animal, qui voulait vivre tout comme je voulais vivre. Et au lieu de le haïr, comme il avait l’intention de m’ôter la vie, je l’ai aimé. Cela semble enfantin, mais c’est la vérité.

Et comme il fonçait sur moi, j’ai dit: «Créature de Dieu, je suis un serviteur de Dieu; je vais pour un motif valable, rendre une visite à un homme qui se meurt. Et notre Créateur m’a envoyé, et je suis désolé de déranger ton repos, mais au Nom de Celui qui nous a créés tous deux, va te coucher sous l’arbre.» Et quand il est arrivé tout près de moi, à dix pieds [trois mètres–N.D.T.], je n’avais plus peur de cet animal, pas plus que je n’aurais eu peur de mes frères qui sont ici ce matin; l’amour divin est intervenu, l’amour parfait a enlevé toute peur. Et il s’est arrêté. Il semblait être très épuisé; il a regardé dans les deux directions, il s’est retourné, et il est rentré se coucher sous l’arbre. Je suis passé presque à un mètre de lui, et j’ai traversé le champ en toute sécurité ».

L’orateur a étayé son propos avec cette citation tire du sermon “Une bannière », du 6/6/1953, §4 : “Et de même que Joseph était un type de Christ, il est un type de l’Eglise qui est le Corps de Christ sur terre aujourd’hui. C’est beau. J’aurais voulu avoir le temps d’aborder cela, de déterrer ces pépites d’or de la Bible. Maintenant, suivez, toutes les anciennes choses, dans l’Ancien Testament sont un parallélisme de nouvelles. Et remarquez comment il était rejeté, méprisé, comment il était critiqué par son frère, et finalement, persécuté, même... pratiquement à mort. Il a été emmené en Egypte, et beaucoup parmi nous connaissent l’histoire, comment Dieu était avec lui, peu importe ce qu’on disait à son sujet. Quand ils l’ont vu venir dans les champs, ils ont dit: «Voici le faiseur des songes qui arrive. Voyons ce qu’il va dire maintenant», se moquant de lui, juste comme des chrétiens incroyants aujourd’hui se moqueront du croyant. La même chose. Mais un membre du Corps, par la foi en Christ, rejetant... Oh! Quelle chose horrible!”.

Dans le sermon “Essayer de render un service à Dieu, sans que cela soit la volonté de Dieu », du 27/11/1965, §60-63, l’orateur a cité un témoignage très éloquent du prophète :
« Quelques jours après ça, en sortant d'une réunion, j'ai reçu un télégramme de trois pages de long, de Houston, au Texas, près d'ici. Et cet homme qui m'avait critiqué si amèrement le soir où l'Ange du Seigneur a été pris - où Il a été pris en photo, là-bas à Houston, il m'a téléphoné. Il disait... Il m'a envoyé un télégramme, sa femme m'a dit: "Je sais, Frère Branham, que vous êtes occupé. Mon fils et le fils de la sœur de Ted Kipperman sont sur la liste de ceux qui vont être exécutés sur la chaise électrique." Il disait... (et s'il s'agissait de Billy Paul?) Il disait: "Lui et une jeune fille sont condamnés à mort." Et vous avez tous lu ça dans le journal, bien sûr. Et il disait: "Notre seule chance serait que vous veniez tenir une série de réunions pour rassembler les gens."
Et Raymond Huckstra m'avait déjà écrit plusieurs fois, mais, vous savez, là, au moment de cette série de réunions, j'avais prévu d'aller chasser avec M. McAnally et les autres. Et j'ai pensé: "Eh bien, si je laisse mourir ces jeunes gens sans avoir fait mon possible, je ne me sentirai plus jamais capable d'aller à la chasse."

Alors j'ai dit: "D'accord, je viendrai." Je suis allé à Houston, j'ai tenu la réunion, et bien sûr, les... ils ne les ont pas exécutés, ils les ont seulement... ils les ont condamnés à perpétuité. Et c'est ce qu'ils voulaient qu'ils fassent, qu'ils leur accordent la prison à vie. Et ça, ça doit faire dans les vingt et un ans, il me semble, au - au Texas. Alors - Et puis en rentrant, je suis parti dans les montagnes, et... j'y suis allé avec frère Fred Sothmann. Il est quelque part par ici. Frère Fred, où es-tu? Juste ici. Frère Sothmann, frère Gene Norman; un jour, le deuxième jour, nous étions assis là, et l'Ange du Seigneur est descendu droit au campement où nous étions, et Il s'est mis à parler de leurs enfants, et des choses qu'ils faisaient ».

Dans le sermon « Quand l’amour s’élance… », du 18 février 1956, l’orateur a cité le prophète Branham que Dieu a préservé de l’attaque d’un taureau. « Et comme il fonçait sur moi, j’ai dit: «Créature de Dieu, je suis un serviteur de Dieu; je vais pour un motif valable, rendre une visite à un homme qui se meurt. Et notre Créateur m’a envoyé, et je suis désolé de déranger ton repos, mais au Nom de Celui qui nous a créés tous deux, va te coucher sous l’arbre.» Et quand il est arrivé tout près de moi, à dix pieds [trois mètres–N.D.T.], je n’avais plus peur de cet animal, pas plus que je n’aurais eu peur de mes frères qui sont ici ce matin; l’amour divin est intervenu, l’amour parfait a enlevé toute peur. Et il s’est arrêté. Il semblait être très épuisé; il a regardé dans les deux directions, il s’est retourné, et il est rentré se coucher sous l’arbre. Je suis passé presque à un mètre de lui, et j’ai traversé le champ en toute sécurité ».

Les serviteurs de Dieu sont souvent l’objet des critiques de la part des adversaires. Voici pourquoi le révérend Paul Ndembo a conseillé de répondre toujours par l’amour. Frère Branham a été rejeté, mais finalement il a gagné des millions d’âmes au Seigneur. Le pasteur Baruti Kasongo était rejeté. Au début du Message, chez Mukuna, il était pasteur. Arrivé à Righini, tout au début on a créé un collège des anciens. Même dans les mariages, un diacre était mieux reçu que lui, mais les dons trouvent toujours leur place. C’est cela le don, s’est-il exclamé. « Soyez fortifiés. Au lieu de montrer la haine, montrez plutôt l’amour ». Malgré son rejet à l’époque, le pasteur Baruti se rendait toujours aux cultes. Finalement il a trouvé sa place. « Ne soyez pas surpris si on vous rejette. Ayez toujours l’amour dans le cœur, car il y a toujours une croix à porter. Même l’apôtre Paul, en son temps, ce qui se faisait dans les églises le faisait souffrir. A la fin, c’est un couronnement qui va s’en suivre. Ce n’est pas seulement le rejet, mais un jour de couronnement. La gloire de Dieu sera avec vous ».

Il y a trois choses qui ramènent les serviteurs de Dieu dans l’ornière. L’argent, la femme et la popularité. L’argent est représenté par le prophète Balaam.

L’orateur a démontré l’attitude du prophète Branham vis-à-vis de l’argent à travers une citation tirée du sermon «Israël dans sa patrie », du 29 mars 1953, §107-110. « Il n'y a pas longtemps, là-bas dans l'Ouest, je tenais une réunion. Je suis rentré à la maison pour dîner, avec un vieux rancher, oh, eh bien, certains membres de sa famille ayant été guéris, il me remit un chèque là qui m'aurait acheté quarante-cinq tabernacles comme celui-ci, si je l'avais accepté. Je dis: "Je ne veux pas de votre argent!" Howard, mon frère, était avec moi; il dit: "Bill, pourquoi n'as-tu pas accepté ce chèque?" Je dis: "Je ne veux pas de son argent." Laissez-moi vivre au jour le jour. Ce n'est pas l'argent que je cherche. Je veux servir le Seigneur Jésus. Il se tenait là quand cette femme avait été guérie là-bas, les Melikian, en Californie. Vous l'avez lu ici dans le journal de Louisville. Lorsqu'ils sont venus ici, deux de ces agents, ils avaient apporté un million cinq cent mille dollars, et ils me les ont offerts alors que j'habitais dans cette cabane de deux pièces. Je dis: "Je ne veux même pas regarder cela. Non, monsieur. Non, monsieur." L'amour de l'argent est la racine de tous les maux. Tenez-vous éloigné de cette chose-là”.

L’orateur a désigné quelques pasteurs présents pour donner leur avis sur l’argent, sur la femme et sur la popularité. Chacun d’eux a eu des mots justes pour démontrer qu’un serviteur de Dieu doit être sûr que l’or et l’argent appartiennent au Seigneur et qu’il finit toujours par bénir ses serviteurs, en ce qui concerne le besoin de l’argent, au lieu de se livrer à l’amour de l’argent qui est une occasion de chute. De même en ce qui concerne la femme. Samson tomba à cause de la femme prostituée Delila. En ce qui concerne la chute à cause de la popularité, Saül est donné en exemple. « Les femmes qui chantaient se répondaient les unes aux autres, et disaient : Saül a frappé ses mille, -Et David ses dix mille. Saül fut très irrité, et cela lui déplut. Il dit : On en donne dix mille à David, et c’est à moi que l’on donne les mille ! Il ne lui manque plus que la royauté. Et Saül regarda David d’un mauvais œil, à partir de ce jour et dans la suite » (I Samuel 18.7-9).

Démontrant comment un pasteur doit être un modèle de bonne conduite, l’orateur a lu la citation tirée du sermon « Les expériences », du 2 mars 1947, §10 : « J'ai fait cette déclaration-ci; je dois m'y tenir, que je préférerais à mon départ, j'ai toujours aimé ce Psaume de Vie: "En partant, laisser derrière nous des empreintes de pas sur le sable du temps." J'aimerais que les gens sachent, à mon départ, que j'avais fait de mon mieux pour servir Dieu et Son Eglise pendant mon existence (c'est vrai.), pour Son Eglise, et c'est pour Sa gloire ».

Pour enfoncer le clou sur ses exhortations pastorales, l’orateur a fait savoir que le Révérend Baruti Kasongo lui avait demandé de dire aux ministres d’éviter des déclarations politiques à la chaire pour ne s’en tenir qu’à la Parole de Dieu étant donné que les églises sont des assemblées mixtes.
L’orateur a renchéri en rappelant que les ministres de Dieu ont pour recommandation de prier pour ceux qui sont élevés en dignité. La critique est aisée, mais l’art est difficile, dit-on. Si on vous place à ces postes, vous commettrez peut-être plus de dégâts, a-t-il ajouté, non sans se référer au modèle qu’est l’apôtre Paul, le premier messager du premier âge de l’église des gentils, dans II Timothée 4.6-8 : « Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement ».

Soulignons que votre serviteur avait été désigné, séance tenante de parler de l’argent ou de la femme comme occasion de chute de serviteurs de Dieu. Mais ne s’étant pas préparé à ce sujet, il avait désiré lire les citations qu’il avait préparé la veille sur demande de l’orateur du jour, dont quelques-uns ci-dessus précédé de quelques versets bibliques.
« Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera » Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges(Luc 9.23-24).
Dans I Corinthiens 9.25-27, il est dit : « Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres ».

Servir Dieu, n’est pas chose facile, selon le prophète Branham, Il faut du courage, un appel et s’en tenir à la Parole et à l’Absolu. Citations tirée de « Pourquoi la Petite Bethléhem ? », du 18 décembre 1958, 101-107 :
« Nous savons qui va être Roi. Peu importe qui va être président. Je sais qui va être le Roi. Il sera Roi. Et je sais qu’il n’est pas facile de prendre position. Mais, ô Dieu, aide-moi à fermer mes yeux aux dénominations et à tout le reste, pour fixer mon regard là-bas sur cette scène spirituelle qui Le présente comme étant le Roi qui vient. C’est Lui que je servirai. S’il me faut mourir, laissez-moi mourir; si cela me coûte ma famille, mes bien-aimés, ma dénomination, et tout, laissez-moi Le servir. Je m’attacherai à Lui. Voilà les combattants de Dieu, ils sont comme ceux qui étaient avec David. Ils marchaient, la main constamment sur leur épée. C’est ainsi que les combattants de Dieu marchent: ils sont prêts. L’ennemi dit: «Il te faut prendre un petit verre, pour être sociable.»
«Je ne toucherai point à des choses impures.» Amen! Voilà l’ennemi! Et voilà le combattant! «Oh! pourquoi ne renonces-tu pas à ces vieilles balivernes de saints exaltés que tu crois?» «Je crois Dieu. Je resterai fidèle.» Voilà. Voilà les combattants! «Oh! tu veux dire... La guérison divine n’existe pas!» «C’est ce que tu penses; mais moi, j’en sais mieux.» Voyez-vous? «Le baptême du Saint-Esprit n’existe pas. Cette époque-là est révolue.» «C’est ce que tu penses, mais je L’ai déjà reçu. Tu arrives simplement trop en retard pour m’en parler.»

LE.QUATRIÈME.SCEAU, du jeudi 21 mars 1963, §84 : « Bon, arrêtons-nous ici un instant. Si ça a fait tellement d’effet à ces hommes, qu’ils–qu’ils... Ils ont presque tous scellé leur témoignage de leur sang. Peu importe ce qui a pu arriver, tant qu’ils ont vécu, ils n’En sont jamais revenus. Cela ne les a pas quittés, parce que c’était la véritable Parole promise, confirmée. La révélation avait été confirmée. Et ils sont morts, en scellant leur témoignage de leur propre sang ».

Reconnaître votre jour et son Message, du 26 juillet 1964, § 89 : « Mais les gens, au lieu d’être bienveillants envers Noé, ils le prenaient pour une espèce de barbare. Ils ne croyaient pas qu’il était prophète. Vous savez, Jésus Lui-même nous a dit que les gens s’étaient moqués, à l’époque de Noé, ils avaient ri de lui, ils l’avaient traité de fanatique et quoi encore. Mais ils n’ont pas reconnu leur heure. Ils n’ont pas reconnu le jour. Ils n’ont pas reconnu le signe. Ils n’ont pas reconnu le message. Ils n’ont pas reconnu le messager, mais ils l’ont expulsé du milieu d’eux et se sont moqués de lui. Jésus a dit : “Ce qui arriva aux jours de Noé! »
Comme quoi, servir Dieu, requiert un appel préalable, être établi et envoyé par le Seigneur Jésus-Christ lui-même pour porter du fruit et du fruit qui demeure et pour relever les défis du ministère comme mentionné ci-dessus par l’orateur avec les contributions des intervenants.

Débutée à 12H00, la réunion s’est clôturé vers 14h30 avec la consécration d’un mariage et le rafraîchissement habituel servi aux participants, sans oublier un exemplaire du rapport de la réunion précédente distribué à chacun.
La prochaine réunion est prévue le samedi 14 décembre prochain et sera présidée par le Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard.

P. Caleb Mutombo


Réunion des ministres du mois d’août 2019

Commentaires sur le documentaire « Baruti Kasongo sur les traces William Marrion Branham »

*« Donnez tout à Jésus, sanctifiez-vous et Dieu fera des choses glorieuses »

Les ministres de l’Evangile de la ville de Kinshasa et ceux venus des provinces en séjour à Kinshasa se sont retrouvés le samedi 3 août 2019. C’était dans Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba à Kinsahsa/Righini. Pour rappel, la réunion des ministres se tient chaque premier samedi du mois autour du Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, d’après une recommandation du prophète messager William Marrion Branham qui a dit, nous citons : « Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité» » (Se ranger du côté de Jésus, du 01/6/1962, §83).

Le pasteur Baruti a personnellement présidé cette réunion de prise de contact juste après son retour d’un voyage de Dubaï. Ainsi, la réunion a tourné essentiellement autour d’une question d’actualité, à savoir le documentaire produit à son sujet et les enseignements que cela contient.

Voici pourquoi, après quelques cantiques d’ouverture dans l’attente de l’entrée dans la salle du Doyen des anciens, l’homme de Dieu a salué l’assistance avant d’entrer dans le vif du sujet.

Il s’en est suivi la projection du documentaire de 13h00 à 14h15, heure à laquelle a débuté la réunion proprement dite pour se terminer à 16H00. En effet, le documentaire « Baruti Kasongo sur les traces de William Marrion Branham » révèle des atomes crochus entre le messager W.M. Branham et le pasteur Baruti Kasongo qui est l’un des continuateurs en tant qu’Ephésien 4, c’est-à-dire ministre de Christ.

« Ce documentaire pour moi est un chef d’œuvre. Je ne pouvais pas m’imaginer cela. C’est la sœur Monica Kalonji Nkongolo qui a eu cette pensée pour que les gens puissent voir les œuvres que le pasteur Baruti a faites », a indiqué l’orateur avant de poursuivre son commentaire. « J’ai commencé par la souffrance, le rejet, à cause du don que Dieu m’a donné. Les dons trouvent toujours leur place ». Et d’ajouter : « Je remercie aussi le frère Joseph Mpiana que la sœur Monica fait parler dans le documentaire. C’est sa voix qui présente le récit, il est diacre. J’ai commencé à manifester ce don depuis longtemps et personne ne pouvait croire. Quand je m’étais rendu à Kolwezi, j’avais 40 ans. Dieu a fait des choses extraordinaires. De retour de Kolwezi j’avais pris du poids, de sorte que mon épouse et les frères s’en étonnaient ». De retour de Lubumbashi, il se rendra à Brazzaville d’après un ordre du Seigneur, qui lui reprochait d’être venu très loin tandis qu’il oubliait de visiter ses frères d’en face, à Brazzaville. Des miracles extraordinaires furent accomplis par le Seigneur dans son ministère.

         Se tournant vers l’assistance, l’orateur a réitéré les mêmes remerciements : « Vous tous je vous remercie. Vous avez découvert que Frère Baruti a quelque chose de spécial. Je vous remercie. C’est par révélation divine que vous avez vu mon ministère ».

         « Moïse, malgré les miracles qu’il faisait, Koré, Dathan et Abiram s’opposèrent à lui. Le Seigneur a fait des miracles extraordinaires, les pharisiens et les scribes l’ont rejeté. Pour moi, c’est normal. Si l’arbre vert a été traité de cette façon-là… Mon conseil, c’est aimer tout le monde. Même si quelqu’un rejette le pasteur Baruti, vous devez l’aimer ».

         Pour étayer son propos, l’orateur a cité Frère Branham dans son sermon  « Dons Appropriés » du 22 décembre 1963, paragraphe 7 : «Même si nous ne sommes pas en accord avec quelqu’un, si nous ne pouvons pas garder malgré tout une attitude fraternelle et qu’alors… Vous voyez, si Christ est dans votre cœur, alors peu importe combien vous êtes en désaccord avec quelqu’un, vous gardez de l’amour et du respect pour lui. Je suis souvent en désaccord avec différentes personnes! Mais pourtant il ne m’est jamais arrivé d’être en désaccord avec quelqu’un et avoir d’autre pensée à son sujet que celle de passer mon bras autour de lui, de l’appeler mon frère et d’essayer de l’aider de mon mieux. Si je ne suis pas en accord avec lui, c’est parce que je pense peut-être différemment de ce qu’il croit. Simplement je peux ne pas croire comme lui, mais j’essaie de présenter ma manière de voir, et lui-même me présente la sienne. Nous les mettons ensemble pour les examiner et voir ce que nous obtenons ainsi, sans tenir compte de notre désaccord. Peu importe jusqu’où cela va, nous ne devrions jamais nous mettre en colère ni vouloir blesser ou détruire quoi que ce soit. Nous devrions toujours essayer d’édifier».

         Tel est le conseil du Pasteur Baruti a fait savoir à l’assistance que chacun d’eux ferait aussi les oeuvres qu’il accomplit, comme l’a dit le Seigneur Jésus dans Jean 14:12 : «En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ».

         Et le pasteur Baruti de renchérir : « Si ceux qui ont cru au ministère de Frère Branham vont entrer, les miens aussi vont entrer. Je parle comme l’apôtre Paul qui a dit : suivez-moi comme je suis Christ. Soyez humbles. Dieu ne peut pas avoir des serviteurs orgueilleux. Ne suivez pas l’argent. Ne prêchez pas des prédications dirigées. Pour que Dieu vous utilise, donnez-lui votre âme, votre corps et votre esprit, vos yeux, ne regardez pas n’importe quoi. Vous devez lui donner votre langue. Dites ce que Dieu a fait pour vous, ne soyez pas des critiqueurs. Donnez tout à Jésus, sanctifiez-vous et Dieu fera des choses glorieuses. Soyez connectés. Tous les pasteurs qui sont avec moi voient des boiteux marcher, des aveugles voir. Tous, Dieu fait des de grandes choses dans votre ministère ».

Soutien à la « Voix de l’Aigle publication »

Présentant la brochure « Les Sept Sceaux » imprimé par la « Voix de l’Aigle publication » en Corée, le pasteur Baruti a appeler à soutenir la « Voix de l’Aigle Publication ». « J’ai soutenu la « Voix de Dieu ». Aujourd’hui, elle ne produit plus les brochures. De même le pasteur Diyoka pour qui j’ai beaucoup de respect. Si on peut avoir la « Voix de l’Aigle Publication » dans chacune de vos églises…

Présentation et vente promotionnelle du DVD contenant le documentaire

         Après avoir présenté les personnes ayant œuvré pour la matérialisation du documentaire « Baruti Kasongo sur les traces de William Marrion Branham », l’orateur a fait appel au frère Bin Ndjadi de Baruti Tabernacle qui a eu des mots justes pour inviter à la vente promotionnelle du DVD (Digital Versatil Disk). Ce dernier a paraphrasé Frère Branham, en rappelant que lorsque Dieu vous envoie un don, il faut reconnaître ce don, il faut l’accepter. Plusieurs pasteurs ont été appelés tour à tour sur le podium pour exprimer leur soutien au ministère du pasteur Baruti. Des grandes révélations ont été faites par les uns et les autres sur ce ministère qui leur a été en bénédiction et qui continue de l’être dans différentes églises locales. C’est par révélation que la sœur Monica Nkongolo a réalisé cet opus, d’après son témoignage émouvant du surnaturel fait devant l’assistance. Il s’agit d’un travail fouillé, scientifique, ont témoigné les observateurs avec des vidéos des campagnes d’évangélisation similaires à celles réalisées au temps de Frère Branham. Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement, c’est le cas de le dire.

         Somme toute, c’est dans une parfaite ambiance de communion fraternelle que s’est déroulée cette réunion ministérielle avec la prière de l’Ancien pour diverses requêtes et l’ordination d’un ministre. Un rafraîchissement a bouclé la boucle. La prochaine réunion est prévue le premier samedi du mois de septembre prochain.

Texte de P. Caleb Mutombo 

 


Réunion des ministres du mois de juillet 2019

Autour du Doyen des anciens, Rév. Baruti Kasongo : la saine doctrine au menu avec le pasteur associé Paul Ndembo

        Baruti Tabernacle situé sur la rue Paroisse au n°6 dans la commune de Lemba à Kinshasa, Quartier Kemi/Righini, a accueilli le samedi 6 juillet dernier la réunion mensuelle des ministres de l’Evangile autour du Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo. Et pour cause ? En vue de parler des choses profondes de la foi, tel que l’a recommandé le prophète messager William Marrion Branham dans son sermon intitulé « Se ranger du côté de Jésus » du 1er juin 1962 au paragraphe 83 : « Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous. Et alors, si parfois vous ne voyez pas les choses de la même manière que lui, tel qu’il s’y prend - c’est en ordre, vous êtes dans la foi de toute façon, avancez simplement ».

         En l’absence du Doyen des anciens et en son nom, le pasteur associé Paul Ndembo a présidé cette réunion des serviteurs de Dieu qui étaient venus principalement de la capitale RD congolaise mais également de certaines provinces du pays. C’est à 12 heures tapant dans une atmosphère n’ayant d’égale que celle d’une journée de saison sèche que l’orateur a donné le go de cette réunion.

         Après avoir chanté quelques cantiques, l’orateur du jour a fait la prière d’ouverture et la lecture de la Parole tirée du livre de Tite au chapitre premier, verset neuf et aussi le premier verset du deuxième chapitre du même livre. Il a d’abord exhorté les serviteurs de Dieu au respect de l’heure de début de la réunion qui devrait commencer à 10 heures pour se clôturer à 12 heures afin de permettre aux Ephésiens 4 de préparer avec soin les charges imposées par la journée dominicale.

         Ensuite, il a fait le rappel du sujet traité au cours de la réunion du mois précédent, à savoir : « La saine doctrine et son impact dans l’église locale » avec comme sous-thème « L’écoute des bandes et sa problématique ».

         En ce qui concerne l’écoute des bandes, l’orateur du jour a donné l’ébauche de conclusion en disant que l’écoute des bandes est une bonne chose, parce qu’elle soutient la saine doctrine. Elle en est d’ailleurs le soubassement, car il faut répéter tout ce que Frère Branham a prêché sans rien ajouter ni retrancher. Cependant, il a bien nuancé en précisant que tout le monde peut prêcher le Message et peut aligner les citations néanmoins le grand problème demeure l’atteinte du résultat voulu par Dieu, c’est-à-dire arriver à manifester le Saint-Esprit. Ce qui est important, a-t-il conclu, c’est l’Esprit de Dieu dans le prédicateur. Pierre et Jean n’ont pas étudié mais ils ont étonné les adversaires par leur assurance. Nous ne décourageons pas les gens à poursuivre les études, étant donné que Dieu a aussi choisi saint Paul qui était un érudit cependant il devait se convertir pour que Dieu l’utilise. Pour étayer sa réflexion il s’est référé aux sermons du prophète « Cherchez Jésus » du 28/02/1954 au paragraphe 24 ; « L’infaillibilité de la Parole de Dieu » du 4/4/1956 au paragraphes 52 et 53 et « Dieu se cache et se révèle dans la simplicité » au paragraphe 385. En outre, il a précisé que le surnaturel est lié au Message avec en corollaire les apparitions de la Colonne de Feu, les guérisons divines.

         Après ce rappel, il a annoncé le thème du jour qui était le même que celui traité au mois de juin mais il a jugé bon d’introduire un nouveau point intitulé « les éléments qui conduisent aux fausses doctrines ».

Les éléments qui conduisent aux fausses doctrines

         Pour mieux cerner ce sujet, l’orateur du jour a préféré utiliser la méthode participative. Pour cela, il l’a subdivisé en 6 points ci-dessous :

-    Le manque du Saint-Esprit,

-    Le manque d’un bon père spirituel

-    Le manque de formation aux pieds des anciens

-    Le manque d’appel (se faire prédicateur soi-même)

-    Le manque d’une vie de prière

-    Le manque d’une bonne révélation

         Prenant la parole, le premier intervenant a démontré à l’assistance comment le manque du Saint-Esprit pouvait conduire un prédicateur à sombrer dans les fausses doctrines. De prime abord, il a soutenu que le Saint-Esprit c’est Dieu dans la vie d’un homme. C’est ce qui manque aux prédicateurs qui s’engouffrent dans les fausses doctrines. Il a poursuivi à démontrer que le Seigneur Jésus lui-même n’avait pas permis à ses disciples d’aller prêcher avant d’être rempli du Saint-Esprit dans l’expérience de la chambre haute. Le ministère peut être authentique mais il faut pour cela attendre le guide, le Saint-Esprit un ministre doit d’abord être un fils de Dieu, né de nouveau et rempli du Saint-Esprit car ce dernier ramènera toujours le prédicateur au Message. Quant au ministre, il ne corrigera jamais le prophète. En guise conclusion, il a soutenu que c’est le Saint-Esprit qui corrigeait le prophète et aujourd’hui il est aussi là pour faciliter la tâche du prédicateur.

         Le pasteur associé Paul Ndembo a appuyé les paroles de l’intervenant en se référant au sermon du Messager intitulé « Les cinq identifications de la véritable église du Dieu vivant prêché le 11/09/1960 au paragraphe 119. Il a ajouté aussi qu’un prédicateur bel et bien dans les fausses doctrines faute d’un guide (le Saint-Esprit).

         Le second intervenant a estimé que l’une des raisons qui peut pousser un prédicateur à embrasser une fausse doctrine demeure l’absence d’un bon formateur. L’appel peut être véritable mais par manque d’encadrement tout peut basculer en faux. Il a continué sur sa lancée pour dire que celui qui manque un père spirituel (Anccien) peut cultiver l’orgueil (manque d’humilité). Il peut croire qu’il connaît plus que le pasteur. Il a souligné que les anciens sont très importants car ceux-ci connaissent le chemin pour l’avoir emprunté. Même si chaque assemblée reste autonome dans le Message néanmoins, il faut parfois se référer aux anciens selon frère Braham. En guise d’illustration, il a cité l’apôtre Paul qui était un érudit, ayant reçu la révélation et rencontré la Colonne de Feu, malgré cela il s’est rendu à Jérusalem pour comparer son expérience à celle des anciens qui après cela lui ont donné la main d’association. L’autonomie ne doit servir de prétexte à un prédicateur de couper la communion avec son ancien a-t-il martelé. Il a donné l’illustration tirée de la vie du serpent qui pouvait pondre dans chaque vallée, à l’éclosion des œufs, les petits serpents se débrouillent seuls. Tels sont les ministres sans anciens qui peuvent facilement tomber dans le piège de la popularité et de l’orgueil par manque d’encadrement.

         Enfin il a prodigué un sage conseil à quiconque se trouverait dans cette situation afin de s’aligner derrière la Parole de Dieu.

         Le troisième intervenant a planché sur la formation. Il a indiqué que dans le naturel, au village les jeunes gens sont toujours à côté des anciens, autour du feu pour savoir comment trancher les affaires de la vie. C’est pour cela, a-t-il ajouté que même sur le plan spirituel, il faut agir de la même manière. Pour sa part, il a beaucoup appris pendant les campagnes d’évangélisation organisées par son ancien et auxquelles il a pris part.

         Reprenant la parole, le modérateur du jour a étayé les dires de l’intervenant par le sermon du prophète Branham intitulé « Un prisonnier », prêché le 17 juillet 1963 au paragraphe 63.

         Le quatrième intervenant a, à son tour, abordé le point relatif au manque d’appel. Il s’est référé au passage biblique de Romains 8:30 et le sermon « Les noces de l’agneau » au paragraphe 103. Pour sa part il a fait observer que l’appel est lié à la prédestination. Rectifiant le tir, un autre intervenant à fait valoir que l’appel est divin, cependant d’autres personnes le reçoivent du monde. Avant de prêcher, il faut rencontrer la Colonne de Feu. L’on doit disposer d’un absolu. C’est-à-dire, qu’est-ce que Dieu a dit ? Pour quel travail. Par manque d’appel, des gens sont entrés dans des divisions et des fausses doctrines. Le ministère est l’œuvre du Saint-Esprit.

         Là-dessus, le modérateur a démontré selon Mathieu 19 :12 et Romains 10 qu’un ministre doit connaître son appel et doit s’attendre à Dieu pour sa mise en service.

         Abordant le cinquième point relatif au manque de vie de prière, un intervenant a fait savoir que l’œuvre du Seigneur n’est pas une salle d’attente. Il faut de temps en temps rester avec Dieu en vue d’édifier son peuple. Il a aussi fait remarquer que beaucoup de prédicateurs ne lisent plus, cependant un ministre doit s’attacher aux saintes Ecritures qu’il revient à Dieu de vivifier pendant la méditation. Avec la consécration, on peut différencier les fausses doctrines et la saine doctrine. La vie d’un ministre devrait à cet effet, être une vie de consécration.

         Et un autre intervenant d’ajouter qu’un ministre de Dieu doit avoir un endroit où il se cache et que frère Branham aussi avait reçu de grandes révélations dans un endroit caché.

         Concernant le sixième point relatif au manque d’une bonne révélation, comme cause des fausses doctrines, un intervenant est remonté en Eden où Eve a avalé un mensonge du diable et cela a entraîné le monde entier dans le chaos. Abel a eu une bonne révélation et Dieu a agréé son offrande. La bonne révélation, a-t-il enchainé, il en est question dans Galates 1 :11. Et d’ajouter, Frère Branham avait la bonne révélation, ainsi il pouvait défier n’importe quel démon. Aujourd’hui, ils son nombreux qui sont entrés dans la confusion. La Parole est devenue pour eux une lettre morte. Pour l’intervenant, si Dieu ne vous révèle pas sa Parole, vous serez dans la confusion tout en répétant le prophète.

         Concluant avec ce dernier point, le modérateur du jour s’est référé au sermon de frère Branham intitulé « Christ est révélé dans sa propre Parole » du 22/08/1965, aux paragraphes 52, 63, 73 et 90. Car sans la révélation, le prédicateur va mal interpréter la Parole, mal placer la Parole et disloquer celle-ci, et par conséquent, il va sombrer dans les fausses doctrines. §73-74, Citation : «Eh bien, vous ne devez pas mal interpréter la Parole. Vous dites: «Eh bien, je crois que Cela veut dire ceci.» Cela veut dire exactement ce que Cela dit. Cela n’a pas besoin d’interprète. Et vous ne devez pas mal placer la Parole. Et vous ne devez pas disloquer la Parole. Et s’il nous arrive de faire l’une ou l’autre de ces choses, cela jetterait la confusion et le chaos dans toute la Bible. Remarquez. De mal interpréter Jésus, dans Sa forme de Dieu dans un homme, vous amènerait à faire de Lui... vous feriez de Lui un dieu parmi trois; de mal interpréter Jésus-Christ, comme étant la Parole, vous feriez de Lui un dieu parmi trois. Ou vous feriez de Lui la deuxième personne d’une divinité. Et, en faisant cela, toute l’Ecriture deviendrait un vrai fouillis. Vous n’arriveriez jamais à rien! Elle ne doit donc pas être mal interprétée ». §90 : « Ces trois règles indispensables s’imposent. Il ne faut pas mal L’interpréter ou mal L’utiliser, mal L’interpréter ou La disloquer. Elle doit être gardée exactement comme Dieu a dit qu’Elle était ».

         Abordant les divers, après avoir examiné le sujet du jour, il a été procédé à la collecte des fonds pour soutenir la famille du défunt pasteur Aimé Ekofo de l’assemblée chrétienne de Moanda, décédé récemment.

         Enfin, par voie téléphonique le Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo a adressé son message depuis Dubaï où il se trouvait en repos, exhortant l’assistance en ces termes : « Jésus revient bientôt ». Il a exhorté les Ephésiens 4 à prêcher la saine doctrine que Dieu a donné à frère Branham qui est parti, mais aujourd’hui nous continuons le travail jusqu’au retour du Seigneur Jésus. La Colonne de Feu est avec nous. Les miracles accompagnent l’église ainsi que le don de l’Esprit. L’église ne prêche pas seulement, mais elle voit également Dieu confirmer la parole par des prodiges et des miracles. Selon le pasteur Baruti la relève est vraie car Dieu montre de quel côté il se tient, tout en remerciant les ministres de l’avoir choisi comme Evêque. Il les a exhortés à demeurer unis.

         C’est finalement aux environs de 14 heures 30 que le pasteur associé Paul Ndembo a congédié l’assistance après une prière de clôture juste après avoir lu les points doctrinaux soutenus par ceux qui ont choisi le révérend pasteur Baruti comme Evêque. Rappelons que l’orateur avait à ses côtés le pasteur associé Baruti Kalala Carlos, tandis que le pasteur associé Musendo se trouvait en mission en Afrique du Sud.

         La prochaine réunion des ministres se tiendra, sauf imprévu, le premier samedi du mois d’août.

Texte tiré de « Nouvelles Hebdo »

 

 


Réunion des ministres du mois de juin 2019

Le pasteur Baruti regagne Kinshasa

  • Annonce de la ligne de prière pour le baptême du Saint-Esprit,
  • La saine doctrine et la problématique de l’écoute des bandes

Au terme d’un voyage missionnaire de trois mois en Amérique et au Canada, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, pasteur responsable de Baruti Tabernacle et Doyen des anciens dans le Message du Temps de la Fin en RD Congo regagne Kinshasa le samedi 15 juin avec son épouse, Mama Apho Bazenga. De Charlotte, à Washington, New York il fera l’escale de Bruxelles avant d’atterrir à l’aéroport de Ndjili. Un accueil chaleureux lui sera réservé par ses fidèles en bon père de famille.

         Comme dans tous ses précédents voyages missionnaires, le révérend Baruti Kasongo revient avec des témoignages vivants. « Sortir Dieu de l’histoire » et « Le Docteur Jésus » sont ses thèmes de prédilection. Il apporte l’Evangile à la lumière du Message du Temps de la Fin prêché par Frère Branham avec un puissant don de guérison divine et une prédication dominée par la démonstration du Saint-Esprit. Aux Etats-Unis d’Amérique comme au Canada, l’homme de Dieu ne ménage aucun effort pour fortifier les croyants dans les églises qu’il a suscitées et partout ailleurs où il est invité pour édifier le Corps de Christ dans le monde.

Apôtre de la paix et de l’amour, le pasteur Baruti Kasongo a toujours prié pour la paix dans son pays. Il avait promis que la paix règnerait au pays pendant le déroulement du processus électoral qui a abouti à l’alternance pacifique à la tête du pays. Raison pour laquelle il avait baptisé l’année 2019 année de la paix et de l’amour divin. Le mois de juin coïncidant avec la Pentecôte de l’Assemblée Chrétienne de Righini, aussitôt après son arrivée, l’homme de Dieu entamera des enseignements de réveil qui s’achèveront par la ligne de prière pour le baptême du Saint Esprit vers fin juin, a-t-on appris de source digne de foi.

         Grand rassembleur, il réunit autour de lui chaque mois plus ou moins 400 ministres de l’Evangile conformément à la recommandation de frère Branham de voir les ministres de l’Evangile se réunir au moins une fois le mois autour du Doyen des anciens pour parler des choses profondes de la foi.

         Soulignons que pendant tout ce temps qu’il est resté en dehors du pays, l’homme de Dieu avait pris des dispositions pour rassembler les ministres par l’entremise de ses pasteurs associés très outillés.

         La réunion du mois de juin en cours a été présidée avec maestria par le pasteur associé Musendo Metuschélah. Ce dernier qui revenait d’un voyage missionnaire à Brazzaville a été surpris par un système étrange de prédication observé dans certains milieux du Message du Temps de la Fin. L’écoute des bandes controversée, car c’est de cela qu’il s’agit, a fait l’objet de son exposé dans la foulée en marge du thème : « la saine doctrine » entamé à la réunion précédente. Ci-dessous l’économie du rapport de cette réunion ministérielle.

L’écoute des bandes et sa problématique

         Le samedi 01 juin 2019, les ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa et ceux venus des provinces en séjour à Kinshasa se sont retrouvés au Temple Baruti Tabernacle, sis avenue Paroisse, n°6 dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini. Cette réunion ministérielle, rappelons-le se tient ordinairement chaque premier samedi du mois selon l’orientation du prophète messager William Marrion Branham qui a dit ce qui suit.

         « Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous » (Se ranger du côté, du 01/06/2019, §82).

         Après quelques cantiques introductifs, le pasteur associé Musendo Metuschélah qui avait à ses côtés ses co-pasteurs Paul Ndembo et Baruti Kalala Carlos, a lu le passage biblique d’Apocalypse 22 :18-19 : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre ».

         L’orateur a enchaîné avec les propres déclarations du prophète de Dieu William Marrion Branham concernant les bandes et les brochures. Il a d’entrée de jeu lu une citation du sermon « La brèche entre les sept âges de l’Eglise et les sept sceaux », du 17 mars 1963, § 37 : « Bon, vous voyez, le mystère de ce Livre scellé de Sept Sceaux sera révélé quand le Message du septième ange de l’église sera proclamé. Voyez? «Le septième ange commence à sonner de la trompette», et voilà les Messages qui ont été mis par écrit, là, et nous Les avons sous forme de bandes et sous forme de brochures. Donc, «quand le Message commencera à être proclamé, le mystère de Dieu s’accomplirait, vous voyez, à ce moment-là.» Maintenant, remarquons bien. Le Livre du mystère de Dieu n’est pas révélé, tant que le Message du septième ange n’a pas été proclamé ».

         Du sermon « La plus grande bataille jamais livrée », du 11 mars 1963, §325 : « Alors, c’est ce que je dis, ce matin, il s’agit d’emmagasiner de la Nourriture. D’emmagasiner de la Nourriture, pour que vous ayez de quoi manger, pour que vous ayez de quoi festoyer. Allez La chercher sur vos bandes. Asseyez-vous à la fraîche, dans la chambre. Peut-être qu’après que je serai parti depuis longtemps, vous vous souviendrez encore que ces choses sont vraies. Asseyez-vous dans votre chambre, et écoutez. Voyez? Ceci, c’est la Nourriture, l’emmagasinage, dans le magasin. Je ne sais pas où mène le voyage. Mais où que ce soit, c’est Lui qui conduit, Il sait où; moi pas. Je ne fais que suivre ».

         Démontrant l’importance d’écouter les oracles vivants de Dieu, l’orateur a poursuivi avec une citation du sermon « Ecoutez Sa voix » du 05 oct.1958, §80 : « Mais écoutez Sa petite Voix tranquille. Vous tous, qui faites profession d’être Chrétiens, tranquillisez-vous devant Lui. Ne laissez pas la lessive vous faire obstacle. Ne laissez pas le travail vous faire obstacle. Ne laissez rien vous faire obstacle. Ne dites à personne ce que vous faites. Approchez-vous simplement de Lui. Allez quelque part dans les bois. Rangez-vous au bord de la route. Entrez dans le secret de votre chambre et fermez la porte. Quand les enfants sont à l’école, là, agenouillez-vous. Vous avez entendu des voix de toutes sortes, partout, mais agenouillez-vous simplement, et restez là jusqu’à ce que ces voix se soient tues, et que vous commenciez à vous élever. Ça vous changera. Ça vous transformera, comme Ça a transformé le petit Samuel. Ça produira un effet sur vous, à condition que vous le fassiez. Alors Ça fera de vous ce que vous devriez être. Ça fera de vous le genre de Chrétien que vous devez être ».

         Le fondement biblique et de la révélation de ce jour étant ainsi posé, l’orateur a éclaté son sujet en différents points qu’il a soumis à l’analyse de l’assistance, à savoir :

-    Doit-on écouter les bandes ?

-    Doit-on prêcher en écoutant les banses ?

-    Doit-on faire des campagnes pour faire écouter les bandes ?

-    Les actes tels que l’évangélisation seraient faits comment ?

-    La prédication d’un ministre a-t-elle peu d’importance que celle du prophète ?

-    A travers les autres âges de l’Eglise, comment le ministère a-t-il fonctionné ?

-    Le Seigneur Jésus-Christ continue-t-il à appeler les gens au ministère ?

-    Quel est le fondement de cette doctrine ?

-    Quels sont les risques et les remèdes ?

Quelques intervenants désignés ont apporté des ébauches de réponse à ces différents questionnements ? Le malentendu a été dissipé sur le fait d’écouter les bandes. Elles doivent être écouter au même titre que les brochures du prophète sont lues pour saisir la révélation qui est la lumière apportée de la Bible par le prophète de Dieu. L’orateur a précisé que le pasteur Baruti Kasongo fait écouter les bandes trois fois la journée sur les ondes de la Radiotélévision « La Voix de l’Aigle », RTVA, sa chaîne. Et même la « Voix de l’Aigle publications », une branche de Baruti Tabernacle pour la diffusion du Message sous forme de brochures organise l’écoute de bandes.

Si vous n’écoutez pas les bandes du prophète, vous qu’allez-vous prêcher, s’est interrogé un intervenant.

         A la question de savoir si on ne doit plus prêcher pour n’écouter que les bandes, il a été retenu qu’on doit prêcher la Parole de Dieu car le prophète Branham a dit que l’Epouse a un ministère. Il n’a jamais dit aux gens de ne faire écouter que les bandes en lieu et place de prêcher un sermon dans une église donnée.

Dans « L’ordre de l’Eglise », du 26 déc. 1963, au §10, Frère Branham est clair : « Maintenant, passons directement à... Et si, à un certain moment, n’importe lequel de ces points devait être mis en question, j’aimerais demander que cette bande soit passée devant les membres de cette église, voyez-vous, lors de vos réunions, ou avant la réunion, juste avant que la réunion commence. Mettez cette bande, et passez-la! Et puisse cette assemblée comprendre que ces hommes sont liés à Dieu par le devoir, pour avoir prêté serment devant cette église, d’aider au maintien de ces principes. Il se peut que vous ne soyez pas d’accord avec eux; mais si je vous laisse diriger, alors c’est moi qui ne serai pas d’accord avec vous. Il nous faut avoir quelque part une source où doit se trouver un absolu. Et, pour autant que je sache, je donne cela sous le Saint-Esprit, Le laissant, Lui, être mon Absolu. Et que cette bande soit votre absolu sur ces questions. Il nous faut avoir quelque part une source où doit se trouver un absolu. Et, pour autant que je sache, je donne cela sous le Saint-Esprit, Le laissant, Lui, être mon Absolu. Et que cette bande soit votre absolu sur ces questions ».

         Les partisans de l’écoute des bandes érigé en ministère, auraient, a-t-on appris séance tenante que leur doctrine s’appelle « One man ministry ». Ce qui voudrait dire que seul Frère Branham serait ministre abstraction faite aux Ephésiens 4 (Apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs, enseignants). Ce qui apparaît à la première analyse comme une fausse doctrine, a-t-on fait remarquer eu égard à la Bible qui déclare dans Romains 10 :13 :

« Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles » !

         Autant l’audition séquentielles des bandes du prophètes ou la lecture des citations édifient, autant l’on ne peut se passer de la prédication d’un ministre et de la manifestation des dons de 1 Corinthiens 12 destinés à édifier l’auditoire. C’est du reste ce que déclare la Bible dans Ephésiens 4 :11-14 : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’oeuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction».

         L’orateur a précisé à la lumière de l’ « Exposé des sept âges de l’Eglise », notamment dans l’âge de Thyatire ce qui suit : « Or, Dieu a suscité non seulement des messagers pour chaque âge, mais Il a également suscité de merveilleux auxiliaires pour ces messagers. Il a donné à chaque âge de merveilleux hommes de Dieu qui ont fait tout leur possible pour ramener l’Église à Dieu ».

         Un véritable éclaircie a été apporté par la citation tirée de l’ «Exposé des sept âges de l’Eglise », dans l’âge de Smyrne : «  Nous retrouvons exactement le même modèle dans chaque âge. Voilà pourquoi la lumière vient à travers un messager donné par Dieu dans une certaine région. Ensuite, à partir de ce messager, la lumière se répand à travers le ministère d’autres personnes qui ont été fidèlement enseignées. Mais il est évident que tous ceux qui sortent n’apprennent pas toujours combien il est nécessaire de ne dire QUE ce que le messager a dit ».

         Il a donc été démontré que le prédicateur doit prêcher et sa prédiction doit avoir un impact en transformant la vie des gens.

         Dans le sermon « Une délivrance totale », du 12 juillet 1959, §58, l’orateur a rivé le clou avec cette citation : «Et puis, nous devons avoir un homme dont nous croyons qu’il prêche la Parole de Dieu. Si cet homme ne le fait pas, alors prenez quelqu’un qui le fait vraiment. Voilà la position que nous devons avoir. Si le conseil des administrateurs ne veut pas soutenir ce qui est juste, alors c’est votre devoir d’élire quelqu’un qui défendra ce qui est juste. Et après avoir fait ça, soutenez-le. C’est à vous d’y voir. Soutenez-le. Et, tous ensemble, nous défendons une seule Cause, c’est Dieu ».

         L’orateur a fait le survol de plusieurs sermons du prophète de Dieu William Marrion Branham pour prouver que l’Eglise a besoin des hommes éprouvés comme ministres de l’Evangile. Des prédicateurs qui ne doivent pas être testés par la psychiatrie mais par la Parole de Dieu, d’après le prophète dans son sermon « Dieu se cache et se révèle dans la simplicité ». Et dans le sermon « L’Ecriture sur la muraille », la prière du prophète est que Dieu nous aide à avoir des hommes qui sont dégagés de tous les liens.

         Dans « Hébreux chapitre 2, 2ème partie », au §71 il est rappelé « qu’ils s’en allèrent prêcher la Parole de Dieu ».

         Et le prophète de donner l’estocade en ces termes : « Personne ne peut monter en chaire s’il n’a comme Moïse rencontré la Colonne de Feu » (Pourquoi il fallait que ce soit les bergers », §113.

         Ainsi les partisans de l’écoute des bandes dans la version « One man ministry », entendez : seul frère Branham est prédicateur, doivent se gratter la tête avec cette citation que l’orateur a tirée de « Question et réponse n°1, de 1964, § 196. A la question de savoir si l’on devrait aller aussi écouter d’autres prédicateurs ou n’écouter que Frère Branham, ce dernier répond : « Bien sûr que oui, je ne suis pas le seul galet sur la plage.

         Et de poursuivre : « Frère Neville enseigne la même chose que moi. J’aimerai que vous soyez attaché à votre pasteur… ».

Les hommes de demain. Je ne veux pas que ce Message meure

         Se référant à « L’adoption, IV du 22 mai 1960, au 1er paragraphe, l’orateur a lu le prophète en ces termes :  « Il y a aussi Frère Graham Snelling à Utica, et Frère Junior Jackson là-bas. Nous–nous les considérons toutes comme nos petites églises sœurs, qui sont avec nous. Nous sommes tous ensemble. Nous n’avons aucun désaccord côté doctrines, ou, nous partageons les mêmes espérances, les mêmes ambitions, les mêmes doctrines. Nous nous serrons les coudes, nous partageons tout. Nous ne formons qu’une seule église. Et nous aimerions vraiment en voir s’installer un peu partout; nous en avons quelques-unes en Afrique, quelques-unes en Inde, et partout dans le pays. C’est comme ça que nous voulons les voir, en train de répandre la Nouvelle un peu partout.

Et je vois ces jeunes hommes qui avancent, comme Frère J. T. Parnell, ici, et–et Frère Willard, et les autres, là, alors qu’ils avancent, des jeunes hommes, et que moi, je prends de l’âge. S’il y a un demain, ce sera eux les hommes de demain. Je ne veux pas que ce Message meure, jamais. Il ne le peut pas. Il doit continuer à vivre. Et je ne crois pas qu’il nous reste encore beaucoup de temps pour L’apporter ».

         Comme on le voit, la problématique autour de l’écoute de bande est un débat de trop. Les bandes comme les brochures sont le Message que le Seigneur Jésus a confié à son prophète Branham avec instance : « Emmagasine la nourriture » comme le dit cette citation tirée de « Monsieur est-ce le signe de la fin, du 30 déc.1962, §152, « J’ai poursuivi cette vision, et il y avait un petit bâtiment long; et alors une voix me dit... (Vous vous rappelez tous de ceci, ou beaucoup parmi vous.) Une voix me dit : «Amène de la nourriture à l’intérieur. Emmagasine-la. Le seul moyen de les garder ici, c’est de leur donner de la nourriture.» J’avais amené, dans des grands tonneaux tout pleins, les plus belles carottes et les plus beaux légumes que j’aie jamais vus. (Vous souvenez-vous maintenant de la vision ?) ».

         Tous ceux qui travaillent à la diffusion du Message sous forme de brochures ou de bandes savent bien qu’ils mettent du matériel à la disposition des prédicateurs, une sorte de banque de données des révélations fraîchement données du ciel pour l’édification de l’Epouse. Aucun dogme n’y est rattaché.

         Il a été rappelé que lorsqu’on dit : « répétez ce que disent les bandes », il ne s’agit pas de répéter comme un perroquet, mais d’entrer dans l’Esprit dans lequel le prophète avait parlé, afin que les s’accomplisse Jean 14.12 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ».

         Et l’apôtre Paul est formel dans I Corinthiens 14.6 : « Et maintenant, frères, de quelle utilité vous serais-je, si je venais à vous parlant en langues, et si je ne vous parlais pas par révélation, ou par connaissance, ou par prophétie, ou par doctrine ? ».

         C’est donc dans la sérénité que s’est déroulée cette réunion commencée à 12H00 pour se terminer à 15H00, avec un rafraîchissement servi aux participants. Sur le volet social, deux prédicateurs dont l’un venu du Kasaï (aux environs de Mbuji-Mayi) et l’autre de l’Equateur (Bansankusu) avaient sollicité une aide en guise de frais de transport pour regagner leurs provinces d’origines après avoir été bloqués pendant très longtemps à Kinshasa. Une collecte a été organisée en leur faveur, avant la prière d’ensemble et de clôture du pasteur associé Musendo.

         Une fière chandelle au Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo qui a le don d’ubiquité et de grand rassembleur. Même en son absence, le Message vit comme en sa présence. Somme toute, c’est le Seigneur Jésus-Christ qui est glorifié par ces réunions ministérielles. La prochaine réunion est prévue le samedi 6 juillet prochain et sera présidée par lui-même le Doyen des anciens, a indiqué l’orateur.

Texte de P. Caleb Mutombo


Réunion des ministres du mois de mai 2019

Autour du Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo :

" LA SAINE DOCTRINE ET SON IMPACT SUR L’ÉGLISE LOCALE "

Réunis le samedi 04 mai 2019 aux pieds du Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo, les ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa ont parlé des choses profondes de la foi, tel que l’a recommandé le prophète messager William Marrion Branham :     « Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N’allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu’un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous. Et alors, si parfois vous ne voyez pas les choses de la même manière que lui, tel qu’il s’y prend - c’est en ordre, vous êtes dans la foi de toute façon, avancez simplement » (« Se ranger du côté de Jésus », du 01 Juin 1962, § 83).

En l’absence physique du Doyen des anciens, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, en voyage missionnaire en Amérique, cette réunion ministérielle ordinaire de chaque premier samedi du mois, a rassemblé environ 400 participants sous la direction du pasteur associé Paul Ndembo, assisté du pasteur associé Baruti Kalala Carlos, tandis que le pasteur associé Musendo Metuschélah était en mission à Brazzaville.

C’est donc au nom du Doyen des anciens que l’orateur a entretenu l’assistance au cours de ladite réunion qui a eu lieu, comme habituellement, au Temple Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi à Kinshasa/Righini. Cela, dans le souci du Doyen des anciens Baruti Kasongo de garder les ministres dans l’unité de l’esprit et de la foi afin de parler un même langage.

Après quelques cantiques d’ouverture, l’orateur qui dirigeait sa première réunion ministérielle a pris la parole pour rappeler que c’est au pasteur Baruti que revient de présider la réunion des ministres. En son absence et en celui du pasteur associé Musendo, il a rendu grâce à Dieu pour l’opportunité lui offerte de s’adresser à ses pairs les ministres de l’Evangile.

         Comme fondement biblique, il a lu le passage de 2 Timothée 4 :1-5 où l’apôtre Paul dit : « prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désires ».

         De cette lecture il a tiré comme sujet de la réunion : « La saine doctrine et son impact sur l’église locale ». Motivant le choix du sujet, l’orateur a fait observer qu’on ne voit plus l’impact de la saine doctrine de l’église. La fausse doctrine engendre des problèmes. Ce qui empêche Dieu de se manifester, a-t-il indiqué.

         D’entrée de jeu, l’orateur a fait savoir qu’il ne faisait qu’introduire le sujet et qu’à la prochaine réunion l’on devrait l’approfondir. « Les gens aiment les prédications du genre tu iras en Europe, tu seras béni, etc. ». Comme prédit, nous sommes en ce temps où les gens détourneraient leurs oreilles de la saine doctrine et se tourneraient vers des fables. Pendant que l’apôtre Paul exhorte à faire l’œuvre d’un évangéliste, les gens veulent devenir des docteurs, a-t-il fait observer.

         « Même dans les milieux du Message du Temps de la Fin, certaines personnes prêchent comme à la manière du monde. On n’attaque plus le péché. On veut plaire aux hommes ».

         A son avis, il doit être entendu que les ministres doivent faire l’œuvre d’un évangéliste. Il faut prêcher la Parole de Dieu non comme de la théologie ou un récit historique en donnant des connaissances générales, telles que la géographie et d’autres connaissances superfétatoires, mais prêcher la Parole de Dieu, laquelle doit avoir un impact réel dans la vie des gens et sur l’église.

A ce sujet, l’orateur a fait parler le prophète messager William Branham, par la citation suivante : « Beaucoup de gens viennent à Christ... Or, il n’a jamais été possible, dans le monde pentecôtiste, de faire voir cette Vérité fondamentale aux Pentecôtistes. C’est tellement difficile parce que chaque église a sa doctrine et qu’ils entendent leur pasteur à longueur de journée; et quand l’évangéliste dit quelque chose, ils disent : «Oh! je l’ai; que - quelle différence cela fait-il?» Mais ils manquent de recevoir cette Vérité » (« Pourquoi les gens sont si ballotés? (Le voile intérieur) » du 1er janvier 1956, § 68 ».

Il a enchaîné avec cette autre citation : « Mais après, en me retournant, j’ai vu une scène plus triste. Et ce sont les fils d’Adam, créés pour être des fils de Dieu, qui se font sauter la cervelle en cherchant à trouver des plaisirs pour se satisfaire dans cette vie-ci, alors qu’ils savent qu’ils sont nés pour être des fils du Dieu vivant ; et ils ne font que se cogner à mort, courant çà et là, se tirant les uns sur les autres, jouant aux jeux d’argent, volant. Ils se volent mutuellement alors qu’ils sont en fait nés pour être des fils de Dieu. C’est la scène la plus triste que j’aie jamais vue, celle des hommes emprisonnés par le péché. Mais il y a une chose à ce sujet. Il pourrait y avoir une personne gentille pour libérer cet aigle de là. Et cet après-midi, je suis très content de dire aux fils d’Adam qu’une Personne gentille, le Seigneur Jésus, est venue auprès des fils d’Adam, Il libérera tous ceux qui le veulent. Ça dépend de vous. 15. Eh bien, nous voyons beaucoup de gens chercher à imiter le christianisme. Le christianisme est… ne veut pas dire adhérer à une église. Le christianisme est une expérience » (L’imitation du christianisme » du 27 janvier 1957, § 14).

« Vous devez rester dans la Parole de Dieu et non chercher à plaire aux hommes. Si vous commencez à élever le prophète au-dessus du Seigneur Jésus, c’est une fausse doctrine et une perversion », a déclaré l’orateur en soulignant que le prophète William Branham avait comme thème dans ses campagnes Hébreux 13 :8 : « Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ». Quand on élève Jésus, il descend et confirme sa Parole, a-t-il dit, non sans démontrer que partout où le Message sera prêché dans son intégralité les signes et les prodiges seront là.

         Le Dieu que vous devez adorer, c’est le Seigneur Jésus-Christ, a-t-il rappelé, en s’exclamant : « Il y en a qui baptisent au nom de Branham ». William Branham est le messager de notre âge de l’église, il n’est pas notre Dieu, a renchéri l’orateur avant de lire le passage biblique de Colossiens 1 :15-16 : « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui »

         Se référant à « L’Exposé des sept âges de l’Eglise », au §9, l’orateur a cité le prophète William Branham qui avertissait qu’un esprit s’élèverait parmi les gens et qui le prendrait pour Jésus-Christ, ce qui est faux. « Je voudrais faire encore une comparaison entre le messager-prophète de Laodicée et Jean, le messager-prophète qui a précédé la première venue de Jésus. À l’époque de Jean, les gens ont pris ce dernier pour le Messie. Jean 1.19-20 : «Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu? Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ.» Or, ce messager-prophète du dernier jour aura une telle puissance devant le Seigneur, qu’il y en aura qui le prendront pour le Seigneur Jésus. (Au temps de la fin, il y aura dans le monde un esprit qui séduira plusieurs, et leur fera croire cela. Matthieu 24.23-26 : «Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, Je vous l’ai annoncé d’avance. Si donc on vous dit : Voici, Il est dans le désert, n’y allez pas; voici, Il est dans les chambres, ne le croyez pas.») Mais ne croyez surtout pas cela. Il n’est pas Jésus-Christ. Il n’est pas le Fils de Dieu. IL EST UN DES FRÈRES, UN PROPHÈTE, UN MESSAGER, UN SERVITEUR DE DIEU. Il n’a pas besoin de recevoir un plus grand honneur que Jean n’en a reçu quand il était la voix qui criait : «Je ne suis pas le Christ; MAIS IL VIENT APRÈS MOI. »

         L’orateur a exhorté l’assistance en ces mots : « Jésus-Christ doit être le centre de la prédication pour la préparation de l’Epouse pour le départ en lieu et place de l’évangile social », stigmatisé plus haut. « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus (Matthieu 6.33) », a-t-il renchéri.

         Il y en a qui prêchent que Jésus-Christ est déjà revenu, a également fait observer l’orateur en rejetant une telle fausse doctrine, référence faite au messager prophète dans la citation suivante : « Croyons les principes essentiels : Jésus est mort pour nous sauver, nous tous ; Il nous a donné la nouvelle naissance à nous tous, et nous attendons Sa Venue, et nous jouissons des attributs de Sa mort jusqu’à ce qu’Il vienne. Voilà tout. » (« Ce qu’il faut pour triompher de toute incrédulité : Notre foi (La foi est la victoire) » - du 29 juillet 1960, §19.

         L’orateur a fustigé la confusion entretenue entre l’apparition et la seconde venue. A ce sujet, la citation du prophète tranche et lève toute équivoque : « C’est la même chose aujourd’hui, lorsque vous voyez Son œuvre. Maintenant, nous avons déjà vu et nous témoignons de l’avènement du Seigneur. Maintenant, rappelez-vous, avènement et venue sont deux mots différents, avènement, et ensuite venue. Maintenant c’est l’avènement, Il est déjà apparu dans ces derniers jours! Ici même avec nous dans les dernières quelques années! Maintenant, c’est un signe de Sa venue. Il apparaît dans Son Eglise, sous la forme du Saint-Esprit, montrant que c’est Lui, car les gens ne peuvent pas faire ces choses que vous voyez le Saint-Esprit faire; ainsi, cela est l’avènement du Seigneur. Maintenant, rappelez-vous, il est dit aux deux endroits «avènement» et «venue». (L’Evangélisation au temps de la fin - du 3 juin 1962, §50).

         Poursuivant son exhortation, l’orateur a martelé : « Cherchez Dieu avec dévouement et il prendra soin de vous, comme le dit la Bible. Je n’ai jamais vu le juste abandonné. « Soyez des modèles du troupeau. Ne soyez pas derrière les brebis qui ont de l’argent. Tenez bon au milieu des critiques et du rejet. Dieu descendra pour confirmer sa Parole et de l’autre côté vous serez couronnés ».

         Dans sa méthode participative, pour sonder l’intérêt du sujet, l’orateur a fait parler quelques intervenants. Il a entre autre appelé au micro votre serviteur pour requérir son avis. Ce dernier a salué le thème choisi qui est tombé à point nommé. Il a fait voir que les différentes théologies (orthodoxe, catholique, protestante, évangélique, etc. veulent « rendre raison de la foi chrétienne par la science ». Mais au temps de la fin, Dieu a envoyé un théologien du ciel. C’est William Marrion Branham qui a démontré Dieu par des miracles et prodiges et la science elle-même en a pris la photo : l’Etre surnaturel photographié par la science. Frère Branham a fait sortir Dieu de l’histoire, appelant Jésus sur la scène comme aux temps apostoliques. Plus près de nous, le pasteur Baruti, Doyen des anciens autour duquel nous sommes rassemblés, demeure le gardien de la saine doctrine à Kinshasa et partout ailleurs où son ministère a de l’influence. Et d’ajouter : « un ancien dans le Message soutiendrait qu’il n’y a pas de fausse doctrine, il n’y aurait que différentes compréhensions ». Cependant, les fausses doctrines existent, selon la Bible ».

- II Pierre 2.1 : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine ».

- I Timothée 6.3 : « Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain ».

En conclusion, ce qui bloque et empêche Dieu de se manifester dans certaines églises locales, ce sont les fausses doctrines. Par contre quand la saine doctrine est prêchée, Dieu entre en scène. L’orateur a étayé son propos par cette citation du prophète :        « Et je crois qu’aujourd’hui nous vivons la même chose : Dieu, qui rend témoignage de Sa Parole, en confirmant ce qu’Il a dit qu’Il ferait. Or, nous savons que c’est aujourd’hui le jour du salut, où Dieu appelle des hommes à sortir du monde, d’une vie de péché, pour vivre une vie de service. Et au jour où Dieu a répandu Son Esprit d’en Haut, de grands signes et des prodiges doivent accompagner le ministère d’aujourd’hui. C’est le... le temps où les pluies de la première et de l’arrière-saison tombent ensemble. Et nous savons qu’il doit se produire de grands signes et des prodiges. Et, dans beaucoup de grandes dénominations, Ceci est rejeté » (Les choses qui sont à venir, du 05/12/1965, §14).

     Dans le divers, des demandes d’assistance de la part de quelques participants ont été examinées, notamment le besoin de l’argent pour des billets de voyage de deux personnes ayant déclaré être venues de l’intérieur du pays et seraient bloqués à Kinshasa par manque de moyens financiers.

Un rafraîchissement servi aux participants a bouclé la boucle dans la convivialité. La prochaine réunion est prévue le premier samedi du mois de juin prochain.

Texte de P. Caleb Mutombo


Réunion des ministres du mois d’avril 2019

Autour du Doyen des Anciens, Rév. Baruti Kasongo

L’Evangélisation au temps de la fin, c’est Malachie 4 :5-6

En l’absence du Doyen des anciens, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, en voyage missionnaire en Amérique, la réunion des ministres du samedi 6 avril 2019 a rassemblé plus de 400 participants sous la direction du pasteur associé Musendo Metuschélah, mandaté par l’Ancien.

C’est donc au nom du Doyen des anciens que l’orateur a entretenu l’assistance au cours de ladite réunion qui a eu lieu comme habituellement au Temple Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini. Cela dans le souci du Doyen des anciens Baruti Kasongo de garder les ministres dans l’unité de l’esprit et de la foi d’après la recommandation expresse du prophète messager William Marrion Branham, dans son sermon « Se ranger du côté de Jésus », du 01/Juin 1962, § 83 :

         « Et ensuite, là-bas, formez d'autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l'Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N'allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu'un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous. Et alors, si parfois vous ne voyez pas les choses de la même manière que lui, tel qu'il s'y prend - c'est en ordre, vous êtes dans la foi de toute façon, avancez simplement ».

         En guise de fondement biblique, le pasteur Musendo a lu dans Romains 10 :12-18 : « …Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. Mais je dis : N’ont-ils pas entendu? Au contraire! Leur voix est allée par toute la terre, Et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde ». De cette lecture il a tiré le sujet : « L’Evangélisation au temps de la fin ».

D’emblée, l’orateur a défini l’Evangile comme la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Paraphrasant le prophète messager William Branham dans son sermon « Résurrection de Lazare » prêché en août 1960, il a fait savoir que ceci est un jour glorieux dans lequel nous entrons. C’est maintenant le jour de l’évangélisation. C’est l’un des jours jamais connu. Depuis plus de 2000 ans, le Saint-Esprit est de nouveau dans le monde pour l’évangélisation.

Rappelons que « L’Evangélisation au temps de la fin » est l’intitulé d’un sermon prêché par le prophète William Marrion Branham qui a été scruté par l’orateur pour en tirer la quintessence de son exposé.

L’orateur a brossé avec le prophète messager le sombre tableau de l’église moderne de ces jours en disant : « Nous vivons trop prêt de Hollywwood. Ce qu’il nous faut c’est l’Evangile qui mène les hommes et les femmes à se mettre en ordre avec Dieu. « Je suis du genre ancienne mode. C’est de cette manière que j’ai reçu cela à l’autel avec quelqu’un qui me tapotait, plutôt que de nous retrouver avec des gens à la repentance aux yeux secs », a-t-il cité, en se référant à un sermon du prophète intitulé « Je restaurerai ».

L’orateur a également relevé un obstacle à l’évangélisation au temps de la fin, notamment chez les pentecôtistes où les prédicateurs ont peur de dire la vérité. Ce constat vient du prophète Branham dans son sermon « Père l’heure est venue », où il établit un diagnostic sans complaisance du dernier âge de l’Eglise qui est celui de Laodicée, l’âge pentecôtiste.

Le pasteur Musendo a étayé son propos en citant le prophète William Branham dans son sermon « C'est la vie qui guérit » du i 11 juin 1957 aux paragraphes 51-52.

         « J'ai toujours dit : "N'ayez pas peur que la Russie ou une autre nation vienne et nous fouette." Nous nous fouettons nous-même. Ce n'est pas le rouge-gorge qui picore sur la pomme qui la gâche, c'est le ver qui se trouve dans le cœur. Aujourd'hui, le problème ici c'est Hollywood et… Savez-vous quel est le problème? L'évangélisation à l'Hollywood. Les prédicateurs montent à la chaire et n'ont pas suffisamment cette - cette vraie conviction à l'ancienne mode pour appeler noir ce qui est noir et blanc ce qui est blanc, et dire la vérité. Ils ont peur pour le bon de repas qu'ils reçoivent de l'église.

         Je veux voir un homme qui a une colonne vertébrale plutôt qu'un bréchet, un homme qui prêche l'Evangile, quitte à m'étendre sur le ventre, à boire l'eau plate et à manger un pain sec. Je préférerais faire cela et prêcher la vérité et prendre position pour Jésus-Christ plutôt que manger trois fois par jour du poulet frit et vivre dans un palais. Amen… »

En effet, le prophète de Dieu rappelle comment à Louisville, dans le Kentucky, un groupe de docteurs et de ministres lui avait demandé de parler à une petite fête où un club se rencontrait. Et ce jour-là, le docteur qui l'avait ordonné dans l'Eglise baptiste et qui lui avait dit qu’il avait eu un cauchemar, était assis là. Le soir où frère Branham lui avait dit que l'Ange du Seigneur lui était apparu et avait dit ce qu'il fallait faire. Et le docteur Davis avait dit : "Billy, c'est le diable. N'y prête pas oreille." Et frère Branham lui dira : "Docteur Davis, Il a dit que je devais prier pour des rois et des monarques." Et ce dernier lui a dit : "Avec ton instruction d'école primaire?" "Ça, je ne sais pas, mais Il l'a dit, et je le crois et m'en tiendrai à cela ", lui a rétorqué Frère Branham, avant que le docteur Davis ajoute : "Eh bien, Billy, rentre chez toi. Tu as besoin d'un repos."   Frère Branham qui avait du répondant lui dira enfin : "Je n'ai pas besoin d'un repos. Je me suis suffisamment reposé. Je suis prêt pour me mettre au travail."

         C’est cela l’évangélisation au temps de la fin. Christ lui-même dans l’homme accomplissant les mêmes œuvres selon Jean 14 :12, et non une théologie dénominationnelle faite des mains d’homme.

L’orateur a renchéri avec « Questions et réponses sur les sceaux », du 24/3/1963, §22 : 22.         « Est-ce que l’Épouse de Christ aura... est-ce que l’Épouse de Christ aura un ministère avant l’Enlèvement? » Avec la réponse du prophète de Dieu au § 233, « Bien sûr. C’est ce qui est en train de se passer en ce moment, vous voyez, l’Épouse de Christ. Certainement. C’est le Message de l’heure, vous voyez, l’Épouse de Christ. Bien sûr. Elle est composée d’apôtres, de prophètes, de docteurs, d’évangélistes et de pasteurs. Pas vrai? [L’assemblée dit : “Amen.”–N.D.É.] C’est l’Épouse de Christ. Bien sûr. Elle a un ministère, un grand ministère, le ministère de l’heure. Il sera tellement humble ».

« Nous devons amener le Message dans la jungle, rappelez-vous mon Message sur la restitution de l’Arbre Epouse, le retour aux pierres de construction », a exhorté l’orateur en paraphrasant le Messager.

A quoi sert une pierre s’il n’y pas un maçon pour la tailler ?       

Le pasteur Musendo a si bien illustré le drame de l’évangélisation au temps de la fin, en citant le prophète dans son sermon « L’Evangélisation au temps de la fin », du 3 juin 1962, §190-193.    

« A quoi bon les pierres si on n'a pas un maçon pour les tailler? Des confessions, des pierres. Quand Pierre a fait sa confession, Jésus a dit : "Tu es Pierre, un petit caillou." Mais à quoi sert une pierre s'il n'y a pas là un maçon pour la façonner en un fils de Dieu? Vous entassez seulement un tas de rochers. Est-ce vrai? Cela ne fait aucun bien. Voyez-vous? L'eau use la pierre. Voyez-vous, c'est juste, ce sont les gens. A quoi bon avoir des pierres si on n'a pas un bon tailleur de pierres avec un outil bien aiguisé pour façonner la pierre et la placer à l'endroit correct dans la maison de Dieu? Je veux seulement vous demander, à quoi bon les décisions, à quoi cela sert-il de mettre son nom dans le registre? A quoi bon venir adhérer à l'église, si le maçon n'est pas là pour façonner cela et faire en sorte qu'ils abandonnent ceci et cela, pour les tailler et les refaire de cette façon, et les équarrir et en faire des chrétiens dans la maison de Dieu, avec les miracles qui suivent les croyants?

         C'est cela l'évangélisation au temps de la fin, prendre les pierres pour les façonner. Voyez-vous?

A quoi bon les pierres si vous les entassez simplement? Laissez-les où elles sont, elles pourraient servir un petit peu mieux ainsi que si on les entassait ensemble. Elles pourraient être utiles là, et aucune ne l'est à cet endroit. Voyez-vous, c'est juste. Une pierre ne sert à rien sans un maçon.

         Jésus tient compte du caractère, pas des membres. Le savez-vous? Il tient compte des caractères. Dieu a toujours essayé de prendre un homme dans Sa main. C'est tout ce qu'il Lui faut, un seul homme, et Il fera Son œuvre pendant des années. Songez-y donc, Il n'a pu trouver qu'un seul homme juste du temps de Noé. Au temps de Moïse, Il n'a trouvé qu'un homme juste ».

L’évangélisation : Cas de Mattsson Boze

         L’orateur a souligné un cas atypique. Celui de Mattsson Boze, sans un don mais avec du courage a évangélisé le Tanganyika. L’homme ne croyait pas au Message. Frère Branham l’a abordé amicalement pour lui parler du Message. Néanmoins il est allé avec ce réveil a gagné plusieurs âmes.

         Ci-après la citation tirée de « Se ranger du côté de Jésus », du 02 juin1962, § 87-95. 

« Maintenant, demain soir ou le lendemain, vous verrez descendre ici Mattsson Boze, qui est un ami à moi. Vous verrez juste ce qu'un petit estropié Suédois a fait là-bas, au Tanganyika. Il est entré là et ... Maintenant, Mattsson Boze est un brave homme, mais il ne croit pas dans ce que nous croyons.

Je l'ai amené juste dehors et je l'ai pris et je l'ai tellement coincé avec les écritures. J'ai dit : «Mattsson, tu es mon ami. Maintenant, tu ne vas ni sauter ni fuir; nous allons simplement rester ici, nous tenant la main et comme des frères chrétiens et parler.» Voyez-vous?

Et je lui ai simplement présenté le Message, et il s'est simplement tenu là et a dit : «Frère Branham, tu - tu as vraiment raison.»

J'ai dit : «Maintenant, Mattsson, ou tu rejettes cela ou tu le crois.»

- Eh bien, Frère Branham, je - je crois que ce que tu dis est la vérité.

- Alors, pourquoi ne l'acceptes-tu pas? Voyez-vous? Embrasez-le tout simplement avec cela, et il - il... Alors, aussitôt qu'il s'en va, il est parti. Voyez-vous?

Mais observez simplement ce que cet homme a fait dans ses voyages missionnaires là-bas - juste un seul homme ; parce qu'il a pu rentrer à Chicago pour prendre Burton et tous les autres, et les envoyer là-bas comme cela, pour commencer l'oeuvre du ministère, à tel point que maintenant leur nombre augmente par dizaines de milliers, à partir d'un petit réveil. Pas un homme ayant des dons, mais simplement un homme qui avait assez de courage pour aller là et commencer. Qu'est ce qu'on aurait pu faire avec ceci? Ça aurait produit des millions. Bien sûr. Nous avons perdu ce temps-là. Voilà ce que serait ma proposition.

Maintenant, souvenez-vous, en faisant ceci, vous découvrirez qu'il peut y avoir des fois où vous serez en désaccord avec frère Untel. Vous serez en désaccord ici. Et souvenez-vous-en, quand vous en arrivez à dire : «Eh bien, parce qu'il ne croit pas cela juste comme moi, je n'aurai pas ...» Alors il y a quelque chose de faux en vous! Ce n'est pas qu'il y ait quelque chose de faux chez l'autre frère; c'est en vous qu'il y a quelque chose qui ne marche pas. Quand les frères qui essayent de tenir ensemble ...

Il y a une chose, nous sommes neuf, nous les Branham, et nous nous battions comme de petits chiens; mais après tout, après que la bagarre était finie, nous étions toujours des Branham. L'un reconnaissait que l'autre était un Branham, et celui-là reconnaissait que j'étais un Branham. Voyez-vous? Mais nous nous battions. Vous le faites dans votre famille, mais ils sont toujours vos frères. Et c'est comme ça. Nous pourrions avoir des opinions divergentes, c'est tout à fait normal, mais nous restons toujours un. Nous sommes un en Christ. Nous croyons ce Message et restons avec Cela ».

« Un bon pasteur qui paîtra simplement les brebis, et qui sera humble et tout. Dieu fera le reste »

L’orateur a ainsi exhorté l’assistance, avec cette citation tirée du sermon « Humilie-toi », du 14 juillet 1963, §39-41 : « L'autre jour, je parlais avec un homme qui est en train d'organiser une église là à… Il est sorti d'une organisation où il y avait eu un… Et, eh bien, il s'agit de frère Boze ; ils avaient cette église où… Ils avaient cette grande église là-bas depuis très longtemps, et le Seigneur les bénissait. Puis, les gens sont arrivés au point où ils ont voulu être raffinés comme les autres et plonger l'église dans une organisation. Et alors, ils ont plongé… Ces chrétiens humbles qui étaient membres de cette église-là n'ont pas voulu de cela. Toute leur vie, ils ont reçu un enseignement qui s'opposait à cela, et ils ont donc quitté cette église-là.

Maintenant, ils ont eu un groupe, et le Seigneur les a bénis au point que maintenant, ils ont de nouveau un grand bâtiment, une église, (et) pouvant asseoir environ quatre à cinq mille personnes, et ils ont pris un nouveau départ. Et l'autre jour, ils sont venus me voir et ils ont dit : " Frère Branham… " J'étais assis là au bureau, au bureau de l'église, il a dit… L'un des conducteurs, frère Carlson, et les autres ont dit : "Que devons-nous faire ?"

J'ai dit : "Prenez pour berger un homme qui n'est pas connu de toutes les dénominations, qui est tout simplement un très bon frère, authentique, doux et humble, et qui vit la vie. Dieu prendra soin du reste. Voyez ? " J'ai continué : "Un bon pasteur qui paîtra simplement les brebis, et qui sera humble et tout. Dieu fera le reste. Si vous… Pas un grand monsieur je-sais-tout qui viendra là, qui mettra telle et telle chose en ordre, qui dira : « Ceci doit être comme ça,' et qui mettra les choses en pièces. »

Divers

         Abordant la rubrique « Divers », l’orateur a reçu quelques questions des participants. La différence entre prédire et prophétiser. En effet, d’aucuns s’achoppent à la déclaration de frère Branham sur certaines de ses prédictions quand il déclarait : « Je prédis, mais je ne prophétise pas ». Prédire veut dire annoncer d’avance, présumer, s’avancer sans autorité. Tandis que prophétiser veut dire annoncer l’avenir avec un « Ainsi dit le Seigneur ».

         Un jeune ministre sur le champ de mission, peut-il organiser une campagne d’évangélisation ? Les avis étaient partagés. D’aucuns ont fait valoir qu’un jeune ministre devrait au préalable consulter son pasteur avant d’affronter ainsi le grand public avec tous les aléas que cela comporte. D’aucuns ont estimé que pour commencer une église, on doit commencer par l’évangélisation. D’autres par contre ont estimé que les jeunes ministres doivent faire leurs preuves en prêchant dans les deuils, dans les bus, les marchés. Quand le rapport parviendra aux anciens, ceux-ci vont encadrer le don qui se manifeste. L’orateur a donné quelques exemples tiré de sa propre expérience et ceux d’autres ministres pour recadrer le débat à ce sujet.

         Un pasteur dénominationnel ayant reçu le Message, doit-il continuer à œuvrer en tant que pasteur ou devra-t-il s’avoir d’abord ? La question était posée par un pasteur concerné par cette situation. Il lui a été conseillé de voir les anciens de l’Eglise dans Baruti Tabernacle pour des directives à ce sujet.

         Quelques questions d’ordre pratique ont été posées et l’orateur qui a requis les réponses préliminaires de l’assistance a prodigué de sages conseils aux préoccupations des uns et des autres avec le concours des autres pasteurs associés Paul Ndembo et Baruti Kalala qui étaient à ses côtés.

         Le dernier volet de la réunion était la prière, étant donné que le prophète a recommandé les réunions des ministres pour parler des choses profondes et pour prier.

         Un rafraîchissement servi aux participants a bouclé la boucle. Commencé à 12H00 la réunion s’est terminée vers 15H00. La prochaine réunion est prévue le samedi 4 avril 2019.

  1. Caleb Mutombo

MESSAGE DU TEMPS DE LA FIN

Réunion des Ministres du mois de mars

Le pasteur Baruti parle de l’impression des brochures, des auxiliaires, de la relève et de la génération

Le samedi 2 mars 2019, l’homme de Dieu, le révérend Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard a présidé la réunion des ministres de l’Evangile en sa qualité de Doyen des anciens. Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini a abrité cette importante réunion ministérielle à laquelle ont pris part plus de 400 participants.

L’homme de Dieu a entretenu l’assistance sur les questions de brûlante actualité qu’il ne cesse de mettre en exergue. Cela, conformément à la recommandation du prophète messager William Marrion Branham, contenue dans quelques-unes de ses sermons, entre autre « Se ranger du côté de Jésus ». C’est ce sermon qu’il dit : « Et ensuite, là-bas, formez d'autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l'Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu. N'allez pas à la mauvaise extrémité. Gardez quelqu'un qui ... en qui vous pouvez avoir confiance pour être en quelque sorte comme un - un conducteur pour vous » (« Se ranger du côté de Jésus », du 1er juin 1962, §83).

       Avant toutes choses, l’orateur a lu le passage biblique d’Ephésiens 4 :1-16 où l’apôtre Paul exhorte les saints et les fidèles qui sont à Ephèse à marcher d’une manière digne de la vocation qui leur a été adressée. Cette exhortation l’orateur en a fait sienne, afin que les ministres pareillement marchent en toute humilité et douceur, avec patience, se supportant les uns les autres avec charité ; s’efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Car à chacun la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ », a-t-il lu.

       Comme sujet du jour, l’orateur a planché sur des questions qu’il a soulevées dans ses sermons et qui font polémique auprès de certains prédicateurs qui s’attaquent à lui dans leurs prédications. Pour sa part il a fait savoir qu’il dispose des citations du prophète. Il s’agit notamment de l’impression des brochures, des auxiliaires, de la relève et de la génération. Ces points en effet, ne manquent pas de susciter des commentaires en sens divers dans les milieux du Message. L’homme de Dieu qui le sait fort bien a jugé utile de les élucider pour une meilleure compréhension.

L’impression des brochures

       « Lors de ma première visite au Brésil, Dieu m’avait dit d’imprimer des brochures et Dieu m’a dit de travailler avec le frère John Fischer Kasongo. Nous avons été chez Eddy Biskall et je lui en ai parlé. Il m’a dit, je peux t’aider, c’est-à-dire me montrer ce que je devais acheter pour le travail. Il m’a dit que tout ce qu’il avait produit comme brochures, je pouvais le faire. Le Frère Le Picare a fait pareillement », a fait savoir l’orateur. La « Voix de l’Aigle Publication » a imprimé même des brochures que la « Voix de Dieu » n’a jamais imprimées, a-t-il indiqué. L’homme de Dieu a tenu à souligner qu’il réalise ce travail étant donné qu’après 50 ans, le Message serait tombé sur le domaine public. Il en est de même de la Bible qui a connu plusieurs traducteurs : Scofield, Louis Segond, Darby, Thomson… Personne n’oserait en revendiquer la propriété, encore moins ceux qu’on aurait présenté en France comme étant les frères de Jésus. La Bible est entrée dans le domaine public, tout le monde peut l’imprimer. Seulement cela coûte cher, environ 300 mille dollars. Dans la Bible en lingala, on continue à traduire le mot pain en « Kwanga », chikwangue, ce qui n’est pas correct a fait observer le pasteur Baruti aux traducteurs. Ceux-ci lui ont répondu que pour corriger cela il faudrait imprimer une nouvelle Bible en lingala. Si les moyens s’y prêtaient, il pourrait faire imprimer une Bible, a-t-il fait savoir.

       Concernant les brochures, au Brésil, c’est André Petit qui le fait. Mais on l’a haï pour cela, cependant il est aimé de plusieurs frères. « La Voix de Dieu » a vendu son imprimerie dont la grandeur dépasse la salle principale de Baruti Tabernacle, a-t-il déclaré, comme quoi, ils n’imprimeront plus les brochures. Le pasteur Diyoka a de même suspendu l’impression des brochures. La « Voix de Dieu » comme « Shekinah publications » ont mis en circulation des cartes mémoires et des flashes disc contenant les sermons de Frère Branham. La « Voix de Dieu » a imprimé 400 brochures tandis que le pasteur Diyoka en aurait imprimé 1226, a fait savoir le pasteur Baruti qui s’inquiète pour les gens de l’intérieur du pays qui ne peuvent utiliser l’outil informatique. « Il fallait un petit monsieur comme moi pour faire ce que j’ai fait. Maintenant nous avons des brochures. Nous lisons ici « Exposé des Sept Ages de l’Eglise », la Voix de Dieu ne le fera plus ». Et d’ajouter : « Je voulais vous dire que Dieu m’avait conduit à faire les brochures. Nous commençons à imprimer en d’autres langues, comme le Portugais, Tshiluba et en français. Ça, c’est la première chose, je reçois beaucoup de critiques sur mes prédications », a-t-il ajouté. C’est pareil dans le Message de frère Branham. Mais au lieu de critiquer, l’orateur a conseillé de l’appeler au téléphone pour en discuter. Frère Branham avait dit que si frère Neville veut prêcher la doctrine des Témoins de Jéhovah cela ne regarde que lui, pourtant ce fut lui-même le vrai pasteur du Branham Tabernacle. Pour Frère Branham, si Dieu envoie un serviteur de Dieu, les gens vont le critiquer. L’orateur a cité le prophète dans « L’influence d’un autre », du 13/10/1962, §68 : « Pourriez-vous imaginer une équipe si mal formée, qui, voyant un de ses joueurs courir avec le ballon vers les buts, chercherait à le lui prendre des mains, au lieu d’éloigner l’ennemi de lui, c’est-à-dire l’équipe adverse, pour lui permettre de se sauver?... Forcément vous perdriez!  Et, aujourd’hui, c’est la même chose. Quand nous voyons Dieu venir sur la scène et commencer à bénir une certaine chose, gardons-en tous les ennemis éloignés. Utilisons notre influence pour plaquer l’adversaire, pas en étant des coureurs, mais pour servir de protection au coureur. Laissez-le aller jusqu’au bout avec le ballon, parce que rien ne fait opposition. Tout ce que vous devez faire, c’est de continuer à courir. Et nous devrions être des protecteurs pour les autres ».

       Autant les critiques voulaient empêcher frère Branham d’apporter le Message, autant ils veulent le faire aujourd’hui, estime l’orateur.

Les merveilleux auxiliaires

« Or, Dieu a suscité non seulement des messagers pour chaque âge, mais Il a également suscité de merveilleux auxiliaires pour ces messagers. Il a donné à chaque âge de merveilleux hommes de Dieu qui ont fait tout leur possible pour ramener l’Église à Dieu », dit Frère Branham dans « Exposé des Sept Ages de l’Eglise » au chapitre 6, dans l’âge de Thyatire. Pour le pasteur Baruti, voici 46 ans dans le ministère, il n’a jamais entendu quelqu’un en parler.

       L’orateur a cité le prophète dans l’Exposé des Sept Ages de l’Eglise, âge de Smyrne : « Nous retrouvons exactement le même modèle dans chaque âge. Voilà pourquoi la lumière vient à travers un messager donné par Dieu dans une certaine région. Ensuite, à partir de ce messager, la lumière se répand à travers le ministère d’autres personnes qui ont été fidèlement enseignées. Mais il est évident que tous ceux qui sortent n’apprennent pas toujours combien il est nécessaire de ne dire QUE ce que le messager a dit. (Souvenez-vous, Paul a averti les gens de ne dire que ce qu’il avait dit. I Corinthiens 14.37 : “Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un COMMANDEMENT DU SEIGNEUR. Quoi? Est-ce de chez vous que la Parole de Dieu est sortie? ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue?”) ».

La relève

Pour prendre la relève de quelqu’un, il faut que cette personne puisse d’abord mourir, s’il est vivant, vous ne pouvez pas prendre sa relève, a fait remarquer l’orateur.

« Après la mort de Moïse, serviteur de l’Éternel, l’Éternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse : Moïse, mon serviteur, est mort; maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d’Israël » (Josué 1.1-2).

       Pour que tu prennes la relève tu dois voir mon départ dit Elie à Elisée : «Élie dit : Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi; sinon, cela n’arrivera pas » (II Rois 2.10). Moïse a ouvert la mer Rouge, Josué a ouvert le Jourdain, a fait observer l’orateur.

« L’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui, je commencerai à t’élever aux yeux de tout Israël, afin qu’ils sachent que je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse » (Josué 3.7).

L’orateur a donné à profusion des citations du Message de frère Branham sur la relève :

TOURNER LE REGARD VERS JESUS - du 29 décembre 1963, 33 :

« Eh bien, on en est plus proche que cela ne parait. Je ne sais pas quand, mais c’est très très proche. Je construis peut-être une estrade pour que quelqu’un d’autre y monte. Je serai peut-être repris avant ce moment-là. Je ne sais pas. Peut-être que ce sera la semaine prochaine, ce moment où le Saint-Esprit viendra avec... et ramènera Jésus-Christ ».

LE SEPTIÈME SCEAU, 24/3/1963, §327

« Peut-être que ce ministère que j’ai exercé, en essayant de ramener les gens à la Parole, a posé un fondement; et si c’est le cas, je vous quitterai pour de bon. Nous ne serons pas deux ici en même temps. Voyez? Si c’est le cas, lui va croître, moi je vais diminuer. Je ne sais pas ».

SE RANGER DU COTE DE JESUS - 1er juin 1962, §61-63

  1. Ça pourrait être la fin de ma route; ça pourrait être la venue du Seigneur; ça pourrait être le changement du jour; ça pourrait être la venue de ce puissant homme, si ça doit être un autre, en dehors de ce qui est déjà venu; ça pourrait être cela, ça pourrait être toutes ces choses auxquelles nous pourrions nous référer…
  2. Il y a trois choses qui pourraient m'arriver. C'est soit la fin de ma route, pour permettre à cet autre d'entrer en scène. Je lui ai frayé le chemin pour qu'il prenne la relève, parce que rappelez- vous, celui qui vient prêcher se tiendra sur la Parole. «Restaurer la foi des enfants à leurs pères.» Ça pourrait être la fin de ma route. Il se pourrait qu'IL soit en train de changer mon ministère pour un retour à l'évangélisation outre-mer. Ou bien, Peut-être qu'Il ne m'appellera plus comme évangéliste, et qu'Il va m'emmener quelque part, dans le désert, pour m'oindre afin de m'envoyer comme le «promis» qui doit venir, je pense.
  3. Ça pourrait être l'une de ces choses-là. Je ne peux pas continuer de la même manière que dans le passé. Parce que je suis - les gens m'ont cru, je - je dois dire ceci (je le dis devant les hommes)…

LE.SEPTIÈME.SCEAU, du 24/3/1963, §373

« Et puis, Seigneur, je Te prie de m’aider. Je–je–je commence à dépérir, Seigneur. Je sais qu’il ne peut plus me rester beaucoup de jours. Aussi je Te prie de m’aider, permets que je sois fidèle, Seigneur, et honnête et sincère, afin que je puisse porter le Message aussi loin que j’ai été destiné à le porter. Et quand viendra le moment où je devrai me reposer, quand j’arriverai au Fleuve, et que les flots commenceront à m’emporter, ô Dieu, permets que je puisse remettre cette bonne vieille Épée à quelqu’un d’autre, qui s’En servira avec honnêteté, Seigneur, et qui portera la Vérité. Accorde-le, Seigneur. Et, jusque-là, aide-moi à être fort, en bonne santé, et courageux ».

Entrer dans l’Esprit, du 28/4/1961, §12

« De toute façon, Dieu fraye toujours une- une voie pour Son Eglise. Quand il a fini avec un homme, Il en a un autre qui attend. Et Dieu retire Son homme, mais jamais Son Esprit. Il a quelqu’un d’autre sur qui il peut placer Son Esprit. Et c’est étrange, mais c’est dans la Bible. Il n’a jamais eu deux prophètes majeurs en activité au même moment. Il a toujours eu un seul prophète. Alors dès qu’Il termine avec celui-là, il le met à l’écart et il le remplace par un autre ».

L'ESPRIT DE VERITE - 18 janvier 1963, §20

« Je ne fais qu'attendre. Peut-être que c'est le temps pour moi de rentrer à la Maison. On dirait que c'est vraiment cela. Si c'est le cas, il s'élèvera après moi quelqu'un qui continuera avec le Message. Ça sera une personne étrange, mais il s'élèvera après ceci et continuera avec le Message. Et écoutez cela. Tant que c'est scripturaire, accrochez-vous-Y ».

       Soulignons, qu’au §12 dudit sermon « L’Esprit de vérité », le prophète introduit cette déclaration en ces termes :

« Et l'un de grands problèmes que Dieu a eus au cours du temps, au fur et à mesure que l'histoire de l'Eglise se déroule, c'est de trouver quelqu'un qu'Il peut entièrement avoir sous Son contrôle. Il n'a besoin que d'un seul homme. Il a toujours utilisé un seul homme à la fois. Nous avons étudié cela les quelques dernières soirées : un seul homme, pas un groupe, il a simplement besoin d'un seul homme. C'est tout ce dont Il a besoin ; en effet, deux hommes auront deux opinions différentes. Il prend simplement un seul homme, Il s'identifie à cette seule personne. Jamais Il ne l'a fait autrement. Voyez-vous ? Eh bien, Il a une seule personne aujourd'hui, et cette Personne-là, c'est à Son sujet que nous venons de lire : Le Saint-Esprit. Il est la Personne que Dieu a envoyée, l'Esprit de Jésus-Christ sur la terre, l'Esprit de Dieu, pour manifester et révéler Christ dans Son Eglise (voyez-vous ?), pour juste continuer la Vie de Christ dans l'Eglise ».

La marque de la Bête, 54-0513, §78

« Alors j’ai dit : “Seigneur, je ne veux aucune organisation. Que je Te serve de tout mon cœur, pendant que je suis là, en vie.” C’est vrai. “Après, Tu auras un autre homme quand je serai parti. Tu feras que quelqu’un prenne la place.” C’est tout. »

La Génération

       Au sujet de la génération, l’orateur a donné les citations suivantes du prophète :

Josué, ce vaillant guerrier, 19/01/55, 36 :

« Maintenant,… Et j’aimerais vous faire remarquer une chose, le nombre de générations qu’il a fallu pour accomplir cela. Une génération compte cinq… quarante, cinquante ans, selon la Bible. Et quatre cent ans font huit générations ».

Les oints du temps de la fin, 25/7/1965, §110 :

« Donc, il a dit : « Tout va bien. Ils retourneront dans deux ans. Ça, c’est une petite chose qui est arrivée. Ce n’est rien d’exceptionnel. C’est courant. C’est juste Nebucadnetsar qui est venu ici, mais notre Dieu va s’occuper de tout ça. Mais la Parole disait bien qu’ils feraient soixante et dix là-bas ; jusqu’à ce que cette génération-là disparaisse, et qu’une autre génération… Une génération, quarante ans faisaient une génération ».

VOTRE VIE EST-ELLE DIGNE DE L'EVANGILE ? - 30 juin 1963, §299.

« Qu'arriverait-il si je ressuscitais dans une autre génération? C'est impossible. Je dois venir avec cette génération. Je dois me tenir avec vous. C'est vous que je dois représenter et je rendrai compte devant Dieu pour l'Evangile que j'ai prêché ».

La guérison divine, 19/12/54, §234

« Mais aide moi à vivre de sorte que dans ma génération…Je ne me tiendrai pas dans une autre génération. Je n’aurai rien pour les juger. Je n’aurai pas à me tenir en jugement avec eux. Mais j’aurai à me tenir en jugement avec les hommes et les femmes avec lesquels j’ai vécu. C’est là que ça comptera là de l’autre côté, à la résurrection. Lorsque mes jours seront finis et que j’aurai fait de mon mieux, si je suis serviteur de Dieu. Dieu va susciter pour lui un autre homme en ce jour-là, après ma mort… »

LES SEPT AGES DE L'EGLISE - 12 mai 1954, §98

« Celui qui était le dernier sera le premier, et celui qui était le premier sera le dernier." Comment cela se fera-t-il ainsi? C'est l'ordre de la résurrection. Je ne connais personne dans la génération qui a précédé la mienne, ni dans la génération qui viendra après la mienne. Je reconnaîtrais les gens de cette génération-ci. Et chaque génération passera, successivement, d'un trait comme cela jusqu'à la fin. "Ceux qui étaient les derniers seront les premiers." Assurément, il en sera ainsi. Voyez-vous? je reconnaîtrais les miens. La personne suivante, mon papa, reconnaîtra les siens; son grand-père reconnaîtra les siens; ainsi de suite comme cela ».

CONFIRMATION ET EVIDENCE - 21 juin 1962, §12

… « Puis, je me suis dit : «Eh bien, qu’est-ce que je demanderais?» Je me suis dit : «Eh bien, maintenant, si je disais… Eh bien, je – je ne peux pas demander cela, car… Voici encore autre chose. Voyez ces gens à qui je prêche dans ma génération, il me faudra ressusciter avec cette génération. Voyez-vous? J’aurai à me lever au jugement avec cette génération, pour confesser le ministère que j’ai prôné. Voyez-vous? Ainsi, je ne peux pas rajeunir pour être dans une autre génération et mourir ici dans cette génération-ci après avoir prêché à cette génération-ci.»

LA REDEMPTION PAR LA PUISSANCE (LA REDEMPTION PAR LE SANG) - 29 mars 1954, §121.     

« Aujourd’hui, pendant que je priais là-bas, je pensais au fait que celui-ci est le jour pour lequel nous aurons à répondre. Je n’aurai pas à répondre pour la génération qui a été avant moi ou la génération qui sera après moi. Mais au Jugement, je devrais me tenir avec cette génération-ci ».

LE SIGNAL ROUGE, SIGNE DE SA VENUE - 23 juin 1963, §176

« Les femmes ne veulent pas rester à la maison. Elles ne veulent pas prendre soin de leur famille. Elles engagent des gardiennes d’enfants et sortent pour aller à une fête quelque part. Il s’en suit la délinquance juvénile et toutes sortes de choses. Elles se coupent les cheveux, portent des shorts, elles se maquillent. Le nombre de belles femmes augmente et elles sont de plus en plus jolies. Les hommes, les fils de Dieu tombent; c’est un piège que Satan utilise pour attraper les fils de Dieu, juste comme Jésus l’a dit. Cela doit arriver. Il a dit que cela arriverait, et voilà la chose est là. Il a dit: «Quand ces choses arriveront, cette génération ne passera point (et une génération, c’est quarante ans) que toutes ces choses ne soient accomplies.» Pensez-y ».

DES CITERNES CREVASSEES - Jeffersonville, Indiana, USA - Dimanche 26 juillet 1964, §13

« Je ne sais pas quand interviendra ma dernière heure sur cette terre; aucun de nous ne le sait. Et aucun de nous ne sait quand Il va venir. Il ne le sait même pas Lui-même, d’après Ses propres Paroles ; le Père seul, a-t-il dit, sait quand Il viendra; le Fils Lui-même ne sait pas quand Il viendra. Ce sera quand Dieu nous L’enverra de nouveau. Mais nous attendons Sa Venue. Et s’Il ne vient pas dans ma génération, c’est possible qu’Il vienne dans la suivante; s’Il ne vient pas dans celle-là, Il viendra dans la suivante. Mais, à mon avis, il ne reste pratiquement plus de temps. Vraiment, je... À mon avis, ça pourrait arriver d’une minute à l’autre. Eh bien, ça ne veut pas dire... Bon, ça ne veut pas dire que vous verrez les cieux se transformer, et tout... Ce n’est pas de cette Venue-là que je parle. Je parle de l’Enlèvement ».

       L’adresse du Doyen de anciens sur tous les points sus-évoqués s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse et de communion fraternelle. L’orateur n’a pas manqué d’avertir l’auditoire sur certaines pratiques frisant le spiritisme. Des gens prendraient du sable au tombeau de frère Branham, d’autres procèderaient à la bénédiction nuptiale avec l’audition des bandes du prophète.

       Force donc est de constater que de tous les leaders en vue actuellement dans le Message du Temps de la Fin, le pasteur Baruti s’avère le le plus grand défenseur de la saine doctrine. Comme l’apôtre Paul, il a travaillé plus que eux tous, toutefois non pas lui, mais c’est la grâce de Dieu agissante par le Saint-Esprit. Au sujet de la relève et de la génération, les citations ci-dessus sont indiscutables. Toutefois pour concilier les vues des uns et des autres afin de privilégier l’unité de la compréhension dont parle Frère Branham, il sied également de relever un distinguo entre la génération qui est de 40 ans dans l’ancien Testament et la génération dont parle le Nouveau Testament. Cela d’autant plus que qu’une génération pécheresse et adultère comme celle dont parle le Seigneur Jésus identifie un peuple incrédule à l’apposé des vrais croyants. Bien plus le Message du Temps de la fin s’adresse à cette génération de l’âge de Laodicée : « Et nous ne sommes rassemblés ici ce matin, Père, dans aucun autre but que celui de savoir, ou plutôt d’étudier pour connaître la volonté de Dieu et ce qu’il nous faut faire pour rendre Christ réel aux gens de cette génération; sachant avec certitude qu’au jour du Jugement, nous serons confrontés avec cette génération. Et, en tant que prédicateurs, nous serons des juges. Et les gens auxquels nous avons parlé, leur attitude vis-à-vis de la Parole que nous leur apportons déterminera leur destinée éternelle. C’est pourquoi, Seigneur, en ce jour-là, nous serons des juges, jugeant favorablement ou défavorablement la génération à laquelle nous avons prêché ».

       A l’issue de la réunion, le pasteur Baruti qui avait à ses côtés ses trois pasteurs associés, à savoir Musendo Metuschelah, Paul Ndembo et Baruti Kalala, a prié pour des requêtes et pour la clôture de la réunion. Commencée à 12H15, la réunion s’est terminée à 15H12 par un rafraîchissement servi aux participants. Les frais engagés pour la tenue de ces réunions sont à charge de Baruti Tabernacle.

Chapeau bas au Doyen des anciens, le révérend Baruti qui ne lésine pas sur les moyens pour encadrer les ministres en vue de l’unité de la foi et de l’Esprit et pour faire du Message du Temps de la Fin à Kinshasa une grande famille marchant dans la foi apostolique sur les traces du prophète messager W.M. Branham, alors que s’approche de plus en plus la seconde venue du Seigneur Jésus-Christ qui est le Sauveur du monde entier principalement des croyants (1Tim. 4 :10).

  1. Caleb Mutombo

MESSAGE DU TEMPS DE LA FIN

REUNION DES MINISTRES FEVRIER 2019

Réunis autour du pasteur Baruti, les ministres invités à construire selon le modèle

Cadre de rassemblement autour de la Parole de Dieu et de la saine doctrine, les réunions des ministres autour du Doyen des anciens, le révérend pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, offrent une occasion propice de formation permanente dans le service divin.

Ces réunions, rappelons-le, sont recommandées par le prophète messager William Marrion Branham qui déclare, nous citons : « Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu » (Se ranger du côté de Jésus, du 1er juin 1962, §83).

A cet effet, le samedi 2 février 2019, le Temple Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’avenue Paroisse, Commune de Lemba, Quartier Righini/Kemi, a abrité la réunion ministérielle ayant regroupé près de 400 ministres venus de tous les coins de la capitale. Ils étaient venus écouter leur Ancien. C’est plutôt, en l’absence de l’Ancien empêché, pour un service pastoral à l’Assemblée chrétienne de Kinkole, le pasteur associé Musendo Metuschélah qui a reçu mandat de conduire ladite réunion. Ce dernier avait à ses côtés le pasteur Baruti Kalala, nouveau pasteur associé dans Baruti Tabernacle.

Prenant la parole après l’étape introductive dominée par les cantiques chantés en chœur, le pasteur Musendo a lu dans Hébreux 13 :7-8 : « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement ». De là, l’orateur a tiré le thème : « Construire selon le modèle ». Cela allusion faite à Moïse à qui il fut dit de faire le tabernacle selon le modèle qui lui fut montré au ciel. Le pasteur Musendo a fait savoir d’emblée que, outre les modèles dans les âges de l’Eglise, il y a des modèles vivant de nos jours comme le Doyen des anciens. C’est dans l’Exposé des sept âges de l’Eglise qu’il a cité les modèles suivant :

L’apôtre Paul

         Se référant aux Actes 26 :13-20 : l’orateur a relevé l’expérience de l’apôtre Paul sur la route de Damas. Comment vers le milieu du jour, il vit en chemin resplendir autour de lui et de ses compagnons une lumière venant du ciel, et dont l’éclat surpassait celui du soleil.

« Nous tombâmes tous par terre, et j’entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Je répondis : Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai. Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste : à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance».

         Il a poursuivi avec le passage de I Corinthiens 3 :10-11 : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus Christ ».

         Parlant du modèle de foi qu’est l’apôtre Paul, l’orateur a rappelé le passage de Galates 2.11, selon lequel, lorsque Céphas vint à Antioche, il lui résistait en face, parce qu’il était répréhensible. Car, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. « Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser? ».

         Là-dessus, l’orateur a exhorté l’assistance à se revêtir des sentiments d’humilité qu’avait l’apôtre Pierre qui n’a point considéré sa position d’ancien de l’Eglise face à Paul, récemment arrivé au milieu d’eux.

         Paul demeure un modèle, a-t-il démontré à travers I Corinthiens 2 :1-5 où il déclare que : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié ».

         Modèle de puissance dans le ministère, l’apôtre Paul l’est à plus d’un titre a démontré l’orateur dans Actes 14 : 9-14. « À Lystre, se tenait assis un homme impotent des pieds, boiteux de naissance, et qui n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d’un bond et marcha ».

         Ainsi, en se référant à l’ « Exposé des Sept âges de l’Eglise », Ch.3, P.65, l’orateur a souligné ce qui suit : « La Véritable Église cherchera toujours à ressembler à l’Église originelle de la Pentecôte. La Véritable Église d’aujourd’hui cherchera à être semblable à l’Église primitive du début. Et les messagers aux Églises, comme ils ont en eux le même Esprit de Dieu, chercheront à être semblables à l’apôtre Paul. Ils ne seront pas exactement semblables à lui, mais les véritables messagers seront ceux qui seront le plus proches de Paul, qui était libre de tous les hommes, entièrement livré à Dieu, qui apportait uniquement la Parole de Dieu, et qui manifestait le Saint-Esprit avec puissance. Rien d’autre ne ferait l’affaire. Il faut partir de l’original. Comme un modèle original produit des exemplaires conformes, la Véritable Église ne manquera jamais d’être celle qui essaie de suivre les traces de ses fondateurs de la Pentecôte, et ses messagers suivront l’apôtre Paul, le premier messager du premier âge de l’Église ».

Irénée dans l’âge de Smyrne

Se référant à l’Exposé des Sept âges de l’Eglise, Ch.4, P. 106, l’orateur lu, concernant l’Irénée ce qui suit : « En utilisant la règle que Dieu nous a donnée pour choisir le messager de chaque âge, nous déclarons sans hésiter que c’est Irénée que le Seigneur a élevé à cette fonction. Il était le disciple de Polycarpe, ce grand saint et combattant de la foi. Et il ne fait aucun doute qu’aux pieds de ce grand homme, il avait fait l’apprentissage de la grâce chrétienne qui coulait de sa vie consacrée. En effet, Polycarpe a été l’un des saints véritablement illustres de tous les âges, pour ce qui est d’avoir une vie irréprochable. Vous savez certainement, de par vos propres lectures, que Polycarpe est mort en martyr. Trop vieux pour s’enfuir, et trop sincère pour permettre que quelqu’un d’autre le cache et soit puni pour cela, il s’est livré lui-même pour être mis à mort. Mais avant d’être mis à mort, il demanda et obtint l’autorisation de prier pendant deux heures pour ses frères dans le Seigneur, pour le gouverneur, pour ses ennemis et pour ses bourreaux. Comme les grands saints de tous les âges, désirant une meilleure résurrection, il a tenu ferme, refusant de renier le Seigneur, et il est mort la conscience libre. Il fut placé sur le bûcher (sur sa demande, il n’a pas été lié) et on alluma le feu. Le feu s’écarta de son corps, refusant de le toucher. Ensuite, on le transperça avec une épée. À ce moment-là, de l’eau jaillit de son côté et éteignit les flammes. On vit littéralement son esprit le quitter sous la forme d’une colombe blanche sortie de son sein. Pourtant, malgré ce glorieux témoignage, ce disciple de l’apôtre Jean ne militait pas contre le système nicolaïte, car lui-même penchait vers l’organisation, sans se rendre compte que son désir d’avoir de la communion et ce qui semblait être un bon plan pour favoriser l’œuvre de Dieu était en réalité un piège de l’ennemi.

Il n’en était pas ainsi d’Irénée. Ce dernier militait contre l’organisation sous toutes ses formes. Également, sa vie, au cours de laquelle il a servi le Seigneur, était empreinte de beaucoup de manifestations du Saint-Esprit, et il enseignait la Parole avec une dose exceptionnelle de clarté et de conformité aux préceptes originels de celle-ci. Ses Églises en France étaient connues pour posséder les dons de l’Esprit; en effet, les saints parlaient en langues, prophétisaient, ressuscitaient les morts et guérissaient les malades par la prière de la foi. Il voyait le danger de toute forme de confrérie organisée parmi les anciens, les pasteurs, etc. Il a fermement défendu une Église locale unifiée, remplie de l’Esprit et manifestant les dons. Et Dieu l’a honoré, car la puissance de Dieu se manifestait parmi les saints ».

Martin, dans l’âge de Pergame

Dans l’Exposé des Sept âges de l’Eglise, au CH.5, l’orateur a lu la vie de Martin, né en Hongrie en 315. Toutefois, il a accompli sa tâche en France, où, à Tours et dans ses environs, il a rempli sa charge d’évêque. Il est mort en 399. Ce grand saint était l’oncle d’un autre merveilleux Chrétien : saint Patrick d’Irlande.

À l’époque de sa conversion à Christ, Martin poursuivait une carrière de soldat. Alors qu’il était encore militaire de son état, un miracle fort remarquable se produisit. On rapporte qu’un mendiant gisait, malade, dans une rue de la ville où Martin servait. Le froid de l’hiver aurait eu raison de lui, car il était mal vêtu. Personne n’avait prêté attention à son besoin jusqu’à ce que Martin passe près de lui. Voyant le malheur du pauvre homme, Martin, qui n’a pas de vêtement de rechange, ôte son manteau et le pourfend de son épée pour pouvoir couvrir l’homme frigorifié. Il s’occupe de lui de son mieux, puis continue son chemin. Cette nuit-là, le Seigneur Jésus lui apparaît dans une vision. Le voilà qui se tient là, sous l’aspect d’un mendiant, enveloppé dans la moitié du manteau de Martin. Il lui parle et lui dit : “C’est Moi que Martin, qui n’est pourtant qu’un catéchumène, a revêtu de ce manteau.” À partir de ce moment-là, Martin chercha à servir le Seigneur de tout son cœur. Sa vie devint une succession de miracles qui manifestaient la puissance de Dieu.

Après avoir quitté l’armée et être devenu un dirigeant de l’Église, il milita activement contre l’idolâtrie. Il abattait les idoles, brisait les statues et renversait les autels. Quand, à cause de ses actions, il eut à affronter les païens, il leur lança un défi tout à fait semblable à celui d’Élie devant les prophètes de Baal. Il offrit de se faire attacher à un arbre du côté où celui-ci s’inclinait, de sorte que l’arbre l’écrase quand on l’abattrait, à moins que Dieu n’intervienne pour faire retomber l’arbre du côté opposé. Rusés, les païens l’attachèrent à un arbre qui poussait au flanc d’une colline. Ainsi, ils étaient sûrs que la force naturelle de la pesanteur ferait tomber l’arbre sur lui pour l’écraser. Au moment où l’arbre commençait à tomber, Dieu le rabattit vers le haut, à l’encontre de toutes les lois de la nature. Les païens prirent la fuite, et plusieurs d’entre eux se retrouvèrent écrasés sous l’arbre abattu.

Les historiens attestent qu’à trois reprises au moins, il ressuscita les morts par la foi dans le Nom de Jésus. Une fois, il priait pour un bébé mort. Comme Élisée, il s’étendit sur le bébé et pria. Le bébé revint à la vie et retrouva la santé. Une autre fois, il fut appelé pour venir en aide à un frère qu’on allait mettre à mort, à une époque de forte persécution. Quand il arriva, le pauvre homme était déjà mort : on l’avait pendu à un arbre. Son corps était sans vie, et ses yeux exorbités. Mais Martin le descendit, il pria, et alors l’homme revint à la vie, à la grande joie de sa famille qui le retrouva.

Martin n’a jamais craint l’ennemi, quel qu’il pût être. Ainsi, il affronta, en personne, un empereur méchant qui était responsable de la mort de nombreux saints remplis de l’Esprit. Comme l’empereur ne voulait pas lui accorder une audience, Martin s’en alla voir un ami de l’empereur, un nommé Damase, cruel évêque de Rome. Mais l’évêque, qui n’était un Chrétien que de nom, de la fausse vigne, ne voulut pas intercéder. Martin retourna au palais, mais on avait alors verrouillé les portes, et on ne voulut pas le laisser entrer. Il se prosterna devant le Seigneur et pria pour pouvoir entrer dans le palais. Il entendit une voix qui lui disait de se lever. Quand il le fit, il vit les portes s’ouvrir toutes seules. Il entra dans la cour. Mais l’arrogant souverain ne voulut pas tourner la tête vers lui pour lui parler. Martin pria de nouveau. Soudain, un feu jaillit spontanément du siège du trône, et l’empereur mécontent se retira en hâte. Assurément, le Seigneur humilie les orgueilleux et élève les humbles.

Son ardeur à servir le Seigneur était telle que le diable se déchaînait. Les ennemis de la vérité chargèrent des assassins de tuer Martin. Ils se glissèrent chez lui, et, comme ils s’apprêtaient à le tuer, il se redressa, prêtant la gorge à l’épée. Alors qu’ils s’élançaient vers lui, la puissance de Dieu les rejeta brusquement de l’autre côté de la pièce. Saisis de crainte dans cette impressionnante atmosphère de sainteté, ils se mirent à ramper sur les mains et les genoux pour aller lui demander pardon d’avoir attenté à sa vie.

Il arrive trop souvent, lorsque des hommes sont utilisés par le Seigneur de façon spectaculaire, qu’ils s’enflent d’orgueil. Mais ce ne fut pas le cas de Martin, qui est toujours resté l’humble serviteur de Dieu. Un soir, alors qu’il se préparait à monter en chaire, un mendiant entra dans son bureau pour lui demander des vêtements. Martin envoya le mendiant à son diacre principal. Hautain, le diacre ordonna au mendiant de s’en aller. Celui-ci retourna donc voir Martin. Martin se leva, offrit sa belle soutane au mendiant et demanda au diacre de lui apporter une autre soutane, de moins bonne qualité. Ce soir-là, alors que Martin prêchait la Parole, le troupeau de Dieu vit rayonner autour de lui une douce lumière blanche.

Colomba, dans l’âge de Thyatire

L’orateur a également lu dans l’Exposé des sept âges de l’Eglise au chapitre 6, l’histoire du messager de l’âge de Thyatire, comme l’un de modèles pour ceux qui sont appelés à construire.

         Environ soixante ans après la mort de saint Patrick, naquit Colomba dans le comté de Donegal en Irlande du Nord. Il appartenait à la famille royale des Fergus. Il devint un érudit brillant et consacré, connaissant par cœur la plus grande partie des Écritures. D’une voix audible, Dieu l’appela à être missionnaire. Après qu’il eut entendu la voix de Dieu, rien ne put l’arrêter, et son ministère miraculeux a poussé de nombreux historiens à le ranger aux côtés des apôtres. Son ministère fut si glorieux, accompagné de grands signes surnaturels, que certains (surtout des têtes pensantes à Rome) ont cru exagérés les récits qu’on en avait faits.

Au cours d’un de ses voyages missionnaires, en s’approchant d’une ville fortifiée, il trouva les portes closes pour l’empêcher d’entrer. Il éleva la voix en prière pour que Dieu intervienne et lui ouvre l’accès auprès des gens pour prêcher. Mais pendant qu’il priait, les magiciens de la cour firent un grand vacarme pour le déranger. Il entonna alors un psaume. Alors qu’il chantait, Dieu amplifia tellement le volume de sa voix qu’il couvrit les cris des païens. Soudain, les portes s’ouvrirent brusquement d’elles-mêmes. Colomba entra, prêcha l’Évangile, et gagna beaucoup d’âmes au Seigneur.

Une autre fois, alors qu’on l’avait encore empêché d’entrer dans un village, comme il se mettait en route pour repartir, le fils du chef tomba gravement malade. Comme il était à l’article de la mort, on alla rapidement quérir saint Colomba. Ce dernier prononça la prière de la foi, et le garçon fut guéri instantanément. Le village s’ouvrit alors à l’évangélisation.

Le pur Évangile que prêchaient Colomba et ses collaborateurs se répandit dans toute l’Écosse, et cette contrée se tourna vers Dieu. Débordant l’Écosse, il toucha aussi l’Irlande et l’Europe du Nord. Sa façon de répandre l’Évangile était la suivante : un groupe d’une douzaine d’hommes, sous la conduite d’un chef, se rendait dans une région non encore touchée par l’Évangile et y fondait une véritable petite ville centrée sur l’Évangile. Parmi ces douze hommes, on trouvait des menuisiers, des enseignants, des prédicateurs, etc., tous merveilleusement versés dans la Parole et menant une vie sainte. Cette petite colonie était entourée d’un mur. Avant longtemps, cette enceinte était entourée de maisons habitées par des étudiants et leurs familles. Ces étudiants étudiaient la Parole et se préparaient à partir au service du Seigneur comme missionnaires, comme conducteurs spirituels et comme prédicateurs. Ces hommes pouvaient se marier, bien que beaucoup s’en soient abstenus pour pouvoir mieux servir Dieu. En ne demandant aucune subvention de l’État, ils restèrent à l’écart de la politique. Au lieu d’attaquer sans cesse les autres religions, ils enseignaient la vérité, car ils croyaient que la vérité était une arme suffisante pour parvenir aux fins auxquelles Dieu les avait appelés. Ils étaient tout à fait indépendants de Rome.

Saint Colomba fut le fondateur d’un grand institut biblique sur l’île d’I (au large de la côte sud-ouest de l’Écosse). Quand il y arriva, l’île était si aride et rocailleuse qu’elle n’aurait pas suffi à les nourrir tous. Mais Colomba planta la semence d’une main en levant l’autre main en prière. Aujourd’hui, l’île est l’une des plus fertiles au monde. De cette île centrée sur la Bible sortirent de puissants enseignants revêtus de sagesse et de la puissance de Dieu.

Débat : Peut-on devenir prédicateur par un message prophétique d’un vase ?

         Cette question posée par un intervenant, a alimenté le débat. Les uns et les autres ont fustigé ce phénomène devenu courant. Des vases vont souvent jusqu’à dire d’un frère dans l’Eglise de la part du Seigneur : « Un tel est mon serviteur, que j’ai choisi ». Souvent cela sème des troubles dès lors que les gens se saisissent de ces messages comme leur absolu et se lancent dans le service divin sans parfois requérir l’avis du pasteur de l’église. Nombreux se sont lancés sur le champ missionnaire avec des messages des vases, sans pourtant que lesdits messages ne soient jugés, ont fait observer certains intervenants.

         Réagissant par rapport à un pasteur qui affirmait avoir rappelé dans son église un frère qui était devenu pasteur associé à Moanda au motif que ce dernier n’avait pas encore la formation nécessaire pour l’exercice du ministère, un jeune ministre a fait valoir qu’on devrait laisser les jeunes se lancer sur le champ missionnaire sans se voir barricader le chemin de la sorte par leurs pasteurs.

         Prenant la parole, le pasteur associé Baruti Kalala a tenu à recadrer le débat pour démontrer que les jeunes commettent l’erreur de ne pas s’humilier devant les anciens, au point qu’un jeune voudra montrer du doigt accusateur un ancien. Cela serait à la base des ennuis auxquels s’exposent les jeunes de nos jours.

         Un pasteur ayant pris la parole a loué le travail abattu dans la formation des ministres par le Doyen des anciens, révérend Baruti Kasongo, dont un fils est désormais pasteur associé. L’on doit accueillir cette élévation avec joie, a dit l’intéressé, si l’on aime l’homme de Dieu, le pasteur Baruti Kasongo. En effet, c’est en janvier dernier que le pasteur Baruti Kalala, communément appelé Carlos, a été élu en qualité de pasteur associé dans Baruti Tabernacle aux côtés de ses prédécesseurs, les pasteurs associés Nlandu Lusala, Musendo Metuschélah et Paul Ndembo.

         Le pasteur Musendo a tenu à souligner que si le pasteur Baruti Kalala est aujourd’hui dans le ministère, c’était suite à leur conseil en tant que membres du comité de l’église qui, ayant remarqué le ministère dans ce dernier, avaient demandé à l’homme de Dieu de l’encadrer. Au début, même sa mère, maman Alphonsine Bazenge Baruti s’était montrée réticente à l’idée que son fils Kalala prêchait. Finalement l’on s’est rendu compte qu’il est un serviteur de Dieu qui faisait ses preuves partout où il allait prêcher l’Evangile. En effet, il était pasteur à l’Assemblée Chrétienne de Boma avant son élection dans Baruti Tabernacle.

         Invité à dire la prière de clôture de la réunion, le pasteur Baruti Kalala Carlos a eu des mots justes pour implorer la grâce de Dieu sur les églises de provenance des participants et le ministère en se souvenant des requêtes, surtout celle d’un pasteur dont l’église était délogée de son adresse habituelle.

Les ministres se sont pris congé, jusqu’à la prochaine réunion fixée au premier samedi du mois de mars prochain, par un rafraîchissement servi aux participants. Commencé à 12H15, la réunion s’est terminée à 14H00.

  1. Caleb Mutombo

RÉUNION DES MINISTRES DE L’EVANGILE DU MOIS DE JANVIER 2019

Le pasteur Baruti rappelle l’historique et le fondement doctrinal du Message

Le samedi 5 janvier 2019, le Temple Baruti Tabernacle, situé au n°6 de l’avenue Paroisse dans la commune de Lemba, Quartier Kemi/Righini, a abrité la réunion mensuelle des ministres de l’Evangile de la ville province de Kinshasa sous la direction du pasteur Baruti Kasongo Bin Ndjadi Léonard, Doyen des anciens. Cette première réunion de l’année a connu une affluence particulière. L’occasion était offerte au Doyen des anciens de rappeler l’historique et le fondement doctrinal de la foi.

       En effet, rappelons-le, le prophète-messager William Marrion Branham a recommandé la tenue des réunions des ministres dans le but de parler des choses profondes de la foi. « Et ensuite, là-bas, formez d’autres ministres dans vos propres groupes - des hommes que vous jugerez avoir un appel dans leur vie pour le ministère. Formez ces jeunes gens. Amenez-les ici chez l’Ancien. Mettez-vous tous ensemble dans une réunion des ministres et, là, enseignez les choses les plus profondes de Dieu » (Se ranger du côté de Jésus, du 1er juin 1962, §83).

       La réunion a débuté par des cantiques chantés en chœur pour introduire l’orateur. Après une prière introductive, le pasteur Baruti a présenté ses vœux de Nouvel An à l’assistance avant d’appeler au micro le frère Lelo Nzinga François qui a lu un communiqué des ACMTF (Assemblées chrétiennes du Message du Temps de la Fin, Asbl). Dans ledit communiqué il était question d’une correspondance du DECO de la commune de Kalamu, commune qui abrite le siège des ACMTF. Les églises du Message ont été félicitées pour leur conduite exemplaire parmi les différentes églises. Pour le frère Lelo, cela est le fruit du travail abattu par le Doyen des anciens, le révérend Baruti dans la formation des ministres.

       Motivant le choix du sujet du jour, l’orateur a fait savoir qu’il faudrait parler de l’historique : Comment a commencé le Message au pays. Car un enfant doit connaître qui est son père, comment il est né. Beaucoup d’Américains sont malheureux parce qu’ils ignorent leur origine et font des recherches à ce sujet. S’adressant aux ministres, il a déclaré : « Vous avez de la chance, vous savez comment nous avons commencé ».

       « Le frère Mukuna était dans l’église Nzambe Malamu, et le frère Alexis Barilier y a prêché, et a commencé à envoyer des brochures depuis la Suisse ». Mukuna aurait demandé à Alexis Barilier de commencer une église et cette proposition aurait été acceptée par Ewald Frank à Krefeld en Allemagne. C’est en 1974 que Mukuna s’y était rendu et revint en 1975. « Nous avons commencé à Nsuala une église. Ils ont commencé avec Ngoma, Kalumbu, Nianga… ». Quant à lui, le pasteur Baruti fréquentait auparavant les églises pentecôtistes Cadc (Cadez) et Nzambe Malamu où l’aurait invité Mposhi Mukonkole et Mayasi. Il était aussi dans les églises « Bima » de Manda et « Apostolo » appelée « Baba». Au sujet de l’église qu’ils commencèrent à Nsuala dans la commune de Bandalungwa et qui aurait atteint jusqu’à une centaine de personnes et dans laquelle allaient prier même des gens venant de la commune de Ngaliema au Camp Luka, quelques participants présents dont les frères Esanzo et Ngolu ont témoigné par hochement de tête en se levant pour dire que c’est la vérité.

       Pendant qu’ils jeûnaient et priaient dans une maison d’un certain Bwalungu dans la commune de Ngiri-Ngiri, Dieu leur donna une vision : « Vous avez trouvé ». Et le pasteur Baruti avait ponctué : « Nous avons trouvé ». C’était la Pâques. Ils prêchaient le Message de maison en maison. Avec les Ngepa, Mayasi, ils ont prêché devant l’église protestante de Yolo Sud et les gens les suivaient. Alors ils se rendront chez Mukuna. Le frère Mbombo amenait des brochures qu’il recevait de son patron Kalonji Mutambayi. Quand le stock était terminé chez ce dernier, il les a mis en contact avec Mukuna qui les lui envoyait. Le frère Vibidila, après avoir montré la brochure à son frère, lequel en disposait également, les lui donnaient aussi. Quand ils furent arrivés chez Mukuna Tshipuya wa Kazadi dans la commune de Lemba, ce dernier jouera la bande d’un sermon de frère Braham. Le pasteur Baruti avec son groupe ont jubilé : « Nous avons trouvé ».

       Quand fusionnèrent les deux groupes avec Mukuna à la tête, des anciens furent désignés, après que trois pasteurs furent établis dont Kanda Kazadi, Mbombo Pape Mweli et Baruti Kasongo.

       Au sujet de la chevelure comme voile donné à la femme, le frère Diyoka eut des ennuis auprès de Mukuna qui s’en tenait au port de mouchoirs de tête par les femmes. Sur invitation du pasteur Baruti qui l’avait rencontré dans la commune de Kinshasa après qu’il fut chassé par Mukuna, le frère Diyoka exhibera les citations y afférentes mais Mukuna les excommuniera lui et deux autres dont son beau-père Tshimanga.

       Il se posa aussi la question de mariage et divorce. Les questions transmises à Ewald Frank furent déchirées par Mukuna. Cela n’empêcha pas que frère Frank saisi de la question y donna des réponses et même Mbujimayi avec le frère Vibidila s’y prenait déjà bien en laissant les polygames être admis à la communion fraternelle selon la Bible qui demande aux incirconcis de venir à Christ dans l’état où ils étaient.

       Une fois que Mukuna fut excommunié par les anciens pour son attitude, et arrivés à Righini au n°206, la course au pourvoir commença, dira le pasteur Baruti. Un frère, aujourd’hui pasteur d’une église dira : « tous nous sommes des anciens, plus de pasteurs ». Les frères de Kolwezi et Mbujimayi surgirent et essayèrent de s’imposer. Ils dirent : ne placez pas Baruti. Ainsi le frère Baruti a fait placer Mbombo comme pasteur et Nlandu et Kalumbu comme associés.

       Alors commencèrent les divisions qui à ce jours en sont arrivées au nombre de dix-huit. Car chacun voulait être pasteur à Righini, a dit l’orateur.

       Concernant la division avec le pasteur Diyoka, les gens qui sont partis ont hué les autres, disant « Ikabod ». « Dieu m’a appelé. Il m’a parlé aussi de fausses doctrines, disant : je te donnerai la force pour les chasser », a dit l’orateur avant de citer quelques-unes des fausses doctrines :

-      Branham « Dieu », toute la plénitude en lui. Faux ! Il y a un seul Dieu, Jésus-Christ.

-      Le Seigneur Jésus serait revenu. Faux ! J’ai pris l’épée. J’ai bouté cela dehors et j’ai dit : Jésus-Christ reviendra.

-      L’Enlèvement aurait déjà eu lieu. Faux ! Cela fut bouté dehors. Nous serons enlevés et nous ne serons plus sur la terre.

-      Jésus a achevé sa course dans un corps physique appelé Branham. Faux ! Nous continuons à adorer Jésus. Jésus est le Dieu de Branham, l’Alpha et l’Omega, le Tout-Puissant.

-      La Nuée comme la seconde venue. Non ! La Nuée est une apparition. Jésus reviendra.

-      Le 3ème Adam. Faux ! Cela n’est nulle part dans la Bible ni dans le Message.

-      La Polygamie. La Bible dit que l’évêque doit être mari d’une seule femme. Tout est permis mais tout n’est pas utile.

Outres ces interprétations, il y en eut d’autres touchant aux vêtements rayés, etc. dictées dès le début sans fondement biblique et le pasteur Baruti fit triompher la vérité. Il fit traduire en lingala les cantiques chantés seulement en français. Il fit ce travail en compagnie de frère Mali.

-      Les sept tonnerres ! « J’ai dit c’est révélés », selon le Message. Ils doivent rassembler l’Epouse, ils doivent donner la foi de l’Enlèvement. Et cette foi, nous l’avons. Ceux qui s’y opposent refusent la guérison divine. Or, si l’on n’a pas la foi pour la guérison divine, on ne peut pas avoir la foi de l’Enlèvement. Les sept tonnerres ont divisé les gens. Ceux qui y croyaient furent appelés tonnerristes. On devrait accepter un serpent et pas un tonnerriste.

Rappelons que le livre « L’historique du Message du Temps de la Fin en RD Congo », indique à la page 84 que Mukuna fit appel en 1982 à frère Coleman, pasteur de New York, un ministre noir américain ordonné par frère Branham. Ce dernier ne pouvant pas venir au Congo, envoya deux frères d’expression française. Arrivés à Kinshasa, Daniel Genson et Alfred Perruchoud ont démontré lors d’une convention tenue sur Kilangwe à Lemba – les frères Baruti, Mbombo et Ngepa présents – pourquoi l’on devrait croire à la révélation des Sept Tonnerres :

- le tonnerre est la voix de Dieu, les sept tonnerres n’ont pas tonné en vain,

-la Parole de Dieu est un tonnerre,

-il faut les sept tonnerres pour réveiller l’Epouse,

-les sept tonnerres rassemblent l’Epouse,

-Les sept tonnerres donnent la foi de l’Enlèvement ».

Au début, l’on priait chaque jour. Et le pasteur Baruti a fait voir que les gens devraient travailler, et les cultes furent ramenés au nombre de trois pendant la semaine : mercredi, vendredi et dimanche.

Au sujet du baptême du Saint-Esprit, le pasteur Baruti a témoigné comment au début les gens avaient reçu un substitut par un certain Bweya et comment même le frère Kanda fut saisi par cet esprit et il devrait faire sortir de sa maison tout ce qui était de couleur rouge. « On a dit : appelez le pasteur Baruti. J’ai prié et il est tombé, le démon est sorti », a-t-il dit.

       Pour clore son exhortation, l’homme de Dieu a dit aux ministres : aimez-vous les uns les autres. Gardez-vous des critiques. « J’ai baptisé cette année, année de l’amour et de l’unité ». En effet, voici comment frère Branham conçoit l’unité : «Mais s’il a un don de Dieu et qu’il essaie d’édifier le Corps de Christ, alors ce à quoi il appartient m’importe peu. Vous ne discernez pas l’homme, vous discernez l’esprit, la vie qui est dans l’homme. Et c’est ce que Dieu nous a dit de faire. Nous n’avons pas reçu une seule fois l’ordre de discerner le – le groupe de l’homme. Mais il nous est exigé et ordonné par Dieu de discerner l’esprit de l’homme et ce que celui-ci essaie de faire, ce vers quoi l’esprit qui est dans sa vie essaie de le conduire.

       Et alors, si nous voyons qu’il essaie de conduire les gens (pas de les diviser, mais de les rassembler) et d’amener l’Eglise du Dieu vivant, pas tous vers une seule dénomination, mais à une compréhension, une communion, une unité d’esprit, alors, qu’il soit de la première pluie ou de la pluie de l’arrière-saison, ou quoi que ce soit d’autre, son esprit et son but sont justes. Et l’esprit qui est en lui, peu importe le mouvement auquel il appartient, l’esprit qui est en lui essaie d’indiquer aux gens le Calvaire, loin de lui-même, ou loin de toute autre chose, mais le seul but qu’il a, c’est de leur indiquer le Calvaire».

       En effet, le zèle du début, le premier amour observé à l’arrivée du Message au pays ont disparu. Il faut ranimer le réveil afin de ramener un nouveau zèle dans plusieurs milieux.

La relève

« Si je ne suis pas dans la relève, pourquoi Dieu fait des miracles ? Frère Branham dit que Dieu suscitera quelqu’un qui continuera avec le Message », a dit l’orateur avant de citer frère Branham dans le sermon « L’ESPRIT DE VERITE » du 18 janvier 1963, § 20 :

« A l’exception de l’autre jour, lorsque je suis venu à l’Ouest. Vous avez joué la bande, beaucoup parmi vous, je pense, et vous comprenez. Je ne sais pas ce que… J’attends. Je suis ici maintenant, je ne sais pas pourquoi. Je ne fais qu’attendre. Peut-être que c’est le temps pour moi de rentrer à la Maison. On dirait que c’est vraiment cela. Si c’est le cas, il s’élèvera après moi quelqu’un qui continuera avec le Message. Ça sera une personne étrange, mais il s’élèvera après ceci et continuera avec le Message. Et écoutez cela. Tant que c’est scripturaire, accrochez-vous-Y ». Il a également donné la citation du 7ème Sceau de 1963, § 373 :

« Et puis, Seigneur, je Te prie de m’aider. Je–je–je commence à dépérir, Seigneur. Je sais qu’il ne peut plus me rester beaucoup de jours. Aussi je Te prie de m’aider, permets que je sois fidèle, Seigneur, et honnête et sincère, afin que je puisse porter le Message aussi loin que j’ai été destiné à le porter. Et quand viendra le moment où je devrai me reposer, quand j’arriverai au Fleuve, et que les flots commenceront à m’emporter, ô Dieu, permets que je puisse remettre cette bonne vieille Épée à quelqu’un d’autre, qui s’En servira avec honnêteté, Seigneur, et qui portera la Vérité. Accorde-le, Seigneur. Et, jusque-là, aide-moi à être fort, en bonne santé, et courageux ».

La génération

       Concernant ses dernières déclarations touchant la génération et qui ont également suscité une polémique dans les cercles du Message, l’orateur a cité le prophète dans un sermon intitulé « La guérison divine », au §24 où ce dernier dit qu’il ne se tiendra pas en jugement avec des gens d’une autre génération mais que Dieu susciterait un autre homme après sa mort.

       Il a renchéri avec la génération par une citation tirée d’un sermon intitulé « La rédemption par la puissance », au §21 où le prophète déclare qu’il n’aura pas à répondre pour la génération après ou avant lui mais qu’au jugement qu’il devrait se tenir avec cette génération dans laquelle il a vécu. En effet, ceci n’exclut pas qu’il devra répondre pour tous ceux qui reçoivent le Message longtemps après sa mort. Car, a-t-il dit, si ceux de Paul entrent les siens entreront aussi, c’est-à-dire tous ceux qui croient au Message.

Evêché

       A une question de savoir, au sujet de l’évêché qui a fait quoi, le pasteur Baruti a rappelé le travail qu’il a abattu à travers tout le pays. A Kimpese au Kongo Central, « c’est moi. Je dormais chez le pasteur Mambweni et un serpent est entré dans la maison et a mordu un enfant ». A Moanda Je suis allé avec André Morin et un Canadien. A Tshela j’ai déposé un pasteur du nom de Mukeba et son remplaçant a versé dans la doctrine de la seconde venue. A l’Equateur, à Gemena, Lisala le pasteur Baruti a envoyé Ngepa et Kabuya. A Bandundu, dans le village Nsio, une femme morte est revenue à la vie après sa prière. Il a circulé dans tous les coins même dans un village appelé Kindele. A Mbujimayi, à Ngandajika, on lui avait dit qu’il avait la magie et qu’il devrait enlever sa bague de mariage quand il priait. Malgré cela les miracles se produisaient. A Mwene-Ditu un enfant est ressuscité. Les gens lui ont dit : tu as de la chance, car c’était des Kanyoka qui ne cachaient pas leurs menaces de mort pour un Muluba. Et le pasteur Baruti se dit Kasaïen pour avoir connu les réalités de ce coin. Au Katanga, il est allé à Kipushi, Kambove, Kakontwe, Kolwezi. A Lubumbashi, alors qu’il revenait à l’aéroport, le pasteur Masudi, pasteur de la plus grande église de la capitale cuprifère de la tendance de Shekinah, alors Diacre, lui dira : « tu as le don de guérison divine ». Et le pasteur Baruti s’y opposait. Mais dans l’avion, Dieu lui dira : « Tu n’as pas le don de guérison divine, c’est toi qui guérit les malades ? » Le pasteur Baruti pleura et Dieu lui dit : pourquoi venir si loin et négliger tes frères à Brazzaville. Aussitôt arrivé à Kinshasa, malgré que son épouse venait d’accoucher, il se rendit à Brazzaville où des grands miracles s’opérèrent à Nkouka Bateke. Quand il s’est rendu en Amérique il priera pour un Blanc atteint d’un cancer de cerveau, le don était parti, a-t-il remarqué. Puis le don de guérison est revenu il priera à une autre occasion pour ce Blanc et le cancer partit.

       Enfin, le pasteur Baruti a prié pour les requêtes et pour clôturer la réunion. Les ministres se sont pris congé après un rafraîchissement servi à l’assistance. La prochaine réunion est prévue le premier samedi du mois de février prochain.

         Coup de chapeau au Doyen des anciens, le révérend Baruti Kasongo qui ne ménage aucun effort pour rassembler les ministres de l’Evangile autour de la saine doctrine dans la ville de Kinshasa. Toutes les églises évoluant dans son évêché sont dans le feu du réveil. L’homme de Dieu est une fierté pour le Message, voici pourquoi guérisons divines, miracles l’accompagnent ainsi que la plupart des ministres qu’il encadre en bon père de famille. Toute la gloire de ce travail divin revient à Jésus-Christ, notre Seigneur.

Texte de P. Caleb Mutombo

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